Beaucoup d'évènements climatiques, tels les tremblements de terre, les inondations, nous chassaient des terres intérieures et nous étions très nombreux à fuir vers la plage, le seul endroit qui nous permettait d'être en sécurité.
C'est alors que tous décidèrent de s'installer au bord de la mer et entreprirent d'édifier des lieux communs, tels les sanitaires, les cantines, les lieux d'échanges, les lieux de repos et d'aménager les infrastructures qui permettraient à chacun d'être occupés à une tâche qui serve cette nouvelle collectivité.
Je fus très étonné de découvrir que tous s'activaient à reprendre si possible une vie semblable à celle qu'ils connurent auparavant, comme si les habitudes d'antan devaient reprendre leur cours sur un lieu qui m'apparaissait peu approprié à la vie en société en si grand nombre.
En effet, de plus en plus nombreux, les hommes et les femmes qui nous rejoignaient n'avaient d'autre choix que d'occuper le peu de place qu'ils pouvaient encore trouver sur cette plage, ce qui restreignait d'autant la capacité de ceux déjà en place de vivre en harmonie. Ainsi, les questions de promiscuité, de place et de droit à en jouir devenaient rapidement le problème le plus important à gérer, rendant la vie de plus en plus difficile à supporter.
D'un côté, le continent avec ces cataclysmes, de l'autre l'océan avec son horizon infini. À l'évidence, les limites allaient rapidement être dépassées et rendre impossible de continuer à rester sur cette plage. Mais les gens s'obstinaient à considérer que c'était la seule solution et qu'il fallait donc tout mettre en oeuvre pour maintenir ce statu quo.
Pourtant quelques voix s'élevèrent pour tenter de dire aux nouveaux responsables que nous allions tous dans le mur et que la vie sur la plage deviendrait vite un enfer. Ce qui mit très en colère tous ceux qui virent dans ces avertissements une tentative de déstabilisation et ils décidèrent de mettre à l'index toutes personnes perçues comme une menace pour l'ordre qui avait été si difficile à mettre en place.
Je pressentais bien l'inutilité de partager mes impressions personnelles et mon instinct me conduisit à me détacher de ce qui m'apparaissait désormais être une grande confusion de la part de cette nouvelle communauté humaine.
Je regardais du côté de l'horizon et restais au bord de l'eau à observer son immense étendue. En moi-même je me dis que la vie continuerait au-delà de nos peurs et que je pouvais avoir confiance en cette intuition qui me murmurait : « Vas là, c'est dans cette direction ! »
Je me mis à l'eau et me mis à nager. Nous étions finalement quelques dizaines de personnes à faire de même et nous nous encouragions à persévérer. Parfois, nous nagions sur le dos afin de nous reposer.
Finalement est apparu devant nous ce que nous ne pouvions voir depuis la plage : un ensemble d'îles plus luxuriantes les unes que les autres !
C'est alors que tous décidèrent de s'installer au bord de la mer et entreprirent d'édifier des lieux communs, tels les sanitaires, les cantines, les lieux d'échanges, les lieux de repos et d'aménager les infrastructures qui permettraient à chacun d'être occupés à une tâche qui serve cette nouvelle collectivité.
Je fus très étonné de découvrir que tous s'activaient à reprendre si possible une vie semblable à celle qu'ils connurent auparavant, comme si les habitudes d'antan devaient reprendre leur cours sur un lieu qui m'apparaissait peu approprié à la vie en société en si grand nombre.
En effet, de plus en plus nombreux, les hommes et les femmes qui nous rejoignaient n'avaient d'autre choix que d'occuper le peu de place qu'ils pouvaient encore trouver sur cette plage, ce qui restreignait d'autant la capacité de ceux déjà en place de vivre en harmonie. Ainsi, les questions de promiscuité, de place et de droit à en jouir devenaient rapidement le problème le plus important à gérer, rendant la vie de plus en plus difficile à supporter.
D'un côté, le continent avec ces cataclysmes, de l'autre l'océan avec son horizon infini. À l'évidence, les limites allaient rapidement être dépassées et rendre impossible de continuer à rester sur cette plage. Mais les gens s'obstinaient à considérer que c'était la seule solution et qu'il fallait donc tout mettre en oeuvre pour maintenir ce statu quo.
Pourtant quelques voix s'élevèrent pour tenter de dire aux nouveaux responsables que nous allions tous dans le mur et que la vie sur la plage deviendrait vite un enfer. Ce qui mit très en colère tous ceux qui virent dans ces avertissements une tentative de déstabilisation et ils décidèrent de mettre à l'index toutes personnes perçues comme une menace pour l'ordre qui avait été si difficile à mettre en place.
Je pressentais bien l'inutilité de partager mes impressions personnelles et mon instinct me conduisit à me détacher de ce qui m'apparaissait désormais être une grande confusion de la part de cette nouvelle communauté humaine.
Je regardais du côté de l'horizon et restais au bord de l'eau à observer son immense étendue. En moi-même je me dis que la vie continuerait au-delà de nos peurs et que je pouvais avoir confiance en cette intuition qui me murmurait : « Vas là, c'est dans cette direction ! »
Je me mis à l'eau et me mis à nager. Nous étions finalement quelques dizaines de personnes à faire de même et nous nous encouragions à persévérer. Parfois, nous nagions sur le dos afin de nous reposer.
Finalement est apparu devant nous ce que nous ne pouvions voir depuis la plage : un ensemble d'îles plus luxuriantes les unes que les autres !