Compostelle, Saint-Jacques de Compostelle, le chemin des étoiles...
J'y suis partie pour un retour sur moi-même, pour une recherche personnelle, recherche de sens.
Je vivais une situation difficile, je me posais beaucoup de questions. J'avais besoin de temps, de temps pour moi, de silence, de paix, de calme, pour faire le point sur ma vie, sur ce que je veux, sur ce qui est important, sur mes choix.
Quand j'y suis partie, mon coeur était empli de rancoeur; je sortais d'une relation problématique, et mon coeur était empli de colère et d'amertume. J'en voulais à mon ex-ami de ne pas avoir pu construire avec lui le rêve auquel j'aspirais.
Je suis partie sur ce chemin, avec tous ces bagages, tous ces poids, toutes ces tristesses et toute cette négativité. Et j'ai commencé à marcher, sans penser à rien, sans réfléchir.
J'ai laissé les pensées traverser mon esprit, sans chercher à les contrôler. je les ai juste observées... tiens, cette pensée est là, et puis cette autre...
Et il y a eu les rencontres, avec les premiers pèlerins sur le chemin. Rencontre chaleureuses, ouvertes. On se sent tout de suite proche, car on a un but commun : le Chemin, la recherche de soi, le développement de spiritualité, la recherche du sens de sa vie.
Puis commencent les bobos, au fur et à mesures de kilomètres, on a mal au dos, aux pieds, aux jambes. Et là aussi on s'entraide, on se réconforte, on trouve spontanément la chaleur humaine, des mains qui se tendent, des paroles encourageantes. Le partage se fait spontanément, sans rien attendre en retour. C'est naturel de donner sur Compostelle. J'y ai trouvé en quelques semaines plus d'amour inconditionnel que je n'en ai jamais reçu.
Puis commencent les transformations intérieures. Je ne sais exactement comment cela se fait, mais presque tout le monde semble touché. Ce chemin ne laisse pas indifférent.
Est-ce la proximité des autres ? L'accompagnement spirituel que l'on ressent tout au long du parcours, l'effort physique et la fatigue ?
Les émotions contenues remontent, se libèrent, ce chemin nettoie, purifie, au fur et à mesure des kilomètres. J'abandonne non seulement un partie de mes bagages (sac trop lourd), mais également toutes mes rancoeurs, toutes mes peines, qui restent sur le bord du chemin, et qui ne reviendront plus me hanter.
J'apprends la vie au jour le jour, sans me soucier du lendemain, sans savoir où je vais dormir. Et c'est là, quand on n'a plus rien, quand on ne cherche plus rien, quand on ne pense à plus rien, quand on n'attend plus rien... c'est là qu'on trouve. La paix, l'harmonie, la sérénité.
J'ai retrouvé le contact perdu avec mon coeur, avec ma joie; mes yeux se sont rouverts sur la beauté du monde, comme si je le voyais pour la première fois, avec des yeux neufs, lavés par mes larmes, de toutes leurs peines, et ouverts avec émerveillement sur le monde.
Un pèlerin m'a dit: il y a 'avant' Compostelle, et il y a 'après'. Je puis dire que cette parole est vraie pour moi. Ce chemin m'a transformée, touchée au-delà des mots, jusque dans mon âme. Compostelle, je n'ai pas fait les 1400 kilomètres jusqu'à Santiago, mais je sais que j'y retournerai. Il m'a laissé entrevoir une vie à laquelle je n'aurais jamais osé rêver...
Je vivais une situation difficile, je me posais beaucoup de questions. J'avais besoin de temps, de temps pour moi, de silence, de paix, de calme, pour faire le point sur ma vie, sur ce que je veux, sur ce qui est important, sur mes choix.
Quand j'y suis partie, mon coeur était empli de rancoeur; je sortais d'une relation problématique, et mon coeur était empli de colère et d'amertume. J'en voulais à mon ex-ami de ne pas avoir pu construire avec lui le rêve auquel j'aspirais.
Je suis partie sur ce chemin, avec tous ces bagages, tous ces poids, toutes ces tristesses et toute cette négativité. Et j'ai commencé à marcher, sans penser à rien, sans réfléchir.
J'ai laissé les pensées traverser mon esprit, sans chercher à les contrôler. je les ai juste observées... tiens, cette pensée est là, et puis cette autre...
Et il y a eu les rencontres, avec les premiers pèlerins sur le chemin. Rencontre chaleureuses, ouvertes. On se sent tout de suite proche, car on a un but commun : le Chemin, la recherche de soi, le développement de spiritualité, la recherche du sens de sa vie.
Puis commencent les bobos, au fur et à mesures de kilomètres, on a mal au dos, aux pieds, aux jambes. Et là aussi on s'entraide, on se réconforte, on trouve spontanément la chaleur humaine, des mains qui se tendent, des paroles encourageantes. Le partage se fait spontanément, sans rien attendre en retour. C'est naturel de donner sur Compostelle. J'y ai trouvé en quelques semaines plus d'amour inconditionnel que je n'en ai jamais reçu.
Puis commencent les transformations intérieures. Je ne sais exactement comment cela se fait, mais presque tout le monde semble touché. Ce chemin ne laisse pas indifférent.
Est-ce la proximité des autres ? L'accompagnement spirituel que l'on ressent tout au long du parcours, l'effort physique et la fatigue ?
Les émotions contenues remontent, se libèrent, ce chemin nettoie, purifie, au fur et à mesure des kilomètres. J'abandonne non seulement un partie de mes bagages (sac trop lourd), mais également toutes mes rancoeurs, toutes mes peines, qui restent sur le bord du chemin, et qui ne reviendront plus me hanter.
J'apprends la vie au jour le jour, sans me soucier du lendemain, sans savoir où je vais dormir. Et c'est là, quand on n'a plus rien, quand on ne cherche plus rien, quand on ne pense à plus rien, quand on n'attend plus rien... c'est là qu'on trouve. La paix, l'harmonie, la sérénité.
J'ai retrouvé le contact perdu avec mon coeur, avec ma joie; mes yeux se sont rouverts sur la beauté du monde, comme si je le voyais pour la première fois, avec des yeux neufs, lavés par mes larmes, de toutes leurs peines, et ouverts avec émerveillement sur le monde.
Un pèlerin m'a dit: il y a 'avant' Compostelle, et il y a 'après'. Je puis dire que cette parole est vraie pour moi. Ce chemin m'a transformée, touchée au-delà des mots, jusque dans mon âme. Compostelle, je n'ai pas fait les 1400 kilomètres jusqu'à Santiago, mais je sais que j'y retournerai. Il m'a laissé entrevoir une vie à laquelle je n'aurais jamais osé rêver...