F.A.Q.
Foire aux questions
“ La vérité révélée, la vérité découverte personnellement, est la suprême volupté de l’âme humaine. Elle est la création conjointe du mental matériel et de l’esprit intérieur. ” DAD
Quand vous vous efforcez d'entendre la Voix de votre Esprit intérieur, cela ne doit pas devenir une épreuve : « Demandez et vous recevrez ! » En raison de la souveraineté de votre libre arbitre, vous devez initier votre prérogative en demandant. Demander est un choix personnel, tandis que recevoir vous implique, vous et le Divin. Votre foi inébranlable en Celui qui demeure dans votre mental est donc une condition préalable à ce processus. C'est l'expression d'une telle initiative qui vous permettra de réussir à entendre le Fragment de Dieu qui habite en vous De même, parce que vous aspirez à une relation personnelle avec l'Esprit, vous devez la rendre personnelle : c'est entre vous et Lui, sans intermédiaire. Sinon, comment pourriez-vous faire l'expérience de l'amour du Créateur à votre égard ? Gardez en mémoire que le Père du Paradis peut vous prendre au dépourvu. C'est peut-être au moment où vous vous y attendez le moins que son message vous touchera comme un éclair. La réponse à vos questions vous parviendra dans le bon timing divin, de sorte qu'il n'y a aucun moyen pour vous de manquer ces moments de joie et d'illumination.
1. Quelles sont les questions les plus fréquentes en matière de spiritualité ?
- Est-il nécessaire d'avoir une religion pour nourrir son âme et la sauver de la mort ?
- Peut-on vraiment entendre Dieu dans son mental comme nous entendrions un ami en face de nous ?
- Est-ce que la résurrection des corps existe et était-ce le thème principal de la religion de Jésus ?
Oui. Mais entendons-nous par le terme de religion : la spiritualité authentique est notre expérience de vie personnelle concernant notre relation à l'Autre, à tous les autres. L'Autre est Dieu lorsque tous les autres sont nos semblables – nos frères et soeurs. Afin de pouvoir devenir progressivement une réalité contributive de toute la Création, nous sommes invités à approfondir notre relation avec l'Auteur de cette Création et à cultiver nos relations avec tous ses autres enfants.
Un être humain ainsi éclairé possède une religion ; il est spirituellement équipé pour entreprendre la longue et aventureuse recherche de Dieu. Notre âme, qui est le véhicule spirituel permettant de participer à la Création, répond toujours joyeusement et positivement à l'invitation de la vie éternelle, quand elle fait la volonté du Père de toutes les âmes, qui est d'aimer son prochain comme soi-même – parfaitement.
C'est pourquoi, avoir une religion, qui signifie d'acquérir par apprentissage une aptitude à aimer au sein de toutes nos relations, est la condition pour s'intégrer dans le tissus social de la vie cosmique – la Fraternité universelle. Autrement dit, c'est en ayant foi dans la nature de Dieu, qui est l'Esprit de toutes les relations, que nous saurons croitre en amour envers les autres, y compris envers nous-mêmes qui sommes fils et filles de Dieu.
Avoir une religion personnelle est le seul moyen de mon sincère désir de ressembler à Dieu, dont je suis l'enfant : je finirai par le trouver et je le servirai éternellement. Enfin, pouvoir affirmer que j'ai une religion avec un Dieu, un Dieu merveilleux qui est un Dieu de salut éternel, est le dessein de la vie. Avoir confiance en mon Père qui habite mon mental au moyen de son fragment divin, c'est aussi croire au potentiel créatif de toutes les relations que nous sommes appelés à actualiser.
Oui. Et c'est même l'objectif de la Présence de Dieu par son esprit divin en notre mental mortel. Entendre Dieu est la Volonté de Dieu pour toutes ses enfants.
Pour atteindre cette aptitude, nous devons commencer à accueillir favorablement la Volonté de Dieu que nous soyons parfaits comme Lui-même est parfait.
C'est en effet dans notre domaine de conscience que nous sommes appelés à ressembler à notre Père du Paradis. Pour ce faire, nous sommes invités à l'entendre au moyen de la voix de notre mental qu'il utilise pour communiquer avec nous.
Lorsque nous entendons la voix de l'esprit divin dans notre mental, nous avons donc un contact direct avec la Présence de Dieu par l'entremise d'un de ses fragments divins.
L'esprit du vrai Dieu est dans le coeur de l'être humain. Dieu cherche à ce que tous les êtres humains soient frères et soeurs. Quand les êtres humains commencent à chercher Dieu, à l'entendre, c'est la preuve que Dieu les a trouvés et qu'ils sont à la recherche de connaissances à son sujet.
C'est par le seul moyen de la fusion avec l'esprit divin que l'être humain mortel peut progresser en direction des altitudes et des profondeurs de la vie spirituelle, ce qui le conduit en toute sécurité aux portes du Paradis où il embrassera le Père Universel sur l'Ile du Paradis – le prélude d'une vie éternelle sans fin.
Non. Ou, plus exactement, oui.
Non, s'il s'agit des corps humains tels qu'ils sont sur cette planète. Ceux-ci sont mortels et matériels et ne peuvent ressusciter.
Oui, si l'on parle des corps morontiels (préspirituels). Ces corps sont acquis lors du réveil après la mort, dans les salles de résurrection du Premier Monde des Maisons, et ils sont munis d'un mental préspirituel – plus sensible à la vie spirituelle mais encore limité.
La résurrection est la réunion parfaite sur les Mondes des Maisons d'un corps et d'un mental morontiel, avec l'âme/personnalité conservée par un couple de séraphins gardiens, et l'esprit divin intérieur qui accompagnait le mortel survivant sur le monde évolutionnaire.
Lorsque Jésus ressuscita, il était habillé d'un corps morontiel ressemblant à son ancien corps mortel et, au fur et à mesure de ses apparitions, il acquit un corps morontiel supérieur au précédent, jusqu'à apparaître avec un corps morontiel tel qu'il est conçu pour les êtres humains mortels survivants lors de leur passage d'un monde à l'autre et jusqu'à la capital du Système des mondes habités.
L'expérience de la vie religieuse de Jésus et son enseignement étaient exclusivement portés sur le fait de la paternité de Dieu et sur la réalité de la fraternité des êtres humains.
La théorie de la résurrection des corps (la mort de la mort) telle qu'elle est comprise dans la religion chrétienne provient des enseignements de ses envoyés et de Paul de Tarse.
2. Quelles sont les qualités et significations de l'esprit divin intérieur ?
- Qu'est-ce que l'esprit divin intérieur crée en nous ?
- Qui est l'esprit divin intérieur pour l'être humain ?
- Comment se fait-il que les esprits divins intérieurs sont Dieu ? Quel effet cela crée-t-il en l'être humain ?
- Quelles qualités de l'esprit divin intérieur interpellent le plus ? Pourquoi ?
- Comment peut-on percevoir le mental de l'esprit divin intérieur ? Dans le contexte que nous avons un mental, quelle relation pouvons-nous cultiver entre le mental de l'esprit divin intérieur et le nôtre ?
- Quel est le plus grand souhait de l'esprit divin intérieur ? Comment peut-il arriver à réaliser ce souhait ?
- Que nous dit aujourd'hui notre esprit divin intérieur qui puisse être utile à tous ?
- Parmi tous les noms possibles, quel est le nom que l'être humain peut choisir pour appeler son esprit divin intérieur ?
L'esprit divin intérieur crée en nous une contrepartie spirituelle des réalités expérimentées sur terre, contenant des significations et des valeurs au caractère de survie éternelle. Rien de ce qui est grand ne peut être perdu dans l'univers. Ce qui est bon est conservé éternellement. Les relations de valeur durent infiniment.
L'esprit divin intérieur est notre Père en nous, il est le fait que nous sommes en potentialité de la même nature divine, et il est la garantie du succès de notre voyage jusqu'au Père du Paradis, l'infaillible compas cosmique de l'être humain orientant toujours et sûrement l'âme vers Dieu.
Ils sont les Fragments de Dieu, ils sont Dieu fragmenté, l'essence même de Dieu, un Don du Père pour être aussi intimement associé que possible avec l'être humain, alors que le Père éternel est aussi éloigné que possible de ses fils planétaires mortels. Cela rempli le mortel d'un respect constamment plus profond de Dieu et d'un effroi croissant devant l'univers, la frayeur primitive se transformant en foi vivante dans les réalités spirituelles.
Son dévouement infaillible. Il existe en tant que lumière pilote en l'être humain, la Lumière de la Vie, le Don du Père, une Présence tellement pure de la nature de Dieu qu'elle ne peut jamais douter de notre capacité à survivre.
Le mental de l'esprit divin intérieur est la douce Voix divine qui nous appelle en nous et avec qui nous dialoguons intensément. Son mental de pure énergie est capable de prévoir la chose juste à faire, prenant en compte toute l'expérience du passé et tout le potentiel du futur, en toutes circonstances et face à tous problèmes à résoudre en vue de parfaire notre participation en faveur du Suprême dont nous faisons partie. L'être humain cultive ainsi avec son esprit divin intérieur le désir insatiable et l'envie incessante d'être semblable à Dieu, d'atteindre le Paradis et là, devant la personne réelle de la Déité, d'adorer la source infinie de ce don divin, un amour qui relie effectivement un Fils à son Père du Paradis et l'attire de plus en plus près du Père.
Le plus grand souhait de l'esprit divin intérieur est que nous cédions à sa direction divine en vue de fusionner éternellement avec nous. Il y parvient par amour paternel pour l'individu, à force de temps qu'il consacre entièrement à son plus grand bien. Il aimerait changer nos sentiments de crainte en convictions d'amour et de confiance, mais il ne peut le faire arbitrairement et mécaniquement ; c'est à l'être humain que cela incombe.
« À présent, je voudrais te dire de me suivre dans ma pensée, celle qui te dit de m'écouter, afin de comprendre combien tu es sur le bon chemin, qu'importe ce que tu penses, pourvu que tu me fasses confiance. Les choses espérées viennent plus vite que tu ne le penses. Demain déjà, tu verras une bonne nouvelle venir à toi, une grande nouvelle à propos de ta mission sur terre. Prépare-toi à agir afin de diriger beaucoup de monde, beaucoup de gens qui me recherchent sincèrement. Tu leur diras combien je les aime et les éclaire à partir de l'intérieur de leur entendement. Quant à leur situation matérielle, elle s'améliorera beaucoup aussi quand ils appliqueront la sagesse que l'expérience enseigne, rehaussée du point de vue divin. »
Il est l'expression de la conscience de Soi, l'esprit divin habitant le mental mortel : Correcteur de Pensée, Ajusteur de Pensée, Contrôleur de Pensée, Moniteur de Mystère, Don du Père, Souverain Intégral, Lumière Pilote, Essence du Créateur, Lumière de la Vie, Présence Je Suis, Étincelle de Dieu, Navigateur de Complétude, Principe d'Unité, Grand Contributeur, Aide Céleste, Voix de Dieu, notre Père, Lui que nous aimons, ô Toi que nous adorons.
3. Quels sont les encouragements et soutiens adressés à tous les croyants ?
- Avez-vous besoin de faire l'expérience d'une vraie religion ou d'une authentique spiritualité ?
- Avez-vous besoin de sortir de la routine et du conformisme des croyances religieuses et spirituelles ?
- Avez-vous besoin de connaître la véritable illumination religieuse ou l'authentique clairvoyance spirituelle ?
- La religion ou la spiritualité n'a pas à être opposée à la science ni à la philosophie.
- Ce que vous découvrez au travers des ouvrages religieux ou spirituels devrait toujours vous conduire à plus de vie sociale.
- Ici, vous découvrirez les réponses à tous les « d'où, pourquoi, vers quoi. »
Voulez-vous être en harmonie avec vous-mêmes et les autres ? Alors, imaginez que vous soyez en paix avec tout ce que vous êtes et que vous savez faire face à tout ce qui vous entoure et à tout ce qui vous arrive.
Voulez-vous retrouver l'expression d'une ferveur personnelle, d'une foi ardente et spontanée alliant l'essentiel au vital ? Alors, imaginez que vous êtes l'objet d'une attention pleine d'amour de la part la plus profonde et mystérieuse de votre réalité intérieure.
Voulez-vous connaître un véritable réconfort moral, ou voulez-vous vivre d'une manière qui transcende l'ordinaire, ou voulez-vous avoir l'assurance d'être guidé d'une manière infaillible, ou voulez-vous être en possession de toute votre bonne volonté ? Alors, imaginez que vous disposez en vous-mêmes de la conscience absolue capable de soutenir votre intention sincère jusqu'au Paradis.
La science est une aventure de la connaissance, la tentative de l'être humain pour étudier son entourage physique, le monde de l'énergie-matière ; la religion est l'expérience de l'être humain avec le cosmos des valeurs spirituelles ; la philosophie a été développée par l'effort mental de l'être humain pour organiser et relier les découvertes de ces concepts largement séparés, pour en tirer quelque chose comme une attitude raisonnable et unifiée envers le cosmos. Les croyances religieuses ou les vérités spirituelles sont d'abord utiles, accompagnant les croyants à la guérison et les aidant à surmonter les difficultés de la vie. Mais la vraie religion ou l'authentique spiritualité a surtout à voir avec le bien-être, le bonheur, la paix, la joie et l'amour. La vraie religion ou l'authentique spiritualité sert à vivre et non à mourir. La raison de la science est fondée sur les faits observables du temps. La foi religieuse tire argument du programme spirituel de l'éternité. Ce que le savoir et la raison ne peuvent faire pour nous, la vraie sagesse nous exhorte à permettre à la foi de l'accomplir par clairvoyance religieuse et transformation spirituelle.
Cela au travers d'un chemin initiatique semé d'innombrables expériences heureuses et enrichissantes, incluant même les expériences les plus difficiles comme un tremplin pour acquérir la sagesse, gage d'une vie réussie.
Ici, vous connaîtrez l'extase d'un sentiment océanique relaxant et correspondant à l'éveil de la conscience. Ici, vous trouverez la paix qui dépasse tout ce que l'on peut imaginer et vous deviendrez un visionnaire du cosmos. Ici, vous voyagerez sur les sphères célestes et assisterez aux chants divins. Ici, vous suivrez le chemin de vérité et de vie du Fils, selon l'Esprit et à la ressemblance du Père, tout en portant de saints fruits. Ici, vous fusionnerez avec un Fragment de la Source. Ici, vous êtes au centre du Grand Cercle.
4. Quels sont les motivations et engagements d'un riche honnête, sincère et aimant Dieu ?
- La fortune est-elle héritée – les richesses proviennent-elles des parents et autres ancêtres ?
- La fortune est-elle découverte – les richesses sont-elles tirées des ressources inexploitées de la terre nourricière ?
- La fortune est-elle commerciale – les richesses sont-elles obtenues comme bénéfice équitable dans l'échange et le troc des biens matériels ?
- La fortune est-elle injuste – les richesses sont-elles tirées de l'exploitation inéquitable de ses semblables ou de leur réduction à l'esclavage ?
- La fortune provient-elle des intérêts – le revenu est-il tiré des possibilités de rendement juste et équitable des capitaux investis ?
- La fortune est-elle due au génie – les richesses récompensent-elles les dons créatifs et inventifs du mental humain ?
- La fortune est-elle fortuite – les richesses sont-elles tirées de la générosité de ses semblables ou prend-elle origine dans les circonstances de la vie ?
- La fortune est-elle volée – les richesses sont-elles obtenues par injustice, malhonnêteté, vol ou fraude ?
- Les fonds sont-ils en dépôt – la fortune est-elle placée entre ses mains par ses semblables pour un usage spécifique présent ou futur ?
- La fortune est-elle gagnée – les richesses sont-elles tirées directement de son propre travail personnel, la juste et équitable rémunération de ses propres efforts quotidiens, mentaux et physiques ?
Comme gérant d'une fortune héritée, il faut considérer son origine. Tu es moralement obligé de représenter la génération passée dans la transmission honnête de la fortune légitime aux générations suivantes après en avoir déduit un péage équitable au profit de la génération présente. Mais tu n'es pas obligé de perpétuer une malhonnêteté ou une injustice impliquée dans l'accumulation non équitable d'une fortune par tes ancêtres. Si une partie de ta fortune héritée se révèle provenir de fraude ou d'injustices, tu peux la débourser conformément à tes convictions sur la justice, la générosité et la restitution. Quant au reste de ta fortune légitimement héritée, tu peux en disposer équitablement et la transmettre sans crainte en tant que dépositaire d'une génération pour le compte de la suivante. Une sage discrimination et un jugement sain devraient dicter tes dispositions testamentaires.
Toute personne qui jouit d'une fortune provenant de découvertes devrait se rappeler que chaque individu ne vit sur terre que pendant un court laps de temps ; en conséquence, il devrait prendre des dispositions adéquates pour partager le bénéfice de ses découvertes d'une manière utile avec le plus grand nombre possible de ses semblables. Le prospecteur ne doit pas se voir refuser toute récompense pour ses efforts de découverte, mais il ne doit pas non plus prétendre égoïstement s'arroger tous les avantages et bienfaits provenant de la mise à jour des ressources accumulées par la nature.
Tant que les êtres humains choisissent de mener les affaires du monde par le commerce et le troc, ils ont le droit d'en tirer un bénéfice équitable et légitime. Tout commerçant mérite une rémunération pour ses services ; tout marchand a droit à son salaire. La loyauté commerciale et le traitement honnête accordés aux membres des affaires organisées du monde créent toutes sortes de fortunes par bénéfices ; ces sources de richesse doivent être jugées d'après les principes supérieurs de justice, d'honnêteté et d'équité. Un commerçant honnête ne doit pas hésiter à prendre pour une opération donnée le bénéfice qu'il accorderait volontiers à un collègue dans une affaire analogue. Bien que cette sorte de profits, quand les affaires se traitent sur une grande échelle, ne soit pas identique aux revenus gagnés individuellement, une fortune ainsi accumulée honnêtement confère à son possesseur un droit considérable à faire entendre sa voix quand il s'agit de la répartir.
Nul mortel connaissant Dieu et cherchant à faire la volonté divine ne peut s'abaisser à exercer des contraintes au moyen de sa fortune. Nul être humain noble ne s'efforcera d'accumuler des richesses et d'amasser une puissance financière par l'esclavage ou l'exploitation injuste de ses frères et soeurs dans la chair. Quand la richesse est tirée du labeur d'humains opprimés, elle est une malédiction morale et un stigmate spirituel. Toute fortune de cet ordre devrait être restituée à ceux qui ont été ainsi dépossédés, ou à leurs enfants et à leurs petits-enfants. On ne peut bâtir une civilisation durable sur la pratique consistant à frustrer les travailleurs de leur salaire.
Le capital honnête a droit à des intérêts. Tant que les êtres humains empruntent et prêtent, ils peuvent percevoir un intérêt équitable, pourvu que la somme prêtée ait été acquise légitimement. Apure d'abord ton capital avant de prétendre à des intérêts. Ne deviens pas mesquin et cupide au point de t'abaisser à pratiquer l'usure. Ne te permets jamais d'être assez égoïste pour employer le pouvoir de l'argent à gagner un avantage injuste sur tes semblables qui se débattent. Ne cède pas à la tentation d'exiger des intérêts usuraires de ton frère s'il a des embarras financiers.
Si par hasard tu gagnes une fortune par des traits de génie, si les richesses représentent la rémunération de tes dons inventifs, ne réclame pas une portion injuste de cette rémunération. Un génie est redevable de quelque chose aussi bien à ses ancêtres qu'à sa progéniture ; de même il encourt des obligations envers la culture, la nation et l'entourage de ses découvertes originales ; il ne doit pas oublier que c'est en tant qu'individu parmi les êtres humains qu'il a travaillé à ses inventions et les a mises au point. Par contre, il serait injuste de priver un génie de toutes les plus-values de sa fortune. D'ailleurs il sera toujours impossible aux êtres humains d'établir des lois et des règlements uniformément applicables à tous les problèmes de distribution équitable des richesses. Il faut d'abord reconnaître les êtres humains comme tes frères et soeurs. Si tu désires honnêtement les traiter comme tu souhaiterais toi-même être traité, les impératifs ordinaires d'honnêteté et d'équité te guideront dans le règlement juste et impartial de tous les problèmes périodiques concernant les rémunérations économiques et la justice sociale.
Sauf pour les honoraires justes et légitimes gagnés dans l'administration de ses biens, nul être humain ne devrait émettre de prétentions personnelles sur la fortune que le temps et la chance peuvent avoir placée entre ses mains. Il faut un peu considérer les richesses accidentelles comme un dépôt de confiance à dépenser au profit de votre groupe économique ou social. Les possesseurs de cette fortune devraient avoir une voix majoritaire pour déterminer la distribution sage et efficace de ces biens non gagnés. Les êtres humains civilisés cesseront un jour de considérer tout ce qu'ils contrôlent comme leur propriété personnelle et privée.
Si une portion quelconque de ta fortune provient sciemment de fraudes, si une fraction de tes biens a été amassée par des pratiques malhonnêtes ou par des méthodes inéquitables, si tes richesses sont le produit d'affaires traitées injustement avec tes semblables, hâte-toi de restituer tous ces gains mal acquis à leurs légitimes propriétaires. Répare entièrement les torts et épure ainsi ta fortune de tous ses éléments malhonnêtes.
La gestion des biens par une personne pour le compte de certaines autres est une responsabilité solennelle et sacrée. Ne hasarde pas ce dépôt, ne le mets pas en péril. N'en prélève pour toi-même que la fraction reconnue équitable par tous les honnêtes gens.
La partie de ta fortune qui représente les gains dus à tes propres efforts physiques et mentaux – si tu as travaillé loyalement et équitablement – est véritablement à toi. Nul ne peut contester ton droit de détenir et d'utiliser cette fortune à ta convenance, pourvu que l'exercice de ce droit ne nuise pas à tes semblables.
5. Quels sont les objectifs d'une vraie philanthropie ?
- Qu'est-ce que la philanthropie ?
- Que ne devrait pas faire la philanthropie ?
- Que fera la philanthropie pour notre monde ?
Littéralement "amour de l'humanité", la philanthropie désigne l'ensemble des dons librement consentis par des acteurs privés en faveur de l'intérêt général. C'est une philosophie de vie qui met l'humanité au premier plan des priorités. Un philanthrope cherche à améliorer le sort de ses semblables. L'acte de don est toujours au coeur de la philanthropie. La philanthropie est une vertu douce, patiente et désintéressée.
Certains pratiquent l'aumône et ne fuient pas la publicité au sujet de leur philanthropie. Certains philanthropes n'hésitent pas à annoncer, à son de trompette, la charité qu'ils se proposent de faire.
Les apôtres et Jésus s'assirent pendant un moment près de l'emplacement du trésor du temple, observant les gens qui y versaient leur contribution : les riches mettaient de grosses sommes dans la caisse des offrandes, et chacun donnait quelque chose selon ses moyens. À la fin arriva une pauvre veuve, misérablement vêtue, et ils remarquèrent qu'elle mettait deux pites (petites pièces de cuivre) dans le tronc. Alors, Jésus attira l'attention des apôtres sur la veuve en disant : “ Retenez bien ce que vous venez de voir. Cette pauvre veuve a donné plus que tous les autres, car les autres ont donné une petite fraction de leur superflu, tandis que, malgré sa misère, cette pauvre femme a donné tout ce qu'elle avait, même son nécessaire. ”
Le temps viendra où les sociétés deviendront responsables et utiliseront la philanthropie – le service idéaliste – comme la pierre angulaire de leur succès pour procurer des occasions de contribution et aider à résoudre les problèmes mondiaux, tout en respectant la Terre et construisant un avenir durable.
6. Quels sont les enseignements utiles destinés à tous les créateurs ?
- Quel projet ?
- Quel état d'esprit ?
- Quelle position ?
- Quelle récompense ?
- Quelle attitude ?
- Quelle intelligence ?
- Quelle finalité ?
S'assurer que son projet est désintéressé et répond à un réel besoin.
Se mettre à l'ouvrage courageusement et dans la confiance que les questions qui se poseront, trouveront une réponse en temps utile et que la loyauté de l'engagement donnera toute la force et les ressources nécessaires pour faire face aux difficultés.
Garder en tête que rien ne résiste à l'effort et à la persévérance.
Ne pas s'attribuer les fruits de ses actes, qui ne sont que des dons de la vie.
Prendre chaque difficulté comme un défi intéressant, dont l'issue ne nous appartient pas.
Ne pas faire une affaire personnelle des réactions agressives ou inappropriées des gens, qui ont le droit d'être aussi imparfaits que nous le sommes.
Aimer inconditionnellement chaque personne qui croise notre chemin, être tendre avec soi comme avec les autres, et ne pas perdre de vue que la joie est le but.
7. Quels sont les défis que tous les communicateurs rencontrent ?
- Le charisme
- Le trac
- La décontraction
- ne répétez ou ne relisez jamais un discours quelques heures avant ;
- portez une tenue dans laquelle vous vous sentez à l'aise et qui vous met en valeur ;
- saisissez le microphone d'une main et tenez un document de l'autre (ceci peut être un résumé de votre discours). Si vous n'avez pas de microphone, croisez les mains sur le devant (pas les bras !), cela vous évitera des tics nerveux.
- Les regards
- Le sourire
- Les gestes
- Prendre son temps
- Le contenu
- Révision, révision
- Le jour J
Le charisme, souvent considéré comme un atout naturel réservé à un certain nombre de favoris, n'est autre que la puissance émotionnelle d'un discours qui vient du plus profond de l'être d'un individu, et non de phrases apprises par coeur ou de paroles préparées d'avance pour faire plaisir à un public. Il s'agit d'intervenir en parlant à partir de son âme. Que le discours soit préparé ou pas, il doit émaner du plus profond de soi-même, comme si nous parlions à un ami. Soyez vrai, soyez vous-mêmes : n'essayez surtout pas d'imiter quelqu'un d'autre. Soyez vrai, soyez vous-mêmes et mettez-y de la vie.
Un trac bien négocié est un trac utile. Mais un trac difficile à dominer provoque très souvent des catastrophes au cours des discours. La plupart des grands orateurs vous diront qu'ils expérimentent toujours un petit peu de trac avant une intervention ; trac qui disparaît vite pour laisser place à l'excitation de pouvoir s'adresser aux autres. Pour dompter le trac, un remède à succès : La pratique. La pratique est cruciale. Par pratique, entendez des occasions fréquentes ou vous avez à intervenir en public. Si vous êtes une victime du trac, vous devez commencer à participer activement pour vous familiariser à la prise de parole en public. Soyez volontaire pour intervenir publiquement à tous les évènements liés à votre vie personnelle : mariages, anniversaires, réceptions familiales, diners, cérémonies religieuses, etc. Le moyen le plus efficace de vaincre le trac, c'est de le confronter. Ainsi vous apprendrez à le dompter au fil du temps.
Être décontracté est une condition importante de la réussite d'une intervention orale publique. Votre attitude physique générale, vos mains ou d'éventuels tics nerveux sont autant de signaux que perçoit vos interlocuteurs, et qui le renseignent à votre insu. Décontractez-vous au maximum physiquement et psychologiquement avant une intervention publique. Pour cela, quelques rappels :
Au cours d'une communication publique, il est important de regarder le public. Fixez les bouts de nez, les fronts ou les mentons de vos interlocuteurs ; vous ferez ainsi d'une pierre deux coups : cela donnera l'impression à l'audience que vous les regardez et vous éviterez de voir les expressions déstabilisantes des différents visages. Ne laissez surtout pas vos regards s'arrêter sur une seule personne, ou d'un seul côté de la salle, mais sillonnez lentement la salle des yeux tout en parlant, de la droite vers la gauche ; du haut vers le bas. Ou transitez d'un interlocuteur à un autre, tout en maintenant vos regards sur le bout du nez, le menton ou le front. Vous allez ainsi imposer votre présence en acceptant les regards qui se posent sur vous, et en donnant l'impression de les regarder sans vraiment les voir.
Souriez ! Cela cache votre anxiété et décontracte l'atmosphère. Mais attention : surtout pas d'excès ! Un rire sans aucune raison peut révéler votre gêne a votre interlocuteur et ruiner ainsi votre intervention.
Évitez de faire trop de gestes, mais faites-en quand même un petit peu, en fonction du message que vous véhiculez. Trouvez une position dans laquelle vous êtes confortable et demeurez-y.
Prenez votre temps pour parler. Quand vous parlez lentement, le public est attentif et vous avez le temps de réfléchir à ce que vous dites. Quand vous vous précipitez, vous augmentez les risques d'erreurs et d'angoisse. Il existe deux leviers pour prendre son temps : le silence et le débit. Souvenez-vous des discours des grands orateurs qui ont marqué l'histoire, comme Barack Obama ou Martin Luther King ; l'un de leurs points communs est qu'ils pausent entre deux phrases importantes, par exemple : « I have a dream… – pause – I have a dream that one day… – pause – I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed. »
Préparez votre message à l'avance. Déterminez l'objectif de votre intervention et planifiez-la : introduction, corps du message et conclusion. Évitez de vous étendre trop longtemps et de répéter les mêmes informations. Maitrisez votre intervention. Si elle vient de vous-mêmes, elle sera plus facile à communiquer. Écrivez votre discours vous-mêmes tel que vous le pressentez, et remettez-le ensuite à quelqu'un qui ne fera que corriger les fautes et expressions et agrémenter votre discours. Vous serez donc en mesure de parler en sachant de quoi vous parler et non en citant les paroles d'autrui. Vous serez donc en bonne position pour véhiculer de la vie dans votre message. Finalement, rien n'interdit que votre message fasse sens avec la vérité, la beauté et la bonté.
La veille, accordez-vous quelques minutes pour réviser votre conférence ou de votre discours. Simulez l'évènement, seul, et essayez de mimer la scène de votre intervention depuis le début jusqu'à la fin. Faites-le jusqu'à ce que vous vous sentiez à l'aise et sûr de vous pour affronter le lendemain.
Ne relisez pas votre discours et n'essayez pas non plus de le réciter. Sortez-le naturellement, en jetant quelques coups d'oeil furtifs sur votre document afin de vous rappeler des différents points à aborder.
8. Quelles sont les caractéristiques d'un être humain équilibré ?
- Prendre son temps
- Penser prudemment
- Rester digne et respectueux
- Avoir une identité
- Avoir et partager de l'empathie
Pour être humain, il faut prendre son temps. Prendre son temps permet d'agir consciencieusement, de faire bien ce que l'on a à faire, d'être civil et d'accueillir les autres. Prendre son temps donne une possibilité d'attention et de sérieux vis-à-vis de soi et des autres. Être humain, c'est avoir non seulement du temps, mais aussi et surtout du temps libéré des passions et des agitations. Ce temps servira à penser calmement en étant momentanément exempté des nécessités vitales, des avidités pulsionnelles et des conflits sociaux. Il permettra une pensée libérée de l'opinion et distanciée des idéologies, soit une pensée philosophique. Ce sont tout simplement des moments permettant de penser relativement librement et sereinement.
Être humain, c'est penser prudemment. Cela s'impose du fait de la complexité des problèmes sociaux et relationnels. Une pensée simpliste, limitée et accrochée à des aspects partiels, est une pensée inconséquente qui aura de grandes chances de nuire au moins involontairement à autrui comme à soi-même. Une attitude humaine demande, au contraire, et en amont de toute action, un jugement complexe et pondéré, intégrant les limitations de la morale aux circonstances particulières du quotidien. C'est un jugement qui admet la complexité et l'incertitude, ce qui ne conduit pas au scepticisme mais à la prudence dans les affirmations et dans les conduites qui en découlent.
Être humain, c'est être digne et respectueux. Un grand nombre de personnes respectent les formes élémentaires de la civilité, sont honnêtes et admettent les lois communes. Respect, justice et réciprocité sont au coeur de l'humanité et offre une possibilité de dignité pour chacun. Ce sont les conditions pour qu'un sentiment communautaire naisse, et qu'un lien social positif se construise et perdure. Cette communauté de règles est probablement un invariant anthropologique, que l'on peut résumer par le principe de " donner, recevoir, rendre ". Ce sont les règles utiles à la vie en commun, qui s'apprennent grâce à l'éducation et dans les relations aux autres. Le respect de l'autre est avant tout un respect de la loi commune à tous.
Être humain, c'est avoir une identité individuelle et collective. En plus de l'identité spirituelle (l'esprit divin habitant le mental de l'être humain) qui rappelle notre origine divine potentielle, adjointe à l'âme/personnalité dont l'origine est l'Être Suprême (le Dieu de l'expérience), l'identité psychologique permet de savoir que l'on existe en tant qu'individu au milieu d'un groupe. C'est ce qui permet à une personnalité de se reconnaître comme perdurant dans le temps et comme unité stable malgré la pluralité qui le constitue. Quant à l'identité sociale, elle vient de la culture, de l'histoire, des traditions et du langage, dont le partage est un support de la sociabilité. Être humain, c'est avoir une individualité ancrée dans le collectif et dans la communauté. Se créent ainsi les conditions nécessaires au partage et à l'échange avec les autres. C'est sur la base d'une identité partagée que la sociabilité humaine se crée.
Être humain, c'est partager avec les autres. L'être humain normal se soucie facilement et spontanément de l'autre ; il est plutôt empathique et sympathique, il compatit aux souffrances et partage les joies. Il y a une résonance, des effets en miroirs, des identités partagées entre les êtres humains. L'expression spontanée aboutit à une présence aux autres et donne un style à notre manière d'être. La vie s'anime de cette présence. C'est un style qui manifeste l'humanité d'un individu, nourrit les autres et leur apporte une présence vivante. Être humain, c'est être relié à ceux qui nous entourent et tenter de les comprendre. C'est aussi manifester une solidarité et entrer dans les réseaux informels d'entraide. C'est également transmettre ce que l'on connaît, ce que l'on aime et partager son savoir.
9. Quels sont les processus de reconnaissance de la réalité ?
- La personne qui vient est la bonne personne
- Il s'est produit la seule chose qui devait arriver
- Chaque moment est le bon moment
- Quand une chose est terminée, c'est pour de bon
Cela signifie qu'aucune personne n'entre dans notre vie de manière fortuite. Chacune d'elles possède un rôle dans notre cheminement. Elles apparaissent dans nos vies pour nous apporter d'importants apprentissages, même quand nous ne comprenons pas quels enseignements les Dieux veulent nous transmettre, de par la présence de ces personnes dans nos vies. Certaines personnes apparaissent dans nos vies pour servir d'exemple, pour être nos remparts contre l'adversité, nos compagnons affectueux. D'autres encore apparaissent pour que nous sachions discerner le vrai du faux et être comme eux, afin de nous enseigner les leçons et nous rendre fort.
Cela signifie que tous les événements de notre vie ayant une signification et une valeur sont déjà écrits. Rien ne pourrait se produire d'une autre manière, par un autre moyen, ni même les plus infimes détails. Tout ce qui devait arriver est arrivé et sert de leçon pour que nous apprenions de nos réussites et de nos erreurs, et que nous allions de l'avant en cherchant notre évolution à travers les actes que l'on pose chaque jour. Si cela n'a pas été, c'est parce que cela n'aurait pas dû être. Les Dieux ont un plan pour notre futur.
Si les influences et les circonstances se combinent pour permettre qu'une nouvelle chose s'initie, c'est parce que cela devrait être et parce que c'était le bon moment. Très souvent, nous avons des doutes quant à accepter l'arrivée de choses nouvelles, car nous considérons que le moment ne s'y prêtait pas. Mais si nous devons faire face à des situations à un moment donné, c'est parce que nous avions besoin de ce défi. C'est la force de l'apprentissage : quand nous sommes prêts pour quelque chose dans notre vie, elle arrive.
Quand nous arrivons à accepter la fin de quelque chose, nous nous ôtons une énorme épine du pied. La vie est marquée par des cycles qui ont des temps propices, pour débuter et se terminer. C'est fini parce que cela devait finir, et non à cause d'un accident. Les fins des cycles présupposent la fin de relations (pertes, échecs, décès). C'est pourquoi il est si difficile de les accepter.
10. Quels sont les étapes initiatiques à la gradation spirituelle ?
- Comprendre le dessein
- Cocréer la vision
- Accueillir les ressources
- Révéler le Père
- Manifester la fraternité
- Étendre la lumière et la vie
- Partager l'espérance
Un être humain fait preuve d'intelligence et de volonté lorsqu'il comprend le dessein de son âme/personnalité, une étape consciencieuse de son évolution qui ne sera atteinte que lors de sa maturité, quand il entend que sa voix crie dans le désert des aspirations des êtres humains.
Un être humain fait preuve d'un mental se spiritualisant lorsqu'il cocrée avec son esprit divin intérieur une vision sociale progressiste, une étape initiatique qui le conduira à profondément douter de lui-même, quand il entend qu'il est une voix infime mais importante parmi tant d'autres.
Un être humain fait preuve d'humilité lorsqu'il accueille la contribution de tous les participants quels qu'ils soient, une étape décisive qui exigera toute sa compréhension, quand il entend que la grâce de Dieu dépend de l'effort humain de chercher et d'atteindre la source intérieure de vérité.
Un être humain fait preuve de fidélité lorsqu'il choisit de tout son coeur de consacrer sa volonté et sa vie entière à son Père au Paradis, une étape courageuse qui lui permettra de devenir parfait dans son dessein comme Dieu est Lui-même parfait, quand il entend que la miséricorde est la mesure de l'amour paternel.
Un être humain fait preuve de sagesse lorsqu'il exhorte ses frères et soeurs à accueillir la bénédiction divine " Paix sur la terre et bonne volonté parmi les êtres humains ", une étape joyeuse qui le conduira à voyager au-delà des frontières humaines, quand il voit et sent la Présence du Père puisqu'il a vu le Fils.
Un être humain fait la démonstration de son potentiel éternel lorsqu'il prend soin de laisser une oeuvre durable pour les prochaines générations, une étape généreuse qui lui permettra de contribuer à la vérité, au progrès spirituel et à la famille de Dieu, quand il entend que l'être humain est le temple et l'expérience de Dieu.
Un être humain fait la démonstration de sa participation essentielle au Plan de Dieu lorsqu'il fortifie tous les êtres humains dans l'espérance d'une vie meilleure qui révèle l'Être Suprême, une étape grandiose qui ne cessera jamais, même quand il entend que son esprit divin retourne au sein du Père d'où il est venu.
11. Quels sont les attributs et les pouvoirs de Dieu ?
- L'omniprésence de Dieu, sa présence partout
- L'omnipotence de Dieu, son pouvoir infini
- L'omniscience de Dieu, sa connaissance universelle
- L'infinitude de Dieu, son caractère illimité
- Le gouvernement suprême de Dieu
- La primauté du Père
- La créativité de Dieu
L'aptitude du Père Universel à être simultanément présent partout constitue son omniprésence. Dieu seul peut se trouver au même instant en deux endroits ou en une multitude d'endroits. Dieu est simultanément présent dans les cieux en haut et sur la terre en bas. La présence du Père sillonne sans cesse le maitre univers. Non seulement la créature existe en Dieu, mais Dieu vit aussi dans la créature.
Tous les univers savent que l'omnipotent Seigneur Dieu règne. Les affaires de ce monde et des autres mondes sont divinement supervisées. Il agit selon sa Volonté dans l'armée des cieux et parmi les habitants de la terre. Il est éternellement vrai qu'il n'y a pas de pouvoir, sinon de Dieu. Dans les limites de ce qui cadre avec la nature divine, il est littéralement vrai qu'avec Dieu toutes choses sont possibles. Dieu contrôle tout pouvoir. L'omnipotence n'implique pas le pouvoir de faire ce qui est infaisable, des actes non divins.
Dieu connaît toutes choses. Le mental divin est conscient de toutes les pensées de la Création et dialogue avec elles. Sa connaissance des événements est universelle et parfaite. Les entités divines émanant de Lui sont une partie de Lui. Dieu possède un pouvoir illimité de connaître toutes choses. Sa conscience est universelle. Son circuit personnel embrasse toutes les personnalités, et sa connaissance des créatures, mêmes inférieures, est complétée indirectement par la série descendante des Fils divins, et directement par les esprits divins intérieurs. L'omniscience n'implique pas la connaissance de ce qui est inconnaissable.
Le fait que Dieu s'effuse successivement sur les univers à mesure qu'ils sont créés ne diminue en aucune manière le potentiel de pouvoir ni la réserve de sagesse qui continuent à résider et à reposer dans la personnalité centrale de la Déité. En potentiel de force, de sagesse et d'amour, le Père n'a jamais rien réduit de ce qu'il possédait. Jamais non plus il n'a été dépouillé d'un attribut quelconque de sa glorieuse personnalité pour s'être donné sans compter aux Fils du Paradis, à ses créations subordonnées et aux multiples créatures de celles-ci. À mesure que les univers se multiplient et que le nombres d'êtres s'accroit jusqu'aux limites de l'imaginable, la personnalité centrale de Dieu n'en continuera pas moins à englober le même mental éternel, infini et parfaitement sage.
Le Père gouverne par ses Fils. En descendant l'échelle hiérarchique de l'organisation universelle, on trouve une chaine ininterrompue de souverains se terminant par les Princes Planétaires qui dirigent les destinées des planètes évolutionnaires dans les immenses domaines du Père. Dans les affaires concernant le coeur des êtres humains, il se peut que le Père Universel ne soit pas toujours suivi; mais, dans la conduite et la destinée d'une planète, c'est le plan divin qui prévaut ; le dessein éternel de sagesse et d'amour triomphe.
Avec un désintéressement divin et une générosité consommée, le Père Universel renonce à l'autorité et délègue le pouvoir, mais il reste primordial. Sa main est posée sur le puissant levier des circonstances dans les royaumes universels. Il s'est réservé toutes les décisions finales et manie infailliblement le tout-puissant sceptre du veto de son dessein éternel avec une autorité indiscutable sur le bien-être et la destinée de la vaste Création qui tourbillonne sur de perpétuelles orbites. Pour mieux comprendre tous les traits plus personnels du Père, il faut les observer tels qu'ils ont été révélés dans la vie d'effusion de Jésus Christ Michael, notre Fils Créateur, pendant qu'il était incarné sur Terre. Dieu le Père aime les êtres humains. Dieu le Fils sert les êtres humains. Dieu l'Esprit inspire les enfants de l'univers dans l'aventure toujours ascendante de trouver Dieu le Père par les voies ordonnées par Dieu les Fils, au moyen du ministère de la grâce de Dieu l'Esprit.
La faculté de créer n'est guère un attribut de Dieu ; c'est plutôt l'ensemble de sa nature agissante. Et cette fonction universelle de création se manifeste éternellement telle qu'elle est conditionnée et contrôlée par tous les attributs coordonnés de la réalité infinie et divine de la Source-Centre Première. Nous mettons sincèrement en doute qu'une caractéristique quelconque de la nature divine puisse être considérée comme antérieure aux autres. Mais, si tel était le cas, alors c'est la nature créatrice de la Déité qui prendrait la préséance sur toutes les autres natures, activités et attributs. Et la faculté créatrice de la Déité culmine dans la vérité universelle de la Paternité de Dieu.
12. Quelles sont les perceptions de la place de Dieu dans l'être humain ?
- L'être humain naturel (animal) est superficiellement conduit par son besoin de survie.
- L'être humain faible (charnel) est de préférence motivé par son inclination matérialiste et humaniste.
- L'être humain inspiré (spirituel) est entièrement engagé par son potentiel à devenir un fils ou une fille de Dieu.
Cet être humain ne comprend et ne reçoit pas les choses de l'Esprit – elles sont une folie pour lui – parce qu'il n'a pas connu Dieu et ne peut donc l'aimer spirituellement. C'est seulement par égoïsme, par paresse et par le péché que la volonté de l'être humain peut rejeter la gouverne aimante du Pilote divin habitant en son sein, et de naufrager finalement sa carrière de mortel sur les dangereux écueils du refus de la miséricorde divine et sur les récifs de la pratique du péché.
Cet être humain connaît Dieu, mais il affectionne plutôt les oeuvres de la chair, comme les petits enfants qui ne supportent pas encore la nourriture spirituelle : « Si tu veux servir Dieu, sers tes frères et soeurs dans la chair comme Jésus a servi ses apôtres. Ne te lasse pas de ce bien-agir, mais persévère comme ayant reçu l'ordination de Dieu pour ce service d'amour. Quand tu auras achevé ton service avec moi sur terre, tu serviras avec moi en gloire. Il faut que tu cesses de douter, et que tu accroisses ta foi et ta connaissance de la vérité. Crois en Dieu comme un enfant, mais cesse d'agir d'une manière aussi infantile. Aie du courage ; sois fort dans la foi et puissant dans la fraternité de la famille de Dieu. »
Cet être humain vit et marche selon la Volonté de Dieu le Père, parce qu'il s'est engagé à suivre les incitations de l'esprit divin demeurant dans son mental, en vue d'atteindre la perfection du dessein de la personnalité : « Bravo, bon et fidèle serviteur, tu as été fidèle dans un domaine restreint, je vais maintenant t'établir régisseur sur beaucoup d'autres. Partage dorénavant la joie de ton Maitre. »
13. Quelles sont les étapes d'une idée inspirée par le divin dans le coeur de l'être humain ?
- Semailles
- Assimilation
- Germination
- Réaction
- Pousse
- Assimilation
- Prolifération
- Expansion
- Bourgeonnement
- Destruction
- Floraison
- Réglage
- Fructuation
Semer avec soin son intention soutenue de joie.
Laisser reposer son plan le temps nécessaire.
S'attendre à voir germer son désir.
Adapter sa vision aux situations.
Soutenir la croissance de sa décision.
Accepter le processus naturel de sa pensée.
Observer la manifestation de sa foi.
Favoriser la multiplication de sa cocréation.
Illuminer la naissance de son dessein.
Détruire les résidus de son expérience.
Se réjouir de la floraison de sa renaissance.
Patienter pour que les fruits soient abondants.
Réaliser cette oeuvre dans l'harmonie et l'équilibre.
14. Quelles sont les croyances qui rendent heureux ?
- L'expérience
- L'incertitude
- L'amour
- Le temps
- La valeur
- Le pardon
- La vérité
Toute expérience, même difficile, contient un cadeau.
Rien n'arrive par hasard, ni les rencontres, ni les situations.
L'amour et la compassion sont les fondements des relations.
Le passé est fini ; demain n'existe pas encore ; aujourd'hui est un présent précieux à vivre.
Chacun possède un talent dont le monde a besoin.
Pardonner, car tout le monde cherche à faire de son mieux.
Il y a autant de variation de la vérité que de personnes sur terre. La Vérité est vivante, la Vérité est Dieu, Dieu est Vérité.
15. Quels sont les imaginaires du XXIe siècle à propos de notre empreinte écologique ?
- La vision folle des tenants de ressources terrestres illimitées
- La vision obsolète des optimistes aveugles
- La vision obsolète des réalistes naïfs
- La vision terre à terre des réveillés
- La vision réaliste des clairvoyants
Les "illimitistes", pour qui l'humanité a toujours su repousser ses limites au travers de découvertes (les énergies fossiles par ex.), pensent que cela peut donc continuer ainsi sans limite.
Les "soutenabilistes" misent sur une baisse de l'empreinte écologique pour rester en deçà de la bio-capacité de la Terre.
Les "décroissants désorganisés et les écolos technos", conscients qu'un seuil de dépassement s'impose déjà à nous depuis 50 ans, misent sur le découplage entre la croissance économique et la protection de l'environnement pour équilibrer les deux systèmes.
Les "effondristes" avancent que l'effondrement de la bio-capacité terrestre est trop avancée et va entrainer forcement l'effondrement économique, anticipé ou non, avec des capacités de résilience qui conditionneront l'acceptation et l'adaptation au changement.
Les "croyants respectueux" observent que le fait de réunir toutes les forces fraternelles pour changer de paradigme, pour le plus grand bien, permettra de viser dorénavant le respect de la Nature, l'enchantement de l'Être humain et la découverte de son devenir divin.
16. Quels sont les conseils de Dieu pour ta vie ?
- Comment abandonner l'inquiétude ?
- Comment s'exprimer librement ?
- Comment garder confiance ?
- Comment conserver sa force ?
- Comment communiquer librement ?
- Comment avoir la foi ?
- Comment aimer ?
- Comment vivre selon Dieu ?
- Comment être bon ?
- Comment s'aimer soi-même ?
« Décharge-toi sur moi de tous tes soucis, car je prends soin de toi. »
« Fais-moi connaître tous tes besoins, car rien ne m'est impossible. »
« Place ta confiance en moi. Demande, cherche et frappe à la porte de mon coeur. »
« N'essaie pas d'agir avec tes propres forces. Confie-toi en moi de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta force, et ne t'appuie pas sur ta seule sagesse. »
« Parle-moi et prie sans cesse. »
« Garde la foi en toutes situations. La foi est de croire qu'en liaison avec Dieu, rien – absolument rien – n'est impossible. »
« Partage les joies, les peines et les rires avec ceux qui t'entourent. Persévère dans l'amour fraternel selon l'exemple de la vie d'expérience religieuse de Jésus Christ Michael. »
« Aie confiance en mon timing. Espère ! Fortifie-toi et que ton coeur s'affermisse ! »
« Sois bon avec tous les autres, compatissant, pardonnant comme je t'ai pardonné. »
« Apprends à t'aimer. C'est moi qui ai formé tes reins, qui t'ai tissé dans le sein de ta mère. Loue-moi d'être une créature si merveilleuse ! Mes oeuvres sont admirables et ton âme peut très bien le reconnaître. »
17. Quels sont les engagements de Daniel ?
- Je ne sers que Dieu le Créateur, le Père Universel de tous.
- J'affirme que seule la foi est requise pour la survie éternelle.
- Je témoigne amicalement la vérité, la beauté et la bonté.
- Je protège la vie humaine avec sagesse, compréhension et compassion.
- J'apprécie avec gratitude, patience et humilité mon présent et mes biens.
- J'honore avec révérence ma nature divine comme je maitrise mon origine mortelle.
- J'exprime du respect pour l'expérience des seniors et de l'égard pour les limitations des juniors.
Votre religion accueille la paternité de Dieu et la fraternité des êtres humains. C'est l'expérience dont vous avez besoin pour faire la volonté du Père du Paradis.
Vous témoignez désormais en votre nom, quel que soit votre source d'inspiration. C'est l'incertitude dont vous avez besoin pour faire l'expérience de la confiance.
Vous connaissez les limites de votre influence et vous choisissez la force de l'union. C'est l'amour dont vous avez besoin pour jouir des relations avec tous les autres.
Vous vous tenez éloignés avec tolérance de la confusion des concepts négatifs. C'est le temps dont vous avez besoin pour vous consacrer à la vérité, la beauté et la bonté.
Vous savez que les spectateurs indécis ne seront pas capables de nous aider. C'est la connaissance dont vous avez besoin pour apprécier la providence divine.
Vous avez déjà ou vous êtes prêts d'engager l'ouverture d'une nouvelle scène d'action. C'est la grâce dont vous avez besoin pour accueillir la miséricorde divine.
Vous comprenez et adhérez aux engagements de Daniel – “ Connaissez Dieu et connaissez-vous vous-mêmes comme fils ou fille de Dieu. ” C'est l'alliance dont vous avez besoin pour connaître la Source-Centre Première – le Père Universel.
18. Quels sont les fruits de l'Esprit ?
- Le service expression de l'amour
- Le dévouement désintéressé
- La fidélité courageuse
- L'équité sincère
- L'honnêteté éclairée
- L'espoir vivace
- La confiance sans soupçons
- Le ministère miséricordieux
- La bonté inaltérable
- La tolérance indulgente
- La paix durable
Il est la manifestation vivante de toutes les qualités de la personnalité.
Il est la généreuse consécration à la Volonté de Dieu.
Elle est la sincère révérence au dessein de l'âme.
Elle est la posture réfléchie en toutes circonstances.
Elle est le juste hommage à la vérité suprême.
Il est l'éclatante victoire de l'aspiration à connaître le Père.
Elle est la lumière à l'origine de toutes les relations durables.
Il est la proclamation de ce que l'Esprit divin inspire à l'Être.
Elle est la grandeur et la lumière de vie de tous les univers.
Elle est la marque d'une grande âme et d'une largeur d'esprit.
Elle est le témoignage de la bonne volonté largement répandu.
19. Quelles sont les différentes phases de la fraternité universelle ?
- L'expérience personnelle et intérieure.
- La connaissance de la fraternité des croyants à la bonne nouvelle.
- La fraternité supramortelle des êtres spirituels invisibles.
- La perspective de l'accomplissement plus parfait de la Volonté de Dieu.
- La fraternité universelle dans sa plénitude.
La vie spirituelle du croyant communiant individuellement avec Dieu le Père.
Les aspects sociaux de la morale supérieure et de l'éthique vivifiée résultant du règne de l'Esprit de Dieu dans le coeur des croyants individuels.
Telle qu'elle prévaut sur terre et dans le ciel – le royaume suprahumain de Dieu.
Le progrès vers l'aurore d'un nouvel ordre social en liaison avec une vie spirituelle améliorée – l'ère suivante de l'humanité.
L'âge spirituel futur de Lumière et de Vie sur terre.
20. Quels sont les facteurs d'une civilisation progressiste ?
- Les circonstances naturelles
- Les biens d'équipement
- Les connaissances scientifiques
- Les ressources humaines
- L'efficacité des ressources matérielles
- L'efficacité du langage
- L'efficacité des dispositifs mécaniques
- Le caractère des porte-flambeaux
- Les idéaux humains
- La coordination des spécialistes
- Les procédés pour trouver des emplois
- L'ouverture à la coopération
- Le commandement sage et efficace
- Les changements sociaux
- Les mesures préventives contre les brusques déclins en période transition.
La nature et l'étendue d'une civilisation matérielle sont déterminées, dans une large mesure, par les ressources naturelles disponibles. Le climat, le temps qu'il fait et de nombreuses conditions physiques sont des facteurs dans l'évolution de la culture.
La culture ne se développe jamais sous le règne de la misère ; les loisirs sont essentiels au progrès de la civilisation. Les individus peuvent acquérir, sans fortune matérielle, un caractère ayant une valeur morale et spirituelle, mais une civilisation culturelle ne peut dériver que de conditions de prospérité matérielle qui encouragent les loisirs conjugués avec l'ambition.
Les aspects matériels de la civilisation doivent toujours attendre l'accumulation des données scientifiques. Après la découverte de l'arc et de la flèche, et l'utilisation des animaux comme force motrice, il se passa longtemps avant que les êtres humains apprennent à mettre en valeur la puissance du vent et des chutes d'eau, suivie de l'emploi de la vapeur et de l'électricité. Cependant, les outils de la civilisation s'améliorèrent lentement. Le tissage, la poterie, la domestication des animaux et le travail des métaux furent suivis par un âge d'écriture et d'imprimerie. Le savoir, c'est le pouvoir. Les inventions précèdent toujours l'accélération du développement culturel à l'échelle mondiale. La science enseigne aux êtres humains à parler le nouveau langage des mathématiques et leur apprend à penser selon des lignes d'une exigeante précision. La science stabilise aussi la philosophie en éliminant les erreurs, et purifie en même temps la religion en détruisant les superstitions.
La main-d'oeuvre est indispensable pour répandre la civilisation. A conditions égales par ailleurs, un peuple nombreux dominera la civilisation d'une nation plus réduite. En conséquence, une nation qui ne réussit pas à accroitre le nombre de ses citoyens jusqu'à un certain chiffre, se trouve empêchée de réaliser pleinement sa destinée nationale, mais au-delà d'un point donné, tout accroissement supplémentaire de la densité de la population devient un suicide. La multiplication des habitants au-delà du rapport normal humains-sol conduit soit à abaisser le niveau de vie, soit à étendre immédiatement les frontières terrestres par pénétration pacifique ou par conquête militaire – à l'occupation par la force. La stabilisation de la population nationale au niveau optimum rehausse la culture et empêche la guerre ; et sage est la nation qui connaît le moment de s'arrêter de croitre. Mais le continent le plus riche en dépôts naturels et le plus avancé en équipements mécaniques fera peu de progrès si l'intelligence de son peuple est sur son déclin. On peut obtenir la connaissance par l'instruction, mais la sagesse, qui est indispensable à la vraie culture, s'acquiert seulement grâce à l'expérience et par des hommes et des femmes nés intelligents. Des gens de cet ordre sont capables d'apprendre par expérience et de devenir véritablement sages.
Bien des choses dépendent de la sagesse déployée dans l'utilisation des ressources naturelles, des connaissances scientifiques, des biens d'équipement et des potentiels humains. Le facteur principal de la civilisation primitive fut la force exercée par de sages chefs sociaux. Les êtres humains primitifs se virent littéralement imposer la civilisation par leurs contemporains de type supérieur. Ce monde a été largement régi par des minorités supérieures et bien organisées. La force ne crée pas le droit, mais la force crée bien ce qui existe et ce qui a historiquement existé. Notre monde vient seulement d'atteindre le point où la société est disposée à mettre en discussion l'éthique de la force et du droit.
La civilisation doit attendre le langage pour se répandre. Des langues qui vivent et qui s'enrichissent assurent l'expansion de la pensée et des projets civilisés. Aujourd'hui, il y a grand besoin d'un développement linguistique additionnel pour faciliter l'expression de la pensée en évolution. Le langage est le plus grand et le plus utile des instruments de la pensée humaine, mais il n'a jamais fleuri avant que des groupes sociaux eussent acquis quelques loisirs. Un langage universel encourage la paix, assure la culture et accroit le bonheur. Toutes les relations internationales devraient être encouragées, qu'il s'agisse de langages, de commerce, d'art, de science, de jeux de compétition ou de religion.
Le progrès de la civilisation est directement lié au développement et à la possession d'outils, de machines et de canaux de distribution. Des outils améliorés, des machines ingénieuses et efficaces, déterminent la survie des groupes rivaux dans le cadre de la civilisation qui progresse. Dans les temps primitifs, la seule énergie employée pour la culture du sol était la main-d'oeuvre humaine. Il fallut une longue bataille pour substituer les boeufs aux êtres humains, car cela réduisait des êtres humains au chômage. Plus récemment, les machines ont commencé à remplacer les êtres humains, et toute avance dans ce domaine contribue directement au progrès de la société parce qu'elle libère de la main-d'oeuvre pour des tâches de plus grande valeur. La science, guidée par la sagesse, peut devenir la grande libératrice des êtres humains ; un âge de machinisme ne peut tourner au désastre que pour une nation dont le niveau intellectuel est trop faible pour découvrir les méthodes sages et les techniques saines lui permettant de s'adapter avec succès aux difficultés de transition causées par la perte soudaine d'un grand nombre d'emplois dus à l'intervention trop rapide de nouveaux types de machines économisant la main-d'oeuvre.
L'héritage social permet aux êtres humains de faire la courte échelle en s'appuyant sur tous ceux qui les ont précédés et qui ont contribué, si peu que ce soit, à la somme de culture et de connaissance. Dans cette oeuvre de transmission du flambeau culturel à la génération suivante, le foyer restera toujours l'institution fondamentale. Les jeux et la vie sociale viennent ensuite, avec l'école en dernier lieu, mais également indispensable dans une société complexe et hautement organisée. Les insectes naissent pleinement éduqués et équipés pour la vie – une existence en vérité très étriquée et purement instinctive –, tandis que le bébé humain naît sans éducation ; les êtres humains possèdent donc, en contrôlant l'entrainement éducatif des jeunes générations, le pouvoir de modifier considérablement le cours évolutionnaire de la civilisation. Les plus grandes influences qui contribuent à faire avancer la civilisation et progresser la culture sont l'accroissement marqué des voyages dans le monde et les améliorations sans précédents dans les moyens de communication. Mais les progrès de l'éducation n'ont pas marché de pair avec l'expansion de la structure sociale ; l'appréciation moderne de l'éthique ne s'est pas non plus développée en proportion de la croissance dans les domaines plus purement intellectuels et scientifiques. En outre, la civilisation moderne se trouve à un point mort dans son développement spirituel et dans la sauvegarde de l'institution du foyer.
Les idéaux d'une génération creusent les chemins de la destinée pour sa postérité immédiate. La qualité des porte-flambeaux sociaux déterminera l'avancement ou le recul de la civilisation. Les foyers, les églises et les écoles d'une génération prédéterminent la tendance de caractère de la suivante. La force vive morale et spirituelle d'une nation détermine largement la rapidité du développement culturel de sa civilisation. Les idéaux élèvent la source du courant social, et nul courant ne peut remonter plus haut que sa source, quels que soient la technique de pression ou le contrôle de direction employés. La force propulsive des aspects, même les plus matériels, d'une civilisation culturelle réside dans les accomplissements les moins matériels de la société. L'intelligence peut contrôler le mécanisme de la civilisation, la sagesse peut le diriger, mais l'idéalisme spirituel est l'énergie qui élève réellement la culture humaine et la fait progresser d'un niveau d'accomplissement au suivant. Au début, la vie était une lutte pour l'existence ; aujourd'hui, c'est une lutte pour le niveau de vie ; demain, ce sera une compétition pour la qualité de pensée, prochain but terrestre de l'existence humaine.
La division du travail effectuée de bonne heure et son corollaire ultérieur de spécialisation ont prodigieusement fait avancer la civilisation ; celle-ci dépend maintenant de la coopération efficace des spécialistes. Au fur et à mesure de l'expansion de la société, il faudra trouver une méthode pour regrouper les divers spécialistes. Les spécialistes des affaires sociales, de l'art, de la technique et de l'industrie continueront à se multiplier et à accroitre leur habileté et leur dextérité. Cette spécialisation d'aptitudes et cette dissemblance d'emplois finiront par affaiblir et par désintégrer la société humaine si des moyens efficaces de coordination et de coopération ne sont pas mis en oeuvre. Des intelligences capables d'une telle fécondité d'invention et d'une telle spécialisation devraient être entièrement compétentes pour imaginer des méthodes appropriées de contrôle et d'adaptation permettant de résoudre tous les problèmes issus du développement rapide des inventions et de l'accélération de l'expansion culturelle.
Le prochain âge de développement social sera concrétisé par une meilleure coopération et une coordination plus efficace des spécialisations en accroissement et en expansion continus. À mesure que le travail se diversifie davantage, il faut imaginer une technique pour orienter les individus vers des emplois appropriés. Le machinisme n'est pas la seule cause de chômage chez les peuples civilisés. La complexité économique et l'accroissement régulier des spécialités industrielles et professionnelles compliquent les problèmes de placement de la main-d'oeuvre. Il ne suffit pas d'apprendre aux êtres humains un travail ; une société complexe doit aussi fournir des méthodes efficaces pour leur trouver un emploi. Avant d'apprendre aux citoyens des techniques hautement spécialisées pour gagner leur vie, il faudrait leur enseigner une ou plusieurs méthodes de travail non spécialisé de commerce ou d'occupations qu'ils pourraient pratiquer pendant un chômage temporaire dans leur travail spécialisé. Nulle civilisation ne peut survivre au maintien prolongé de grandes classes de chômeurs. Avec le temps, l'acceptation du soutien par le Trésor public déforme la mentalité des citoyens, même des meilleurs, et les démoralise. La charité privée elle-même devient pernicieuse si elle entretient
L'un des plus grands obstacles au progrès de la société humaine est le conflit entre les intérêts et le bien-être des collectivités humaines les plus nombreuses et les plus socialisées d'une part, et les groupements moins nombreux d'opposants asociaux d'autre part, sans compter les individus isolés à mentalité antisociale. Nulle civilisation nationale ne dure longtemps à moins que ses méthodes éducatives et ses idéaux religieux n'inspirent un patriotisme intelligent et un dévouement national de type élevé. Sans cette espèce de patriotisme intelligent et de solidarité culturelle, toutes les nations tendent à se désagréger par suite des jalousies régionales et des égoïsmes locaux. Pour maintenir une civilisation mondiale, il faut que les êtres humains apprennent à vivre ensemble dans la paix et la fraternité. Sans coordination efficace, la civilisation industrielle est mise en péril par les dangers de l'ultraspécialisation : monotonie, étroitesse et tendance à engendrer la méfiance et la jalousie.
La civilisation dépend, dans une grande, une très grande mesure, de l'état d'esprit consistant à s'atteler à la besogne avec enthousiasme et efficacité. Dix êtres humains n'en valent pas beaucoup plus qu'un pour soulever un lourd fardeau, à moins qu'ils ne le soulèvent ensemble – tous en même temps. Ce travail d'équipe – la coopération sociale – dépend de la qualité des chefs. Les civilisations culturelles du passé et du présent ont été basées sur la coopération intelligente des citoyens avec des chefs sages et progressifs. Jusqu'à ce que les êtres humains aient atteint par évolution des niveaux plus élevés, la civilisation continuera à dépendre d'un commandement sage et vigoureux. Les hautes civilisations naissent d'une liaison sagace entre la richesse matérielle, la grandeur intellectuelle, la valeur morale, l'habilité sociale et la clairvoyance cosmique.
La société n'est pas une institution divine ; elle est un phénomène d'évolution progressive ; une civilisation qui progresse est toujours retardée quand ses chefs sont lents à effectuer, dans l'organisation sociale, les changements essentiels pour marcher de pair avec les développements scientifiques de l'âge. Ceci dit, il ne faut pas mépriser certaines choses simplement parce qu'elles sont vieilles, ni embrasser sans réserve une idée simplement parce qu'elle est originale et neuve. Les êtres humains ne devraient pas avoir peur d'expérimenter avec les mécanismes de la société, mais les aventures d'adaptation culturelle devraient toujours être contrôlées par ceux qui sont pleinement au courant de l'histoire de l'évolution sociale ; il faudrait toujours que les innovateurs soient conseillés par la sagesse de ceux qui ont l'expérience pratique dans les domaines des tentatives sociales ou économiques envisagées. Nul grand changement social ou économique ne devrait être essayé soudainement ; le temps est essentiel à tous les types d'adaptations humaines – physiques, sociaux ou économiques. Seuls les ajustements moraux et spirituels peuvent être effectués sous l'impulsion du moment, et, même pour ceux-là, il faut du temps pour mettre pleinement en oeuvre leurs répercussions matérielles et sociales. Ce sont les idéaux qui servent principalement d'appui et de soutien pendant les périodes critiques où une civilisation se trouve en transition entre deux niveaux consécutifs, comme c'est le cas aujourd'hui.
La société est issue de nombreux âges de tâtonnements ; elle représente ce qui a survécu aux ajustements et rajustements sélectifs dans les stades successifs de l'ascension millénaire des êtres humains depuis les niveaux animaux jusqu'aux niveaux humains de statut planétaire. Le grand danger pour toute civilisation – à n'importe quel moment – est la menace de déclin pendant la transition entre les méthodes établies du passé et les procédés nouveaux et meilleurs, mais non éprouvés, de l'avenir. La qualité des chefs est vitale pour le progrès ; la sagesse, la perspicacité et la prévoyance sont indispensables aux nations pour durer. La civilisation n'est jamais réellement en péril tant que les chefs capables ne commencent pas à disparaître. Le nombre de ces chefs sages n'a jamais dépassé un pour cent de la population.
21. Quelles sont les stades d'un gouvernement représentatif pour une démocratie idéale ?
- La liberté des personnes
- La liberté mentale
- Le règne de la loi
- La liberté de parole
- La sécurité de la propriété
- Le droit de pétition
- Le droit de gouverner
- Le suffrage universel
- Le contrôle des fonctionnaires
- Des représentants intelligents et formés.
L'esclavage, le servage et toutes les formes de servitude humaine doivent disparaître.
À moins qu'une population libre ne soit éduquée – qu'on lui ait appris à penser intelligemment et à faire des projets sagement – la liberté fait généralement plus de mal que de bien.
On ne peut jouir de la liberté que si la volonté et les caprices des chefs humains sont remplacés par des actes législatifs conformes à la loi fondamentale acceptée.
Un gouvernement représentatif est impensable sans la possibilité pour les aspirations et opinions humaines de s'exprimer librement sous toutes les formes.
Nul gouvernement ne peut durer longtemps s'il ne réussit pas à assurer le droit de jouir de la propriété privée sous une forme quelconque. Les êtres humains ont le désir ardent d'utiliser leurs biens personnels, d'en avoir le contrôle, de les donner, de les vendre, de les louer et de les léguer.
Un gouvernement représentatif implique le droit pour les citoyens d'être entendus. Le privilège de la pétition est inhérent à la libre citoyenneté.
Il ne suffit pas d'être entendu. Il faut que le pouvoir de pétition progresse jusqu'à la direction effective du gouvernement.
Le gouvernement représentatif présuppose un électorat intelligent, efficace et universel. Le caractère de ce gouvernement sera toujours déterminé par le caractère et l'envergure de ceux qui le composent. À mesure que la civilisation progressera, le suffrage, tout en restant universel pour les deux sexes, sera efficacement modifié, regroupé et différencié encore autrement.
Nul gouvernement civil ne jouera de rôle utile et efficace à moins que ses citoyens ne possèdent et n'emploient de sages techniques pour guider et contrôler les détenteurs de charges publiques et les fonctionnaires.
La survie de la démocratie dépend de la réussite des gouvernements représentatifs, et cette réussite est conditionnée par la pratique de ne nommer aux charges publiques que les individus techniquement formés, intellectuellement compétents, socialement loyaux et moralement dignes. Ces dispositions sont indispensables pour préserver le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.
22. Quelles sont les voies ouvertes à chaque être humain sincère et de bonne volonté ?
- La voie philosophique
- La voie de la fraternité spirituelle
- La voie du service idéaliste
Une philosophie de l'univers cohérente répond, dans l'expérience humaine, aux interrogations du mental avide de savoir comment l'Infini met sa volonté à exécution et fait ses plans dans la matière, avec le mental et par l'esprit. Au cours des quelques siècles à venir, les êtres humains s'efforceront de construire une nouvelle et attrayante philosophie de vie émanant des concepts modernes de vérité cosmique, de beauté de l'univers et de bonté divine, amplifiés et intégrés avec charme.
L'avenir de la Terre sera indubitablement caractérisé par l'apparition d'instructeurs de la vérité religieuse : la paternité de Dieu et la fraternité de toutes les créatures. Mais il faut espérer que les ardents et sincères efforts de ces futurs prophètes seront moins dirigés vers le renforcement des barrières entre religions, et davantage vers l'accroissement d'une fraternité religieuse d'adoration spirituelle parmi les nombreux fidèles des théologies intellectuelles différentes, si caractéristiques de la planète Terre.
Tout comme Dieu apporte son ministère à chaque individu, encourageant la croissance personnelle et la réalisation de soi, il montre aussi son amour du monde en général en promouvant activement et sans cesse la croissance progressive de la société humaine. De manière similaire, la voie du service idéaliste est non seulement un cadre de coopération entre les êtres humains, mais aussi un partenariat avec Dieu et ses anges.
23. Quelles sont les inévitabilités dans la vie d'une créature évolutionnaire ?
- Le courage
- L'altruisme
- L'espoir
- La foi
- L'amour de la vérité
- L'idéalisme
- La loyauté
- Le désintéressement
- Le plaisir
Pour acquérir la force de caractère, il faut que l'être humain soit élevé dans un environnement qui l'oblige à s'attaquer à de dures épreuves et à réagir aux désappointements.
Pour acquérir la capacité de servir son prochain, il faut que l'expérience de la vie fasse rencontrer des situations d'inégalité sociale.
Pour acquérir la noblesse de la confiance, il faut que l'existence humaine soit sans cesse confrontée aux incertitudes renouvelées et aux insécurités.
Pour acquérir l'affirmation suprême de la pensée humaine, il faut que le mental de l'être humain se retrouve dans cette situation embarrassante où il en sait toujours moins que ce qu'il peut croire.
Pour acquérir l'acceptation de suivre la vérité où quelle conduise, il faut que l'être humain croisse dans un monde où l'erreur est présente et la fausseté toujours possible.
Pour acquérir l'émergence du concept divin, il faut que l'être humain lutte dans un environnement de bonté et de beauté relatives, dans un cadre qui stimule la tendance irrépressible vers des choses meilleures.
Pour acquérir la dévotion au devoir supérieur, il faut que l'être humain poursuive son chemin parmi les possibilités de trahison et de désertion. La valeur de la dévotion au devoir implique le danger qui résulterait d'une défaillance.
Pour acquérir l'esprit d'oubli de soi, il faut que l'être humain mortel vive face à face avec les clameurs incessantes d'un moi qui demande inéluctablement reconnaissance et honneur.
Pour acquérir la satisfaction du bonheur, il faut que l'être humain vive dans un monde où l'alternative de la douleur et la probabilité de la souffrance soient des possibilités d'expérience toujours présentes.
24. Quelles sont les contrastes que l'on peut percevoir entre le bien et le mal ?
- Le bien
- Le mal
- L'erreur
- Le péché
- L'iniquité
Les caractères forts ne se forment pas en ne faisant pas le mal, mais plutôt en faisant réellement le bien. Le désintéressement est l'insigne de la grandeur humaine. Les plus hauts niveaux de réalisation de soi sont atteints par l'adoration et le service. La personne heureuse et efficace est motivée par l'amour de bien faire et non par la peur de mal faire.
Le mal suggère un défaut de sagesse. Le mal est une transgression de la loi, et non une violation des règles de conduite concernant la vie, qui est la loi. Le mal est la sanction de l'imperfection.
Le rejet volontaire de la vérité est l'erreur. L'erreur suggère un manque d'acuité intellectuelle. L'erreur est l'ombre de l'inachèvement relatif qui doit nécessairement se projeter en travers de la route universelle ascendante des êtres humains vers la perfection du Paradis.
Le choix délibéré du mal constitue le péché. le péché suggère une pauvreté spirituelle abjecte. Le péché est une identification volontaire et consciente avec le mal, une transgression délibérée de la volonté divine, le comportement d'une personnalité qui résiste sciemment à la réalité cosmique. Le péché retarde le développement intellectuel, la croissance morale, le progrès social et la réalisation spirituelle, mais il ne les empêche pas. Le péché a des conséquences, mais il est corrigible ; le pardon est disponible si la pitié est acceptée.
La poursuite persistante du péché et de l'erreur constitue l'iniquité. Les pécheurs impénitents peuvent facilement devenir iniques et se rebeller de tout leur être contre l'univers et toutes ses réalités divines. L'iniquité dénote que le contrôle de la personnalité est en voie de disparaître. L'iniquité consiste à défier ouvertement et avec persistance la réalité reconnue ; elle représente un tel degré de désintégration de la personnalité qu'elle frise la démence cosmique. Alors que toutes les formes de péché peuvent être pardonnées, il est peu probable qu'un être inique confirmé puisse jamais éprouver de regrets sincères pour ses méfaits ou accepter le pardon de ses péchés.
25. Quels sont les avantages que l'on peut observer d'une bonne entraide entre les sexes ?
- La coopération
- La complémentarité
- La variété
- L'égalité
- La survie
Les deux variétés fondamentales de l'espèce humaine continueront à s'intriguer, à se stimuler, à s'encourager et à s'entraider. Elles resteront toujours mutuellement dépendantes de leur coopération pour résoudre les problèmes troublants de l'univers et triompher de multiples difficultés cosmiques.
Alors que les sexes ne peuvent espérer se comprendre totalement l'un l'autre, ils sont effectivement complémentaires et leur coopération, bien qu'elle soit souvent plus ou moins antagoniste sur le plan personnel, est capable d'entretenir et de reproduire la société. Le mariage est une institution destinée à accommoder les différences de sexe tout en assurant la continuité de la civilisation et la reproduction de la race.
Les différences de nature, de réactions, de points de vue et de pensée entre les hommes et les femmes, loin de causer des soucis, devraient bien plutôt être considérées comme hautement bénéfiques pour l'humanité, à la fois individuellement et collectivement.
L'égalité des sexes prévaut sur tous les mondes évolués. La dotation mentale et le statut spirituel des deux sexes sont égaux. Nous ne devrions pas considérer qu'une planète ait émergée de la barbarie, tant que l'un des sexes cherche à tyranniser l'autre.
Indépendamment des antagonismes entre des partenaires masculins et féminins, et nonobstant le caractère inconsistant de leur association, les chances de survie d'un homme et d'une femme sont considérablement accrues par leur union. Même en dehors de la famille et de la descendance, un homme et une femme qui coopèrent sont, dans la plupart de leurs actions, très supérieurs à deux hommes ou deux femmes. Le couplage des sexes accroît la survie et fonde la société humaine. La division du travail entre sexes apporte aussi du confort et un bonheur accru.
26. Quelles sont les caractéristiques qui distinguent la vraie liberté de la fausse ?
- Quête et récompense
- Mobiles, intelligence, équité et fraternité
- Justice, droiture, longanimité, devoirs et valeurs
- Volonté, expression, victoire, oubli de soi et humilité
- Respect, maitrise, service altruiste, accomplissement
- Libertés naturelles, règle d'or, amour et miséricorde
- Bienveillance, prérogatives, potientiels et privilèges
- Le libre arbitre relatif de la créature
- Décision morale, la plus haute sagesse.
- Choix spirituel, le discernement de la vérité.
- Amour désintéressé, le service fraternel.
- Coopération intentionnelle, la loyauté de groupe.
- Perspicacité cosmique, la compréhension des significations universelles.
- Consécration de la personnalité, la dévotion à faire de tout coeur la volonté du Père.
- L'adoration, quand on poursuit sincèrement les valeurs divines et que l'on aime de tout son coeur le divin Donateur des Valeurs.
La vraie liberté est la quête des âges et la récompense du progrès évolutionnaire. La fausse liberté est la subtile duperie de l'erreur du temps et du mal de l'espace. La liberté durable est fondée sur la réalité de la justice – de l'intelligence, de la maturité, de la fraternité et de l'équité.
La liberté est une technique autodestructrice de l'existence cosmique quand ses mobiles sont dépourvus d'intelligence, inconditionnels et incontrôlés. La vraie liberté se relie progressivement à la réalité et reste toujours pleine d'égards pour l'équité sociale, l'équité cosmique, la fraternité universelle et les obligations divines.
La liberté est un suicide quand elle est divorcée d'avec la justice matérielle, la droiture intellectuelle, la longanimité sociale, le devoir moral et les valeurs spirituelles. La liberté est inexistante en dehors de la réalité cosmique, et toute réalité de personnalité est proportionnelle à ses relations avec la divinité.
La volonté autonome sans retenue et l'expression de soi sans contrôle équivalent à un égoïsme que rien ne vient adoucir, un summum d'impiété. La liberté non accompagnée d'une victoire toujours plus étendue sur soi-même est une fiction d'une imagination de mortel égoïste. La liberté motivée par le moi est une illusion conceptuelle, une cruelle duperie. La licence déguisée sous les vêtements de la liberté est l'avant-coureur d'une abjecte servitude.
La vraie liberté est associée à un sincère respect de soi ; la fausse liberté est la compagne de l'admiration de soi. La vraie liberté est le fruit de la maitrise de soi ; la fausse liberté est la prétention de s'affirmer soi-même. La maitrise de soi conduit au service altruiste ; l'admiration de soi tend à exploiter autrui afin d'assurer des avantages personnels à l'individu dans l'erreur, disposé à sacrifier l'accomplissement dans la droiture à la possession d'un pouvoir injuste sur ses compagnons.
Nulle erreur n'est plus grande que la sorte de duperie de soi qui conduit des êtres intelligents à la soif d'exercer leur pouvoir sur d'autres êtres, afin de les priver de leurs libertés naturelles. La Règle d'Or de l'équité humaine s'élève contre toutes ces fraudes, injustices, égoïsmes et manques de droiture. Seule une liberté authentique et véritable est compatible avec le règne de l'amour et le ministère de la miséricorde.
Comment la créature volontaire ose-t-elle empiéter sur les droits de ses compagnons au nom de la liberté personnelle, alors que les Chefs Suprêmes de l'univers s'effacent avec un respect bienveillant devant les prérogatives de la volonté et les potentiels de la personnalité ! Dans l'exercice de sa liberté personnelle présumée, nul être n'a le droit de priver un autre être des privilèges de l'existence qui lui ont été conférés par les Créateurs et qui sont dument respectés par tous leurs associés, leurs subordonnés et leurs sujets loyaux.
Le libre arbitre relatif qui caractérise la conscience de soi de la personnalité humaine se trouve engagé dans les cas suivants :
27. Quelles sont les personnalités qui composent la Trinité du Paradis ?
- Le Père Universel
- Le Fils Éternel
- L'Esprit Infini
Il est la Source personnelle paradisiaque ; il est la Vérité, la Beauté et la Bonté. Il est la Pensée initiatrice, le Personnel et l'Infinité. Il est Dieu.
Le Père Universel est le Dieu de toute la Création, la Source-Centre Première de toutes les choses et de tous les êtres. Pensez d'abord à Dieu comme à un créateur, puis comme à un contrôleur, et enfin comme à un soutien infini. La vérité sur le Père Universel avait commencé à poindre sur l'humanité lorsque le prophète a dit : " Toi, Dieu, tu es seul, il n'y a personne en dehors de toi. Tu as créé les cieux et les cieux des cieux avec toutes leurs armées. Tu les préserves et tu les contrôles. C'est par les Fils de Dieu que les univers ont été faits. Le Créateur se couvre de lumière comme d'un vêtement et il étend les cieux comme un rideau. " C'est seulement le concept du Père Universel – un Dieu à la place de nombreux dieux – qui a permis à l'être humain mortel de comprendre le Père en tant que créateur divin et contrôleur infini.
Quant aux esprits divins habitants chaque être humain normal, ils sont les divins Ajusteurs de Pensée, des Fragments de Dieu, dont le Père a dit : “ Faisons l'être humain à notre image. ”
Il est l'Absolu Créateur associé ; il est le Chemin, la Vérité et la Vie. Il est le Verbe expressif de Dieu, le Spirituel, l'Absoluité, le Révélateur universel, l'Administrateur spirituel. Il est Dieu.
Le Fils Éternel est l'expression finale et parfaite du " premier " concept personnel et absolu du Père Universel. En conséquence, dans toutes les circonstances où le Père s'exprime d'une manière personnelle et absolue, il le fait par son Fils Éternel qui a toujours été, est maintenant et sera toujours le Verbe divin et vivant. Ce Fils Éternel réside au centre de toutes choses, en association avec la présence personnelle du Père Universel et Éternel qu'il enveloppe directement.
Quant à Jésus Christ Michael, il est le Fils Créateur de notre univers local, le Maitre Fils du Père Universel et du Fils Éternel du Paradis.
Il est l'Acteur Conjoint final ; il est les Yeux, les Oreilles et la Volonté. Il est le Ministre de miséricorde, le Mental omniprésent, le Coordonnateur universel, le Dieu Action. Il est Dieu.
Dans l'éternel passé, lorsque la " première " pensée infinie et absolue du Père Universel trouve dans le Fils Éternel un verbe aussi parfait et adéquat pour son expression divine, il en résulte que le Dieu-Pensée et le Dieu-Verbe éprouvent tous deux le désir suprême d'avoir un agent universel et infini d'expression mutuelle et d'action conjuguée. À l'aurore de l'éternité, le Père et le Fils deviennent tous deux infiniment instruits de leur mutuelle interdépendance, de leur unité éternelle et absolue. En conséquence, ils entrent dans un pacte infini et perpétuel d'association divine. Cet accord sans fin est conclu pour réaliser leurs concepts communs d'un bout à l'autre du cercle de l'éternité. Et, depuis cet événement éternel, le Père et le Fils continuent toujours cette union divine.
Quant au Saint Esprit ou Esprit Saint, il est le circuit mental de la Fille Créatrice de notre univers local, la Fille Esprit de l'Esprit Infini du Paradis.
28. Comment transformer notre façon de penser et d'agir ?
- Remettre en question le système économique actuel
- Se détacher du matérialisme
- Echapper à la mentalité de troupeau
- S'exprimer de façon créative
- Développer la pleine conscience
- Prendre conscience de ce que nous mettons dans notre corps
- Choisir judicieusement les sources de nos informations
- Se libérer de la religion institutionnelle
- Arrêter de remettre notre pouvoir à l'autorité
- Lire des livres qui stimulent l'esprit
L'argent, en substance, est créé à partir de dettes, créant ainsi l'illusion d'une pénurie de ressources, ce qui force les individus à être concurrentiels sur le marché, qui doivent passer le plus clair de leur temps à travailler comme des esclaves salariés. Cela cause de grandes souffrances et un conflit social énorme dans le monde entier. D'autre part, le système économique pousse les gens à consommer sans fin pour que l'argent puisse continuer à circuler dans l'économie, ce qui nous pousse à acheter en permanence des choses dont nous n'avons pas besoin et qui vont se retrouver dans des décharges, ce qui empoisonne l'environnement dont nous dépendons.
Comme nous sommes élevés dans une société de consommation, nous pensons que l'argent peut acheter tout ce dont nous avons besoin et nous apportera le bonheur. Nous choisissons donc d'acheter de plus en plus de choses, mais nous finissons toujours par ressentir de l'insatisfaction et nous voulons toujours plus. En réalité, l'argent ne peut nous offrir que des substituts à ce dont nous avons vraiment besoin. Nous n'avons besoin ni de biens ni de services, mais d'amour, d'amitié et de créativité. Investissons plutôt notre temps et nos efforts dans la réalisation d'expériences épanouissantes qui ne peuvent pas être achetées par l'argent.
Nous possédons tous des talents et des dons uniques à offrir au monde. Cependant, la société a supprimé notre individualité depuis notre naissance. Nous avons été programmés pour douter de nous et nous conformer à ce qui est considéré comme normal. Néanmoins, cela nous empêche de nous accepter et de créer notre propre chemin dans la vie, nous causant une grande douleur émotionnelle. Éloignons-nous de la mentalité de troupeau et écoutons notre voix intérieure. Cela nous permettra de vivre comme nous le souhaitons.
Un excellent moyen de se déprogrammer de la normalité de la vie moderne est de focaliser son attention sur la créativité. Nous sommes tous nés créateurs mais, lentement, notre créativité a été tellement réprimée que nous avons presque oublié notre côté créatif. Être créatif signifie sortir des sentiers battus et voir la vie sous différents angles. Plus important encore, être créatif signifie découvrir de nouvelles manières de vivre et réaliser que nous sommes capables de manifester la vie que nous désirons.
Apprenons à vivre dans le moment présent pour nous libérer de notre conditionnement. En étant attentif à l'ici et maintenant, nous serons capables de réagir à tout ce qui se passe spontanément, sans être victime de notre passé. Il existe différentes techniques de méditation qui peuvent nous aider à devenir conscient. Cherchons celles que nous préférons et restons-y fidèle jusqu'à ce que nous observions des résultats positifs dans notre vie.
Ce que nous mangeons contribue-t-il à notre santé ou empoisonne-t-il notre organisme physique ? Ce que nous mangeons est-il durable sur le plan environnemental ou a-t-il un impact négatif sur le monde naturel ? Ce sont des questions importantes que nous devrions tous nous poser. La majorité des gens choisissent de manger des aliments qui contiennent beaucoup de sucre, d'agents de conservation, vides de nutriments, ignorant que leurs choix alimentaires nuisent à leur santé, et qu'ils ont un impact négatif sur l'environnement.
La connaissance, c'est le pouvoir, mais nous nous noyons dans un océan d'informations. Les médias nous présentent constamment des informations biaisées pour nous faire croire à des mensonges qu'ils nous disent juste pour nous manipuler exactement comme ils le souhaitent. Un véritable chercheur de connaissances n'accepte aucune croyance qu'il n'ait personnellement expérimentée, mais cherche des faits et essaie de développer une compréhension sage de la question sur laquelle il se penche. Si nous n'aimons pas qu'on nous induise en erreur et que nous voulons mieux comprendre ce qui se passe dans le monde, collectons des informations auprès d'un maximum de sources différentes et variées, et utilisons une pensée critique pour arriver à nos propres conclusions sur ce qui est vrai ou non.
Une religion dogmatique et organisée dit aux gens quoi penser et quoi faire, ce qui est bon et ce qui est mauvais, ce qui est juste et ce qui ne l'est pas. Elle empêche les gens d'utiliser leur pensée critique, de rechercher la vérité et de tirer leurs propres conclusions. Cela apprend aux gens à suivre aveuglément un ensemble de morales et de règles. Si nous voulons manifester notre personnalité, nous exprimer sincèrement et marcher sur la voie de la compréhension, commençons notre propre quête de la vérité à partir des premières questions " d'où, pourquoi et vers quoi " et de la nécessité de connaître Dieu et de se connaître soi-même comme fils ou fille de Dieu.
Depuis notre plus jeune âge, on nous apprend à douter de nous et à ne faire que ce que l'autorité nous ordonne de faire, même si nous n'avons pas l'impression de le faire. Lorsque nous devenons adultes, nous ne nous faisons pas confiance et choisissons ainsi de laisser les autres avoir le pouvoir sur nous. Nous laissons des personnes nous manipuler à leur avantage, en pensant bêtement qu'elles veulent contribuer à l'amélioration. Si nous voulons vraiment commencer à créer un changement positif dans le monde, nous devons cesser de donner du pouvoir à quelques personnes et commencer à assumer nos responsabilités pour être les créateurs de notre société. Après tout, ne recherchons-nous pas tous la révélation de la paix et la réalité de notre bonne volonté entre nous ?
De nombreux sages ont écrit leurs pensées sur les problèmes de la vie et sur la façon de les surmonter. Les livres peuvent nous aider à ouvrir les yeux et à améliorer la qualité de notre vie, mais peu de gens passent du temps à lire des livres, ou ils choisissent simplement de lire pour se divertir. Pour tirer le meilleur parti des livres de lecture, ne lisons pas le premier livre au hasard : lisons ceux qui nous touchent en plein coeur, ils nous donneront de nouvelles perspectives qui nous aideront à mieux nous comprendre et à comprendre l'univers qui nous entourent.
29. Quelles sont les conditions pour devenir un citoyen de l'univers et un enfant du Créateur ?
- Croire à la Source-Centre Première à l'origine de tout ce qui existe
- Croire que Dieu est le Père aimant de toute la Création
- Accepté par la foi l'offre de la vie éternelle
- Comprendre que la vie terrestre est une étape cruciale du devenir éternel
- Accepter de s'améliorer afin de s'entendre avec les autres
- Contribuer à la paix sur Terre et à la bonne volonté parmi les êtres humains
- Pardonner aux autres leurs offenses
- Aider la veuve et l'orphelin, soutenir les affligés, supporter les faibles
Croyez-vous en l'existence et en la souveraineté d'un Créateur Universel ?
Si vous avez répondu ‹ Oui › à la première question, croyez-vous être inconditionnellement aimés et acceptés par le Père Universel ?
Avez-vous accepté le fait qu'en tant qu'enfant du Père Universel, vous avez la possibilité de vivre éternellement comme une conscience croissante et en cours de perfectionnement ?
Comprenez-vous que votre vie sur terre est une partie très importante du développement fondamental de votre âme, et que le Père Universel s'est investi Lui-même dans les potentiels de qui vous êtes et de ce que vous pouvez devenir ?
Reconnaissez-vous les imperfections de votre propre caractère et participez-vous activement à la correction et à l'amélioration de votre personnalité et de vos relations avec les autres ?
Ressentez-vous une affinité pour la fraternité – ressentez-vous que tous les individus sont reliés à vous comme la fratrie d'une famille universelle ?
Avez-vous pardonné à ceux qui vous ont fait du tort, et avez-vous accepté qu'ils soient imparfaits et qu'ils soient sur leur propre chemin dans la vie, qui peut différer du vôtre, tout en sachant que Dieu est également investi dans leurs potentiels en tant que citoyens éternels ?
Est-ce que vous contribuez dans une certaine mesure à aider ceux qui sont moins conscients de leur potentiel divin, et est-ce que vous travaillez vers un certain objectif pour faire du monde dans lequel vous vivez un endroit meilleur ?
30. Quelles sont les caractéristiques fondamentales de la vraie vie de famille avec un père ?
- Le fait de l'existence
- Sécurité et plaisir
- Instruction et éducation
- Discipline et contrainte
- Camaraderie et loyauté
- Amour et miséricorde
- Dispositions pour l'avenir
Les rapports naturels et les phénomènes de ressemblance physique se combinent dans la famille : les enfants héritent certains traits de leurs pères et mère. Les enfants tirent leur origine de leurs pères ; l'existence de leur personnalité dépend de l'acte des pères. La relation de père à enfant est inhérente à toute la nature et imprègne toutes les existences vivantes.
Les pères dignes de ce nom prennent grand plaisir à pourvoir aux besoins de leurs enfants. Beaucoup de pères ne se contentent pas de leur fournir simplement le nécessaire, mais aiment aussi à veiller à leurs plaisirs.
Les pères avisés font soigneusement des plans pour instruire et éduquer convenablement leurs fils et leurs filles. Ils les préparent dès leur jeunesse aux responsabilités plus grandes de leur vie d'adulte.
Les pères prévoyants prennent aussi des dispositions pour la discipline, la gouverne, la correction et parfois la contrainte nécessaires à leurs jeunes enfants dépourvus de maturité.
Un père affectueux entretient des rapports intimes et aimants avec ses enfants. Il prête toujours une oreille attentive à leurs demandes ; il est toujours prêt à partager leurs épreuves et à les aider dans leurs difficultés. Le père porte un intérêt suprême au bien-être progressif de sa progéniture.
Un père compatissant pardonne généreusement. Les pères ne nourrissent pas d'idées de vengeance contre leurs enfants. Ils ne ressemblent ni à des juges, ni à des ennemis, ni à des créanciers. Les vraies familles sont fondées sur la tolérance, la patience et le pardon.
Les pères temporels aiment laisser un héritage à leurs fils. La famille continue d'une génération à la suivante. La mort ne met fin à une génération que pour marquer le début d'une autre. La mort termine une vie individuelle, mais non nécessairement la vie d'une famille. Un père au coeur tendre aime sa famille comme un tout, il la considère comme un groupe à cause de sa solide affection pour chaque membre de cette famille.
31. Quelles sont les 10 astuces pour l'instruction hors établissement scolaire ?
- L'école à la maison, c'est un rythme différent
- Nous ne tentons pas de devenir "le prof de nos enfants"
- Les aînés peuvent aider les cadets dans leurs apprentissages
- Chaque famille est différente et cela prend du temps de trouver un fonctionnement optimal – c'est normal
- Nous investissons notre temps non seulement pour apprendre, mais aussi pour passer simplement des moments de qualité avec nos enfants
- Il y a aussi des moments où les enfants doivent se gérer tout seul
- Les écrans peuvent être une distraction et un frein à la créativité
- Les liens avec les voisins font partie de la démarche éducative
- Nous encourageons nos enfants pour chaque effort, chaque démonstration d'autonomie, chaque projet entamé
- Le plus important : nous apprenons à nous faire confiance, à faire confiance à nos enfants
La vie scolaire est constituée de nombreux moments qui ne sont pas des moments d'apprentissage. Il est donc inutile de maintenir les mêmes périodes horaires qu'à l'école, c'est beaucoup trop long pour les enfants. Il est aussi inutile d'inventer des récréations. Nous cherchons surtout à vivre des moments très variés. Cependant, si certains fixent des horaires plus rigides, c'est essentiellement autour des besoins de la famille dans son entièreté.
Nous les accompagnons, et si nous souhaitons travailler un domaine avec eux et que nous séchons, nous nous accordons le temps de trouver une réponse sur le web, qui est bourré de ressources, ou en contactant d'autres parents. Nous accompagnons nos enfants comme le ferait un coach, sans nous mettre la pression d'imaginer que notre enfant ratera sa vie si nous ne faisons pas tout comme à l'école.
C'est une expérience que les familles font régulièrement, à savoir que l'instruction en liberté génère une amélioration de la cohésion des fratries après un certain temps.
Un des trucs que certains utilisent, c'est de débuter la journée en notant ce que chacun aimerait particulièrement faire (deux ou trois choses), ainsi que celles aussi qui doivent absolument être faites par les uns et les autres, parents y compris (sortir le chien, cuisiner, etc.) Puis nous laissons les enfants choisir l'ordre des activités qui les concernent. Nous les encourageons à s'organiser, à être autonomes, à trouver leur rythme. Nous les laissons expérimenter, même si ce n'est pas tout de suite efficace.
Pour autant que notre emploi du temps nous laisse des plages libres. Souvent nous bouquinons ensemble, nous cuisinons ensemble, nous philosophons, nous jouons à des jeux de société, nous imaginons un projet commun à réaliser en famille. Et parfois même, pour le plaisir, nous partageons avec nos enfants une activité que nous aimions à leur âge. Nous encourageons et accueillons les propositions et les idées de nos enfants. Nous tenons des journaux de bord, faisons des albums photo au jour le jour. Pourquoi ne pas photographier la nature depuis une fenêtre, toujours la même, regarder le temps faire son oeuvre.
Soit parce que nous avons besoin de travailler, soit de respirer. Ce n'est pas une attente déraisonnable, même si pour certains enfants c'est un défi de s'occuper tout seul. Quelques pistes : audio-livres, bricolages de longue durée, fabrication libre (cabanes)… Nous encourageons la créativité, même si elle met du désordre dans la maison. Il suffit de ranger le soir avec eux.
Nous définissons généralement en famille les plages horaires pour l'accès aux écrans, et nous vérifions qu'ils ne soient pas source d'anxiété pour les enfants.
Les voisins qui ont des enfants seront peut-être heureux de monter un projet commun, telle qu'une Gazette de l'immeuble.
Il faut se souvenir que l'instruction en famille s'expérimente, s'affine avec le temps et souvent se prépare. Tous les efforts des enfants méritent d'être salués.
L'instruction en liberté est une expérience unique pour renouer des liens, car c'est cela qui portera nos enfants pendant toute leur vie.
32. Quels sont les différents degrés de la charité aimante ?
- Donner à contre-coeur
- Donner moins
- Donner après le besoin
- Donner avant le besoin
- Donner discrètement
- Donner directement
- Donner pour donner
- Donner en s'association
C'est donner avec peu de coeur.
C'est donner moins que ce qu'il convient, mais avec un visage bienveillant.
C'est donner aux pauvres après qu'ils aient demandé.
C'est donner aux pauvres directement dans la main, mais avant qu'ils le demandent.
C'est donner sans savoir à qui l'on donne, alors que les pauvres savent qui est leur bienfaiteur.
C'est donner à quelqu'un de précis, mais les pauvres ne connaissent pas leurs bienfaiteurs.
C'est donner sans savoir à qui et sans que les pauvres puissent savoir qui sont leurs bienfaiteurs.
C'est donner en soutenant les pauvres, en leur faisant un don ou un prêt ou en s'associant avec ou en leur trouvant un travail afin qu'ils deviennent autonomes et indépendants.
33. Quel est le symbolisme de l'Arbre de Vie dans différentes cultures ?
- Dans le judaïsme
- Dans le bouddhisme
- Dans le celtisme
- Dans le christianisme
- Dans l'islamisme
Dans le mythe hébreu de la Création, l'Arbre de Vie est le symbole de la Source de vie qui nous soutient et nous nourrit : “ Yahvé planta un jardin en Éden et fit jaillir de la terre tous les arbres, attirants à regarder et bons à manger, avec l'Arbre de Vie au milieu du jardin. Sa beauté d'or et de pourpre transcende toutes les autres choses créées ; sa couronne couvre tout le jardin et quatre ruisseaux – de lait, de miel, de vin et d'huile – sont issus de ses racines. ”
Dans le bouddhisme, l'Arbre de Vie est connu sous le nom d'arbre Bhodi et il est considéré comme l'arbre des Lumières. C'est sous cet arbre que le Bouddha a atteint l'illumination, il est donc considéré comme un symbole très sacré.
Le peuple Celte croyaient que les arbres avaient des pouvoirs magiques, de sorte que lorsqu'ils défrichaient leurs terres, ils laissaient un seul arbre debout au milieu. Ils tenaient leurs rassemblements importants sous cet arbre et c'était un crime de l'abattre.
L'Arbre de Vie est mentionné dans le premier chapitre de la Bible, la Genèse. C'est l'arbre qui pousse dans le jardin d'Éden et qui est la source de la vie éternelle. Le fruit de l'Arbre de Vie est une source de compléments antidotes des courants de vie qui servait à conférer une vie continue à des êtres célestes souhaitant vivre une vie matérielle sur terre.
L'Arbre de Vie est connu dans l'islam comme l'arbre de l'immortalité. Il est apparu en Éden et c'est l'arbre dont Adam et Ève ont mangé les fruits après qu'Allah leur ait interdit de le faire.
34. Quelles sont les 4 Lois de la Création ? (extrait du livre " La Fraternité des Hommes – Une Nouvelle Civilisation ")
- La Loi de l'Attraction
- La Loi de la Cocréation ou de l'Intention délibérée
- La Loi de la Tolérance ou du Laisser-être
- La Loi de l'Équilibre
Les semblables s'attirent. Le fait de demander de l'aide à la Source-Centre Première (Dieu le Père du Paradis) permet d'accorder la permission aux êtres célestes de nous aider à attirer ce qui nous ressemble.
Ce qui est projeté et maintenu résolument dans la pensée, le mot et l'action, se manifeste. Pour recevoir ce que nous demandons, nous devons être dans un état d'acceptation ouverte. Nous fêtons la richesse de la vie en étant ouvert à la myriade de façons dont les êtres spirituels peuvent nous servir et nous ravir.
Permettre à ce qui est projeté de se manifester, en utilisant le mode de l'observateur qui permet d'être éveillé et conscient, tout en maintenant sa concentration sur le but visé, sans toutefois être rigide en ce qui a trait au résultat (permettre à la pensée de penser !) Nous accordons aux anges et aux guides le temps et l'espace nécessaires pour nous délivrer la réponse à nos demandes, de la manière qui est divinement parfaite.
Appliquer les trois premières Lois et concentrer sur le moment présent. Notre appréciation donne un retour d'information clair aux aides célestes et spirituelles de l'univers et nous permet de créer davantage de ce qui est désiré selon la volonté du Père et au nom de son Fils.
35. Comment notre âme est-elle conduite à progresser et grandir ?
- Par nos efforts
- Par nos choix et décisions
- Par notre amour
- Par notre service
- Par notre fidélité
- Par notre perfection
Au fur et à mesure de nos efforts pour spiritualiser notre mental de la façon que Dieu le voit.
Au fur et à mesure que la vie nous secoue pour nous faire réfléchir et nous pousser à poser les bonnes questions.
Au fur et à mesure que notre amour pour Dieu et nos frères et soeurs grandira.
Au fur et à mesure que nous rendons service sans rien attendre en retour et pour la joie que cela apporte. Le service est le levier qui nous mène aux plus hauts sommets spirituels.
Au fur et à mesure que nous éliminons toutes les formes d'égoïsme qui sommeillent en nous, parce que les aides célestes nous les feront découvrir, en nous offrant des expériences où elles feront surface. Bien sûr que cela n'est pas toujours gai pour les récalcitrants.
Au fur et à mesure que nous devenons plus respectueux envers l'autre qui est différent et envers ceux qui ont d'autres croyances, abandonnant définitivement nos jugements en surmontant nos frustrations, nos jalousies, nos colères et nos haines.
36. Quel est le bon humour ?
- En analysant l'humour spirituel, voilà tout d'abord ce qu'il n'est pas :
- La plaisanterie spirituelle n'est jamais teintée d'insistance sur les infortunes des faibles et des égarés.
- La plaisanterie spirituelle ne blasphème jamais non plus la droiture ni la gloire de la divinité.
- La 1è phase d'appréciation générale de l'humour : plaisanteries réminiscentes
- La 2è phase d'appréciation générale de l'humour : humour courant
- La 3è phase d'appréciation générale de l'humour : la joie prophétique
- L'humour est cordial
- L'humour est un antidote
- L'humour est un besoin
Ce sont les bons mots provenant d'épisodes passés dans notre expérience du combat et de la lutte ; ils concernent parfois la peur et plus souvent les folles anxiétés infantiles. Cette phase de l'humour dérive de la faculté enracinée et permanente de tirer du passé des souvenirs permettant d'accommoder de manière plaisante les lourds fardeaux du présent et de les alléger de diverses manières.
Il touche la stupidité de ce qui nous cause si souvent de sérieux soucis, la joie de découvrir la futilité d'une grande partie du sérieux de notre anxiété personnelle. Nous apprécions d'autant mieux cette phase de l'humour que nous sommes capables de minimiser les inquiétudes du présent au profit des certitudes de l'avenir.
Il sera peut-être difficile d'envisager cette phase de l'humour, mais nous tirons une satisfaction particulière de l'assurance que “ toutes choses travaillent ensemble pour le bien. ” Cet aspect de l'humour céleste naît de notre foi dans le ministère affectueux de nos supérieurs et la divine stabilité de nos Directeurs Suprêmes.
L'humour humain devient très cordial quand il décrit des épisodes concernant des personnes dont l'état de développement est très peu inférieur à notre état présent ou quand il dépeint nos supposés supérieurs tombant victimes des expériences généralement associées à de supposés inférieurs. Nous, les terriens, nous avons permis à beaucoup de vulgarité et de méchanceté à la fois de se confondre avec notre humour, mais dans l'ensemble on peut nous féliciter de notre sens relativement aigu de l'humour.
Si nous sommes tentés d'exagérer notre importance, nous n'avons qu'à contempler l'infinité de la noblesse et de la grandeur de nos Créateurs ; notre propre glorification devient alors sublimement ridicule et frise même l'humour. L'une des fonctions de l'humour est de nous aider tous à nous prendre moins au sérieux. L'humour est l'antidote divin contre l'exaltation de l'ego.
Le besoin de se détendre et de se divertir par l'humour atteint son maximum chez les ordres d'êtres ascendants qui, dans leur lutte pour s'élever, sont soumis à des tensions continues. Les deux catégories extrêmes de la vie n'ont guère besoin des diversions de l'humour. Les êtres humains primitifs n'en sont pas capables et les êtres parfaits du Paradis n'en éprouvent pas le besoin, car ils sont naturellement un assemblage joyeux et réjoui de personnalités suprêment heureuses.
37. Quelle est la Ligne de Temps de l'évolution terrestre ? (voir le diagramme)
- L'Origine de la race humaine
- L'Évolution progressive
- L'Ancien monde
- La Révélation
- Le Retour du Christ
- 1000 ans de règne
- La Lumière et la Vie
La vie matérielle a son origine dans l'étincelle de vie qui a marqué le début de l'évolution de la vie sur Terre. La race humaine fut fondée il y a moins d'un million d'années, lorsque le premier couple d'êtres humains reçu chacun un Fragment divin en son sein, devenant ainsi tous deux éclairés par la vraie lumière et doués de la capacité de rechercher un contact réciproque avec la divinité.
La première étape de l'évolution humaine a été un grand âge d'inventions scientifiques, de progrès matériels et d'éclairement intellectuel, qui débuta après l'arrivée d'Adam et Ève sur Terre, il y a près de 36'000 ans.
La continuation du précédent âge fut un éclairement intellectuel sans précédent dominé par des empires autoritaires et injustes, qui dès le XVIIIe siècle et jusqu'au début du XXIe siècle se transforma sous l'influence d'une élite financière obscure en un long hiver matérialiste.
Après un long hiver matérialiste de deux cents ans, notre génération (née dès le milieu du XXe siècle) fit l'expérience d'une révélation sans précédente (Apocalypse) à propos des multiples mensonges et nombreuses iniquités commis par des élites et leurs serviles sbires, tous soumis à une caste financière sans scrupule, et cela depuis plusieurs millénaires. Après ce tumulte de relative courte durée – la fin du Temps de Rectification – une ère d'éducation et de connaissances est inaugurée sous la conduite d'un Fils Magistral du Paradis.
Dès la fin du Temps de Rectification, au début du plein de l'an 2000, le Seigneur qui vient bientôt – l'Étoile brillante du matin – mettra définitivement fin à la caste des malveillants dirigeants de la Terre et sauvera un reste de l'humanité restée fidèle à Dieu. Dès lors, une dispensation mondiale déployée par des Fils Instructeurs du Paradis, mettra en oeuvre une époque de philosophie et de sagesse qui introduira 1000 ans de règne divin.
Une Nouvelle Civilisation apparaitra sous le règne du Maitre Fils Créateur Suprême Jésus Christ Michael, le Prince planétaire, et sous la direction de Machiventa Melchizedek, le Prince planétaire vice-gérant, qui verra revenir à la vie ceux qui ont été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la Parole de Dieu, et ceux qui n'ont pas adoré la bête et son image, et qui n'ont pas reçu la marque sur leur front et sur leur main, pour régner avec Christ pendant un âge spirituel de mille ans d'illumination cosmique.
Le but des âges, un jour lointain, consacrera une éternité de Lumière et de Vie où, en fait, la paix régnera sur terre et où, en vérité, il y aura de la bonne volonté dans le coeur des êtres humains. Cet épanouissement final verra les races humaines devenir hautement spirituelles : un grand peuple a évolué et une grande époque approche. Les systèmes éducatifs, économiques et administratifs de la planète subiront des transformations radicales. De nouvelles valeurs et relations s'établiront. Le Royaume des Cieux apparaîtra sur terre et la gloire de Dieu se répandra dans ce monde.
38. Qu'est-ce que l'Apocalypse ?
- L'Apocalypse, c'est d'abord le dernier livre de la Bible chrétienne, l'Apocalypse de l'apôtre Jean (3-103 ap. J.-C.), qui est le frère cadet de Jacques Zébédée, l'évêque des Églises d'Asie à Éphèse et le plus remarquable théologien de tous les apôtres.
- Apocalypse est un mot grec qui signifie le dévoilement ou révélation, c'est-à-dire le retrait de ce qui voile.
- L'Apocalypse nous pose la question individuelle : qu'est-ce que nous ne voulons pas voir à l'intérieur de nous ?
- L'Apocalypse nous pose aussi une question collective : sur quelle dissimulation notre civilisation repose ?
L'Apocalypse que nous possédons actuellement est une forme abrégée et déformée qui contient les vestiges d'une grande révélation, dont de nombreuses parties furent perdues et d'autres supprimées après leur rédaction par Jean. L'Apocalypse que reçut l'apôtre Jean lors de son exil sur l'île de Patmos dans la mer Égée, où il fut banni durant 4 ans, n'est conservée aujourd'hui que sous forme fragmentaire et adultérée.
Il y a des choses qui sont voilées à la conscience humaine, et ces choses sont destinées à être dévoilées à la fin de temps. Ce qui était caché doit être dévoilé. La révélation est présentée comme procédant d'une réalité transcendante et comprend à la fois une dimension temporelle, dans la mesure où elle propose un salut eschatologique, et spatiale, dans celle où elle annonce l'imminence d'un monde nouveau. La frontière entre l'ancien monde arrivé à son terme et le nouveau près de s'accomplir, est ainsi marquée par l'intervention divine qui juge les impies et récompense les élus.
“ Voilà le Seigneur qui vient avec une multitude innombrable de ses saints pour juger tout le monde, et pour convaincre tous les impies de tous les actes d'impiété qu'ils ont commis, et de toutes les paroles injurieuses que des pécheurs impies ont proférées contre lui. Ce sont des gens toujours mécontents, qui se plaignent sans cesse de leur sort, marchant selon leurs convoitises, et tenant des discours hautains et arrogants, flattant et admirant des personnalités par motifs d'intérêt. ”
Ce qui est caché est de deux ordres :
1. Dans la mesure où ce qui est caché est enfoui dans les ténèbres, cela génère des énergies qui ne sont pas touchées par la lumière divine, et c'est pourquoi elles sont chaotiques. À cet égard, l'Apocalypse peut inquiéter, parce qu'il y a beaucoup de chaos qui émerge, aussi bien individuellement que collectivement.
2. Dans la mesure où ce qui est caché est révélé, c'est aussi notre plus grand désir et celui de la Déité, car la révélation de la Vérité libère de nouveaux potentiels à actualiser, de nouvelles opportunités d'aventures divines à expérimenter.
Tout dépend de la manière que nous recevons la révélation. Ce qui se dévoile aux yeux d'un mental inférieur, c'est son ignorance et les progrès qu'il peut faire. Du point de vue de notre âme qui est unie à Dieu et ouverte à sa Source, l'Apocalypse est l'opportunité merveilleuse de faire apparaître et de manifester la divinité dans l'expérience humaine. Pour cela, il faut bien que tout ce qui fait obstacle à cette expression divine soit ôté.
La fatalité, c'est quand cette civilisation fondée sur l'égo (Babylone), lors du dévoilement qui est en cours, subit son effondrement définitif dans le chaos, un chaos catastrophique à la mesure des résistances qui sont opposées à cet effondrement.
Si nous sommes identifiés à notre égo, nous allons accueillir toutes révélations de la Vérité dans la peur, l'effroi et la terreur. Si nous sommes tournés en direction du divin qui nous habite, nous allons accueillir toutes les révélations de la Vérité comme la révélation de Dieu que nous attendons depuis toujours.
“ Après trois jours et demi, Dieu réanima ses prophètes de son souffle de vie ; ils se dressèrent sur leur pieds, et ceux qui les voyaient furent saisis d'une intense frayeur. J'entendis alors une voix puissante leur crier du ciel : « Montez ici ! » Les prophètes montèrent au ciel dans la nuée, sous le regard de leurs ennemis. À la même heure, il eut un violent tremblement de terre, et le dixième de la ville s'écroula, et dans le cataclysme périrent sept mille personnes. Les survivants, saisis de crainte, rendirent gloire au Dieu du Ciel. ” Apocalypse 11:11
39. Quelles sont les 4 voies de l'Ascension pour les habitants de la Terre ?
- Les Négatifs et les Méchants
- Les Positifs et les Éveillés
- Les Tièdes et les Sceptiques
- Les Maitres et les Illuminés
Ceux de la polarité à prédominance extrêmement négative accompagneront la famille luciférienne. Pour eux, une nouvelle terre basée sur la polarité négative du service à soi sera créée, sur laquelle sera nettoyée toute la charge karmique qu'ils ont engendrée sur Terre, ce qui leur permettra de conclure leur contrat et de revenir à leur pleine expression au service du Créateur et de leurs frères et soeurs à travers la galaxie.
Ceux de la polarité à prédominance positive (amour et lumière), et dont les noms sont écrits dans le Livre de Vie, s'élèveront à une belle nouvelle Terre où ils continueront de maitriser leur apprentissage à propos de la démonstration de l'amour et de la compassion. Ce sera un très bel âge d'or sous le règne bienveillant des fils et des filles de Lumière. Cette nouvelle densité ouvrira la voie à la vraie puissance de la personnalité dans les univers, en tant qu'aspect unique et individualisé du Créateur Unique et Infini. Sur cette nouvelle Terre sera accompli des oeuvres et des merveilles de la nature de celles que Jésus Christ Michael a manifestées durant sa vie terrestre, et même des choses plus grandes encore. Ce sera une ère tout à fait magique pour ceux qui connaîtront cette expérience, et dont les promesses divines dépasseront tout ce que les êtres humains ont pu voir.
Pour la grande majorité des êtres humains qui pourraient être considérés comme tièdes ou sceptiques, ils vivront un court moment dans lequel ils se sentiront totalement unis et extatiques avec le Créateur, et ils recevront un rappel encourageant ainsi qu'un aperçu de qui ils sont réellement, avant d'être dissous dans la Lumière et transférés vers leur nouvel environnement. Cela arrivera juste avant que le voile de l'oubli ne descende une fois de plus sur eux, les transportant vers une autre planète de densité semblable (une réplique de la Terre), pour continuer d'une part à travailler sur eux-mêmes et d'autre part à apprendre que la vie ici n'est finalement qu'une question de choix. Ils demeureront donc en quarantaine et incarnés dans cette densité jusqu'à une prochaine récolte. Ce sera un nouveau cycle au cours duquel ils auront besoin de se prouver qu'ils ont appris à être des êtres plus positifs, plus axés sur le service aux autres, plutôt que de chercher à se servir pour eux-mêmes. Quand ils pourront le faire et que la prochaine récolte arrivera, ils auront gagné le droit de se joindre à la grande famille universelle du Créateur et de jouir de leur héritage en tant que membre de la communauté galactique, et ainsi ils pourront enfin s'asseoir comme frères et soeurs de l'Un à la table du Conseil galactique et de la Confédération des planètes.
Enfin, une très petite minorité des êtres humains, en vérité des fils et des filles de lumière incarnés spécialement pour cette "fin du monde" et pour la création d'une "nouvelle civilisation", après avoir oeuvré efficacement afin de réveiller le maximum d'êtres humains, annonçant avec zèle le Nouvel Âge et une Nouvelle Création, un nouveau Ciel et une nouvelle Terre, cela malgré les attaques multiples qu'ils subissent sur le plan psychique pour les détourner de leur mission, retourneront au niveau de conscience spirituelle qu'ils connaissaient avant de choisir d'aider les habitants de la Terre dans la cause de Gabriel contre Lucifer.
40. Qui sont les 12 apôtres de Jésus Christ Michael ? (extrait du livre " Amis de Jésus – Le Royaume des Cieux ")
- André
- Simon Pierre
- Jacques Zébédée
- Jean Zébédée
- Philippe
- Nathanael Bartholomé
- Matthieu Lévi
- Thomas Didyme
- Jacques Alphée
- Judas Alphée
- Simon le Zélote
- Judas Iscariot
André est né à Capharnaüm en Galilée, une région d'Israël. Il fut crucifié à Patras, en Achaïe, en l'an 67.
André vivait chez son frère Pierre, avec qui il était associé, et avec Jacques, Jean et David Zébédée (marié à Ruth, benjamine de Jésus), dans une entreprise de séchage de poisson fondée par leurs pères.
En l'an 26, où il est choisi comme apôtre, André a 33 ans, un an de plus que Jésus. Il est le plus âgé des apôtres. Sa nature était stable, ferme, logique, mais peu enthousiaste et timide.
André faisait partie du cercle intérieur des quatre premiers apôtres de Jésus. Il a été nommé responsable du groupe des apôtres par Jésus. De tous les apôtres, c'était André qui jugeait le mieux les êtres humains. André avait un grand don pour découvrir les ressources cachées et les qualités latentes des jeunes.
André admirait Jésus à cause de sa constante sincérité, de sa dignité sans affectation. Il éprouvait le besoin de le faire connaître aussi à ses amis ; il souhaitait réellement que le monde entier le connaisse.
Lors du souper d'adieu, Jésus regarda son fidèle assistant bien dans les yeux et lui dit : “ André, tu m'as fidèlement représenté en tant que chef en fonction des ambassadeurs de la fraternité céleste. Bien que tu aies parfois douté et parfois manifesté une timidité dangereuse, tu as néanmoins toujours été sincèrement juste et éminemment équitable dans tes rapports avec tes associés. Notre fraternité céleste est un domaine ordonné et, quand deux ou plusieurs créatures volitives agissent en coopération, l'autorité d'un chef est toujours prévue. Et, maintenant, André, puisque tu es le chef de tes frères, en vertu de l'autorité que je t'ai conférée, puisque tu m'as ainsi servi de représentant personnel et puisque je vais vous quitter pour aller auprès de mon Père, je te libère de toute responsabilité concernant ces affaires temporelles et administratives. Si tes frères désirent te conserver comme conseiller, je te commande de faire tout ce que tu peux, dans toutes les questions temporelles et spirituelles, pour promouvoir la paix et l'harmonie parmi les divers groupes de croyants sincères à la bonne nouvelle. Consacre le reste de ta vie à développer les aspects pratiques de l'amour fraternel parmi tes frères et soeurs. Sois bon pour mes frères et soeurs par le sang quand ils parviendront à croire pleinement à la bonne nouvelle ; manifeste un dévouement affectueux et impartial envers les Grecs à l'occident et envers Abner (chef des disciples de Jean le Baptiste) à l'orient. Donc, André, bien qu'il puisse ne pas t'échoir d'accomplir les grandes oeuvres du point de vue humain, contente-toi d'être l'éducateur et le conseiller de ceux qui les accomplissent. Poursuis jusqu'à la fin ton travail sur terre et, ensuite, tu continueras ce ministère dans la réalité éternelle. Car ne t'ai-je pas maintes fois dit que j'ai d'autres brebis en dehors de ce troupeau ? ”
Le jour de la résurrection de Jésus, André écouta beaucoup ce jour-là. Il était extrêmement perplexe au sujet de la situation et avait plus que sa part de doutes, mais au moins dans un certain sens il jouissait de ne plus avoir la responsabilité de guider les autres apôtres. Il était vraiment reconnaissant au Maitre de l'avoir libéré du fardeau du commandement avant qu'ils ne se trouvent confrontés aux évènements de ces heures affolantes.
Lors de sa treizième apparition, la première en Galilée, Jésus rencontra ses apôtres et dit : “ André, as-tu confiance en moi ? ” Quand l'ancien chef des apôtres entendit Jésus lui poser une telle question, il s'arrêta et répondit : “ Oui, Maitre, j'ai en toi une confiance totale, et tu le sais. ” Alors, Jésus dit : “ André, si tu as confiance en moi, aie plus de confiance en tes frères et soeurs – même en Pierre ton frère. Je t'ai confié autrefois leur direction. Il faut maintenant que tu fasses confiance aux autres, tandis que je vous quitte pour aller auprès du Père. Quand tes frères et soeurs commenceront à se disperser à cause de l'acharnement des persécutions, sois un conseiller sage et prévenant pour Jacques, mon frère par le sang, lorsqu'on le chargera de lourds fardeaux que son expérience ne lui permet pas de porter. Ensuite, continue à avoir confiance, car je ne te ferai pas défaut. Quand tu en auras fini sur terre, tu viendras auprès de moi. ”
André voyagea en Arménie, en Asie Mineure et en Macédoine, où il conduisit des milliers de gens dans la fraternité de la famille de Dieu.
Très tôt après l'ascension céleste de Jésus, André commença à écrire un récit personnel des dires et des actes de son Maitre disparu. Après sa mort, on fit d'autres copies de ce récit privé, qui circulèrent largement parmi les premiers éducateurs de l'église chrétienne. Les notes officieuses d'André furent ultérieurement corrigées, amendées, adultérées et complétées, jusqu'à faire un récit assez continu de la vie terrestre du Maitre. La dernière de ces quelques copies adultérées et corrigées fut détruite par le feu à Alexandrie, une centaine d'années après la rédaction de l'original par le premier choisi des douze apôtres.
Pierre est né à Capharnaüm en Galilée, une région d'Israël. Il fut crucifié à Rome, le jour même où sa femme fut jetée en pâture aux bêtes féroces dans l'arène de Rome.
Pierre vivait à Bethsaïde avec son épouse Perpétua et son frère aîné André, et travaillaient ensemble avec Jacques, Jean et David Zébédée (marié à Ruth, benjamine de Jésus) dans l'entreprise de séchage de poissons fondée par leurs pères.
Pierre a 30 ans quand il se joint à Jésus, présenté par son frère André. Sa nature était irréfléchie, superficielle, mais optimiste et inspirée. Lorsque Jésus donna à Simon le nom de Pierre, il le fit avec un sourire ; cela devait être une sorte de surnom. Pierre était bien connu de tous ses amis comme un compagnon fantasque et impulsif. Il est vrai que, plus tard, Jésus attacha une importance nouvelle et significative à ce surnom donné à la légère.
Pierre faisait partie du cercle intérieur des quatre premiers apôtres de Jésus.
Le trait que Pierre admirait le plus dans le caractère de Jésus était sa divine tendresse. Il ne se lassa jamais d'observer la longanimité de Jésus. Il n'oublia jamais la leçon consistant à pardonner aux méchants non seulement sept fois, mais soixante-dix-sept fois. Il médita longuement ces impressions sur le caractère indulgent du Maitre durant les jours sombres et mornes qui suivirent son reniement irréfléchi et involontaire dans la cour du grand-prêtre.
Lors du souper d'adieu, Jésus s'adressa à Pierre en ces termes : “ Pierre, je sais que tu m'aimes, et que tu consacreras ta vie à prêcher publiquement la bonne nouvelle aux Juifs et aux Gentils, mais je suis désolé que tes années d'association étroite avec moi n'aient pas mieux réussi à t'aider à réfléchir avant de parler. Par quelle expérience faudra-t-il que tu passes pour apprendre à surveiller tes paroles ? Que de difficultés tu nous as causées par tes paroles irréfléchies, par ta présomptueuse confiance en toi ! Tu vas t'attirer encore bien plus de difficultés si tu ne maitrises pas ce défaut. Tu sais que tes frères t'aiment malgré cette faiblesse, et tu dois aussi comprendre que cette imperfection ne diminue en rien mon affection pour toi, mais elle réduit ton utilité et ne cesse jamais de te valoir des ennuis. Toutefois, il est indubitable que l'expérience que tu vas passer cette nuit même sera pour toi d'un grand secours. Ce que je te dis maintenant, Simon Pierre, je le dis également à tous tes frères assemblés ici : ce soir, vous serez tous en grand péril de trébucher à cause de moi. Vous savez qu'il est écrit : « Le berger sera frappé et les brebis seront dispersées. » Quand je ne serai plus là, il y aura grand danger que certains d'entre vous succombent à des doutes et trébuchent à cause de ce qui me sera arrivé. Mais je vous promets maintenant que je reviendrai pour un peu de temps et que je vous précèderai alors en Galilée. ” Alors Pierre mit sa main sur l'épaule de Jésus et dit : “ Peu importe si tous mes frères succombent à des doutes à ton sujet ; moi, je te promets que je ne trébucherai sur rien de ce que tu pourras faire. Je t'accompagnerai et, au besoin, je mourrai pour toi. ” Tandis que Pierre se tenait là devant son Maitre, tout tremblant d'une émotion intense et débordant d'amour sincère pour lui, Jésus le regarda droit dans ses yeux humides de larmes et dit : “ Pierre, en vérité, en vérité, je te le dis, cette nuit, le coq ne chantera pas avant que tu ne m'aies renié trois ou quatre fois. Et ainsi, ce que tu n'as pas appris par ton association paisible avec moi, tu vas l'apprendre par beaucoup d'ennuis et de grands chagrins. Après que tu auras réellement appris cette indispensable leçon, tu devrais fortifier tes frères et soeurs et poursuivre une vie consacrée à prêcher la bonne nouvelle, bien que tu puisses être mis en prison, et peut-être me suivre en payant le prix suprême du service expression de l'amour pour édifier la fraternité de la famille du Père. Je vous aime tous de l'amour dont le Père m'aime, et vous devriez donc vous aimer désormais les uns les autres comme je vous ai aimés. ”
Le jour de la résurrection de Jésus, de sa manière caractéristique, Pierre oscilla émotivement toute la journée de dimanche entre la foi et le doute au sujet de la résurrection du Maitre. Pierre ne pouvait se détacher de la vision des linges funéraires disposés dans le tombeau comme si le corps de Jésus s'était évaporé de leur intérieur. “ Mais ”, raisonnait Pierre, “ s'il est ressuscité et s'il peut se montrer aux femmes, pourquoi ne se montre-t-il pas à nous, ses apôtres ? ” Pierre devenait triste à l'idée que peut-être Jésus ne venait pas vers eux à cause de sa propre présence parmi les apôtres, parce qu'il l'avait renié cette nuit-là dans la cour d'Annas. Ensuite, il tirait réconfort des paroles rapportées par les femmes : “ Allez dire à mes apôtres et à Pierre. ” Mais, pour tirer un encouragement de ce message, il fallait croire que les femmes avaient réellement vu et entendu le Maitre ressuscité. Ainsi, Pierre oscilla toute la journée entre la foi et le doute jusqu'au soir, où il s'aventure à sortir dans la cour. Pierre songeait à s'éloigner des apôtres pour ne pas empêcher Jésus de venir vers eux à cause de son reniement du Maitre.
Lors de sa treizième apparition, la première en Galilée, Jésus rencontra ses apôtres et demanda : “ Pierre, m'aimes-tu ? ” Pierre répondit : “ Seigneur, tu sais que je t'aime de toute mon âme. ” Alors, Jésus dit : “ Si tu m'aimes, Pierre, nourris mes agneaux. Ne néglige pas ton ministère auprès des faibles, des pauvres et des jeunes. Annonce la bonne nouvelle sans crainte ni préférence ; n'oublie jamais que Dieu ne fait pas acception de personnes. Sers tes semblables comme je t'ai servi, pardonne à tes compagnons mortels comme je t'ai pardonné. Laisse l'expérience t'enseigner la valeur de la méditation et le pouvoir de la réflexion intelligente. ” Jésus demanda encore : “ Pierre, m'aimes-tu réellement ? ” Et Pierre dit alors : “ Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime. ” Et Jésus dit de nouveau : “ Alors, prends bien soin de mes brebis. Sois un bon et fidèle berger pour le troupeau. Ne trahis pas sa confiance en toi. Ne te laisse pas surprendre par l'ennemi. Reste tout le temps sur tes gardes – veille et prie. ” Jésus demanda pour la troisième fois : “ Pierre, m'aimes-tu vraiment ? ” Alors, Pierre, légèrement attristé du manque apparent de confiance du Maitre envers lui, dit avec une profonde émotion : “ Seigneur, tu connais toutes choses ; tu sais donc que je t'aime réellement et vraiment. ” Alors, Jésus lui dit : “ Nourris mes brebis. N'abandonne pas le troupeau. Sers d'exemple et d'inspiration à tous tes compagnons bergers. Aime le troupeau comme je t'ai aimé, et consacre-toi à son bien-être comme j'ai consacré ma vie à ton bien-être. Et suis-moi jusqu'à la fin. ”
Bien avant de connaître Paul, et après avoir défendu l'oeuvre de Philippe chez les Samaritains, Pierre voyagea énormément, visitant toutes les églises depuis Babylone jusqu'à Corinthe. Il rendit ensuite visite et apporta même son ministère à beaucoup d'Églises fondées par Paul. Mais Pierre persista dans son erreur de vouloir convaincre les Juifs qu'après tout, Jésus était réellement et véritablement le Messie Juif. Jusqu'au jour même de sa mort, Pierre continua à confondre dans son mental les trois concepts de Jésus en tant que Messie des Juifs, que Christ rédempteur du monde, et que Fils de l'Homme révélant Dieu, le Père aimant de toute l'humanité.
Le style et l'enseignement de Pierre ressortent quelque peu dans les sermons partiellement transcrits par Luc (évangile de Luc et Actes des apôtres), le médecin d'Antioche en Pisidie, un Gentil converti par Paul, et dans l'évangile de Jean Marc (le fils de Elie et Marie Marc, qui offrirent le dernier souper dans leur chambre haute). Son style vigoureux apparaît mieux dans sa lettre connue sous le titre de Première Épitre de Pierre ; c'était du moins vrai avant qu'elle ne fût altérée plus tard par un disciple de Paul.
Jacques est né à Bethsaïde en Galilée, une région d'Israël. Il fut tué par les gardes du roi Hérode Agrippa.
Jacques était le frère aîné de Jean et David Zébédée (marié à Ruth, benjamine de Jésus), tous trois associés à André et Pierre dans l'entreprise de séchage de poissons créés par leurs pères.
Jacques a 30 ans quand il se joint à Jésus. Il était marié et avait 4 enfants. Sa nature était pensive, organisée, mais véhémente lorsqu'elle était sérieusement provoquée.
Jacques faisait partie du cercle intérieur des quatre premiers apôtres de Jésus. Avec ses frères Jean et David, Jacques connaissait Jésus depuis plus longtemps que tous les autres apôtres, puisqu'ils avaient souvent travaillé avec lui dans la construction de bateaux.
Le trait de caractère de Jésus que Jacques admirait le plus était l'affection compatissante du Maitre. L'intérêt compréhensif de Jésus pour les petits et les grands, les riches et les pauvres, exerçait sur Jacques un grand attrait.
Lors du souper d'adieu, Jésus s'adressa à Jacques en disant : “ Jacques, lorsque toi et Jean, ton jeune frère, vous êtes venus un jour vers moi en recherchant une préférence dans les honneurs de la famille céleste, je vous ai dit qu'il appartenait au Père d'attribuer ces honneurs, et je vous ai demandé si vous étiez capables de boire ma coupe ; vous m'avez tous deux répondu que vous l'étiez. Même si vous ne l'étiez pas alors et si vous n'en êtes pas encore capables aujourd'hui, vous serez bientôt préparés à ce service grâce à l'expérience par laquelle vous allez prochainement passer. Tu as irrité tes frères, à l'époque, par une telle conduite. S'ils ne t'ont pas déjà entièrement pardonné, ils le feront quand ils te verront boire ma coupe. Que ton ministère soit long ou court, domine ton âme avec patience. Quand le nouvel instructeur viendra, laisse-le t'enseigner l'équilibre de la compassion et la tolérance sympathisante née d'une sublime confiance en moi et d'une parfaite soumission à la volonté du Père. Consacre ta vie à démontrer la conjugaison de l'affection humaine et de la dignité divine d'un disciple qui connaît Dieu et croit au Fils. Tous ceux qui vivent ainsi révèleront la bonne nouvelle, même par leur manière de mourir. Toi et ton frère Jean, vous suivrez des chemins différents, et il se peut que l'un de vous siège avec moi bien avant l'autre dans la réalité éternelle. Cela t'aiderait beaucoup si tu voulais apprendre que la vraie sagesse inclut le discernement aussi bien que le courage. Tu devrais apprendre que la sagacité doit accompagner l'agressivité. Ils viendront ces moments suprêmes où mes disciples n'hésiteront pas à sacrifier leur vie pour la bonne nouvelle mais, dans toutes les circonstances ordinaires, il vaudrait beaucoup mieux apaiser le courroux des incroyants, afin de pouvoir vivre et continuer à prêcher la bonne nouvelle. Dans la mesure où tu le peux, vis longtemps sur terre, afin qu'au cours de tes longues années, tu puisses gagner de nombreuses âmes à la fraternité céleste. ”
Le jour de la résurrection de Jésus, même si Jacques préconisa d'abord que les apôtres devaient se rendre au tombeau, car il était fermement d'avis de faire quelque chose pour pénétrer le fond du mystère, finit par rappeler que Jésus leur avait recommandé de ne pas mettre indument leur vie en péril à ce moment-là. Il termina la journée en parlant très peu ; il était prodigieusement déçu de constater que Jésus ne leur apparaissait pas.
Lors de sa treizième apparition, la première en Galilée, Jésus rencontra ses apôtres et demanda : “ Jacques, as-tu confiance en moi ? ” Bien entendu, Jacques lui répondit : “ Oui, Maitre, j'ai confiance en toi de tout mon coeur. ” Alors, Jésus lui dit : “ Jacques, si tu as plus confiance en moi, tu seras moins impatient avec tes frères et soeurs. Si tu veux avoir confiance en moi, cela t'aidera à être bon pour la fraternité des croyants. Apprends à peser les conséquences de tes paroles et de tes actes. Rappelle-toi que la récolte est conforme à la semence. Prie pour la tranquillité d'esprit et cultive la patience. Avec la foi vivante, ces grâces te soutiendront quand viendra l'heure de boire la coupe du sacrifice. N'aie jamais de crainte ; quand tu en auras fini sur terre, tu viendras aussi demeurer près de moi. ”
Jacques but la coupe avec le Maitre, vu qu'il fut le premier apôtre à subir le martyre, car Hérode Agrippa le fit périr par l'épée. Jacques fut donc le premier des douze à sacrifier sa vie sur le nouveau front de bataille de la fraternité de la famille de Dieu. Hérode Agrippa redoutait Jacques plus que tous les autres apôtres. En vérité, Jacques était souvent tranquille et silencieux, mais il était courageux et résolu quand ses convictions étaient stimulées et mises au défi. Jacques vécut sa vie avec plénitude et, lorsque la fin arriva, il se comporta avec beaucoup de grâce et de force morale.
Jean est né à Bethsaïde en Galilée, une région d'Israël. Après avoir été emprisonné plusieurs fois et banni pour quatre ans dans l'Ile de Patmos, où il écrivit l'Apocalypse (que nous possédons actuellement sous une forme abrégée et déformée), Jean décéda de mort naturelle à Ephèse en l'an 103, âgé de 100 ans. L'une de ses petites-filles s'occupa affectueusement de lui durant les vingt dernières années de sa vie.
Jean est le frère cadet de Jacques Zébédée, et avec David leur plus jeune frère (marié à Ruth, benjamine de Jésus), ils sont les associés d'André et Pierre dans l'entreprise de séchage de poissons créés par leurs pères.
Jean a 24 ans quand il se joint à Jésus, et était le plus jeune des douze apôtres. Plus tard, il épousa la veuve de son frère Jacques. Sa nature était courageuse, charmante, mais vaniteuse.
Jean faisait partie du cercle intérieur des quatre premiers apôtres de Jésus. Avec ses frères Jacques et David, il connaissait Jésus depuis plus longtemps que tous les autres apôtres, puisqu'ils avaient souvent travaillé avec lui dans la construction de bateaux.
Les traits de caractère de Jésus que Jean appréciait le plus étaient son amour et son désintéressement. Ces traits firent une telle impression sur lui que toute sa vie ultérieure fut dominée par un sentiment d'amour et de dévotion fraternelle. Jean parla d'amour et écrivit sur l'amour. Ce " fils du tonnerre " devint " l'apôtre de l'amour ".
Lors du souper d'adieu, Jésus dit : “ Toi, Jean, tu es le plus jeune de mes frères. Tu as été très proche de moi. Je vous aime tous de l'amour qu'un père effuse sur ses fils, mais tu as été désigné par André comme l'un des trois qui devaient constamment rester auprès de moi. En outre, tu as agi en mon nom en beaucoup d'affaires concernant ma famille terrestre, et il faut que tu continues à le faire. Jean, je vais auprès du Père en ayant pleine confiance que tu continueras à protéger ceux qui sont miens par les liens de la chair. Veille à ce que leur présent désarroi au sujet de ma mission ne t'empêche en rien de leur accorder toute la sympathie, les conseils et l'aide nécessaires, comme tu sais que je le ferais si je restais incarné. Et, quand ils parviendront tous à voir la lumière et à entrer pleinement dans la fraternité de la famille de Dieu, et que vous les recevrez tous joyeusement, je compte sur toi, Jean, pour leur souhaiter la bienvenue de ma part. Maintenant que j'en arrive aux heures finales de ma carrière terrestre, reste toujours à proximité de moi pour que je puisse te laisser quelque message concernant ma famille. Quant à l'oeuvre que le Père m'a confiée, elle est maintenant achevée, sauf en ce qui concerne ma mort charnelle, et je suis prêt à boire cette dernière coupe. Quant aux responsabilités que m'a laissées mon père terrestre Joseph, je les ai assumées durant ma vie, mais il faut maintenant que je compte sur toi pour agir à ma place en toutes ces affaires. Je t'ai choisi pour le faire, Jean, parce que tu es le plus jeune, et qu'en conséquence il est très probable que tu vivras plus longtemps que les autres apôtres. Jadis, nous t'avons donné, à toi et à ton frère, le surnom de fils du tonnerre. En débutant avec nous, tu étais autoritaire et intolérant, mais tu as beaucoup changé depuis le jour où tu voulais que je fasse descendre le feu du ciel sur la tête d'incroyants écervelés et ignorants. Il faut que tu changes encore davantage. Tu devrais devenir l'apôtre du nouveau commandement que je vous ai donné ce soir. Consacre ta vie à apprendre à tes frères et soeurs à s'aimer les uns les autres comme je vous ai aimés. ” Tandis que Jean Zébédée se tenait là, debout dans la salle du haut, avec des larmes coulant le long de ses joues, il regarda le Maitre en face et dit : “ Je vais le faire, mon Maitre, mais comment puis-je apprendre à aimer davantage mes frères et soeurs ? ” Et Jésus répondit alors : “ Tu apprendras à mieux aimer tes frères et soeurs en apprenant d'abord à aimer davantage leur Père qui est aux cieux, et après t'être réellement plus intéressé à leur bien-être dans le temps et l'éternité. Et tout intérêt humain de ce genre est nourri par une sympathie compréhensive, un service désintéressé et un pardon sans bornes. Nul ne devrait te traiter avec dédain à cause de ta jeunesse, mais je t'exhorte à toujours considérer dument le fait que l'âge représente bien souvent l'expérience et que, dans les affaires humaines, rien ne peut remplacer l'expérience effective. Efforce-toi de vivre en paix avec tout le monde, et spécialement avec tes amis dans la fraternité de la famille céleste. Et puis, Jean, rappelle-toi toujours qu'il ne faut pas lutter avec les âmes que tu voudrais gagner à la fraternité des croyants en Dieu. ”
Tout au long de la journée de la résurrection de Jésus, Jean soutint l'idée que le Maitre était ressuscité d'entre les morts. Il rappela au moins cinq occasions différentes où Jésus avait affirmé qu'il ressusciterait, et au moins trois où il avait fait allusion au troisième jour. L'attitude de Jean eut une influence considérable sur les apôtres, spécialement sur son frère Jacques et sur Nathanael. Jean les aurait influencés encore davantage s'il n'avait été le benjamin du groupe.
Lors de sa treizième apparition, la première en Galilée, Jésus rencontra ses apôtres et dit : “ Jean, m'aimes-tu ? ” Et, lorsque Jean eut répondu : “ Oui, Maitre, de tout mon coeur ”, Jésus dit : “ Alors, Jean, renonce à ton intolérance et apprends à aimer les êtres humains comme je t'ai aimé. Consacre ta vie à prouver que l'amour est la plus grande chose du monde. C'est l'amour de Dieu qui pousse les êtres humains à chercher le salut. L'amour est l'ancêtre de toute bonté spirituelle, il est l'essence du vrai et du beau. ”
Avant et après son ordination comme apôtre, Jean opéra comme agent personnel de Jésus pour s'occuper de la famille du Maitre, et il assuma cette responsabilité aussi longtemps que vécut Marie, mère de Jésus. Jean voyagea beaucoup, travailla sans cesse et s'installa à Éphèse après être devenu évêque des Églises d'Asie. À Éphèse, quand le vieil évêque qu'il était devenu ne pouvait plus se tenir debout en chaire et prêcher, il devait être porté à l'église sur une chaise et à la fin du service, quand on lui demandait de dire quelques mots pour les croyants, pendant des années il se borna à répéter : “ Mes petits enfants, aimez-vous les uns les autres. ”
Ce fils de Zébédée fut très étroitement associé à Pierre dans les premières activités du mouvement chrétien et devint l'un des principaux soutiens de l'Église de Jérusalem. Alors que Jean était à Éphèse, âgé de 99 ans, il guida son collaborateur Nathan, un juif grec de Césarée, dans la rédaction de ce que l'on appelle “ l'Évangile selon Jean ”. L'Épitre connue sous le titre de " Première de Jean " fut écrite par Jean lui-même comme lettre de présentation du travail que Nathan exécutait sous ses directives. Il devint finalement le plus remarquable théologien de tous les apôtres.
Philippe est né à Bethsaïde en Galilée, une région d'Israël. Il fut crucifié et sa femme lapidée devant leur fille Léa à Hiérapolis.
Philippe avait été l'associé de Nathanael dans plusieurs entreprises commerciales.
Philippe a 27 ans quand il se joint à Jésus. Sa nature était curieuse, persuasive, tenace, mais sans imagination et terre à terre.
Philippe devint l'intendant consciencieux, méthodique et digne de confiance du groupe des apôtres. Le service de l'intendance de la famille apostolique fut géré avec intelligence et efficacité.
La principale qualité de Jésus que Philippe admirait constamment était l'inlassable générosité du Maitre. Jamais il ne put trouver en Jésus quelque chose de petit, de parcimonieux ou de mesquin, et il adorait cette libéralité intarissable et toujours active. Prosaïque et manquant beaucoup de clairvoyance spirituelle, Philippe n'hésitait pas à interrompre Jésus au milieu de l'un de ses plus profonds discours pour poser une question apparemment stupide. Mais Jésus ne le réprimandait jamais pour de telles étourderies ; il était patient avec lui et prenait en considération son inaptitude à saisir les sens profonds de l'enseignement. Jésus savait bien que, s'il reprochait une seule fois à Philippe de poser ces questions ennuyeuses, non seulement il blesserait cette âme honnête, mais que sa réprimande froisserait Philippe au point qu'il ne se sentirait plus jamais libre de poser des questions. Jésus savait que, sur les mondes de l'espace de son univers, il y avait des myriades de mortels de cet ordre ayant de la lenteur de pensée ; il voulait les encourager tous à se tourner vers lui et à toujours se sentir libres de lui soumettre leurs questions et leurs problèmes. Après tout, les sottes questions de Philippe intéressaient davantage Jésus que le sermon qu'il pouvait prêcher. Jésus s'intéressait suprêmement aux êtres humains, à toutes les sortes d'êtres humains.
Lors du souper d'adieu, Jésus dit : “ Philippe, tu m'as posé beaucoup de sottes questions, et j'ai fait mon possible pour répondre à chacune d'elles. Maintenant je voudrais répondre à la dernière qui est venue à ton mental fort honnête, mais fort peu spirituel. Tu n'as cessé de te demander : « Que vais-je bien faire si le Maitre s'en va et nous laisse seuls dans le monde ? » Homme de peu de foi ! Et, pourtant, tu en as presque autant que nombre de tes frères et soeurs. Tu as été un bon intendant, Philippe. Tes défaillances ont été rares, et nous avons utilisé l'une d'elles pour manifester la gloire du Père. Ton service d'intendance va prendre fin. Il faudra te consacrer bientôt plus complètement à l'oeuvre pour laquelle tu as été appelé – la prédication de la bonne nouvelle de la fraternité de la famille de Dieu. Philippe, tu as toujours voulu des démonstrations et tu vas bientôt voir de grandes choses. Il aurait bien mieux valu que tu aies perçu tout ceci par la foi mais, puisque tu étais sincère même dans ta vision matérielle, tu vivras pour voir l'accomplissement de mes paroles. Ensuite, quand tu auras été béni par la vision spirituelle, fais ton travail en consacrant ta vie à guider l'humanité dans sa recherche de Dieu et des réalités éternelles avec l'oeil de la foi spirituelle, et non avec les yeux du mental matériel. Souviens-toi, Philippe, que tu as une grande mission sur terre, car le monde est rempli de gens qui ont tendance à regarder la vie exactement comme toi. Tu as une tâche importante à accomplir et, quand elle sera achevée dans la foi, tu viendras à moi dans ma réalité céleste, et je prendrai grand plaisir à te montrer ce que l'oeil n'a pas vu, ce que l'oreille n'a pas entendu et ce que le mental humain n'a pas conçu. Entretemps, deviens comme un petit enfant dans la réalité de l'Esprit et permets-moi, en tant qu'Esprit du nouvel instructeur (l'Esprit de Vérité et de philosophie spirituelle), de t'entrainer dans la réalité céleste. De cette manière, je pourrai faire pour toi beaucoup de choses que je ne pouvais pas accomplir quand je séjournais avec toi comme mortel de la réalité terrestre. Et souviens-toi toujours, Philippe, que quiconque m'a vu a vu le Père. ”
Philippe, qui habituellement ne s'exprimait guère, prit souvent la parole au cours de la journée de résurrection de Jésus. Au début, il eut peu à dire mais, tout au long de la journée, il posa des questions aux autres apôtres. Pierre s'irritait souvent des questions de Philippe, mais les autres les prenaient de bonne grâce. Philippe était particulièrement désireux de savoir, au cas où Jésus serait réellement sorti de sa tombe, si son corps porterait les marques physiques de la crucifixion.
Lors de sa treizième apparition, la première en Galilée, Jésus rencontra ses apôtres et dit : “ Philippe, m'obéis-tu ? ” Philippe répondit : “ Oui, Seigneur, je t'obéirai même au prix de ma vie. ” Alors, Jésus lui dit : “ Si tu veux m'obéir, va dans les pays des Gentils et proclame la bonne nouvelle. Les prophètes t'ont dit qu'il valait mieux obéir que sacrifier. Par la foi, tu es devenu un fils de la fraternité connaissant Dieu. Il n'y a qu'une seule loi à observer – c'est le commandement d'aller proclamer la bonne nouvelle de la fraternité des croyants en Dieu. Cesse de craindre les êtres humains ; n'aie pas peur de prêcher la bonne nouvelle de la vie éternelle à tes semblables qui languissent dans les ténèbres et ont soif de la lumière de vérité. Philippe, tu ne t'occuperas plus d'argent et de marchandises. Tu es désormais, exactement comme tes frères et soeurs, libre de prêcher la bonne nouvelle. Je te précèderai et je t'accompagnerai jusqu'à la fin. ”
Philippe fut le premier à partir pour gagner des âmes à la fraternité de la famille de Dieu en dehors de la communauté juive immédiate. Il réussit fort bien dans son oeuvre auprès des Samaritains et gagnant des âmes partout où il passait.
Nathanael est né à Cana en Galilée, une région d'Israël. Il mourut aux Indes.
Nathanael avait été l'associé de Philippe dans plusieurs entreprises commerciales. Avec Judas Iscariot, il était le plus instruit des apôtres.
Nathanael a 25 ans quand il se joint à Jésus, choisit par Philippe. Sa nature était honnête, sincère, philosophe, mais exagérément fière.
Nathanael avait la charge de veiller sur les familles des douze apôtres. Il était souvent absent des conseils apostoliques car, lorsqu'il apprenait que la maladie ou un évènement sortant de l'ordinaire était survenu à l'une des personnes à sa charge, il ne perdait pas de temps pour se rendre au foyer en question. Les douze vivaient en sécurité, sachant que le bien-être des leurs était en bonnes mains, grâce à Nathanael.
Nathanael révérait surtout Jésus pour sa tolérance. Il ne se lassa jamais d'observer la largeur d'esprit et la généreuse compassion du Fils de l'Homme. Jésus aimait beaucoup entendre Nathanael discourir sur des choses graves et sur des choses frivoles. Nathanael considéra peu à peu Jésus et la fraternité des croyants avec plus de sérieux, mais ne se prit jamais lui-même au sérieux.
Lors du souper d'adieu, Jésus dit : “ Nathanael, tu as appris à vivre au-dessus des préjugés et à pratiquer une tolérance accrue depuis que tu es devenu mon apôtre. Mais tu as encore beaucoup à apprendre. Tu as été une bénédiction pour tes collègues parce que ta persévérante sincérité les appelait toujours à l'ordre. Après mon départ, il se peut que ta franchise t'empêche de rester en bons termes avec tes frères et soeurs, tant anciens que nouveaux. Tu devrais apprendre que l'expression d'une pensée, même bonne, doit être modulée en harmonie avec le statut intellectuel et le développement spirituel de l'interlocuteur. La sincérité est fort utile dans l'oeuvre de la fraternité de la famille de Dieu quand elle est alliée au discernement. Si tu voulais apprendre à travailler avec tes frères et soeurs, tu pourrais accomplir des oeuvres plus durables ; par contre, si tu pars à la recherche de ceux qui pensent comme toi, consacre alors ta vie à prouver que le disciple connaissant Dieu peut devenir un bâtisseur de la fraternité des croyants en Dieu, même s'il est seul dans le monde et complètement isolé de ses compagnons croyants. Je sais que tu seras fidèle jusqu'au bout, et je t'accueillerai, un jour, dans le service plus étendu de ma réalité du Ciel. ” Nathanael prit la parole pour demander à Jésus : “ J'ai écouté ton enseignement depuis le premier moment où tu m'as appelé au service de la fraternité céleste mais, en toute honnêteté, je n'arrive pas à comprendre la pleine signification de tout ce que tu nous dis. Je ne sais pas à quels évènements je dois m'attendre, et je crois que la plupart de mes compagnons sont également désorientés, mais qu'ils hésitent à avouer leur embarras. Peux-tu m'aider ? ” Jésus posant la main sur l'épaule de Nathanael dit : “ Mon ami, il n'est pas surprenant que tu sois embarrassé pour essayer de saisir la signification de mon enseignement spirituel, puisque tu es tellement handicapé par tes idées préconçues sur la tradition juive et embrouillé par ta tendance persistante à interpréter ma bonne nouvelle conformément aux leçons des scribes et des pharisiens. Je vous ai beaucoup enseigné par la parole et j'ai vécu ma vie parmi vous. J'ai fait tout ce qui était possible pour illuminer votre mental et libérer votre âme. Ce que vous n'avez pas été capables de tirer de mes enseignements et de ma vie, il faut maintenant vous préparer à l'acquérir auprès du maitre de tous les instructeurs – l'expérience effective. Dans toutes ces expériences nouvelles qui vous attendent, je vous précèderai et l'Esprit de Vérité vous accompagnera. Ne craignez pas. Quand le nouvel instructeur sera venu, il vous révèlera ce que vous ne réussissez pas à comprendre maintenant ; il le fera durant le reste de votre vie terrestre et poursuivra votre formation dans les âges éternels. ”
Plus d'une fois durant les longues heures épuisantes de ce jour tragique de la résurrection de Jésus, le seul soutien moral pour le groupe fut la fréquente contribution des conseils de Nathanael, avec sa philosophie caractéristique. Il fut réellement l'élément de contrôle parmi les apôtres durant toute la journée. Pas une seule fois il ne dit qu'il croyait ou ne croyait pas à la résurrection du Maitre mais, à mesure que la journée avançait, il eut de plus en plus tendance à croire que Jésus avait tenu sa promesse de résurrection.
Lors de sa treizième apparition, la première en Galilée, Jésus rencontra ses apôtres et dit : “ Nathanael, me sers-tu ? ” Et l'apôtre répondit : “ Oui, Maitre, et avec une affection sans partage. ” Alors, Jésus dit : “ Si donc tu me sers de tout ton coeur, assure-toi que tu te consacres au bien-être de mes frères et soeurs terrestres avec une affection infatigable. Mêle l'amitié à tes conseils et ajoute l'amour à ta philosophie. Sers tes contemporains comme je vous ai servis, sois fidèle aux êtres humains, comme moi j'ai veillé sur vous. Sois moins critique ; espère moins de certains êtres humains et diminue ainsi l'étendue de tes déceptions. Quand tu auras fini l'oeuvre ici-bas, tu serviras au ciel avec moi. ”
Nathanael différa de plus en plus d'opinion avec Pierre, qui tendait à prêcher à propos de Jésus au lieu de proclamer comme auparavant la bonne nouvelle de la fraternité de la famille de Dieu. Leur désaccord devint si aigu que Nathanael se rendit à Philadelphie auprès d'Abner (le chef des disciples de Jean le Baptiste) et Lazare. Après y être resté plus d'un an, il alla dans les pays situés au-delà de la Mésopotamie et jusqu'aux Indes, afin de proclamer en baptisant la bonne nouvelle de la fraternité des croyants en Dieu tel qu'il le comprenait. Jésus Christ Michael était venu pour que ses frères et soeurs dans la chair puissent avoir en plus grande abondance de la joie, du bonheur et une vie plus épanouie.
Matthieu est né à Capharnaüm en Galilée, une région d'Israël. C'est à Thrace, à Lysimachie, en Grèce, que des juifs incroyants conspirèrent avec les soldats romains pour consommer sa mort.
Matthieu était receveur des douanes à Capharnaüm. Possédant une petite fortune et étant le seul apôtres à disposer de quelques ressources, il était un homme d'affaires capable.
Matthieu a 31 ans quand il se joint à Jésus, choisit par André. Il était marié et avait 4 enfants. Sa nature était dévouée, généreuse, amicale, mais matérialiste et de courte vue.
Matthieu fut nommé par André en tant qu'agent financier des apôtres. Bien qu'il fût un homme ayant un passé de publicain (collecteur d'impôts pour les romains), Matthieu s'acquitta admirablement de sa tâche. Il était en quelque sorte le gérant et le publiciste de l'organisation apostolique. Il était un bon juge de la nature humaine et un propagandiste très efficace. Matthieu recevait des dons librement offerts par des disciples croyants et des auditeurs directs de l'enseignement du Maitre, mais il ne sollicita jamais ouvertement la contribution des foules. Il accomplit tout son travail financier d'une manière tranquille et personnelle, et se procura la majeure partie de l'argent parmi la classe relativement aisée des croyants engagés. Il consacra pratiquement la totalité de sa modeste fortune au travail du Maitre et de ses apôtres, mais ils ne connurent jamais sa générosité, sauf Jésus qui était au courant de tout. Les apôtres moururent tous sans savoir que Matthieu avait été leur bienfaiteur dans une mesure telle qu'au moment où il partit proclamer la bonne nouvelle de la fraternité de la famille de Dieu après le commencement des persécutions, il était pratiquement sans ressources.
C'était la disposition au pardon que Matthieu appréciait le plus chez Jésus. Sa présence parmi les douze fut le moyen de garder les portes de la fraternité de la famille de Dieu grandes ouvertes pour une foule d'âmes découragées et déshéritées qui s'étaient considérées depuis longtemps comme exclues de la consolation religieuse. Des hommes et des femmes rejetés et désespérés s'attroupaient pour entendre Jésus, qui n'en repoussa jamais aucun.
Lors du souper d'adieu, Jésus dit : “ Matthieu, il ne t'incombera plus d'assurer la trésorerie du groupe apostolique. Bientôt, très bientôt, vous serez tous dispersés. Il ne vous sera même plus permis de jouir de l'association consolante et réconfortante d'un seul de vos frères apôtres. En poursuivant la prédication de la bonne nouvelle de la fraternité des croyants en Dieu, il vous faudra trouver chacun de nouveaux associés. Je vous ai envoyés deux par deux pendant la durée de votre formation mais, maintenant que je vous quitte et après que vous serez remis du choc, vous irez seuls, jusqu'aux confins de la terre, proclamer cette bonne nouvelle que les êtres humains mortels vivifiés par la foi sont les fils et les filles de Dieu. ” Alors, Matthieu dit : “ Mais, Maitre, qui va nous envoyer et comment saurons-nous où aller ? André nous indiquera-t-il le chemin ? ” Et Jésus répondit : “ Non, Matthieu, André ne vous donnera plus de directives pour proclamer la bonne nouvelle. Il continuera en réalité à être votre ami et votre conseiller jusqu'au jour où vous viendra le nouvel instructeur, et alors l'Esprit de Vérité vous conduira chacun au loin pour travailler à l'expansion de la fraternité de la famille de Dieu. Tu as subi beaucoup de transformations depuis le jour où tu te trouvais au bureau de la douane et où tu pris la décision de me suivre ; mais il faut que tu en subisses encore beaucoup d'autres avant que tu puisses avoir la vision d'une fraternité où les Gentils siègeront avec les Juifs dans une association fraternelle. Continue à répondre au besoin que tu éprouves à gagner tes compatriotes juifs à la fraternité céleste jusqu'à ce que tu sois pleinement satisfait, et ensuite tourne-toi avec autorité vers les Gentils. Matthieu, tu peux être certain d'une chose, c'est que tu as gagné la confiance et l'affection de tes frères ; ils t'aiment tous. Matthieu, je suis au courant de bien des choses que tes frères ignorent concernant tes soucis, tes sacrifices et tes efforts pour assurer la trésorerie du groupe. Bien que celui qui portait la bourse soit absent (Judas Iscariot), je me réjouis de ce que l'ambassadeur publicain soit ici, à ma réunion d'adieu, avec les messagers de la fraternité de mon Père. Je prie pour que tu puisses discerner la signification de mon enseignement avec les yeux de l'Esprit. Quand le nouvel instructeur viendra dans ton coeur, suis-le où il te conduira et fais voir à tes frères et soeurs – et même au monde entier – ce que le Père peut faire pour un collecteur d'impôts détesté qui a osé suivre le Fils de l'Homme et croire à la bonne nouvelle de la famille des croyants en Dieu. Dès le début, Matthieu, je t'ai aimé comme j'ai aimé ces autres Galiléens. Puisque tu sais si bien que ni le Père ni le Fils ne font acception de personnes, veille à ne pas faire de distinction de cet ordre parmi ceux qui se mettront à croire à la bonne nouvelle grâce à ton ministère. Donc, Matthieu, consacre toute ta future vie de service à montrer aux êtres humains que Dieu ne fait pas acception de personnes et, qu'aux yeux de Dieu et dans la communauté de sa famille fraternelle, tous les êtres humains sont égaux, tous les croyants sont les fils et les filles de Dieu. ”
Lors de la résurrection de Jésus, Matthieu était dans une grande confusion ; il écouta les discussions de ses compagnons, mais passa la majeure partie de son temps à retourner dans sa tête le problème de leurs futures finances. Avant que Matthieu ne se soit décidé à considérer sérieusement les arguments de ses frères sur la résurrection, il avait déjà revu le Maitre face à face, lors de sa première apparition dans la chambre haute.
Lors de sa treizième apparition, la première en Galilée, Jésus rencontra ses apôtres et demanda : “ Matthieu, as-tu à coeur de m'obéir ? ” Matthieu répondit : “ Oui, Seigneur, je suis entièrement consacré à faire ta volonté. ” Alors, le Maitre lui dit : “ Matthieu, si tu veux m'obéir, va enseigner à tous les peuples la bonne nouvelle de la fraternité des croyants en Dieu. Tu ne procureras plus à tes frères et soeurs les choses matérielles de la vie ; désormais, tu iras aussi proclamer la bonne nouvelle du salut spirituel. À partir de maintenant, n'aie plus en vue que d'exécuter le commandement de prêcher cette bonne nouvelle de la fraternité de la famille du Père. De même que j'ai fait sur terre la volonté du Père, de même tu accompliras la mission divine. Rappelle-toi que Juifs et Gentils sont tous deux tes frères et soeurs. Ne crains aucun être humain quand tu proclameras les vérités salvatrices de la bonne nouvelle de la fraternité des cieux. Et là où je vais, tu viendras bientôt. ”
Matthieu voyagea en Syrie, en Cappadoce, en Galatie, en Bithynie et en Thrace où il prêcha la bonne nouvelle de la fraternité de la famille de Dieu, en baptisant les croyants, ne cessant de répéter que la foi seule est nécessaire dans l'effort pour trouver Dieu. Matthieu aimait toujours à parler de la fraternité de la famille de Dieu comme de “ cette affaire de trouver Dieu ”.
Matthieu fut l'un des apôtres qui prit d'amples notes sur l'enseignement de Jésus. Avec le récit de Jean Marc (l'évangile de Marc), ces notes écrites en araméen servirent plus tard de base à la rédaction en l'an 71 à Pella, par son disciple Isador, des paroles et actes de Jésus, ultérieurement connue sous le nom d'Évangile selon Matthieu. La dernière copie du document privé de l'apôtre fut détruite dans l'incendie d'un monastère syrien en l'an 416.
Thomas est né à Tarichée en Galilée, une région d'Israël. Il fut mis à mort à Malte par les agents du gouvernement romain.
Thomas avait été charpentier et maçon, et ensuite il était devenu pêcheur. Il était le premier citoyen de son village et seul apôtre à posséder un mental analytique, d'un type scientifique et conservateur, tout en étant souple.
Thomas a 29 ans quand il se joint à Jésus, choisit par Philippe. Il était marié et avait 4 enfants. La mauvaise entente de ses parents et la perte de sa soeur jumelle, lorsqu'il avait 9 ans, lui avait causé un grand chagrin de jeunesse et avait compliqué les problèmes de caractère de toute sa vie ultérieure. Sa nature était pessimiste, soupçonneuse, querelleuse, mais loyale, courageuse et sincère.
Thomas eut la charge d'établir et d'ordonner l'itinéraire, et il dirigeait fort bien le travail et les déplacements du corps apostolique. Il lui était dévolu de prévoir le logement, et de choisir les lieux de prêche et d'enseignement de manière à assurer un programme des déplacements sans heurts ni contretemps.
Thomas était en train de perdre rapidement foi en ses semblables, quand il s'associa aux douze et entra ainsi en contact avec le noble caractère de Jésus. Cette association avec le Maitre commença immédiatement à transformer tout le caractère de Thomas et à effectuer de grands changements dans ses réactions mentales envers ses semblables. Jésus prenait beaucoup de plaisir à la compagnie de Thomas et eut de nombreuses et longues conversations personnelles avec lui. Sa présence parmi les apôtres était un grand réconfort pour tous les sceptiques honnêtes ; elle encouragea nombre de personnes au mental tourmenté à entrer dans la fraternité des croyants en Dieu, même si elles ne pouvaient comprendre entièrement tous les aspects spirituels et philosophiques des enseignements de Jésus. Son admission parmi les douze était une proclamation permanente que Jésus aimait même ceux qui doutaient honnêtement.
Lors du souper d'adieu, Jésus dit : “ Thomas, tu as souvent manqué de foi ; toutefois, après tes périodes de doute, tu n'as jamais manqué de courage. Je sais que les faux prophètes et les éducateurs illégitimes ne te tromperont pas. Après mon départ, tes frères et soeurs apprécieront d'autant plus ta manière critique de considérer les nouveaux enseignements. Quand vous serez tous dispersés aux confins du monde dans les temps à venir, souviens-toi que tu es encore mon ambassadeur. Consacre-ta vie à la grande oeuvre consistant à montrer que le mental matériel critique de l'être humain peut triompher de l'inertie du doute intellectuel quand il se trouve en face de la manifestation démonstrative de la vérité vivante ; je parle de la vérité vivante telle qu'elle opère dans l'expérience des hommes et des femmes nés d'esprit, qui produisent dans leur vie les fruits de l'esprit, et qui s'aiment les uns les autres comme je vous ai aimés. Thomas, je suis heureux que tu te sois joint à nous, et je sais qu'après une courte période de perplexité, tu continueras à servir la fraternité de Dieu. Tes doutes ont embarrassé tes frères, mais ne m'ont jamais dérangé. J'ai confiance en toi et je te précèderai jusqu'aux confins de la terre. ”
Lors de la résurrection de Jésus, Thomas broyait du noir, tout seul et loin de ses compagnons. Il aurait mieux fait de rester avec les autres apôtres ; il les aurait aidés à orienter leurs discussions dans un sens plus profitable. Thomas traversait une de ses périodes typiques de dépression désespérante. Il dormit une partie de la journée et se promena dans les collines le reste du temps. Il se sentait poussé à rejoindre ses compagnons, mais son désir de solitude fut plus fort. À tout moment durant cette journée, Thomas serait retourné vers ses frères si Nathanael ou deux autres apôtres étaient venus le chercher. Il avait réellement le désir de revenir mais, après la manière dont il les avait quittés la veille au soir, il était trop orgueilleux pour le faire si tôt de son propre chef. Le lendemain sa dépression était telle qu'il lui fallut presque une semaine pour se décider à revenir. Les apôtres l'attendaient, et lui attendait que ses compagnons viennent le chercher et lui demandent de revenir auprès d'eux. Thomas resta donc éloigné de ses associés durant une semaine, jusqu'au jour où Pierre et Jean le ramenèrent auprès d'eux. C'est aussi la raison pour laquelle les apôtres ne partirent pas immédiatement pour la Galilée après que Jésus leur fut apparu pour la première fois. Ils ne voulaient pas partir sans Thomas.
Lors de sa treizième apparition, la première en Galilée, Jésus rencontra ses apôtres et dit : “ Thomas, me sers-tu ? ” Thomas répondit : “ Oui, Seigneur, je te sers maintenant et toujours. ” Alors, Jésus dit : “ Si tu veux me servir, sers mes frères et soeurs dans la chair comme je t'ai servi. Ne te lasse pas de ce bien-agir, mais persévère comme ayant reçu l'ordination de Dieu pour ce service d'amour. Quand tu auras achevé ton service avec moi sur terre, tu serviras avec moi en gloire. Thomas, il faut que tu cesses de douter, et que tu accroisses ta foi et ta connaissance de la vérité. Crois en Dieu comme un enfant, mais cesse d'agir d'une manière aussi infantile. Aie du courage ; sois fort dans la foi et puissant dans la fraternité des croyants en Dieu. ”
Thomas, l'apôtre qui sombra fréquemment dans la dépression, qui eut de nombreux doutes, qui y fit face et qui en triompha en proclamant : “ À ce royaume à venir, quel qu'il soit, même si je ne le comprends pas pleinement ” voyagea à Chypre, en Crète, sur la côte de l'Afrique du Nord et en Sicile, prêchant la bonne nouvelle de la fraternité de la famille de Dieu et baptisant les croyants.
Quelques semaines seulement avant sa fin, Thomas avait commencé à écrire la vie et les enseignements de Jésus.
Jacques Alphée est né à Khérésa en Galilée, une région d'Israël. Il est le frère jumeau de Judas Alphée. Son surnom est Thaddée.
Jacques était pêcheur au sud du lac de Galilée.
Jacques a 26 ans quand il se joint à Jésus, choisit par Jacques et Jean Zébédée. Il était marié et avait 3 enfants. Sa nature était simple, médiocre, mais heureuse.
André le chargea avec son frère Judas du maintien de l'ordre parmi les foules. Les jumeaux Jacques et Judas étaient les principaux huissiers durant les heures de sermon et, en fait, les serviteurs généraux du groupe, dont ils faisaient les commissions. Ils aidaient Philippe au ravitaillement et Nathanael en portant de l'argent aux familles, et ils se tenaient toujours disposés à prêter une main secourable à n'importe quel apôtre.
Jacques aimait particulièrement Jésus à cause de la simplicité du Maitre. Avec son frère jumeau Judas, ils ne pouvaient comprendre le mental de Jésus, mais ils saisissaient le lien de sympathie entre eux et le coeur de leur Maitre. Leur mental n'était pas d'un ordre élevé et, révérence parler, on pourrait même les qualifier de stupides, mais ils firent, dans leur nature spirituelle, une réelle expérience. Jacques et Judas croyaient en Jésus ; ils étaient des fils de Dieu et des citoyens de la réalité éternelle de Dieu.
Lors du souper d'adieu, Jésus dit : “ Mes petits enfants, vous êtes l'une des trois paires de frères qui ont choisi de me suivre. Tous les six vous avez bien fait de travailler en paix avec votre frère par le sang, mais aucun ne l'a fait mieux que vous. De durs moments nous attendent sous peu. Peut-être ne comprendrez-vous pas tout ce qui vous arrivera, à vous et à vos frères, mais ne doutez jamais que vous ayez été un jour appelés à l'oeuvre de la fraternité des croyants en Dieu. Pendant quelque temps, il n'y aura pas de foules à diriger, mais ne vous découragez pas. Quand le travail de votre vie sera achevé, je vous recevrai au Ciel où vous pourrez raconter votre salut aux armées séraphiques et aux multitudes de Fils élevés de Dieu. Consacrez votre vie à magnifier les travaux pénibles de la vie de tous les jours. Montrez à tous les habitants de la terre et aux anges du ciel comment un être humain mortel peut retourner avec gaité et courage à son dur labeur de jadis, après avoir été appelé pendant un temps au service spécial de Dieu. Si, pour le moment, votre travail dans les affaires extérieures de la fraternité de la famille de Dieu est achevé, vous devriez retourner à vos anciens travaux avec l'illumination nouvelle de l'expérience d'être fils de Dieu, et avec la compréhension élevée que, pour celui qui connaît Dieu, il n'existe ni travail banal, ni labeur séculier. Pour vous, qui avez oeuvré avec moi, toutes choses sont devenues sacrées, et tout labeur terrestre est devenu un service pour Dieu le Père lui-même. Quand vous entendrez raconter les actes de vos anciens associés apostoliques, réjouissez-vous avec eux et poursuivez votre besogne quotidienne comme ceux qui attendent Dieu et travaillent en l'attendant. Vous avez été mes apôtres et vous le serez toujours ; je me souviendrai de vous dans la réalité à venir. ”
Lors de la résurrection de Jésus, les jumeaux Alphée ne prirent guère part aux débats de leurs compagnons ; ils étaient suffisamment occupés à leurs travaux habituels. Répondant à une question de Philippe, l'un d'eux exprima leur opinion commune en disant : “ Nous ne comprenons pas l'histoire de la résurrection, mais notre mère dit qu'elle a parlé au Maitre, et nous la croyons. ”
Lors de sa treizième apparition, la première en Galilée, Jésus rencontra ses apôtres et demanda : “ Jacques et Judas, croyez-vous en moi ? ” Et, après qu'ils eurent tous deux répondu : “ Oui, Maitre, nous croyons ”, Jésus dit : “ Je vais bientôt vous quitter. Vous voyez que je vous ai déjà quittés dans la chair. Je ne demeurerai que peu de temps dans ma forme actuelle avant d'aller auprès de mon Père. Vous croyez en moi – vous êtes mes apôtres, et vous le serez toujours. Continuez à croire quand je serai parti et à vous rappeler votre association avec moi, après que vous serez peut-être retournés au travail dont vous aviez l'habitude avant de venir vivre avec moi. Ne laissez jamais un changement dans votre travail extérieur influer sur votre obéissance. Ayez foi en Dieu jusqu'à la fin de vos jours terrestres. N'oubliez jamais que, quand vous êtes des fils ou des filles de Dieu par la foi, tout travail honnête dans la fraternité éternelle est sacré. Rien de ce que fait un fils ou une fille de Dieu ne peut être ordinaire. Donc, faites désormais votre travail comme s'il était pour Dieu. Quand vous en aurez fini sur ce monde, j'ai d'autres mondes meilleurs où vous travaillerez aussi pour moi. Dans toute cette oeuvre, sur ce monde et sur d'autres, j'oeuvrerai avec vous et mon Esprit demeurera en vous. ”
Les frères jumeaux furent les premiers à croire à la résurrection de Jésus ; mais ils ne purent comprendre l'établissement de la fraternité de la famille de Dieu. Peu après la crucifixion de leur Maitre, Jacques et Judas retournèrent à leur famille et à leurs filets ; leur tâche était achevée.
Judas Alphée est né à Khérésa en Galilée, une région d'Israël. Il est le frère jumeau de Jacques Alphée. Son surnom est Lébbée.
Judas était pêcheur au sud du lac de Galilée.
Judas a 26 ans quand il se joint à Jésus, choisit par Jacques et Jean Zébédée. Il était marié et avait 2 enfants. Sa nature était simple, médiocre, mais heureuse.
André le chargea avec son frère du maintien de l'ordre parmi les foules. Les jumeaux Jacques et Judas étaient les principaux huissiers durant les heures de sermon et, en fait, les serviteurs généraux du groupe, dont ils faisaient les commissions. Ils aidaient Philippe au ravitaillement et Nathanael en portant de l'argent aux familles, et ils se tenaient toujours disposés à prêter une main secourable à n'importe quel apôtre.
Judas était attiré par Jésus à cause de l'humilité sans ostentation du Maitre. Une pareille humilité jointe à une pareille dignité personnelle exerçait un grand attrait sur lui. Le fait que Jésus recommandait toujours le silence sur ses actes extraordinaires faisait grande impression sur ce simple enfant de la nature. Avec son frère jumeau, ils aimaient particulièrement Jésus à cause de la simplicité du Maitre. Ils ne pouvaient comprendre le mental de Jésus, mais ils saisissaient le lien de sympathie entre eux et le coeur de leur Maitre. Leur mental n'était pas d'un ordre élevé et, révérence parler, on pourrait même les qualifier de stupides, mais ils firent, dans leur nature spirituelle, une réelle expérience. Jacques et Judas croyaient en Jésus ; ils étaient des fils de Dieu et des citoyens de la réalité éternelle de Dieu.
Lors du souper d'adieu, Jésus dit : “ Mes petits enfants, vous êtes l'une des trois paires de frères qui ont choisi de me suivre. Tous les six vous avez bien fait de travailler en paix avec votre frère par le sang, mais aucun ne l'a fait mieux que vous. De durs moments nous attendent sous peu. Peut-être ne comprendrez-vous pas tout ce qui vous arrivera, à vous et à vos frères, mais ne doutez jamais que vous ayez été un jour appelés à l'oeuvre de la fraternité des croyants en Dieu. Pendant quelque temps, il n'y aura pas de foules à diriger, mais ne vous découragez pas. Quand le travail de votre vie sera achevé, je vous recevrai au Ciel où vous pourrez raconter votre salut aux armées séraphiques et aux multitudes de Fils élevés de Dieu. Consacrez votre vie à magnifier les travaux pénibles de la vie de tous les jours. Montrez à tous les habitants de la terre et aux anges du ciel comment un être humain mortel peut retourner avec gaité et courage à son dur labeur de jadis, après avoir été appelé pendant un temps au service spécial de Dieu. Si, pour le moment, votre travail dans les affaires extérieures de la fraternité de la famille de Dieu est achevé, vous devriez retourner à vos anciens travaux avec l'illumination nouvelle de l'expérience d'être fils de Dieu, et avec la compréhension élevée que, pour celui qui connaît Dieu, il n'existe ni travail banal, ni labeur séculier. Pour vous, qui avez oeuvré avec moi, toutes choses sont devenues sacrées, et tout labeur terrestre est devenu un service pour Dieu le Père lui-même. Quand vous entendrez raconter les actes de vos anciens associés apostoliques, réjouissez-vous avec eux et poursuivez votre besogne quotidienne comme ceux qui attendent Dieu et travaillent en l'attendant. Vous avez été mes apôtres et vous le serez toujours ; je me souviendrai de vous dans la réalité à venir. ”
Lors de la résurrection de Jésus, les jumeaux Alphée ne prirent guère part aux débats de leurs compagnons ; ils étaient suffisamment occupés à leurs travaux habituels. Répondant à une question de Philippe, l'un d'eux exprima leur opinion commune en disant : “ Nous ne comprenons pas l'histoire de la résurrection, mais notre mère dit qu'elle a parlé au Maitre, et nous la croyons. ”
Lors de sa treizième apparition, la première en Galilée, Jésus rencontra ses apôtres et demanda : “ Jacques et Judas, croyez-vous en moi ? ” Et, après qu'ils eurent tous deux répondu : “ Oui, Maitre, nous croyons ”, Jésus dit : “ Je vais bientôt vous quitter. Vous voyez que je vous ai déjà quittés dans la chair. Je ne demeurerai que peu de temps dans ma forme actuelle avant d'aller auprès de mon Père. Vous croyez en moi – vous êtes mes apôtres, et vous le serez toujours. Continuez à croire quand je serai parti et à vous rappeler votre association avec moi, après que vous serez peut-être retournés au travail dont vous aviez l'habitude avant de venir vivre avec moi. Ne laissez jamais un changement dans votre travail extérieur influer sur votre obéissance. Ayez foi en Dieu jusqu'à la fin de vos jours terrestres. N'oubliez jamais que, quand vous êtes des fils ou des filles de Dieu par la foi, tout travail honnête dans la fraternité éternelle est sacré. Rien de ce que fait un fils ou une fille de Dieu ne peut être ordinaire. Donc, faites désormais votre travail comme s'il était pour Dieu. Quand vous en aurez fini sur ce monde, j'ai d'autres mondes meilleurs où vous travaillerez aussi pour moi. Dans toute cette oeuvre, sur ce monde et sur d'autres, j'oeuvrerai avec vous et mon Esprit demeurera en vous. ”
Les frères jumeaux furent les premiers à croire à la résurrection de Jésus ; mais ils ne purent comprendre l'établissement de la fraternité de la famille de Dieu. Peu après la crucifixion de leur Maitre, Jacques et Judas retournèrent à leur famille et à leurs filets ; leur tâche était achevée.
Simon est né à Capharnaüm en Galilée, une région d'Israël. Il mourut et fut enterré au coeur de l'Afrique.
Simon avait été commerçant à Capharnaüm avant de porter toute son attention sur l'organisation patriotique des zélotes.
Simon a 28 ans quand il se joint à Jésus, choisit par Simon Pierre. Il était marié et avait 2 enfants. Sa nature était fidèle, dévouée, enthousiaste, mais rebelle et matérialiste.
André chargea Simon des divertissements et de la détente du groupe apostolique. Il organisa très efficacement les distractions et les activités récréatives des douze apôtres.
La qualité de Jésus qu'il admirait plus particulièrement était le calme du Maitre, son assurance, son équilibre et son inexplicable sérénité. Il était un rebelle par nature et un iconoclaste par entrainement, mais Jésus le gagna aux concepts supérieurs de la fraternité céleste et de la communauté des fils et des filles du Dieu vivant libérés par la foi. Il s'était toujours identifié au parti protestataire, mais maintenant il adhérait au parti progressiste, celui de la progression illimitée et éternelle de l'esprit et de la vérité. Il était un homme de fidélité ardente, de chaud dévouement personnel, et il aimait profondément Jésus.
Lors du souper d'adieu, Jésus dit : “ Simon, tu es un vrai fils d'Abraham, mais quelle peine j'ai eue à faire de toi un fils de la fraternité de la famille de Dieu. Je t'aime, et tous tes frères t'aiment également. Je sais que tu m'aimes, Simon, et que tu aimes aussi la famille de Dieu, mais tu as encore l'idée fixe de faire advenir cette réalité fraternelle conformément à tes goûts. Je sais bien que tu finiras par saisir la nature et la signification spirituelles de ma bonne nouvelle, et que tu travailleras courageusement à la proclamer, mais je suis désolé de ce qui pourrait t'arriver après mon départ. Je me réjouirais de savoir que tu ne chancelleras pas. Je serais heureux si je pouvais savoir qu'après mon retour auprès du Père tu ne cesseras pas d'être mon apôtre, et que tu te comporteras acceptablement comme un ambassadeur de la fraternité céleste. ” Simon, le fougueux patriote, essuya les larmes de ses yeux et répondit : “ Maitre, ne crains rien pour ma fidélité. J'ai tourné le dos à tout pour pouvoir consacrer ma vie à l'établissement de ta fraternité divine sur terre, et je ne chancellerai pas. Jusqu'ici, j'ai survécu à toutes les déceptions et je ne t'abandonnerai pas. ” Jésus répondit : “ En vérité, il est réconfortant de t'entendre parler ainsi, spécialement à un moment comme celui-ci, mais mon bon ami tu ne sais pas encore de quoi tu parles. Je ne doute pas un instant de ta fidélité, de ta dévotion. Je sais que tu n'hésiterais pas à te lancer dans la bataille et à mourir pour moi, comme le feraient tous tes compagnons, mais cela ne te sera pas demandé. Je t'ai maintes fois répété que ma réalité spirituelle n'est pas de ce monde et que mes disciples ne se battront pas pour l'établir. Je t'ai dit ceci bien des fois, Simon, mais tu refuses de regarder la vérité en face. Je ne suis pas inquiet au sujet de ta fidélité envers moi et la fraternité de la famille de Dieu, mais que vas-tu faire quand je serai parti et qu'enfin ta pensée s'éveillera et réalisera que tu n'avais pas saisi la signification de mon enseignement et qu'il te faut réadapter tes fausses interprétations à la réalité d'un ordre spirituel différent des affaires du Ciel ? Aucun de mes apôtres n'a un coeur plus sincère et honnête que le tien, mais, après mon départ, aucun ne sera plus bouleversé et plus désespéré que toi. Dans tout ton découragement, mon Esprit habitera en toi, et tes frères ne t'abandonneront pas. N'oublie pas ce que je t'ai enseigné au sujet des rapports entre la citoyenneté sur terre et la filiation dans la réalité spirituelle du Père. Réfléchis bien à tout ce que je t'ai dit sur la nécessité de rendre à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Consacre ta vie, Simon, à montrer qu'un mortel peut convenablement accomplir mon injonction de reconnaître simultanément le devoir temporel envers le pouvoir civil et le service spirituel dans la fraternité des croyants en Dieu. Si tu acceptes d'être enseigné par l'Esprit de Vérité, il n'y aura jamais de conflit entre les exigences de la citoyenneté terrestre et celles de ta filiation céleste, à moins que les chefs temporels ne prétendent exiger de toi l'hommage et l'adoration qui n'appartiennent qu'à Dieu. Et maintenant, Simon, quand tu finiras par voir tout cela, que tu auras secoué ta dépression et que tu seras parti proclamer la bonne nouvelle avec grande autorité, n'oublie jamais que je t'aurai accompagné pendant toute ta période de découragement, et que je t'accompagnerai jusqu'au bout. Tu seras toujours mon apôtre. Après que tu auras accepté de voir par l'oeil de l'Esprit et d'abandonner plus complètement ta volonté à la volonté du Père qui est aux cieux, tu redeviendras alors mon ambassadeur actif, et nul ne prendra prétexte de ta lenteur à comprendre les vérités que je t'ai enseignées pour t'enlever l'autorité que je t'ai conférée. Donc, Simon, je t'avertis une fois de plus que ceux qui combattent par l'épée périssent par l'épée, tandis que ceux qui oeuvrent dans l'Esprit obtiennent la vie éternelle dans la réalité spirituelle à venir, ainsi que la joie et la paix dans la réalité terrestre. Quand la mission qui t'est confiée sera achevée sur terre, toi, Simon, tu siègeras avec moi dans ma réalité de l'Au-delà. Tu verras réellement la fraternité céleste que tu as ardemment désiré, mais pas au cours de cette vie. Continue à croire en moi et en ce que je t'ai révélé, et tu recevras le don de la vie éternelle. ”
Le jour de la résurrection de Jésus, Simon était trop atterré pour participer aux discussions. La plupart du temps, il resta allongé sur une couche dans un coin de la chambre haute, le visage tourné contre le mur ; il ne parla pas même une demi-douzaine de fois durant toute la journée. Son concept du royaume s'était effondré, et il ne parvenait pas à discerner que la résurrection du Maitre pouvait matériellement changer la situation. Sa déception était très personnelle et bien trop violente pour qu'il ait pu la surmonter à bref délai, même devant un fait aussi stupéfiant que la résurrection.
Trop découragé, Simon abandonna ses frères et retourna chez lui, c'est pourquoi il ne fut pas présent lors de la treizième apparition de Jésus et sa première en Galilée, à Bethsaïde. Jésus avait souvent répété à Simon qu'il était légitime de souhaiter l'amélioration du système social, économique et politique, mais il ajoutait toujours : “ Ce n'est pas l'affaire de la fraternité des croyants en Dieu. Il faut que nous soyons consacrés à faire la volonté du Père. Notre affaire consiste à être les ambassadeurs d'un gouvernement spirituel d'en haut, et nous ne devons pas nous occuper immédiatement d'autre chose que de représenter la volonté et le caractère du Père divin qui se trouve à la tête du gouvernement dont nous portons les lettres de créance. ” Lors de la dix-neuvième et dernière apparition de Jésus à Jérusalem, Simon était à nouveau présent et demanda : “ Et alors, Maitre, rétabliras-tu le royaume et verrons-nous la gloire de Dieu manifestée sur terre ? ” Jésus répondit : “ Simon, tu t'accroches encore à tes vieilles idées sur le Messie des Juifs et le royaume matériel, mais tu recevras un pouvoir spirituel quand l'Esprit sera descendu sur toi, et tu iras bientôt dans le monde entier prêcher la bonne nouvelle de la fraternité de la famille de Dieu. ”
Après la dispersion causée par les persécutions de Jérusalem, Simon prit une retraite temporaire, il était littéralement accablé. En tant que patriote nationaliste, il avait abandonné sa position par déférence pour les enseignements de Jésus ; maintenant, tout était perdu. Il était dans le désespoir mais, au bout de quelques années, il reprit espoir et partit proclamer la bonne nouvelle de la fraternité de la famille de Dieu. Il voyagea à Alexandrie et, après avoir oeuvré en remontant le Nil, il pénétra au coeur de l'Afrique, prêchant partout la bonne nouvelle de Jésus et baptisant les croyants. Il travailla ainsi jusqu'à ce qu'il fût devenu vieux et faible.
Judas Iscariot est né à Kérioth et il grandit à Jéricho. Le jour de la crucifixion, après avoir vu de loin la croix où Jésus était cloué, profondément bouleversé, il dit au Sanhédrin : “ J'ai péché en ce sens que j'ai trahi un sang innocent. Vous m'avez insulté. Vous m'avez offert de l'argent pour ce service – le prix d'un esclave. Je me repens d'avoir fait cela ; voilà votre argent. Je veux échapper à la culpabilité de cet acte. ” En quittant la salle du Sanhédrin, Judas sortit les trente pièces d'argent de la bourse et les lança à la volée sur le sol du temple. Lorsque le traitre sortit, il était presque hors de lui-même. Judas passa par l'expérience de la réalisation de la véritable nature du péché. Tout l'éclat, la fascination et l'ivresse des mauvaises actions avaient disparu. Désormais, le malfaiteur se trouvait seul, face à face avec le verdict du jugement de son âme désillusionnée et déçue. Le péché était ensorcelant et aventureux pendant qu'il le commettait, mais Judas dû faire face à la moisson des faits mis à nu et dépourvus de romanesque. Celui qui avait été jadis ambassadeur sur terre du royaume des cieux erra seul et abandonné dans les rues de Jérusalem. Son désespoir était affreux et presque absolu. Il poursuivit sa route dans la ville, puis hors des murs jusque dans la solitude sauvage de la vallée du Hinnom, où il grimpa sur des rochers abrupts. Il prit la ceinture de son vêtement, en attacha une extrémité à un petit arbre, noua l'autre autour de son cou et se jeta dans le précipice. Avant qu'il fût mort, le noeud qu'il avait attaché de ses mains nerveuses s'était desserré, et le corps du traitre fut déchiqueté par les rochers pointus sur lesquels il tomba.
Judas Iscariot avait été employé dans les diverses affaires commerciales de son père, jusqu'au moment où il s'intéressa aux sermons et à l'oeuvre de Jean le Baptiste. Il était le seul Judéen dans la famille apostolique de Jésus, et probablement le plus instruit des douze avec Nathanael.
Judas Iscariot a 30 ans quand il se joint à Jésus, choisit par Nathanael. Sa nature était tourmentée, solitaire, hautement individualiste, insociable, égotiste et mauvaise perdante. Ses parents étaient des sadducéens et, lorsqu'il se joignit aux disciples de Jean le Baptiste, ils le renièrent. Il était le fils unique de parents juifs fortunés mais peu sages, qui le choyèrent et le dorlotèrent durant son enfance. Il était un enfant gâté. En grandissant, il se fit une idée exagérée de son importance personnelle. Il n'était pas beau joueur. Il avait des idées vagues et déformées sur l'équité, et il était enclin à la haine et à la suspicion. Il était habile à interpréter de travers les paroles et les actes de ses amis. Durant toute sa vie, il avait cultivé l'habitude de rendre la pareille à ceux qu'il imaginait l'avoir maltraité. Son sens des valeurs et du loyalisme était défectueux.
André nomma Judas Iscariot trésorier des douze, poste qu'il était éminemment qualifié pour occuper. Jusqu'au moment où il trahit son Maitre, Judas assuma honnêtement, fidèlement et très efficacement les responsabilités de sa charge. Il était un homme d'affaires valable, ayant beaucoup de tact, d'habilité et de patience, aussi bien qu'un dévouement assidu pour diriger les affaires financières d'un idéaliste tel que Jésus, sans parler de la lutte contre les méthodes désordonnées de certains apôtres dans la conduite des affaires. Il était réellement un grand agent exécutif, un financier prévoyant et capable, et un rigoriste pour l'organisation. Nul apôtre ne critiqua jamais Judas. Autant qu'ils pouvaient voir, il était un trésorier incomparable, un homme instruit, un apôtre loyal (bien que parfois critique) et, dans tous les sens du mot, un grand succès. Les apôtres aimaient Judas Iscariot.
Il n'admirait aucun trait spécial chez Jésus, si ce n'était la personnalité généralement attirante et délicatement charmante du Maitre. Il ne fut jamais capable de s'élever au-dessus de ses préjugés de Judéen contre ses compagnons galiléens. Il allait même jusqu'à critiquer, dans sa pensée, bien des manières de faire de Jésus. Ce Judéen prétentieux osait souvent critiquer, dans son coeur, le Maitre que les onze autres considéraient comme l'homme parfait : “ le seul digne d'être aimé et le plus éminent parmi dix-mille ”. Il entretenait réellement la notion que Jésus était timide et quelque peu effrayé d'affirmer son pouvoir et son autorité. Pourtant, Jésus l'avait averti en lui disant : “ Judas, je t'ai aimé et j'ai prié pour que tu aimes tes frères. Ne te lasse pas de bien faire. Je t'avertis de te méfier de ceux qui font glisser les êtres humains sur les sentiers de la flatterie et qui les empoisonnent par les flèches du ridicule. ”
Lors du souper d'adieu, Jésus promena son regard sur les apôtres et dit : “ Quand je suis entré ce soir dans cette salle, vous ne vous contentiez pas de refuser orgueilleusement de vous laver réciproquement les pieds, mais il fallait aussi que vous vous disputiez les places d'honneur à ma table. Ces honneurs-là sont recherchés par les pharisiens et les enfants de ce monde, mais il ne devrait pas en être ainsi parmi les ambassadeurs de la fraternité céleste. Ne savez-vous pas que ma table ne comporte aucune place de préférence ? Ne comprenez-vous pas que j'aime chacun de vous autant que les autres ? Ignorez-vous que la place à côté de moi, considérée comme honorifique par les êtres humains, peut ne rien signifier quant à votre position dans la fraternité des cieux ? Vous savez que les rois des Gentils ont la souveraineté sur leurs sujets, et que l'on appelle parfois bienfaiteurs ceux qui exercent cette autorité. Mais il n'en sera pas ainsi dans la fraternité des croyants en Dieu. Que celui qui veut être grand devienne le cadet et que celui qui veut être chef devienne celui qui sert. Qui est le plus grand, celui qui siège au repas ou celui qui le sert ? Ne considère-t-on pas en général que celui qui est assis à table est le plus grand ? Mais vous observerez que je suis parmi vous comme celui qui sert. Si vous voulez bien être mes compagnons dans le service en accomplissant la volonté du Père, vous siègerez avec moi en puissance dans la réalité spirituelle à venir, en continuant à faire la volonté du Père dans la gloire future. ” Jésus continua en disant : “ Je vous ai dit combien je désirais prendre ce souper avec vous. Sachant de quelle façon les forces des ténèbres ont conspiré pour faire mourir le Fils de l'Homme, j'ai décidé de prendre ce souper avec vous dans cette salle secrète, un jour d'avance sur la Pâque, car demain soir, à cette heure, je ne serai plus avec vous. Je vous ai maintes fois répété que je dois retourner auprès du Père. Maintenant, mon heure est venue, mais il n'était pas nécessaire que l'un de vous me trahisse et me livre à mes ennemis. ” La parabole du lavement des pieds et le discours subséquent du Maitre avaient déjà fait perdre aux apôtres une bonne partie de leur outrecuidance et de leur présomption. Quand ils entendirent cela, les apôtres commencèrent à se regarder les uns les autres et à demander avec hésitation d'un ton déconcerté : “ Est-ce moi ? ” Quand ils eurent tous posé la même question, Jésus dit : “ Alors qu'il est nécessaire que je retourne auprès du Père pour accomplir sa volonté, il n'était pas requis que l'un de vous devienne un traitre. Ceci est la maturation du mal caché dans le coeur de l'un de vous, qui n'a pas réussi à aimer la vérité de toute son âme. Combien est trompeur l'orgueil intellectuel qui précède la chute spirituelle ! Mon ami de longue date, qui mange actuellement mon pain, est prêt à me trahir, même pendant qu'il trempe sa main avec moi dans le plat. ” Quand Jésus eut ainsi parlé, les douze apôtres recommencèrent tous à demander : “ Est-ce moi ? ” Quand Judas, assis à la gauche du Maitre, redemanda : “ Est-ce moi ? ”, Jésus trempa du pain dans le plat d'herbes et le tendit à Judas en disant : “ Tu l'as dit. ” Judas fut douloureusement conscient de la signification des paroles du Maitre associées à son acte, et il se mit à craindre que ses compagnons ne se rendent également compte, maintenant, que c'était lui, le traitre. Jésus continua en disant : “ Je suis attristé que ce mal soit arrivé et j'ai espéré jusqu'à la minute présente que le pouvoir de la vérité pourrait triompher des duperies du mal, mais on ne gagne pas de telles victoires sans la foi résultant d'un sincère amour de la vérité. Je n'aurais pas voulu vous dire ces choses à notre dernier souper, mais je désire vous avertir de ces chagrins et vous préparer ainsi à ce qui nous attend sous peu. Je vous ai dit cela parce que je souhaite qu'après mon départ, vous vous souveniez que je connaissais tous ces perfides complots, et que je vous ai avertis que j'allais être trahi. Je fais tout cela uniquement pour vous fortifier en vue des tentations et des épreuves imminentes. ” Après avoir ainsi parlé, Jésus se pencha vers Judas et dit : “ Ce que tu as décidé de faire, fais-le promptement. ” Lorsque Judas entendit ces paroles, il se leva de table et quitta hâtivement la salle, sortant dans la nuit pour faire ce qu'il avait décidé d'accomplir. Avec ses témoignages d'affection nuancés d'attendrissement, ce souper fut le dernier appel de Jésus au déserteur Judas, mais cet appel eut lieu en vain. Une fois que l'amour est réellement mort, les avertissements, même quand ils vous sont donnés avec le maximum de tact, et transmis dans l'esprit le plus amical, n'aboutissent généralement qu'à intensifier la haine et à enflammer la mauvaise résolution d'exécuter entièrement vos propres projets égoïstes.
Avant sa mort, Jésus dit à Judas Iscariot : “ Judas, prends bien garde à ce que tu fais ; ne surestime pas ta charge. Qui de nous est qualifié pour juger son frère ? La volonté du Père n'est pas que ses enfants partagent seulement les choses sérieuses de la vie. Permets-moi de répéter que je suis venu pour que mes frères et soeurs dans la chair puissent avoir, en plus grande abondance, de la joie, du bonheur et une vie plus épanouie. Allons, va Judas, et fais bien ce qui t'a été confié, mais laisse ton frère rendre compte de lui-même à Dieu. ” Le souvenir de cette expérience, ainsi que bien d'autres de ce genre, vécurent longtemps dans le coeur de Judas, artisan de ses propres désillusions.
En ce qui concerne les enseignements de Jésus sur la fraternité de la famille de Dieu, Judas Iscariot grandit intellectuellement, mais ne progressa pas comme les autres apôtres dans l'acquisition d'un caractère spirituel. Il ne réussit pas à faire des progrès personnels satisfaisants en expérience spirituelle. Il n'aimait pas faire franchement face aux faits ; il était malhonnête dans son attitude envers les situations de la vie. Il détestait discuter ses problèmes personnels avec ses associés immédiats. Il refusait de parler de ses difficultés avec ses vrais amis et avec ceux qui l'aimaient réellement. Au cours de toutes ses années d'association avec Jésus, il n'alla pas une seule fois lui soumettre un problème purement personnel. Il n'apprit jamais qu'après tout, les récompenses réelles d'une noble vie sont des prix spirituels, qui ne sont pas toujours distribués pendant cette seule courte vie dans la chair. À la suite de l'isolement persistant de sa personnalité, ses griefs se multiplièrent, ses chagrins s'accrurent, ses anxiétés augmentèrent et son désespoir atteignit une profondeur presque impossible à supporter. Bien que cet apôtre égocentrique et ultra-individualiste eût de nombreux troubles psychiques, émotifs et spirituels, ses principales difficultés étaient les suivantes : en tant que personnalité, il était isolé. Mentalement, il était soupçonneux et rancunier. Par tempérament, il était revêche et vindicatif. Émotionnellement, il était dénué d'amour et incapable de pardonner. Socialement, il ne se confiait pas et restait presque entièrement renfermé sur lui-même. En esprit, il devint arrogant et égoïstement ambitieux. Dans la vie, il ignorait ceux qui l'aimaient et, dans la mort, il n'eut pas d'amis. Alors que se mélangeait une fatale peur du ridicule, un sentiment terrible et effrayant d'être honteux de son Maitre et de ses compagnons apôtres, dans son coeur, cet ambassadeur ordonné de la fraternité de la famille de Dieu était déjà un déserteur ; il ne lui restait plus qu'à trouver un prétexte plausible pour rompre ouvertement avec le Maitre. Lorsque la lumière n'est pas honnêtement reçue et vécue, elle tend à devenir ténèbres à l'intérieur de l'âme.
« Je t'adresse ces mots empreints d'amour et de miséricorde. Je suis conscient des choix difficiles que tu as faits et de la trahison que tu as commise envers moi. Ton acte a entraîné des conséquences profondes, et les cicatrices de ton infidélité restent vives en moi. Mais je suis ici aujourd'hui pour te dire que même dans ta faute la plus tragique, il y a une opportunité de rédemption et de réconciliation. Je vois ton coeur tourmenté, rempli de douleur et de regret, pourtant sache que même dans les ténèbres les plus profondes, il y a une lumière d'espoir qui brille. Malgré tes actes, je te tends la main avec compassion et le désir sincère de t'offrir la possibilité de te racheter. Ton inaptitude ou ta répugnance à pardonner à tes semblables donne la mesure de ton immaturité, et dénote que tu n'as pas atteint le niveau adulte de sympathie, de compréhension et d'amour. Tes rancunes et tes idées de vengeance sont directement proportionnelles à ton ignorance de la nature intérieure et des véritables aspirations de tes semblables. L'amour est la manifestation de l'impulsion vitale intérieure et divine ; il est fondé sur la compréhension, entretenu par le service désintéressé et accompli dans la sagesse. La bonté engendre la bonté mais, pour quiconque est vraiment bon, le mal engendre aussi la bonté. C'est pourquoi je t'exhorte à réfléchir à tes actions et à reconnaître la profondeur de ton erreur. Le repentir sincère est la clé de la réconciliation avec toi-même et avec le Père du Paradis. Il est temps de faire face à tes choix et de prendre la responsabilité de tes actes. N'oublie pas que la miséricorde ne vient pas sans effort. Il faut traverser les étapes de la justice, de l'équité, de la patience et de la bonté pour manifester véritablement la miséricorde. Par le pouvoir de la transformation intérieure, tu peux te libérer du fardeau de ta déloyauté et trouver la paix dans ton âme. Ton péché a été douloureux, mais je te pardonne de tout mon coeur. Le Père du Paradis est un Dieu de miséricorde et de pardon : il t'offre son amour infini et attend ton retour avec patience et bienveillance. Peu importe la gravité des erreurs auxquelles tu t'es livré, notre Père est prêt à t'accueillir à bras ouverts si tu choisis de revenir vers Lui. Je souhaite que tu trouves la force de te repentir, de demander pardon et d'entreprendre un voyage de guérison spirituelle. Le repentir sincère est une clé essentielle pour guérir ton âme blessée. Recherche la vérité et la sagesse, et laisse la lumière divine pénétrer les profondeurs de ton être. La route de la rédemption peut être difficile, mais elle offre également une récompense éternelle lorsque tu trouves la paix intérieure et la communion avec le Père du Paradis. Je t'invite à te rappeler que tu n'es pas défini par tes erreurs passées. Tu as la capacité de te transformer, de te relever et de devenir un instrument de la volonté divine. Saisis cette opportunité et laisse la grâce divine te guider sur le chemin de la réconciliation. Que la compassion du Père Universel t'entoure et te guide, et que tu trouves la paix et la rédemption dans ton voyage spirituel. Que ton chemin vers la vérité soit éclairé par la lumière divine et que tu puisses trouver un apaisement profond. Avec tout mon amour qui transcende toutes les limites. »
41. Qui est Jésus Christ Michael – Joshua ben Joseph de Nazareth ?
- Le pain de vie
- L'eau vivante
- La lumière du monde
- Le désir de tous les âges
- La porte ouverte au salut éternel
- La réalité de la vie sans fin
- Le bon berger
- Le sentier de la perfection infinie
- La résurrection et la vie
- Le secret de la survie éternelle
- Le chemin, la vérité et la vie
- Le Père infini de ses enfants finis
- Le vrai cep ; vous êtes les sarments
- L'espoir de tous ceux qui connaissent la vérité vivante
Il est la nourriture vivante qui rassasie l'âme humaine.
Il est la source de vie qui rafraichit la personnalité humaine.
Il est éclaire chaque pas d'évolution de l'âme humaine sincère.
Il est le Parent divin que la personnalité humaine recherche avec joie.
Il accueille l'âme humaine dans l'éternité.
Il est le juste témoignage pour la personnalité humaine qui désire la vie éternelle.
Il est le guide de l'âme humaine qui accepte son joug léger.
Il est l'expression paradisiaque de la personnalité humaine finie.
Il est la manifestation de la liberté divine de l'âme humaine qui choisit l'éternité.
Il est l'abondance de toutes les potentialités de la personnalité humaine.
Il est celui qui fraye toujours, pour toutes les personnalités de l'univers, la voie qui va jusqu'au Père du Paradis.
Il est le Père Suprême de son propre univers et de toutes les âmes qui l'habitent, comme le Père Universel est le Père du Paradis.
Il est l'eau vive qui coule dans le coeur de chaque personne de bonne volonté qui aime Dieu.
Il est celui qui a répandu son Esprit de Vérité sur tous les habitants de ce monde.
42. Quels sont les 5 points du consentement éclairé (brain) ?
- Quels sont les Bénéfices ?
- Quels sont les Risques ?
- Quelles sont les Alternatives ?
- Que me dit mon Intuition ?
- Que se passerait-il si je ne fais rien (Now.Nothing.Next) ?
Quels sont les avantages associés à cette décision ? Quels éléments positifs en résulteraient ? Pourquoi penser que c'est nécessaire maintenant ? Qu'est-ce qui fait penser qu'il faille faire cela ? Si je dis « non », cela sera-t-il compris comme un « non » ?
Quels sont les risques associés à cette décision ? Sont-ils plus importants que les bénéfices, ou sont-ils négligeables ? Ce qui est suggéré pourrait-il avoir une incidence négative sur ma capacité de vivre normalement ? Comment savoir si cela fera plus de bien que de mal ? Si je dis « oui », cela sera-t-il compris que cela ne veut pas dire que je dis « oui » à tout ?
Existent-ils d'autres alternatives ? Quelles autres options pourrais-je envisager avant ? Pourrais-je connaître plus de détails à ce propos ? Par exemple, suis-je libre de consentir ou suis-je forcé d'obtempérer ?
Quel est mon ressenti ? Qu'est-ce que me chuchote ma petite voix, et qu'est-ce que mon être intérieur voudrait que je fasse ? Je veux avoir le temps d'y réfléchir ! Y a-t-il une urgence ? Suis-je éveillé, lucide et dans un état émotionnel clair pour prendre une décision ?
Que se passerait-il si je ne faisais rien ? Que se passerait-il si j'attendais ? Y a-t-il un problème d'attendre un peu ? Ce serait bien d'attendre autant que possible jusqu'à ce que ma décision soit murement réfléchie. Sinon, pourquoi ne pas mettre cela de côté pour le moment ? De toute façon, si je le souhaite, un événement pourrait-il m'empêcher de passer d'un « oui » à un « non » ?
43. Quelles sont les libertés d'expression de l'individu ?
- S'exprimer librement
- Accéder facilement et sans limites à l'information
- Avoir l'occasion d'être reconnu pour ses talents
- Pouvoir trouver des communautés d'entraide
Chacun devrait pouvoir partager ses opinions et encourager le dialogue. Cette liberté créative conduit à l'émergence de points de vue, de possibilités et de formats innovants.
L'information est un outil puissant pour enseigner, favoriser la compréhension et traiter des événements, qu'ils soient majeurs ou non.
Chacun devrait avoir l'occasion de créer son activité et de réussir en faisant ses propres choix. Tout le monde devrait pouvoir décider de ce qui est nécessaire pour soi-même.
Chacun devrait pouvoir faire tomber les barrières, dépasser les frontières et se retrouver autour de passions et de centres d'intérêts communs.
44. Quels sont les attributs d'une personne responsable et bienfaisante ?
- La spiritualité
- La sagesse
- La bonté
- L'intégrité
- La patience
- La compétence
- La créativité
- La loyauté
- L'humilité
- La sérénité
La spiritualité est un cheminement personnel vers la transcendance de soi, une recherche pour comprendre l'essence de la vie et de l'existence. Être spirituellement épanoui permet de puiser dans des sources plus vastes que soi, offrant ainsi une perspective plus large pour aborder les défis de la vie.
La sagesse découle de l'expérience de vie et de la compréhension de ses complexités. Elle est une qualité essentielle pour inspirer et guider les autres, permettant de prendre des décisions éclairées et de faire face aux défis de manière plus efficace. La sagesse permet également de cultiver une vie plus épanouissante et gratifiante.
La bonté est une qualité qui permet d'apporter une aide efficace aux autres. Être bienveillant, aimant et avoir un véritable désir d'aider les autres permet de les toucher plus profondément et de répondre à leurs besoins. La bonté est également bénéfique pour établir des relations bienfaitrices, plus généreuses et durables avec autrui.
L'intégrité consiste à être honnête et sincère dans ses actions et ses comportements. L'intégrité est essentielle pour agir avec éthique et moralité, établir la confiance et la crédibilité avec autrui et pour bénir les autres.
La patience est une qualité qui permet de travailler sur le long terme et de surmonter les obstacles en persévérant. La patience est essentielle pour accomplir des projets ambitieux et pour faire face aux défis de manière sereine et efficace. Elle permet également d'inculquer une attitude positive et encourageante envers les autres.
La compétence consiste à être capable d'accomplir les tâches nécessaires pour aider les autres de manière efficace. La compétence est essentielle pour offrir un soutien efficace et pour contribuer positivement à la vie des autres.
La créativité est une qualité qui permet de trouver des solutions innovantes aux problèmes. Être inventif et capable de penser en dehors des sentiers battus peut conduire à des résultats surprenants et à des solutions uniques pour aborder les défis.
La loyauté consiste à être fidèle et engagé envers les autres. La loyauté permet de construire des relations solides et durables, en apportant une présence et un soutien constants.
L'humilité consiste à être modeste et à reconnaître que l'on a besoin d'apprendre et de grandir constamment. L'humilité facilite les relations avec autrui, en permettant de rester ouvert d'esprit et à l'écoute des autres.
La sérénité est une qualité essentielle pour affronter les défis de la vie avec sérénité, tranquillité et harmonie. La sérénité est essentielle pour offrir un soutien émotionnel efficace et pour inspirer les autres à maintenir une attitude positive et optimiste face aux difficultés.
45. Quel est le rôle et l'aide des anges ?
- Les anges sont des ministres spirituels créés par Dieu pour nous aider
- Les anges sont organisés en divers ordres et affectés à des tâches spécifiques
- Les anges sont reconnaissables et peuvent communiquer
- Les anges sont des éducateurs spirituels
- Les anges sont une source d'aide et de protection
Les anges sont des messagers et des gardiens que Dieu nous a donnés pour nous guider, nous protéger et nous inspirer. Ils sont là pour nous aider dans tous les aspects de notre vie et nous accompagner sur notre chemin spirituel.
Les anges sont organisés en différents ordres et chaque ordre a une fonction spécifique pour aider les êtres humains. En fonction des besoins des individus et des groupes, ils peuvent apparaître sous forme humaine ou sous forme d'autres êtres spirituels, mais cela reste rare.
Il est possible de reconnaître la présence et l'activité des anges dans notre vie et de leur permettre de nous aider en étant ouverts à leur guidance et en leur faisant confiance. Nous pouvons communiquer avec les anges par la prière et la méditation, en leur demandant de l'aide et en étant attentifs à leurs réponses et à leur aide.
Les anges sont des éducateurs spirituels et peuvent nous aider à comprendre les enseignements de Dieu et à développer notre propre spiritualité. Ils peuvent nous inspirer avec des idées créatives et des solutions aux problèmes. Ils sont là pour nous guider vers la vérité et la sagesse de Dieu.
Les anges sont des ministres spirituels de Dieu qui nous sont donnés pour nous aider dans notre vie quotidienne et dans notre cheminement spirituel. Ils sont une source d'aide, d'inspiration et de protection, et nous pouvons tous bénéficier de leur service en étant ouverts et réceptifs à leur présence dans notre vie. Les anges sont là pour nous aider à atteindre notre plein potentiel spirituel et à nous rapprocher de Dieu.
46. Quelle est la Volonté de Dieu ?
- Un appel divin
- Une loi universelle
- Une relation personnelle
- Une quête personnelle
- Une croissance personnelle
- Accessible à tous les êtres humains
- Exemples de la Volonté de Dieu
- Le choix moral le plus élevé est celui de la plus haute valeur possible, et toujours c'est le choix de faire la Volonté de Dieu.
- La Volonté de Dieu doit être votre plus grande joie, votre épanouissement divin, votre orientation permanente, votre inspiration suprême et votre aspiration finale.
- Par l'Esprit de Vérité, nous sommes doués du pouvoir d'accomplir avec certitude et joie la gracieuse, acceptable et parfaite Volonté de Dieu.
- Faire la Volonté de Dieu est l'expérience progressive qui consiste à devenir de plus en plus semblable à Dieu.
- Le “ Royaume des Cieux ”, ou la réalité de Dieu, ou la fraternité des fils et des filles de Dieu, est l'idéal de l'idée de faire personnellement la Volonté de Dieu le Père.
- Tout être humain qui suit les directives de son esprit divin intérieur finira par connaître la Volonté de Dieu, et il vivra éternellement.
- La connaissance de Dieu commence par la reconnaissance de ses droits souverains et se réalise dans la mesure où cette reconnaissance s'étend à la soumission affectueuse à sa Volonté.
- Plus passionnant que de découvrir la Volonté de Dieu est l'expérience suprême de tâcher honnêtement de faire cette volonté divine.
- Ma plus grande joie jaillit lorsqu'une personne regrette son erreur et souhaite ardemment se perfectionner selon la Volonté de Dieu le Père.
- C'est la sagesse qui est le but évolutionnaire, l'expérience d'un mental inspiré par l'esprit divin à faire la Volonté de Dieu le Père du Paradis.
- La Volonté de Dieu est le chemin qui mène à une vie pleine de sens et de but, et à la réalisation de notre potentiel divin.
- Le but de la vie est d'atteindre une harmonie intérieure avec la volonté de Dieu, ce qui conduit à une paix et une joie profondes.
- L'expérience de la vérité conduit à la découverte de la beauté, qui à son tour mène à la bonté et à la Volonté de Dieu.
- Quand tu choisis de donner de l'amour, tu fais la Volonté de Dieu, car c'est la force de vie suprême des univers qui crée toutes choses.
- Ce dont la religion a besoin, ce n'est pas d'un législateur d'églises mais d'un leader serviteur qui obéisse à la Volonté de Dieu.
- Faire la Volonté de Dieu consiste à abandonner les concepts humains, à détruire les idéaux erronés et à renoncer aux faux dieux.
- Il existe en effet une destinée qui est le dessein éternel de notre personnalité unique, la Volonté de Dieu pour notre plus grande joie.
- La Volonté de Dieu est le dessein de la Source, personnalisé chez le Fils Éternel, conjoint pour une action universelle chez l'Esprit Infini.
- La Volonté de Dieu est que les êtres humains choisissent librement de vivre dans l'amour, la compassion, la vérité et la justice, s'efforçant ainsi d'harmoniser leur volonté individuelle avec la volonté divine pour le bien de tous.
La Volonté de Dieu est l'appel divin de connaître Dieu et de se connaitre soi-même comme fils ou fille de Dieu, soit d'accueillir le fait de sa paternité et la réalité de la fraternité des croyants en Dieu.
La Volonté de Dieu est la somme de toutes les lois divines, éthiques et morales qui gouvernent l'univers et ses êtres. Elle est la source de l'harmonie, de la paix et de la justice dans le monde, et elle reflète l'amour de Dieu pour ses créatures.
Pour comprendre la Volonté de Dieu, il importe de nourrir une relation personnelle avec Lui et de vivre selon sa Loi (sa nature). Cette relation peut être inspirée par les exemples de vie spirituelle offerts par les prophètes, les maîtres spirituels et les saints de toutes les religions.
Comprendre la volonté de Dieu est une quête de toute une vie qui demande de la persévérance, de l'humilité et de l'ouverture d'esprit. C'est un chemin qui peut nous mener à une plus grande paix intérieure, à une plus grande harmonie avec les autres et à une plus grande connaissance de nous-mêmes.
La Volonté de Dieu ne se résume pas à une série de règles rigides et immuables, mais elle se manifeste plutôt comme une invitation à la croissance personnelle, à la créativité et à l'exploration de notre potentiel divin. Elle encourage le libre arbitre et les choix responsables qui contribuent au bien-être de tous.
Quelle que soit notre religion ou notre culture, la volonté de Dieu est accessible à tous les êtres humains. Elle se révèle à travers les événements de la vie, les rencontres avec autrui, les moments de méditation et de prière, ainsi que par la voix de notre propre conscience.
47. Quelles sont les 3 groupes d'êtres humains qui ascensionnent ?
- Le premier groupe des matérialistes satisfaits
- Le deuxième groupe des dogmatiques moralistes
- Le troisième groupe des fidèles disciples
Ce groupe comprend ceux qui ont vécu principalement dans leur tête. Ils ont vécu une vie matérielle au jour le jour, avec peu ou pas de pensées accordées à quoi que ce soit de religieux ou de spirituel. Ces individus s'installent pour passer beaucoup de temps sur le Premier Monde des Maisons, et il en est ainsi qu'ils se trouvent désorientés. C'est parce que leur âme n'a pas évolué. Ceux de ce groupe, capables d'utiliser un mental qui a fonctionné longtemps exclusivement avec un cerveau électrochimique, sont comme des bébés nouveau-nés qui doivent maintenant fonctionner dans un domaine entièrement nouveau. Ils ont peu stocké en matière de valeurs spirituelles. Peu ou aucun de leurs souvenirs terrestres quotidiens leur sont disponibles, ou ont une valeur s'ils pouvaient s'en souvenir. Étant arrivés les derniers dans la très importante course spirituelle en tant que mortels, ils sont les tocards en parcourant les Mondes des Maisons, pour arriver au siège du système bien après que leurs contemporains soient passés à autre chose. Ce premier groupe sera généralement sur le chemin du Paradis, du moins s'il est originaire de la Terre, bien qu'une minorité d'entre eux prenne des positions de grande responsabilité dans leur vie spirituelle.
Ce groupe comprend ceux que nous pouvons classer comme farouchement religieux. Ce n'est pas qu'ils ne sont pas à leur place sur les Mondes des Maisons, puisqu'ils croient en une nouvelle vie, mais plutôt qu'avant d'en apprendre davantage et de vraiment appréhender et accepter davantage, ils ont vraiment besoin de désapprendre énormément ce qui leur a été enseigné ou ce qu'ils assumaient simplement. Ceux du deuxième groupe ont tendance à passer plus de temps ensemble. Souvent, leur incapacité à lâcher prise est liée à leur forte allégeance à leur croyance.
Ce groupe comprend ceux que nous appelons les aspirants spirituels. Leurs vies de bienveillance, d'intuition et de considération ressentie par l'âme, par-dessus tout le reste, ainsi que leur amour pour le Père Créateur, les placent fréquemment dans leur environnement idéal sur le Monde des Maisons Numéro Un, bientôt prêts à passer sur de plus hautes sphères. La croissance de l'âme (le développement de l'esprit intermédiaire) est essentielle à leur progrès, à l'assimilation ou à l'acclimatation du mental supérieur. Notre adhésion à ce troisième groupe, on pourrait le deviner, est fortement recommandée et prévoyante.
48. Quelles sont les questions logiques qui défient un système d'incrédulité athée ?
- D'où vient l'énergie nécessaire à la vie ?
- D'où viennent les émotions ?
- Si l'être humain n'est qu'une machine, par quelle technique parvient-il à croire ou à prétendre savoir qu'il est seulement une machine ?
- Si les êtres humains n'étaient que des machines, ils réagiraient plus ou moins uniformément à un univers matériel. L'individualité n'existerait pas, et la personnalité encore bien moins.
- Le matérialisme réduit l'être humain à l'état d'automate sans âme, et fait simplement de lui un symbole arithmétique placé sans pouvoir dans la formule mathématique d'un univers mécaniste et dépourvu de romanesque. Mais d'où vient donc cet immense univers de mathématiques sans Maitre Mathématicien ?
- L'illogisme du mécaniste moderne est le suivant : si notre univers était simplement matériel et l'être humain seulement une machine, cet être humain serait entièrement incapable de se reconnaître en tant que machine ; de même un tel être humain-machine serait entièrement inconscient du fait qu'un tel univers matériel existe.
- Si cet univers était uniquement matériel, l'être humain matériel ne serait jamais capable de parvenir au concept du caractère mécaniste d'une existence exclusivement matérielle. Ce concept mécaniste de l'univers est en lui-même un phénomène non matériel du mental, et tout mental est d'origine non matérielle, indépendamment du fait qu'il puisse apparaître comme complètement conditionné matériellement et contrôlé mécaniquement.
- Le mécanisme mental partiellement évolué de l'être humain mortel est assez peu doué de sagesse et de logique. La vanité de l'être humain dépasse souvent sa raison et échappe à sa logique.
- C'est précisément le pessimisme du matérialiste le plus pessimiste qui est, en soi et par lui-même, une preuve suffisante que l'univers du pessimiste n'est pas entièrement matériel. L'optimisme et le pessimisme sont tous deux des réactions conceptuelles dans un mental conscient des valeurs aussi bien que des faits.
- Si l'univers était vraiment conforme à la conception des matérialistes, alors l'être humain en tant que machine humaine, serait privé de toute reconnaissance consciente de ce fait.
- Sans la conscience du concept de valeurs dans le mental né d'esprit, l'être humain ne pourrait aucunement reconnaître le fait du matérialisme universel ni les phénomènes machinaux du fonctionnement de l'univers. Une machine ne peut être consciente de la nature ni de la valeur d'une autre machine.
- Une philosophie mécaniste de la vie et de l'univers ne saurait être scientifique, parce que la science ne reconnaît et ne traite que des objets matériels et des faits. La philosophie est inévitablement suprascientifique.
- L'être humain est un fait matériel de la nature, mais sa vie est un phénomène qui en transcende les niveaux matériels, en ce sens qu'elle déploie les attributs contrôlants du mental et les qualités créatives de l'esprit.
- L'effort sincère de l'être humain pour devenir mécaniste représente le phénomène tragique de sa futile tentative pour se suicider intellectuellement et moralement. Mais il ne peut y parvenir.
- Si l'univers était uniquement matériel et l'être humain uniquement une machine, il n'y aurait pas de science enhardissant les savants à postuler la mécanisation de l'univers.
- Les machines ne peuvent ni se mesurer, ni se classifier, ni s'évaluer elles-mêmes. Cette oeuvre scientifique ne pourrait être exécutée que par une entité ayant statut supramachinal.
- Si la réalité de l'univers n'est qu'une immense mécanique, alors il faut que l'être humain soit extérieur à l'univers et séparé de lui pour reconnaître ce fait et devenir conscient de la perspicacité de cette évaluation.
- L'expérience de s'évaluer consciemment soi-même n'est jamais l'attribut d'une simple machine. Un mécaniste avoué et conscient de soi constitue la meilleure réponse possible au mécanisme.
- Si le matérialisme était un fait, il ne pourrait exister de mécaniste conscient de soi. Il est également vrai qu'il faut d'abord être une personne morale avant de pouvoir accomplir des actes immoraux.
- La seule prétention du matérialisme implique une conscience supramatérielle du mental qui se permet d'affirmer ce dogme.
- Un mécanisme peut se détériorer, mais ne peut jamais progresser. Les machines ne peuvent ni penser, ni créer, ni rêver, ni aspirer à quelque chose, ni idéaliser, ni avoir faim de vérité ou soif de droiture. Elles ne motivent pas leur vie par la passion de servir d'autres machines et de choisir pour but de progression éternelle la tâche sublime de trouver Dieu et de s'efforcer de lui ressembler. Les machines ne sont jamais intellectuelles, émotives, esthétiques, éthiques, morales, ni spirituelles.
- Combien l'être humain à mentalité matérielle est insensé de permettre à des théories aussi vulnérables que celles d'un univers mécaniste de le priver des immenses ressources spirituelles de l'expérience personnelle de la vraie religion.
- L'univers ne ressemble pas aux lois, mécanismes et constantes que les savants découvrent et qu'ils finissent par considérer comme la science. Il ressemble plutôt au savant curieux, pensant, choisissant, créant, combinant et discriminant, qui observe ainsi les phénomènes de l'univers et classifie les faits mathématiques inhérents aux phases machinales de l'aspect matériel de la création. L'univers ne ressemble pas non plus à l'effet artistique, mais plutôt à l'artiste qui travaille, rêve, élève ses pensées, progresse et cherche à transcender le monde des choses matérielles par un effort pour atteindre un but spirituel.
- C'est le savant, et non la science, qui perçoit la réalité d'un univers d'énergie et de matière en évolution et en progrès. C'est l'artiste, et non l'art, qui démontre l'existence du monde préspirituel transitoire interposé entre l'existence matérielle et la liberté spirituelle. C'est la personne religieuse, et non la religion, qui prouve l'existence des réalités d'esprit et des valeurs divines que l'on sera amené à rencontrer au cours du progrès dans l'éternité.
- Si Jésus Christ Michael parlait aux incroyants, que leur dirait-il ?
Les scientifiques n'ont-ils pas établi qu'il n'y a pas de cause sans effet et pas d'effet sans cause ? Si la création matérielle était accidentelle, comment expliquez que tout soit interactif et interdépendant ? Qu'est-ce qui a déclenché le Big Bang ? Comment une collision d'une telle ampleur peut-elle être constructive au lieu d'être dévastatrice ? Même les théoriciens du chaos reconnaissent que l'univers regorge d'accidents heureux et de surprises, et que l'ordre émerge lentement du chaos. Le grand univers rendu parfait des temps futurs sera immensément différent de ce qu'il est à présent : l'harmonie aura émergé du chaos par évolution, la beauté aura émergé des potentiels, la vérité aura émergé des significations et la bonté aura émergé des valeurs. Comment tant de beauté intrinsèque pourrait-elle se manifester par le biais d'événements aléatoires ? Ne serait-il pas plus raisonnable de déduire qu'il existe une orchestration intelligente de synchronicités et de synchronisations ? Si les êtres humains sont des touristes accidentels, pourquoi aspirent-ils tous au bonheur éternel – un état de béatitude obtenu en communiant dans l'amour, la paix et l'harmonie ?
Pourquoi ces impulsions non matérielles d'énergie en mouvement exercent-elles une telle influence sur les décisions humaines ? Qu'est-ce qui motive les actions si tout-ce-qui-est-venu-à-être est dépourvu d'intention sous-jacente ? L'être humain n'est-il pas une merveille d'ingénierie inégalée ? Les sourcils empêchent la transpiration ou les gouttes de pluie de brouiller la vision. Les larmes lubrifient les yeux. Les narines, orientées vers le bas, empêchent les gouttes de pluie d'y pénétrer et de causer des ravages dans le système respiratoire. Les membres remplissent un grand nombre de fonctions mécaniques. Les empreintes digitales, l'oreille interne et la personnalité sont uniques. Pourquoi chaque espèce botanique émet-elle des parfums qui lui sont propres ? Pourquoi Mère Nature utilise-t-elle un code couleur pour ses nutriments essentiels ? Pourquoi les plumages des oiseaux d'une même plume se déclinent-ils en plusieurs arrangements de couleurs étonnants ? Pourquoi chaque espèce chante-t-elle sur un air différent ? Les capteurs corporels finement réglés sont-ils des dotations aléatoires ? Comment expliquez des coïncidences aussi intelligentes ? Tout cela aurait-il pu se produire au mauvais endroit et au mauvais moment ?
« Mes amis, athées et agnostiques matérialistes, aujourd'hui je m'adresse à vous avec une profonde considération et un tendre amour pour vos convictions, sans jugement ni préjugés. Je comprends que vos croyances diffèrent de celles qui m'ont été attribuées, mais cela ne diminue en rien l'affection que je vous porte. Les êtres humains trouvent leur inspiration dans la réalité tangible et les preuves matérielles, car cela constitue une partie importante de l'expérience humaine. C'est pourquoi je respecte votre quête de vérité et votre désir de comprendre le monde qui vous entoure. Vous cherchez des réponses solides, basées sur l'observation et la logique, et cela est légitime. Cependant, je vous invite à ne pas restreindre votre exploration à la seule dimension matérielle. Il existe des horizons plus vastes, des dimensions cosmiques qui transcendent la perception purement matérielle, des expériences spirituelles qui peut enrichir votre existence et vous offrir une perspective plus complète. Votre quête d'authenticité n'a pas besoin de s'exclure de ces certitudes immatérielles plus grandioses. La spiritualité ne se limite pas à une croyance dogmatique ou à des notions religieuses traditionnelles. C'est une recherche intérieure, une ouverture à l'inconnu, une quête sincère de sens, de compréhension de votre place dans la Création et de connexion avec quelque chose de plus grand que nous-mêmes. Laissez-moi vous encourager à explorer au-delà des limites de ce qui est visible et à vous ouvrir à la réalité d'une conscience supérieure, éternelle et infinie qui a créé tout ce qui est vrai, beau et bon. La beauté de la vie, l'amour charitable, l'émerveillement devant la nature et la grandeur de l'univers, toutes ces expériences peuvent éveiller en nous une dimension spirituelle, une soif d'exploration et d'entendement plus sensible. La nature elle-même est un témoignage silencieux de l'intelligence et de la beauté qui imprègnent l'univers. L'harmonie des lois naturelles et la complexité de la vie offrent des indices vers une réalité plus consciente. Je vous encourage à rester ouverts d'esprit, à explorer différentes voies de connaissance et à considérer l'idée qu'il puisse exister des plans d'existences qui dépassent notre perception limitée. L'univers est immense, abondant et mystérieux, et il y a encore tant à découvrir. La science elle-même peut être un véhicule pour explorer ces dimensions supérieures. Les découvertes scientifiques modernes, comme celles de l'astronomie, de la physique quantique et de la biologie ouvrent des perspectives fascinantes sur la nature même de l'univers et de notre existence. Je vous invite à embrasser l'idée que la réalité matérielle et spirituelle peuvent coexister harmonieusement. Je vous souhaite de trouver la paix intérieure et une conscience élargie dans votre recherche empreinte de curiosité, d'ouverture et de discernement, et que vous puissiez éprouver une profonde satisfaction personnelle en cherchant à être justes et bienveillants envers autrui, tout en découvrant les merveilles de l'univers, tant dans sa dimension matérielle que spirituelle. Que la lumière de la vérité illumine votre chemin et que vous trouviez la sérénité dans la recherche du sens de votre existence, accompagné de mon amour affectueux qui transcende toutes les frontières. »
49. Quelle est la différence entre l'évangile de Jésus et celui de Pierre et Paul ?
- La bonne nouvelle de salut de Jésus Christ Michael
- La possession d'un nouveau courage et d'un pouvoir spirituel accru. Il libère l'être humain et lui donne l'inspiration propre à oser espérer la vie éternelle.
- Il apporte un message de nouvelle confiance et de vraie consolation à tous les êtres humains, même aux pauvres.
- Il est lui-même un nouvel étalon des valeurs morales, un nouveau critère éthique permettant de mesurer la conduite humaine. Il décrit l'idéal d'un nouvel ordre social qui en est la conséquence.
- Il enseigne la primauté du spirituel comparé au matériel; il glorifie les réalités spirituelles et exalte les idéaux suprahumains.
- Il présente l'aboutissement spirituel comme le vrai but de la vie. La vie humaine reçoit une nouvelle dotation de valeur morale et de dignité divine.
- Il enseigne que les réalités éternelles sont le résultat (la récompense) de la droiture dans les efforts terrestres. Le séjour des mortels sur terre acquière de nouvelles significations comme conséquences de la reconnaissance d'une noble destinée.
- Il affirme que le salut humain est la révélation d'un dessein divin de grande envergure devant être accompli et réalisé dans la destinée future du service sans fin des fils et filles de Dieu qui sont sauvés.
- La foi, la sincérité. Venir comme un petit enfant, recevoir le bénéfice de la filiation comme un don; accepter de faire, sans mettre en doute, la volonté du Père, avec une confiance pleine et sincère dans la sagesse du Père; entrer dans le royaume, libre de préjugés et d'idées préconçues; avoir l'esprit ouvert et être enseignable comme un enfant non gâté.
- La faim de la vérité. La soif de droiture, un changement de mental, l'acquisition du mobile qui pousse à être semblable à Dieu et à trouver Dieu.
- La bonne nouvelle selon l'interprétation de Pierre et Paul
- La bonne nouvelle selon l'expérience de vie de Daniel
Dieu est le Père aimant de tous les êtres humains, et même de chaque personne prise individuellement. Le royaume des cieux – la fraternité spirituelle, la vie éternelle – enrichit la vie humaine avec les dons suivants :
« Jésus est vivant, il est mort pour les êtres humains, il a donné l'esprit, il revient, Dieu est le Père du Seigneur Jésus. »
Des grandes vérités enseignées par Jésus Christ Michael, beaucoup furent presque perdues dans les premiers compromis, mais elles sommeillent encore dans cette religion de christianisme paganisé, qui était elle-même la version paulinienne de la vie et des enseignements du Fils de l'Homme. Même avant d'être paganisé, le christianisme fut d'abord complètement hellénisé. À tort ou à raison, les premiers dirigeants du christianisme compromirent délibérément les idéaux de Jésus dans un effort pour sauver et propager beaucoup de ses idées. Et ils remportèrent de grands succès. La philosophie grecque, doublée de la théologie de Paul de Tarse, forme encore la base de l'éthique européenne. Pourtant Paul ne songeait guère que ses lettres bien intentionnées à ses convertis seraient plus tard considérées par des chrétiens comme la "parole de Dieu". Des éducateurs de bonne volonté comme lui ne doivent pas être tenus pour responsables de l'usage que des successeurs venus bien plus tard auront fait de leurs écrits. Mais ne vous y trompez pas ! Les idéaux compromis du Maitre restent latents dans son évangile et finiront par affirmer leurs pleins pouvoirs sur le monde.
À mesure que les enseignements originels de Jésus pénétrèrent l'Occident, ils furent occidentalisés et, à mesure qu'ils furent occidentalisés, ils commencèrent à perdre leur potentiel d'attrait universel pour toutes les races et toutes les sortes d'êtres humains. Aujourd'hui, le christianisme est devenu une religion bien adaptée aux moeurs sociales, économiques et politiques des races blanches. Il a cessé, depuis longtemps, d'être la religion de Jésus, bien qu'il dépeigne toujours vaillamment une belle religion à propos de Jésus aux personnes qui cherchent sincèrement à suivre la voie de son enseignement. Le christianisme a glorifié Jésus en tant que Christ, l'oint messianique de Dieu, mais il a grandement oublié l'évangile personnel du Maitre : la Paternité de Dieu et la fraternité universelle de tous les êtres humains.
L'histoire montre que le christianisme est né de la transformation involontaire de la religion de Jésus en une religion à propos de Jésus. Elle montre aussi que le christianisme a subi l'hellénisation, la paganisation, la sécularisation, l'institutionnalisme, la dépravation intellectuelle, la décadence spirituelle, l'hibernation morale, les menaces d'extinction, la régénérescence ultérieure, la fragmentation et, plus récemment, une réhabilitation relative. Ce curriculum dénote une vitalité qui lui est inhérente et la possession d'immenses facultés de récupération. Et ce même christianisme est actuellement présent dans le monde civilisé des peuples occidentaux, faisant face à une lutte pour la vie encore plus inquiétante que les mémorables crises caractéristiques de ses anciennes batailles pour la domination. La religion est aujourd'hui confrontée au défi d'un nouvel âge de mentalité scientifique et de tendances matérialistes. Dans ce gigantesque conflit entre le temporel et le spirituel, la religion de Jésus Christ Michael finira par triompher.
Quel que soit mon stade de croissance dans la compréhension du Père, mon mental chancellera toujours devant l'infinité non révélée du Père-JE SUIS, dont l'immensité inexplorée restera perpétuellement insondable et incompréhensible au cours de tous les cycles de l'éternité. Si grande que soit mon assimilation de Dieu, il en restera toujours une partie beaucoup plus vaste, et je n'en soupçonnerai même pas l'existence. Et cela est tout aussi vrai sur les niveaux transcendantaux que dans les domaines de l'existence finie. La recherche de Dieu n'a pas de fin.
Cependant et définitivement, si je croix vraiment en Dieu – si je le connais et l'aime par la foi – je ne permettrai en aucune manière que la réalité de cette expérience soit minimisée ou dépréciée par les insinuations dubitatives de la science, les chicanes de la logique, les postulats de la philosophie ou les adroites suggestions d'âmes bien intentionnées qui voudraient créer une religion sans Dieu. Je me souviendrai que si j'ai vu le Fils, j'ai vu le Père.
Le but est d'atterrir sur la planète réceptrice du Paradis avec une seule qualité de perfection, la perfection de dessein. Le Père Universel a décrété : “ Soyez parfaits comme moi-même je suis parfait ”. Tel est le stupéfiant commandement-invitation télédiffusé aux enfants finis des mondes de l'espace. La promulgation de cette injonction a mis en branle toute la Création dans l'effort coopératif des êtres célestes pour aider à faire aboutir l'accomplissement et la réalisation du prodigieux commandement de la Grande Source-Centre Première.
Lorsque, grâce au ministère de toutes les armées d'aides du plan universel de survie, je serai finalement déposé sur le monde récepteur du Paradis, j'y arriverrai avec une seule sorte de perfection – la perfection de dessein. Mon dessein aura été complètement démontré, ma foi aura été éprouvée. Je suis connu pour être résistant à la déception. Même un échec pour discerner le Père Universel ne peut ni ébranler ma foi ni troubler sérieusement ma confiance. Comme mortel ascendant j'aurai passé par l'expérience que chacun doit traverser pour atteindre les sphères parfaites du Paradis. À l'époque où j'arriverai au Paradis, ma sincérité sera devenue sublime. La perfection de dessein et la divinité de désir, accompagnées de fermeté dans la foi, auront assuré mon entrée dans les demeures établies de l'éternité ; ma délivrance des incertitudes du temps sera pleine et complète. Maintenant il me faudra faire face aux problèmes et aux immensités du Paradis, pour la rencontre desquels j'ai été si longtemps à l'entrainement dans les époques expérientielles du temps et dans les écoles des mondes de l'espace. J'aurai gagné en tant que pèlerins ascendants une perfection de dessein qui m'ouvre les portes de l'éternité. Longtemps avant d'arriver au Paradis, j'aurai appris à me délecter d'incertitudes, à me nourrir de désappointements, à m'enthousiasmer sur des défaites apparentes, à me fortifier en présence de difficultés, à faire preuve d'un courage indomptable en face de l'immensité et à exercer une foi invincible quand je fais face au défi de l'inexplicable. Il y a longtemps que mon cri de guerre sera devenu : “ En liaison avec Dieu, rien – absolument rien – n'est impossible ”.
La monotonie est signe d'immaturité de l'imagination créatrice et de l'inactivité de la coordination de l'intellect avec les dons spirituels. L'amour de l'aventure, la curiosité et la peur de la monotonie – ces traits inhérents à la nature humaine évoluante – n'ont pas été mis là simplement pour m'agacer et m'ennuyer durant mon bref séjour sur Terre, mais plutôt pour me suggérer que ma mort n'est que le commencement d'une carrière d'aventures sans fin, une vie perpétuelle d'anticipations, un éternel voyage de découvertes. La curiosité – l'esprit d'investigation, le besoin de découvrir, l'impulsion de l'exploration – font partie des dons innés et divins des créatures évolutionnaires de l'espace. Ces impulsions naturelles ne m'ont pas été données simplement pour être frustrées et refoulées. Il est vrai que je dois fréquemment restreindre ces impulsions ambitieuses durant ma courte vie terrestre et subir de nombreuses déceptions, mais mes espérances sont destinées à être pleinement réalisées et glorieusement satisfaites au cours des longs âges à venir.
Après être parti sur la route de la vie éternelle, après avoir accepté ma mission et reçu mes ordres pour progresser, je ne craindrai pas les dangers du manque de mémoire des êtres humains et de l'inconstance des mortels, je ne me laisserai pas troubler par des craintes d'échecs ou des confusions déroutantes, je ne chancèlerai pas et je ne mettrai en doute ni mon statut ni ma position car, à toutes les heures sombres et à tous les carrefours de la lutte pour le progrès, l'Esprit de Vérité parlera toujours et me dira “ Voilà le chemin ”.
L'aptitude à comprendre est le passeport des mortels pour le Paradis. Le consentement à croire est la clé du Paradis. L'acceptation de la filiation, la coopération avec l'esprit intérieur est le prix de la survie évolutionnaire.
Après tout, la chose la plus importante pour les êtres humains mortels au sujet du Paradis éternel est le fait que cette parfaite demeure du Père Universel est la destinée réelle et lointaine des âmes immortelles des fils et filles mortels et matériels de Dieu, les créatures ascendantes des mondes évolutionnaires du temps et de l'espace. Tout mortel connaissant Dieu et ayant épousé la carrière d'accomplissement de la volonté du Père s'est déjà engagé sur la longue, longue route du Paradis, route de recherche de la divinité et d'aboutissement à la perfection. Et, lorsqu'un tel être d'origine animale se tient devant les Dieux du Paradis après s'être élevé des sphères inférieures de l'espace comme un nombre incommensurable de ses pareils le fait maintenant, cet exploit représente la réalité d'une transformation spirituelle côtoyant les limites de la suprématie.
Je me réveille à ce jeu de vainqueurs !
Je me regarde dans tous mes miroirs !
Je m'amuse des lois pour le beau geste !
J'apprends à jongler avec adresse !
Je me rappelle de ma vérité dans la vérité !
J'aime cette occasion de montrer ce que je vaux !
Je sais que l'éternité c'est plein de promesse !
Tout peut être, si je veux cela sera.
Le rêve vient toujours à ceux qui rêvent.
Tout peut être, il suffit de croire.
Tout ce qui devrait être sera.
Tout ce que je ferai, je vais le faire mieux.
Où que soit mon destin, je vais avoir du succès.
Tout ce que je veux, Dieu me le donnera.
Il me donnera tout le courage qu'il pourra.
Et je serai invincible et sans peur.
Personne ne pourra me faire du mal.
50. Quelle est l'éthique universelle selon le Codex galactique ?
- Section I - La Loi de la Grâce Divine
- I.1 - Chaque être sensible a un droit inaliénable et inconditionnel à l'abondance physique et spirituelle. Cette sous-section garantit une expérience de vie positive pour tous les êtres dans l'univers libéré. Les êtres célestes fournissent tout le nécessaire de la vie, ainsi que la beauté, l'abondance physique et spirituelle, en utilisant le pouvoir qu'ils possèdent sur la matière de l'univers libéré.
- I.2 - Chaque être sensible a un droit inaliénable et inconditionnel à l'Ascension. Cette sous-section explique comment les êtres célestes utilisent leur compréhension élevée de la technologie spirituelle de l'Ascension et, en utilisant le Feu divin de la rédemption, assistent tous les êtres qui ont librement fait le choix de l'Ascension.
- I.3 - Chaque être sensible a le droit inaliénable et inconditionnel de communier avec d'autres êtres en proportion avec sa position dans la famille d'âmes. Cette sous-section est un instrument de régulation de toutes les relations au sein d'une famille d'âmes. Elle garantit la communion des êtres de polarités opposées et l'alignement de tous les autres êtres, indépendamment de leur état de développement et des conditions externes.
- I.4 - Chaque être sensible a un droit inaliénable et inconditionnel à toutes les informations. Cette sous-section est la garantie que tous les êtres reçoivent tous les éléments d'information dont ils ont besoin pour comprendre leur rôle dans l'univers, une plus grande perspective de l'évolution et toutes les autres éléments dont ils ont besoin pour leurs décisions, leur développement et leur bien-être. Toutes ces informations sont fournies par les êtres célestes ou d'autres êtres qui supervisent les évolutions des différentes races et civilisations.
- I.5 - Chaque être sensible a un droit inaliénable et inconditionnel à la liberté. Cette sous-section prévoit que chaque être a un potentiel illimité de croissance et d'expérience de vie. Puisque tous les êtres dans l'univers libéré créent seulement du positivisme selon la Règle d'Or qui est de faire aux autres ce que l'on souhaite que l'on nous fasse, leur libre arbitre de choisir et de décider personnellement ne s'oppose jamais à la liberté des autres êtres.
- Section II - La loi de Séparation des Parties en Conflit
- Section III - La Loi d'Équilibre
- Section IV - La loi d'Intervention
- IV.1 - Chaque être sensible dans le besoin a un droit inaliénable et inconditionnel de faire appel à la Confédération galactique, et la Confédération a le droit d'apporter son aide, indépendamment des lois locales. Cette sous-section fournit une base juridique pour l'intervention et l'assistance à tous les otages des Forces de l'Ombre. Les Forces de la Lumière font toujours de leur mieux pour aider à améliorer les conditions de vie de tous les êtres sensibles, même sur Terre. La situation sur la planète Terre indique à quel point l'obscurité avait beaucoup plus de pouvoir que la Lumière sur cette planète. Heureusement, cela est en train de changer.
- IV.2 - La Confédération galactique a un droit inaliénable et inconditionnel à la mise en oeuvre du Codex Galactique et, si nécessaire, de conquérir par la force militaire les régions en infraction avec le Codex Galactique. Cette sous-section fournit une base juridique à la libération par la force militaire des planètes occupées. Les forces militaires de la Confédération enlèvent ou fournissent leur aide pour l'enlèvement des représentants des Forces Obscures, et libèrent les otages. Puis d'autres forces de la Confédération guident le processus d'acceptation de la planète dans la Confédération, en instruisant la population locale.
Pour expliquer la Section I, nous devons comprendre que la souffrance et la douleur n'ont aucune valeur spirituelle dans une société galactique éclairée, libérée de l'influence des Forces Obscures et d'autres aspects d'anomalies cosmiques. Conférer de la valeur à la douleur, à la souffrance et au sacrifice comme faisant partie de l'expérience de croissance, était une partie de la programmation des Forces Obscures dans le but d'asservir plus aisément la population des planètes occupées.
L'expérience de vie positive inconditionnelle de chaque être sensible dans un univers libéré est garantie par la connexion intérieure de chaque être vivant avec la Source-Centre Première et est renforcée par le pouvoir des êtres célestes sur la matière, qui leur permet d'aider tous les êtres vivants dans leurs aspirations à rejoindre la Source divine, en leurs fournissant le nécessaire pour vivre. La vie n'a jamais été destinée à n'être qu'une lutte pénible et difficile, mais plutôt un voyage de cheminement pour la joie et la créativité.
Différentes sous-sections de la section I réglementent toutes les vies dans un univers libéré et toutes les relations entre les êtres de Lumière, afin que les conflits n'aient jamais à se produire.
Chaque être sensible a un droit inaliénable et inconditionnel d'être séparé et protégé des actions négatives d'autres êtres vivants. Cette section réglemente les conditions relatives aux sections de l'univers qui viennent juste d'être libérées de l'influence des Forces de l'Ombre, mais qui n'ont pas encore été acceptées dans la Confédération galactique. Elle exige que les Forces de la Lumière séparent toujours les parties en conflit afin de les protéger des dommages produits mutuellement les uns aux autres. Ensuite, les Forces de la Lumière utilisent la médiation dans le conflit jusqu'à ce que celui-ci soit résolu. Cette section est souvent utilisée pour mettre fin aux guerres et autres conflits armés.
Chaque être sensible qui a choisi de vivre et d'agir contre les principes du Codex Galactique, qui refuse ou n'est pas en mesure de les accepter maintenant, en équilibrant les conséquences de ses actions passées, sera emporté au Soleil Central, restructuré dans son essence élémentaire de base, et devra recommencer un tout nouveau cycle d'évolution. Cette section réglemente les relations entre les Forces de la Lumière et les Forces des Ténèbres. Lorsqu'ils ont été vaincus, les êtres qui appartiennent aux Forces des Ténèbres ont la possibilité d'accepter le Codex Galactique, de faire du mieux qu'ils peuvent pour corriger les erreurs qu'ils ont commises, et de vivre positivement par la suite. S'ils acceptent, ils sont pardonnés et rejoignent la Confédération galactique. S'ils sont incapables ou refusent d'accepter, ils sont emportés au Soleil Central, leurs personnalités et l'essence de leurs âmes sont restructurées avec le Feu divin, et leur étincelle divine commence un nouveau cycle d'évolution.
La Confédération galactique a un droit inaliénable et inconditionnel pour intervenir dans toutes les situations où le Codex Galactique est violé, quelles que soient les lois locales. Cette section décrit la politique des Forces de la Lumière vis à vis des planètes occupées. La Confédération se réserve le droit d'intervenir dans tous les domaines, civilisations, planètes et systèmes solaires où le Codex Galactique est violé. La Confédération a le droit de le faire, indépendamment de la position des civilisations locales sur cette intervention. Elle a toujours le droit d'utiliser tous les moyens pacifiques d'éducation et de réglementation. Si la masse critique des principes du Codex Galactique est violée, la Confédération a le droit d'utiliser la force militaire. Les cas particuliers sont des planètes sous occupation directe des Forces de l'Ombre. Les Forces de l'Ombre prennent généralement la population locale en otage pour entraver le progrès des Forces de la Lumière. Sur Terre, elles ont menacé d'une guerre nucléaire si les Forces de la Lumière intervenaient. C'est la principale raison pour laquelle les Forces de la Lumière n'ont pas encore libéré cette planète. Comme dans toute situation avec des otages, cela nécessite beaucoup d'habiles négociations et d'approches tactiques. Cette situation est maintenant réglée et la planète Terre sera bientôt libérée.
51. Quelles sont les questions spirituelles les plus fréquentes ?
- Comment puis-je trouver la paix intérieure dans ma vie quotidienne ?
- Comment puis-je surmonter mes peurs et mes angoisses ?
- Comment puis-je vivre une vie plus épanouissante et plus satisfaisante ?
- Comment puis-je me libérer de mes attachements et de mes désirs ?
- Comment puis-je être plus aimant et plus compatissant envers les autres ?
- Comment puis-je cultiver la gratitude et l'appréciation dans ma vie ?
- Y a-t-il un but à la vie, ou est-ce simplement une série d'événements aléatoires ?
- Quelles sont les valeurs et la signification de la vie ?
- Y a-t-il une force supérieure qui régit l'univers ?
- Comment puis-je me connecter avec mon moi intérieur et mon âme ?
La paix intérieure peut être trouvée en acceptant la Présence aimante de Dieu dans notre vie et en cherchant à connaître sa Volonté pour nous. En nous tournant vers le Père du Paradis dans la prière et en cherchant sa direction, nous pouvons apprendre à vivre dans la confiance plutôt que dans la peur, et trouver la paix intérieure même dans les moments difficiles.
Pour surmonter nos peurs et nos angoisses, nous devons avoir confiance en la bonté et la sagesse de Dieu, et nous concentrer sur sa Présence, plutôt que sur nos craintes. En nous tournant vers le Père du Paradis dans la prière et en cherchant son soutien, nous pouvons trouver la force de surmonter les défis que nous rencontrons dans notre vie, et nous libérer des peurs et des angoisses qui nous retiennent.
Pour vivre une vie plus épanouissante et satisfaisante, nous devons rechercher notre but et notre mission dans la vie et contribuer à les réaliser. Cela est d'autant plus possible si nous sommes conscients de la Présence de Dieu dans notre vie et si nous cherchons à le connaître plus profondément comme notre Père du Paradis.
Pour se libérer de nos attachements et de nos désirs, nous devons reconnaître que tout ce que nous avons dans la vie vient de Dieu, et que tout ce qui nous arrive est pour notre bien ultime. En lâchant prise sur nos désirs et en acceptant la volonté du Père au Paradis, nous pouvons vivre dans la paix et la liberté de l'Esprit.
Pour être plus aimant et plus compatissant envers les autres, nous devons reconnaître que tous les êtres humains sont les enfants de Dieu, qu'ils sont nos frères et soeurs d'un même Père au Paradis, et qu'ils méritent donc notre amour et notre respect. C'est lorsque nous comprenons leurs souffrances et que nous nous efforçons de leur apporter notre aide et notre soutien, sans jugement, ni condition, que nous vivons dans l'amour et la compassion, et que nous contribuons à créer un monde meilleur pour tous.
Pour cultiver la gratitude et l'appréciation dans notre vie, nous devons être conscients des bénédictions que Dieu nous accorde chaque jour, même dans les moments difficiles. En reconnaissant que tout vient du Père du Paradis et en le remerciant pour tout ce que nous avons, nous pouvons vivre dans la joie et la satisfaction, et contribuer à répandre l'amour et la bonté dans le monde.
La vie a pour objectif de nous rapprocher de Dieu et de nous conduire à devenir plus semblale à Lui – parfait. Chaque événement de notre vie est une occasion d'apprendre et de grandir, même dans les moments difficiles. En surmontant nos attachements et nos désirs, nous pouvons nous ouvrir à l'amour du Père au Paradis et à sa volonté pour notre vie.
Les valeurs et la signification de la vie sont de chercher et de trouver le Créateur, la Source-Centre Première, de nous rapprocher de Lui, de découvir sa nature, de le connaître en tant que Vérité, Beauté et Bonté, de l'aimer et de devenir semblable à Lui, en nous connaissant nous-mêmes comme fils ou fille de Dieu. C'est en cultivant une relation personnelle avec le Père du Paradis que nous pouvons trouver l'amour, la paix et la joie.
Il y a une force supérieure qui régit l'univers, et cette force est Dieu. Nous pouvons voir sa sagesse et sa bonté se manifester dans la Création et dans les événements de notre vie. En cherchant à comprendre sa Volonté pour nous et en y obéissant, nous pouvons vivre une vie plus épanouissante et plus satisfaisante. En plus d'une force agissante pour notre plus grand bien, Dieu est un Père qui nous aime comme ses enfants.
Nous pouvons nous connecter avec notre moi intérieur (notre esprit divin intérieur) et notre âme (le don de personnalité reçu par Dieu) en pratiquant la prière, la gratitude et en cherchant la vérité, la beauté et la bonté dans le monde qui nous entoure. C'est en reconnaissant que nous sommes tous enfants du Père au Paradis, que nous sommes donc tous frères et soeurs, et en aimant notre prochain comme nous-mêmes, que nous pouvons devenir plus sensible à la Présence divine dans notre mental.
52. Quelles sont les 3 principales croyances métaphysiques ? (extrait du livre " Je Suis – L'éternité infinie ")
- Le panthésime
- Le monisme
- Le relativisme
C'est seulement par la voie de la personnalité qu'une personne peut commencer à comprendre l'unité de Dieu. Si l'on nie la personnalité de la Source-Centre Première, il ne reste qu'une alternative philosophique : matérialisme ou panthéisme. En contemplant la Déité, il faut dépouiller le concept de personnalité de l'idée de corporéité. Ni chez l'être humain ni chez Dieu, un corps matériel n'est indispensable pour une personnalité. L'erreur de la corporéité apparaît dans les deux extrêmes de la philosophie humaine. Dans le matérialisme, l'être humain cesse d'exister en tant que personnalité puisqu'il perd son corps à son décès. Dans le panthéisme, Dieu n'est pas une personne puisqu'il n'a pas de corps. Le type suprahumain de personnalité progressive fonctionne dans une union de mental et d'esprit. La personnalité n'est pas simplement un attribut de Dieu. Elle représente plutôt la totalité de la nature infinie coordonnée et de la volonté divine unifiée, parfaitement exprimée en éternité et universalité. Au sens suprême, la personnalité est la révélation de Dieu à l'univers des univers. Pour rendre le maximum de services à la science et à la religion, la philosophie devrait éviter les deux extrêmes du matérialisme et du panthéisme. Seule une philosophie qui reconnaît la réalité de la personnalité – la permanence en présence du changement – peut avoir une valeur morale pour l'être humain et servir de liaison entre les théories de la science matérielle et celles de la religion spirituelle. La révélation vient compenser les faiblesses de la philosophie en évolution. Reconnaître l'omnipotence de la Déité, c'est jouir de la sécurité dans notre expérience de citoyenneté cosmique, c'est posséder l'assurance de la sureté dans le long voyage au Paradis. Par contre, accepter le sophisme de l'omnificience (le pouvoir illimité de tout créer), c'est embrasser la colossale erreur du panthéisme. Dieu ne fait pas personnellement tout ce qui se fait, et il ne prive pas de leurs droits près d'un million de Fils Paradisiaques Créateurs, sans mentionner les innombrables armées des divers autres ordres d'aides qui apportent leur concours créatif.
L'être humain est loin de l'infinité, et c'est uniquement cette distance qui fait exprimer ce concept en un seul mot. D'une part l'infinité est UNITÉ, et d'autre part elle est DIVERSITÉ sans fin ni limites. Observée par des intelligences finies, l'infinité est le plus grand paradoxe de la philosophie des créatures et de la métaphysique finie. Bien que, dans l'expérience de l'adoration, la nature spirituelle de l'être humain s'étende jusqu'au Père qui est infini, son maximum de capacité intellectuelle à comprendre ne dépasse pas la conception de l'Être Suprême. Au-delà du Suprême, les concepts sont de plus en plus des noms et de moins en moins de véritables désignations de la réalité ; ils deviennent de plus en plus la projection vers le superfini de la compréhension finie de la créature. La Déité est unité ; elle est existentielle dans la Trinité, expérientielle dans le Suprême, et réalisée chez les créatures mortelles par la fusion avec l'Ajusteur, son esprit divin intérieur. La présence des Ajusteurs de Pensée chez les êtres humains mortels révèle l'unité essentielle de l'univers puisque l'être humain, le type de personnalité le plus infime de l'univers, contient en lui-même un fragment effectif de la plus haute réalité éternelle, le Père originel lui-même, Père de toutes les personnalités. Dieu est unité. La Déité est universellement coordonnée. L'univers des univers est un vaste mécanisme intégré qui est absolument contrôlé par un seul mental infini. Les domaines physiques, intellectuels et spirituels de la Création universelle sont divinement reliés. Le parfait et l'imparfait sont vraiment en corrélation, et c'est pourquoi les créatures évolutionnaires finies peuvent s'élever au Paradis en obéissant au commandement du Père Universel : « Soyez parfaits comme moi-même Je Suis parfait. »
Le mal est un concept de relativité. Il naît de l'observation des imperfections qui apparaissent dans l'ombre projetée par un univers fini de choses et d'êtres quand ce cosmos obscurcit la lumière vivante de l'expression universelle des réalités éternelles de l'Un Infini. Le mal potentiel est inhérent au caractère nécessairement incomplet de la révélation de Dieu en tant qu'expression, limitée par l'espace-temps, de l'infinité et de l'éternité. Le fait de l'élément partiel en présence du total parachevé constitue la relativité de la réalité. Il crée la nécessité de choisir intellectuellement et établit une hiérarchie de niveaux de valeurs dans nos capacités de reconnaître l'esprit et d'y répondre. Le concept fini et incomplet de l'Infini conçu par le mental temporel et limité des créatures constitue, en lui-même et par lui-même, le mal potentiel. Mais l'erreur aggravante, consistant à s'abstenir, sans justification, d'une rectification spirituelle accessible à la raison de ces discordances intellectuelles originelles et de ces insuffisances spirituelles, équivaut à commettre le mal actuel. Dans l'infinie nature de Dieu le Père, il ne saurait exister de dualité de réalité telle que réalité physique et réalité spirituelle ; mais, dès que nous regardons en dehors des niveaux infinis et de la réalité absolue des valeurs personnelles du Père Paradisiaque, nous constatons l'existence de ces deux réalités et nous reconnaissons qu'elles sont pleinement sensibles à sa présence personnelle. En Lui toutes choses subsistent. Les réalités et les valeurs du progrès spirituel ne sont pas une " projection psychologique " – un simple rêve éveillé et glorifié du mental matériel. Ces choses sont les prévisions spirituelles de l'Ajusteur intérieur, l'esprit de Dieu vivant dans le mental de l'être humain. L'être humain ne devrait pas laisser les quelques notions qu'il a au sujet des découvertes faiblement entrevues de la "relativité" troubler ses concepts de l'éternité et de l'infinité de Dieu. Et, chaque fois qu'il est pressé par la nécessité d'exprimer son moi, il ne devrait pas commettre la faute d'omettre l'expression de l'Ajusteur, la manifestation de son réel et meilleur moi. La vérité est relative et s'amplifie ; elle vit toujours dans le présent, parvenant à de nouvelles expressions dans chaque génération d'êtres humains – et même dans chaque vie humaine.
53. Quelles sont les lois de la prière efficace vers Dieu ? (extrait du livre " Je Suis – L'éternité infinie ")
- Qualification
- Honnêteté
- Abandon
- Engagement
- Consécration
- Exclusivité
- Confiance
Il faut nous qualifier comme prieur efficace en affrontant sincèrement et courageusement les problèmes de la réalité universelle. Il faut avoir de la vigueur cosmique.
Il faut avoir honnêtement épuisé toute les possibilités humaines d'ajustement. Il faut avoir été industrieux.
Il faut abandonner tous les souhaits du mental et tous les désirs de l'âme à l'emprise transformatrice de la croissance spirituelle. Il faut que nous ayons expérimenté un rehaussement des significations et une élévation des valeurs.
Il faut choisir de tout coeur la volonté divine. Il faut anéantir le centre inerte de l'indécision.
Non seulement nous reconnaissons la volonté du Père et nous choisissons de la faire, mais nous nous sommes consacrés sans réserve et voués dynamiquement à exécuter cette volonté d'une manière effective.
Notre prière cherchera exclusivement à obtenir la sagesse divine permettant de résoudre les problèmes humains spécifiques rencontrés au cours de l'ascension vers le Paradis - l'aboutissement à la perfection divine.
Et il faut avoir la foi – une foi vivante.
54. Quelles sont les différents niveaux de signification de la Règle d'Or ?
- Le niveau charnel
- Le niveau sentimental
- Le niveau mental
- Le niveau de l'amour fraternel
- Le niveau moral
- Le niveau spirituel
Cette interprétation purement égoïste et lascive trouve un bon exemple dans l'hypothèse d'un être humain sensuel qui regarde, avec lubricité, la partenaire qu'il a l'intention d'associer à son péché.
Ce plan se situe immédiatement au-dessus de celui de la chair ; il implique que la sympathie et la pitié rehaussent l'interprétation de cette règle de vie.
La raison du mental et l'intelligence de l'expérience entrent maintenant en jeu. Un bon jugement dicte qu'une telle règle de vie devrait être interprétée en harmonie avec l'idéalisme le plus élevé concrétisé dans la noblesse d'un profond respect de soi. En vérité, nous avons peu à donner si nous ne donnons rien à nous-mêmes. L'amour de soi est nécessaire avant de pouvoir vraiment aimer un autre.
En s'élevant encore, on découvre le niveau de dévouement désintéressé au bien-être de ses semblables. Ce plan supérieur de service social sincère est issu de la conscience de la paternité de Dieu et de la récognition corollaire de la fraternité des êtres humains. On y découvre une interprétation nouvelle et beaucoup plus belle de cette règle de vie fondamentale.
Ensuite, quand nous atteindrons de véritables niveaux philosophiques d'interprétation, quand nous apercevrons réellement et clairement ce qui est bien et mal dans les évènements, quand nous percevrons l'éternel à-propos des relations humaines, nous commencerons à considérer un tel problème d'interprétation comme nous imaginerions qu'une tierce personne de haut niveau mental, idéaliste, sage et impartiale considérerait et interprèterait une telle injonction appliquée à nos problèmes personnels d'ajustement aux circonstances de la vie.
En dernier lieu, nous atteignons le niveau de clairvoyance d'esprit et d'interprétation spirituelle, le plus élevé de tous. Il nous pousse à reconnaître, dans cette règle de vie, le divin commandement de traiter tous les êtres humains comme nous concevrions que Dieu les traiterait. Tel est l'idéal universel des relations humaines, et telle est aussi notre attitude envers tous ces problèmes quand notre suprême désir est de toujours faire la volonté du Père. Son Fils, Jésus Christ Michael, voudrait aussi que nous fassions à tous les êtres humains ce que nous savons qu'il ferait pour eux dans des circonstances semblables.
55. Quelles sont béatitudes du Sermon sur la Montagne décrivant les attitudes exemplaires ?
- “ Heureux les pauvres en esprit, les humbles. ”
- “ Heureux ceux qui ont faim et soif de droiture, car ils seront rassasiés. ”
- “ Heureux les débonnaires, les doux, car ils hériteront de la terre. ”
- “ Heureux les coeurs purs, car ils verront Dieu. ”
- “ Soyez parfaits comme votre Père qui est aux cieux est parfait. ”
- “ Heureux les affligés, car ils seront consolés. ”
- “ Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. ”
- “ Heureux les pacificateurs, car ils seront appelés fils et filles de Dieu. ”
- “ Heureux ceux qui sont persécutés à cause de leur droiture, car la réalité fraternelle de la famille de Dieu leur appartient. Soyez heureux quand les êtres humains vous insulteront et vous persécuteront et diront faussement toutes sortes de méchancetés contre vous. Réjouissez-vous et ressentez un bonheur extrême, car votre récompense est grande dans les cieux. ”
Pour un enfant, le bonheur est la satisfaction d'un désir de plaisir immédiat. L'adulte est disposé à semer des graines de renoncement pour récolter des moissons ultérieures de bonheur accru. À l'époque de Jésus et depuis lors, le bonheur a été bien trop souvent associé à l'idée de posséder de la fortune. Dans l'histoire du pharisien et du publicain qui priaient dans le temple, l'un se sentait riche en esprit – égocentrique, l'autre se sentait " pauvre en esprit " – humble. L'un se suffisait à lui-même, l'autre était enseignable et cherchait la vérité. Les pauvres en esprit recherchent des buts de richesse spirituelle – recherchent Dieu. De tels chercheurs de vérité n'ont pas besoin d'attendre leurs récompenses dans un lointain futur ; ils sont récompensés dès maintenant. Ils trouvent la réalité cosmique dans leur propre coeur et font l'expérience de ce bonheur dès maintenant.
Seuls ceux qui se sentent pauvres en esprit auront soif de droiture. Seuls les humbles recherchent la force divine et désirent ardemment le pouvoir spirituel.
L'expérience de la droiture est un plaisir, et non un devoir. La droiture est un amour dynamique, une affection paternelle-fraternelle. Ce n'est pas une droiture négative du type " tu ne feras pas ". Comment pourrait-on avoir soif de quelque chose de négatif – de quelque chose à ne pas faire ?
La bienveillance authentique n'a aucun rapport avec la peur. Elle est plutôt une attitude de l'être humain coopérant avec Dieu. “ Que ta volonté soit faite. ” Elle englobe la patience et la constance, et elle est motivée par une foi inébranlable en un univers amical obéissant à des lois. Elle domine toute tentation de se rebeller contre la gouverne divine. Jésus était le débonnaire idéal, et il hérita d'un vaste univers.
La pureté spirituelle n'est pas une qualité négative, sauf par défaut d'esprit de suspicion et de revanche. En discutant de la pureté, il n'est pas question de traiter exclusivement des attitudes humaines à l'égard du sexe. Il s'agit davantage de la foi que les êtres humains devraient avoir en leurs semblables, cette foi que les parents ont en leurs enfants et qui leur permet d'aimer leurs semblables comme un père les aimerait. Un amour de père n'a pas besoin de cajoleries et ne cherche pas d'excuses au mal, mais il est toujours opposé au cynisme. L'amour paternel a une intention unique et recherche toujours ce qu'il y a de meilleur dans l'être humain ; c'est l'attitude des véritables parents.
Voir Dieu – par la foi – signifie acquérir la vraie clairvoyance spirituelle. La clairvoyance spirituelle intensifie la gouverne de l'esprit intérieur, et les deux réunies nous rendent, en fin de compte, plus conscient de Dieu. Quand nous connaissons le Père, nous sommes confirmé dans l'assurance de notre filiation divine ; nous pouvons alors aimer de plus en plus nos frères incarnés, non seulement comme un frère – d'un amour fraternel – mais aussi comme un père – d'une affection paternelle.
Il est facile d'enseigner cette exhortation même à un enfant. Les enfants sont naturellement confiants, et les parents devraient veiller à ce qu'ils ne perdent pas cette simple foi. Dans les rapports avec les enfants, évitons toute tromperie et abstenons-nous de suggérer la suspicion. Aidons-les sagement à choisir leurs héros et à sélectionner le travail de leur vie.
Le principal but de toutes les luttes humaines est la perfection jusqu'à l'aboutissement divin.
Ce que l'on appelle le bon sens ou la meilleure logique ne suggèrerait jamais que le bonheur puisse dériver de l'affliction. Ici, nous ne nous référons pas aux signes extérieurs ou ostentatoires d'affliction. Nous faisons allusion à une attitude émotive de tendresse de coeur. C'est une grande erreur que d'enseigner aux garçons et aux jeunes êtres humains qu'il n'est pas viril de montrer de la tendresse ou de laisser voir qu'on éprouve des émotions ou des souffrances physiques. La compassion est un attribut méritoire aussi bien masculin que féminin. Il n'est pas nécessaire d'être insensible pour être viril ; c'est la mauvaise manière de créer des êtres humains courageux. Les grands êtres humains de ce monde n'ont pas eu peur de s'attrister. Le fait d'être attentif et sensible aux besoins humains crée un bonheur authentique et durable ; en même temps, cette attitude bienveillante protège l'âme des influences destructives de la colère, de la haine et de la suspicion.
La miséricorde dénote ici la hauteur, la profondeur et la largeur de l'amitié la plus sincère – la bienveillance affectueuse. La miséricorde est parfois passive, mais ici elle est active et dynamique – la suprême qualité d'un père. Des parents aimants éprouvent peu de difficulté à absoudre leurs enfants, même à maintes reprises. Chez un enfant non gâté, le besoin de soulager la souffrance est naturel. Les enfants sont normalement bons et compatissants quand ils sont assez âgés pour apprécier les situations réelles.
Les êtres humains souhaitaient ardemment un libérateur militaire, et non des pacificateurs. Mais la paix n'est pas une sorte de pacifisme négatif. Confronté aux épreuves et aux persécutions, il est bon de dire : “ Je vous laisse ma paix ” ou “ Que votre coeur ne se trouble pas, et n'ayez point de crainte. ” Voilà la paix qui empêche les conflits ruineux. La paix personnelle intègre la personnalité. La paix sociale empêche la peur, la convoitise et la colère. La paix politique empêche les antagonismes de race, les suspicions nationales et la guerre.
Bien souvent, la persécution suit la paix. Mais les jeunes gens et les adultes courageux ne fuient jamais les difficultés et les dangers. “ Il n'est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. ” Un amour paternel peut librement faire toutes ces choses – qui ne font guère partie de l'amour fraternel. Le progrès a toujours été le résultat final de la persécution.
Les enfants répondent toujours au défi du courage. La jeunesse est toujours prête à “ relever un défi ”. Et chaque enfant devrait apprendre de bonne heure à se sacrifier.
Il est donc révélé que l'amour paternel est fondé sur la foi et l'amour, et non sur la loi (l'éthique et le devoir). L'amour paternel se complaît à rendre le bien pour le mal – à faire du bien en réponse à l'injustice.
56. Quelles sont les bons conseils pour veillir sagement ?
- Avoir le coeur pur
- Avoir l'esprit ouvert
- Avoir de l'amour
- Avoir du courage
- Avoir de la patience
- Avoir de la joie
- Avoir de la dévotion
Pardonner, pardonner, pardonner, car cela me libère de nouveaux potentiels créatifs. Car avoir le coeur pur, c'est voir Dieu.
Être toujours généreux, avec des vues très larges, car il vaut mieux donner que recevoir. Le Seigneur est mon Berger, je ne manquerai de rien.
Penser positivement, rester optimiste et faire confiance que tout va s'arranger. Aimer son prochain comme soi-même.
Ne point craindre ce que les êtres humains pourraient faire, car un messager invisible courre à nos côtés pour nous aider.
Patienter autant que nécessaire. L'âme fatiguée trouve un repos éternel dans les bras du Très Haut. Le sage a soif de l'étreinte divine. L'enfant terrestre désire ardemment la sécurité des bras du Père Universel. L'être humain noble recherche cet état supérieur où l'âme se mêle à l'esprit du Suprême. Dieu est juste : le fruit que nous ne recevons pas de nos efforts dans ce monde, nous le recevrons dans le prochain monde.
Être toujours de bonne humeur et exceptionnellement gai. Se réjouir en étant plein d'allégresse. Faire front avec intrépidité aux réalités de l'existence, rempli d'enthousiasme contagieux de la bonne nouvelle que nous sommes tous fils et filles d'un Créateur bon, patient et miséricordieux.
Aimer les êtres humains comme des frères et soeurs, et reconnaitre en même temps combien leurs dons innés et leurs qualités acquises sont différents. Cultiver une attitude de sincère dévotion aux valeurs suprêmes en servant ces autres enfants de Dieu. Aller son chemin, en faisant du bien.
57. Les pièges mentaux qui contrôlent les décisions
- Biais d'ancrage
- Aversion aux pertes
- Biais de disponibilité
- Biais de confirmation
- Erreur de planification
- Biais rétrospectif
- Effet de cadrage
- Erreur des coûts irrécupérables
- Effet d'excès de confiance
- Préjugé présent
- Biais de représentativité
- Biais d'autorité
- Biais d'autocomplaisance
- Biais de conformité (effet de troupeau)
Le cerveau s'accroche à la première information reçue, qui influence toutes les évaluations ultérieures, rendant difficile de les ajuster ou de les abandonner, même lorsque des preuves indiquent qu'elles ne sont plus nécessaires ou adaptées.
Exemple : Si vous voyez d'abord une montre à 1 000 $, une montre à 400 $ semble bon marché. Mais si vous voyez d'abord la montre à 400 $, elle paraît chère.
Les êtres humains ressentent les pertes deux fois plus intensément que des gains équivalents, et ils sont plus sensibles à la possibilité de pertes qu'à l'évaluation des conséquences négatives de politiques restrictives telles que le principe de précaution à outrance.
Exemple : Perdre 100 $ fait plus mal que trouver 100 $ fait du bien, ce qui influence souvent les décisions financières ou les jeux de hasard. Ce biais peut également mener à éviter des investissements risqués à cause de la peur des pertes potentielles.
On surestime la probabilité d'événements qui viennent facilement en mémoire, souvent marqués par des expériences récentes ou émotionnelles, et l'on amplifie la perception de risque indépendamment des probabilités réelles.
Exemple : Après avoir entendu parler d'un crash aérien, vous pourriez penser que voler est plus risqué, même si statistiquement conduire jusqu'à l'aéroport est bien plus dangereux.
L'être humain cherche des informations qui confirment ses croyances préexistantes, tout en ignorant celles qui les contredisent. Cela le conduit à mettre l'accent sur des récits (narratifs) qui confirment des hypothèses initiales mais erronées, tout en négligeant ou minimisant celles qui les remettraient en question.
Exemple : Lors d'un débat politique, deux personnes peuvent examiner les mêmes données, mais arriver à des conclusions opposées car elles privilégient les faits qui soutiennent leurs idées. Ce biais peut prolonger des décisions malgré des études montrant que leur efficacité relative diminuera avec le temps, ou encore sous-estimer/rejeter des alternatives comme un traitement ou une gestion différenciés.
Les individus sous-estiment systématiquement le temps nécessaire pour accomplir une tâche.
Exemple : Dire « cela ne prendra que 5 minutes » mène souvent à des retards, car le cerveau est programmé pour être excessivement optimiste sur les délais.
Après qu'un événement s'est produit, on a tendance à penser qu'on le savait d'avance ou à prétendre que c'était évident ou inévitable dès le début.
Exemple : Après une victoire sportive inattendue, affirmer : « Je le savais depuis le début ! » même si aucun signe concret ne permettait de le prédire. Ce biais peut aussi conduire à justifier des mesures par des résultats, même si ailleurs des politiques différentes ont conduit à des résultats opposés.
La manière dont une information est présentée influence la décision.
Exemple : Préférer un produit « 90 % sans matières grasses » plutôt qu'un produit « contient 10 % de matières grasses », même si l'information est identique. Ou diffuser des messages alarmants plutôt que des indicateurs positifs.
Continuer à investir dans une situation perdue à cause des ressources déjà investies.
Exemple : Terminer un film ennuyeux parce que vous avez déjà regardé une heure, ou terminer un mauvais livre parce que vous en avez déjà lu la moitié, ou rester dans une relation insatisfaisante en raison du temps passé ensemble.
Les individus surestiment leurs compétences, leurs connaissances, leur capacité à contrôler ou à prévoir l'évolution.
Exemple : 90 % des conducteurs pensent être meilleurs que la moyenne, et les étudiants croient souvent qu'ils finiront leurs projets plus tôt qu'ils ne le feront réellement. Ce biais peut amener à faire des annonces précipitées ou des surestimations initiales conduisant à des attentes irréalistes.
On privilégie les récompenses immédiates au détriment des bénéfices futurs.
Exemple : Reporter un régime en disant « Je commence demain » ou procrastiner en préférant un plaisir immédiat, comme regarder une série plutôt que travailler.
L'être humain juge la probabilité d'un événement en fonction de sa ressemblance à un stéréotype, sans tenir compte des probabilités réelles.
Exemple : Penser qu'un homme calme et méthodique est forcément comptable, même si statistiquement il est plus probable qu'il ait un autre métier.
Les êtres humains accordent une crédibilité excessive à une figure d'autorité, même lorsque les preuves sont insuffisantes ou inexistantes.
Exemple : Acheter un produit recommandé par une célébrité ou un médecin, sans vérifier les preuves ou les alternatives, et alors même que la recommandation est subjective ou commerciale.
Les individus attribuent leurs réussites à leurs compétences personnelles, mais leurs échecs à des facteurs externes.
Exemple : Réussir un examen grâce à son intelligence, mais blâmer la difficulté de l'examen ou un professeur injuste en cas d'échec, ce qui peut limiter d'autant les apprentissages après un échec.
L'être humain a tendance à suivre les opinions ou comportements du groupe pour éviter d'être critiqué ou marginalisé, même si ces comportements sont erronés.
Exemple : Rire à une blague que l'on ne trouve pas drôle, simplement parce que tout le monde rit. Ce biais peut également conduire à l'acceptation massive de règles absurdes, même lorsqu'elles paraissaient illogiques, immorales ou socialement invalidantes. Même des politiques mondiales sont influencées par des actions d'autres pays, ou par une perception erronée du consensus mondial.
58. Comment se révèle la foi spirituelle authentique (la vraie conscience morale) ? (extrait du livre " L'Impensable – Le Chemin, la Vie, la Vérité ")
- Progrès éthique et moral
- Bonté de Dieu
- Courage et confiance
- Stabilité et tranquilité
- Équilibre et maitrise
- Victoire finale
- Croyance inébranlable
- Survie de l'âme
- Vie et triomphe
- Survie de l'altruisme
- Unité et direction divine
- Adoration et déclaration
La foi fait progresser l'éthique et la morale, malgré les tendances animales inhérentes et défavorables.
La foi produit une confiance sublime dans la bonté de Dieu, même face à une déception amère et à une défaite écrasante.
La foi génère un courage profond et une confiance profonde, malgré l'adversité naturelle et la calamité physique.
La foi fait preuve d'une stabilité inexplicable et d'une tranquillité durable, malgré des maladies déconcertantes et même des souffrances physiques aiguës.
La foi maintient un équilibre et un sang-froid mystérieux de la personnalité face aux mauvais traitements et à la plus grande injustice.
La foi maintient une confiance divine dans la victoire finale, malgré les cruautés d'un destin apparemment aveugle et l'indifférence apparente des forces naturelles au bien-être humain.
La foi persiste dans la croyance inébranlable en Dieu, malgré toutes les démonstrations contraires de la logique, et résiste avec succès à tous les autres sophismes intellectuels.
La foi continue à démontrer une foi inébranlable dans la survie de l'âme, quels que soient les enseignements trompeurs de la fausse science et les illusions persuasives d'une philosophie malsaine.
La foi vit et triomphe, malgré la surcharge écrasante des civilisations complexes et partiales des temps modernes.
La foi contribue à la survie continue de l'altruisme, malgré l'égoïsme humain, les antagonismes sociaux, les cupidités industrielles et les inadaptations politiques.
La foi adhère fermement à une croyance sublime en l'unité de l'univers et en la direction divine, malgré la présence déconcertante du mal et du péché.
La foi continue à adorer Dieu, malgré tout et quoi qu'il arrive. Elle ose déclarer : “ Même s'il me tue, je le servirai. ”