Une des histoires sur nos origines raconte comment nos ancêtres ont perdu leur innocence dans le Jardin d'Eden, en goûtant du fruit de l'arbre de la connaissance du Bien et du Mal. Seulement cette histoire ne dit pas que le Créateur de notre univers local avait Lui-même fait la même chose auparavant.
Le serpent avait raison, Dieu avais cette 'connaissance', mais l'histoire ne dit pas comment le fait de connaître le bien et le mal était un tourment pour Lui, et comment cela a fait de la Création un beau gâchis. Les jugements qu'Il a proférés sur la base de ces valeurs ont généré la plus grande partie de cette malheureuse fragmentation de la Création.
Dieu évolue. Quand Il a commencé à avoir conscience des stimuli, en provenance à la fois de l'intérieur de Lui-même et de ce qui semblait être à l'extérieur, Il a ressenti en général deux choses à leur égard. C'était ou bien quelque chose qu'Il aimait bien, ou bien quelque chose qu'Il n'aimait pas. Il acceptait ce qu'Il aimait et ce qu'Il n'aimait pas, Il le rejetait. Ce procédé Lui semblait correct et pendant très longtemps Il ne la pas remis en question. Et même quand Il s'est aperçu qu'Il se fragmentait Lui-même en faisant cela, Il ne savait plus comment l'arrêter.
Dieu jugea tout, et cela paraissait tout à fait naturel. Après tout, qui d'autre pouvait le faire ? Les cieux sont devenus un tribunal où Il ne jugeait pas seulement Lui-même, mais où Il a même dû, plus tard, arbitrer de petits différends entre les esprits. Tout en comprenant que cela ne menait nulle part, Il se sentait prisonnier de ce rôle de juge.
Il Lui semblait que la meilleure chose qu'Il puisse faire était de se montrer cohérent par rapport à Ses premiers jugements. Ce ne fut que lorsqu'Il remis en question le jugement en soi qu'Il a réalisé qu'Il procédait de la mauvaise manière.
Juger c'est décider, et décider, c'est éliminer d'autres possibilités. Les choses que Dieu décidait d'accepter devenaient une partie de Lui. Seulement les choses qu'Il décidait d'éliminer étaient aussi des parties de Lui, qu'Il avait projetées hors de Lui-même. Lorsque ces parties de Lui étaient rejetées parce qu'inacceptables, elles ne cessaient pas d'exister, comme cela semblait d'abord le cas, mais elles entraient dans le déni.
Elles restaient conscientes d'elles-mêmes dans Son déni, tout en étant séparées du reste de Lui-même. Lucifer et d'autres grandes difficultés ont été le résultat du fait que Dieu a émis un jugement contre des parties de Son essence, qu'Il a ainsi niées.
La capacité de décision est à la base de l'exercice du choix et du libre arbitre; c'est une caractéristique cruciale de cet univers. Dieu est libre de créer comme Il veut, et ceci inclut la liberté de faire des "erreurs". Étant donné que les êtres humains sont en train de devenir Qui Ils Sont Vraiment, ils sont également libres de créer, et donc libres de faire des erreurs.
Suivant la croyance erronée que la perfection est ce qui est 'bien', il semble que les erreurs soient 'mal'. Mais puisque les êtres humains et le Créateur et tout dans la Création évolue, les erreurs ne sont pas seulement nécessaires, elles sont souhaitables.
Apprendre c'est évoluer, et les erreurs sont un retour excellent dans le processus d'apprentissage si on les considère comme telles. La solution au problème des jugements n'est pas d'essayer d'éliminer la capacité de juger, elle est d'utiliser cette capacité avec sagesse.
Notre culture nous a enseigné qu'il est mal de faire des erreurs, mais ce n'est pas vrai. Les erreurs sont la norme dans l'apprentissage par essais et erreurs, et elles sont nécessaires à l'évolution. Il est déjà assez difficile d'apprendre sans être en plus puni par un sentiment de culpabilité pour avoir commis des erreurs, qui sont une partie nécessaire du processus.
La punition et le résultat évident des jugements négatifs est la culpabilité. La culpabilité diminue le sentiment de sa propre valeur et rend très difficile de ressentir ce qui a été infecté par elle. La dépression est souvent la conséquence de sentiments remplis de culpabilité, qui sont incapables de circuler, et donc niés.
Puisque nous sommes fondamentalement innocents, la culpabilité n'a pas sa place en nous. Ce sont les jugements qui la maintiennent en place. Libérons les jugements et la culpabilité s'en va aussi.
Nous pouvons améliorer notre vie radicalement et très rapidement en libérant les jugements qui nous emprisonnaient et nous coupaient de l'amour, ainsi que de notre véritable force et puissance émotionnelle. C'est beaucoup plus facile à faire qu'il ne semble au premier abord.
Comme les jugements sont des décisions mentales, on peut les changer facilement. Le secret est simplement de décider de nouveau. Reprenons notre jugement original, changeons d'avis, dé-décidons, dé-jugeons.
Quoi que ce soit qui nous ait fait porter un jugement contre nous-mêmes, ce n'est pas quelque chose de mal, c'est un choix. Nous avons un libre arbitre et chacun de nos choix est valable, et en particulier s'il sert à une expérience d'apprentissage.
Libérons tous les jugements négatifs jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus. C'est tout. Quand les jugements seront libérés, nous serons de nouveau libres de décider de nos sentiments et de notre action quand la même situation ou une autre similaire se représentera. Et le plus important : notre essence magnétique sera libre de circuler comme elle l'entend.
La culpabilité et le blâme sont la même chose. Quand c'est en nous, c'est la culpabilité. Quand c'est dans quelqu'un d'autre, c'est le blâme. La culpabilité que nous sommes incapables d'assumer devient le blâme quand nous la projetons sur une autre personne.
Libérer les jugements (le blâme) contre les autres est exactement la même chose que libérer les jugements contre nous-mêmes. Disons simplement : 'Je libère le jugement que tel personne est mauvaise parce qu'elle aurait fait une chose de mal. Culpabilité ou blâme, de toute façon c'est à nous de les libérer.
Cela semble trop facile ? Nous pourrions être très agréablement surpris par les changements positifs, profonds et permanents que peut entraîner la libération des jugements. Au début, il peut sembler que rien ne se passe, ni coups de tonnerre ni grandes émotions n'accompagnent la tranquille libération des jugements. Et pourtant, à un moment donné peut survenir le sentiment profond d'un soulagement immédiat, et la perception d'émotions longtemps refoulées.
La formation des jugements est une activité mentale, il en est de même de leur libération. Bien que ces constructions mentales aient pu avoir une très forte influence sur les émotions, il ne faut pas plus pour les laisser aller qu'une intention à mobiliser et une pensée à penser.
Les effets de la libération du jugement commencent souvent par être de nature subtile, mais ils sont toujours cumulatifs. Plus souvent nous nous arrêtons un moment pour libérer le jugement lorsque quelque chose nous contrarie, plus cela devient facile la fois d'après. Il nous suffira juste d'un peu de pratique pour que cela se fasse très vite. Une fois que nous avons pratiqué à quelques occasions, il suffit souvent de simplement réaliser que nous avons formulé un jugement pour le libérer.
Le Dernier Jugement est un évènement réel qui finira par arriver pour tout être évolutif. Dès que Dieu a réalisé que Sa vraie nature est amour, Il a commencé à perdre tout désir de pouvoir. Les jugements qu'Il nourrissait contre des parties de Lui-même étaient la clé de Son sentiment de puissance à leur égard. Il avait l'impression qu'Il avait besoin de cette puissance parce qu'Il avait peur de ce qui pourrait se passer si Il la perdait. Libérer Ses jugements Lui a permis de transformer cette peur en acceptation bienveillante.
Son dernier jugement a été de décider qu'Il désirait ne plus nier quiconque ou quoi que ce soit par des jugements négatifs. Cela signifie qu'Il les accepte tels qu'ils sont et trouve pour eux, s'ils le désirent, une place dans Sa lumière, indépendamment de ce qu'Il a pu ressentir pour eux auparavant.
Dieu juge que chaque chose et chaque personne est bonne. Pour Lui, tout est en ordre. Il ne dit pas que quelque chose est fausse parce qu'il y a eu une erreur, Il sait que c'est un apprentissage. Il ne pense pas qu'il y a eu trahison quand Ses conseils ont été ignorés ou quand on Lui a tourné le dos, Il sait que c'est un libre arbitre qui évolue.
Le serpent avait raison, Dieu avais cette 'connaissance', mais l'histoire ne dit pas comment le fait de connaître le bien et le mal était un tourment pour Lui, et comment cela a fait de la Création un beau gâchis. Les jugements qu'Il a proférés sur la base de ces valeurs ont généré la plus grande partie de cette malheureuse fragmentation de la Création.
Dieu évolue. Quand Il a commencé à avoir conscience des stimuli, en provenance à la fois de l'intérieur de Lui-même et de ce qui semblait être à l'extérieur, Il a ressenti en général deux choses à leur égard. C'était ou bien quelque chose qu'Il aimait bien, ou bien quelque chose qu'Il n'aimait pas. Il acceptait ce qu'Il aimait et ce qu'Il n'aimait pas, Il le rejetait. Ce procédé Lui semblait correct et pendant très longtemps Il ne la pas remis en question. Et même quand Il s'est aperçu qu'Il se fragmentait Lui-même en faisant cela, Il ne savait plus comment l'arrêter.
Dieu jugea tout, et cela paraissait tout à fait naturel. Après tout, qui d'autre pouvait le faire ? Les cieux sont devenus un tribunal où Il ne jugeait pas seulement Lui-même, mais où Il a même dû, plus tard, arbitrer de petits différends entre les esprits. Tout en comprenant que cela ne menait nulle part, Il se sentait prisonnier de ce rôle de juge.
Il Lui semblait que la meilleure chose qu'Il puisse faire était de se montrer cohérent par rapport à Ses premiers jugements. Ce ne fut que lorsqu'Il remis en question le jugement en soi qu'Il a réalisé qu'Il procédait de la mauvaise manière.
Juger c'est décider, et décider, c'est éliminer d'autres possibilités. Les choses que Dieu décidait d'accepter devenaient une partie de Lui. Seulement les choses qu'Il décidait d'éliminer étaient aussi des parties de Lui, qu'Il avait projetées hors de Lui-même. Lorsque ces parties de Lui étaient rejetées parce qu'inacceptables, elles ne cessaient pas d'exister, comme cela semblait d'abord le cas, mais elles entraient dans le déni.
Elles restaient conscientes d'elles-mêmes dans Son déni, tout en étant séparées du reste de Lui-même. Lucifer et d'autres grandes difficultés ont été le résultat du fait que Dieu a émis un jugement contre des parties de Son essence, qu'Il a ainsi niées.
La capacité de décision est à la base de l'exercice du choix et du libre arbitre; c'est une caractéristique cruciale de cet univers. Dieu est libre de créer comme Il veut, et ceci inclut la liberté de faire des "erreurs". Étant donné que les êtres humains sont en train de devenir Qui Ils Sont Vraiment, ils sont également libres de créer, et donc libres de faire des erreurs.
Suivant la croyance erronée que la perfection est ce qui est 'bien', il semble que les erreurs soient 'mal'. Mais puisque les êtres humains et le Créateur et tout dans la Création évolue, les erreurs ne sont pas seulement nécessaires, elles sont souhaitables.
Apprendre c'est évoluer, et les erreurs sont un retour excellent dans le processus d'apprentissage si on les considère comme telles. La solution au problème des jugements n'est pas d'essayer d'éliminer la capacité de juger, elle est d'utiliser cette capacité avec sagesse.
Notre culture nous a enseigné qu'il est mal de faire des erreurs, mais ce n'est pas vrai. Les erreurs sont la norme dans l'apprentissage par essais et erreurs, et elles sont nécessaires à l'évolution. Il est déjà assez difficile d'apprendre sans être en plus puni par un sentiment de culpabilité pour avoir commis des erreurs, qui sont une partie nécessaire du processus.
La punition et le résultat évident des jugements négatifs est la culpabilité. La culpabilité diminue le sentiment de sa propre valeur et rend très difficile de ressentir ce qui a été infecté par elle. La dépression est souvent la conséquence de sentiments remplis de culpabilité, qui sont incapables de circuler, et donc niés.
Puisque nous sommes fondamentalement innocents, la culpabilité n'a pas sa place en nous. Ce sont les jugements qui la maintiennent en place. Libérons les jugements et la culpabilité s'en va aussi.
Nous pouvons améliorer notre vie radicalement et très rapidement en libérant les jugements qui nous emprisonnaient et nous coupaient de l'amour, ainsi que de notre véritable force et puissance émotionnelle. C'est beaucoup plus facile à faire qu'il ne semble au premier abord.
Comme les jugements sont des décisions mentales, on peut les changer facilement. Le secret est simplement de décider de nouveau. Reprenons notre jugement original, changeons d'avis, dé-décidons, dé-jugeons.
Comment libérer les jugements
Voici un moyen facile de le faire. Dès que quelque chose nous préoccupe, trouvons l'émotion ou le sentiment associés au problème. Ensuite, localisons ce sentiment dans notre corps, ressentons-le et demandons-nous : 'Est-ce que j'ai un jugement à ce sujet ?' Si la réponse est 'oui', affirmons à voix haute, ou mentalement mais clairement : 'Je libère le jugement que je suis quelqu'un de mauvais parce que j'aurais fait tel ou tel chose de mal.'Quoi que ce soit qui nous ait fait porter un jugement contre nous-mêmes, ce n'est pas quelque chose de mal, c'est un choix. Nous avons un libre arbitre et chacun de nos choix est valable, et en particulier s'il sert à une expérience d'apprentissage.
Libérons tous les jugements négatifs jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus. C'est tout. Quand les jugements seront libérés, nous serons de nouveau libres de décider de nos sentiments et de notre action quand la même situation ou une autre similaire se représentera. Et le plus important : notre essence magnétique sera libre de circuler comme elle l'entend.
La culpabilité et le blâme sont la même chose. Quand c'est en nous, c'est la culpabilité. Quand c'est dans quelqu'un d'autre, c'est le blâme. La culpabilité que nous sommes incapables d'assumer devient le blâme quand nous la projetons sur une autre personne.
Libérer les jugements (le blâme) contre les autres est exactement la même chose que libérer les jugements contre nous-mêmes. Disons simplement : 'Je libère le jugement que tel personne est mauvaise parce qu'elle aurait fait une chose de mal. Culpabilité ou blâme, de toute façon c'est à nous de les libérer.
Cela semble trop facile ? Nous pourrions être très agréablement surpris par les changements positifs, profonds et permanents que peut entraîner la libération des jugements. Au début, il peut sembler que rien ne se passe, ni coups de tonnerre ni grandes émotions n'accompagnent la tranquille libération des jugements. Et pourtant, à un moment donné peut survenir le sentiment profond d'un soulagement immédiat, et la perception d'émotions longtemps refoulées.
La formation des jugements est une activité mentale, il en est de même de leur libération. Bien que ces constructions mentales aient pu avoir une très forte influence sur les émotions, il ne faut pas plus pour les laisser aller qu'une intention à mobiliser et une pensée à penser.
Les effets de la libération du jugement commencent souvent par être de nature subtile, mais ils sont toujours cumulatifs. Plus souvent nous nous arrêtons un moment pour libérer le jugement lorsque quelque chose nous contrarie, plus cela devient facile la fois d'après. Il nous suffira juste d'un peu de pratique pour que cela se fasse très vite. Une fois que nous avons pratiqué à quelques occasions, il suffit souvent de simplement réaliser que nous avons formulé un jugement pour le libérer.
Le Dernier Jugement est un évènement réel qui finira par arriver pour tout être évolutif. Dès que Dieu a réalisé que Sa vraie nature est amour, Il a commencé à perdre tout désir de pouvoir. Les jugements qu'Il nourrissait contre des parties de Lui-même étaient la clé de Son sentiment de puissance à leur égard. Il avait l'impression qu'Il avait besoin de cette puissance parce qu'Il avait peur de ce qui pourrait se passer si Il la perdait. Libérer Ses jugements Lui a permis de transformer cette peur en acceptation bienveillante.
Son dernier jugement a été de décider qu'Il désirait ne plus nier quiconque ou quoi que ce soit par des jugements négatifs. Cela signifie qu'Il les accepte tels qu'ils sont et trouve pour eux, s'ils le désirent, une place dans Sa lumière, indépendamment de ce qu'Il a pu ressentir pour eux auparavant.
Dieu juge que chaque chose et chaque personne est bonne. Pour Lui, tout est en ordre. Il ne dit pas que quelque chose est fausse parce qu'il y a eu une erreur, Il sait que c'est un apprentissage. Il ne pense pas qu'il y a eu trahison quand Ses conseils ont été ignorés ou quand on Lui a tourné le dos, Il sait que c'est un libre arbitre qui évolue.