Pourquoi l'humanité a-t-elle besoin d'une aide surhumaine ? La plupart des êtres humains, sinon tous, aspirent fondamentalement à vivre dans un état de bonheur et de liberté inconditionnels, c'est-à-dire dans ce qu'on peut appeler un état éveillé. Mais le plus souvent cette aspiration est non-consciente et ne s'exprime que faiblement dans des formes détournées. Il est néanmoins possible de dire qu'il s'agit là de l'aspiration centrale qui anime l'être humain, une aspiration qui se décline dans le désir global d'être heureux, tout le reste étant plutôt secondaire, et parfois conçu plus ou moins consciemment comme des moyens ou des tentatives investis pour essayer d'atteindre l'état éveillé compris dans sa seule dimension de bonheur authentique.
Mais soyons un peu plus précis. Tout le monde est-il capable d'atteindre l'état éveillé – étant bien entendu que nous parlons ici de l'éveil du soleil intérieur de l'être ? Dans l'absolu la réponse est évidemment oui. Mais à prendre chacun dans son actuelle incarnation, qu'en sera-t-il de la réponse ? Il existe des gens qui disposent de ressources personnelles tellement élevées qu'ils n'ont pas besoin de se faire disciple d'un être éveillé pour cheminer vers la réalisation de l'état éveillé, ils peuvent y parvenir tout seuls : soit à partir de la mise en oeuvre de leur propre connaissance intuitive, soit à partir de la mise en oeuvre d'un enseignement d'éveil parfois disponible sous forme écrite et dont la valeur est essentiellement reconnue par intuition. Ces gens n'ont évidemment besoin d'aucun maître, bien qu'ils puissent apprécier de pouvoir bénéficier de certaines « rencontres » et de certaines « aides. » Mais il serait inexact de croire qu'ils constituent la majorité au sein de l'humanité. On peut même dire qu'il s'agit d'une infime minorité.
Posons la question d'une manière directe : parmi les sept milliards d'humains incarnés, combien de personnes ont réalisé l'état éveillé ? Les êtres éveillés ne courent pas les rues, et probablement que sur toute la surface de la planète il n'en existe pas suffisamment pour remplir une grande salle de cinéma. Des millions de gens vivent dans des conditions de souffrance douloureuse, des centaines de milliers d'autres vivent dans des conditions d'un bonheur relatif qui repose le plus souvent sur les bases fragiles de leur état de santé, de leur environnement relationnel, de leur relation affective, et de leurs ressources financières. La dimension financière est même parfois l'élément saillant qui détermine la qualité du bonheur relatif chez certaines personnes, souvent au coude à coude avec la dimension affective – pour ne pas dire sexuelle dans certains cas.
Mais indépendamment des questions de conditions d'existence, il y a la question du niveau des ressources personnelles. Qu'il soit bien entendu que chacun a un potentiel infini. Mais pour ce qui est des ressources personnelles « disponibles » dont chacun a l'usage ou l'accès plus ou moins immédiat, il en va autrement. Il y a des gens dont les ressources personnelles sont très faibles. Lorsque de telles personnes se retrouvent dans des conditions de souffrance, elles sont littéralement incapables d'en sortir par elles-mêmes. Et même lorsque de telles personnes bénéficient des conditions d'un bonheur relatif, il peut arriver qu'elles glissent dans des schémas de comportements et des modes d'activités qui vont induire une dégradation de ces conditions, et entraîner des conditions de souffrance dont la personne pourra même parfois nier la responsabilité. La plupart des gens qui ont de faibles ressources personnelles sont psychologiquement incapables d'envisager pour eux la possibilité d'atteindre l'état éveillé, et il leur est déjà assez difficile de concevoir simplement sur un plan intellectuel l'existence d'un tel état. Comme ces gens vivent généralement dans des conditions de souffrance plus ou moins douloureuse, qu'ils aient hérité ces conditions de leur milieu culturel ou familial, ou qu'ils aient glissé dans ces conditions à cause de leurs propres comportements, le mouvement de leurs désirs tend très souvent vers l'aspiration à réaliser les conditions d'un bonheur relatif. Cela signifie que ces gens vont placer leurs espoirs de bonheur et de liberté dans la recherche de revenus financiers plus élevés, la recherche d'une relation affective réconfortante ou excitante, la recherche d'une reconnaissance sociale, etc. Bien évidemment, la plupart du temps leurs faibles ressources personnelles ne leur permettent même pas de s'assurer des conditions significatives de bonheur relatif.
Il y a des gens qui ont des ressources personnelles simplement moyennes. Lorsqu'il arrive à ces gens de vivre dans des conditions appréciables de bonheur relatif, il y a toujours un fond de stress, de crainte, d'inquiétude... quelque chose de sourd, qui peut devenir criant à certains moments, surtout lorsque des problèmes apparaissent... quelque chose qui fait que même les conditions d'un bonheur relatif sont vécues avec un mélange sous-jacent d'irritation et de peur. La plus grande partie des ressources personnelles de ces gens est investie dans le maintien, la consolidation ou l'augmentation de leurs conditions de bonheur relatif. Et l'autre partie est souvent investie dans l'effort d'essayer de juguler ou de dissiper ce quelque chose comme un arrière-plan de sensation de mal-être ou de vide, et cet effort prend souvent la forme d'une sorte de dispersion dans des distractions et des divertissements de toutes sortes : cela peut aller de la simple promenade dans la nature, à la fréquentation régulière des boîtes de nuit... Ce qui reste, c'est finalement une existence grise souvent visitée par des moments de douleur, et toujours hantée par l'irritation ou la peur. Les personnes aux ressources personnelles moyennes peuvent parfois envisager la possibilité d'atteindre l'état éveillé, mais toutes seules elles ne sont pas capables d'y arriver. Mais en général, toutes leurs ressources étant consumées dans la survie de leur bonheur relatif, elles non plus ne sont pas souvent capables d'appréhender convenablement la perspective d'atteindre l'état éveillé.
La grande majorité de l'humanité est constituée de personnes aux ressources personnelles faibles ou moyennes. Et il y a un cri qui traverse l'humanité et qui se fragmente en des milliers de petits cris. L'essence de ce cri dit quelque chose comme un désir de recevoir de meilleures conditions d'existence. Les gens font de leur mieux, et lorsqu'il leur semble tenir quelque bonheur entre les mains, celui-ci se montre si fragile et si glissant que presque personne ne peut éviter de nourrir des inquiétudes et des craintes. Les milliers de petits cris qui naissent du grand cri prennent des visages parfois inattendus. Mais au fond, tous ces gens attendent la même chose, même si dans leurs schémas de croyances spécifiques il semble y avoir des différences abyssales. Chez certains, on attend que des scientifiques apportent les solutions. Chez d'autres on attend que des êtres humains politiques trouvent les solutions. Chez d'autres encore on attend que des extraterrestres viennent sortir l'humanité de sa grise existence. Il y en a qui attendent que Dieu lui-même intervienne pour transformer tout cela en existence paradisiaque. Les gens demandent ou attendent, sinon une force d'intervention qui viendrait les sauver sans un effort de leur part, du moins une force d'intervention qui viendrait donner un puissant coup de main à l'humanité, de sorte à voir se dessiner rapidement dans le sillage de cette force d'intervention les bourgeons indéniables et indiscutables d'une existence heureuse.
Que l'humanité ordinaire puisse, toute seule, maîtriser et fixer solidement les conditions collectives d'un bonheur relatif notable, cela n'est pas évident du tout. Il y a même de bonnes raisons de subodorer qu'un tel accomplissement linéaire se situe au-delà des ressources personnelles collectives de l'humanité. Il semble même au contraire que la possibilité d'une autodestruction, brutale ou progressive, soit une issue beaucoup plus probable si l'humanité demeure indéfiniment livrée à elle-même. Que l'humanité ordinaire puisse, toute seule, atteindre collectivement l'état éveillé, est encore moins évident que la simple maîtrise et fixation des conditions d'un bonheur relatif. Non seulement une force d'intervention est quelque chose d'éminemment souhaitable, mais en plus il s'agit probablement de quelque chose d'absolument nécessaire. Cela signifie que le monde a besoin d'une aide surhumaine. Et il est même possible d'esquisser un peu ce que pourrait être cette force d'intervention. La clé se situe dans l'expression « humanité ordinaire. »
L'humanité ordinaire est cette masse de gens dont les ressources personnelles sont faibles ou moyennes. Mais il existe des gens dont les ressources personnelles sont d'un niveau élevé. Certaines de ces personnes aux ressources élevées sont capables de se désengager émotionnellement et mentalement du drame des problématiques linéaires, et de s'investir avec justesse et intensité dans le travail intérieur conduisant à l'état éveillé. Depuis que l'humanité existe sur cette planète, d'époque en époque, et parfois même de décennies en décennies, il y a eu des gens qui ont atteint l'état éveillé, et souvent avec pour seul point de départ la perception élémentaire de cette aspiration naturelle qui habite le coeur et qui tend sereinement ou impétueusement vers le bonheur et la liberté inconditionnels. Pour peu que ces êtres éveillés ne se soient pas systématiquement envolés vers d'autres mondes, et pour peu qu'à chaque nouvelle génération d'êtres éveillés une partie d'entre eux décident de demeurer sur terre jusqu'à ce que l'humanité soit éveillée, se réincarnant de temps en temps, on peut dire que le nombre d'êtres éveillés sur terre n'a jamais cessé d'augmenter. Si nous pouvons nous permettre l'expression, le groupe des êtres éveillés sur terre n'a jamais cessé de croître.
Plus le groupe des êtres éveillés sera important, plus il sera capable d'aider les gens qui ont les ressources et l'aspiration suffisantes à atteindre l'état éveillé, d'une manière visible ou d'une manière subtile. Cela signifie que plus ce groupe est important, plus sa croissance peut être accélérée. Par ailleurs, plus ce groupe est important, et plus il est capable d'aider l'humanité ordinaire, non seulement à maîtriser et à consolider les conditions d'un bonheur relatif notable, mais aussi à cheminer efficacement sur la voie intérieure menant à l'état éveillé. Le groupe des êtres éveillés exerce depuis toujours une activité d'aide planétaire dont les deux objectifs de base sont l'aide au bonheur relatif et l'aide à la réalisation de l'état éveillé. Jusqu'à présent, cette aide planétaire est prodiguée avec un impact assez peu élevé. Si l'on mesure les choses en termes des forces qui déterminent et conditionnent le déroulement de la vie planétaire, on peut dire que l'impact de l'aide du groupe des êtres éveillés est de l'ordre de 15% depuis quelques milliers d'années, et s'est maintenu à cette valeur jusqu'à il y a une trentaine d'années. Il faut que cet impact atteigne le niveau de 50% pour que l'humanité puisse s'établir collectivement et réellement dans un bonheur relatif maîtrisé de haute qualité.
Depuis une trentaine d'années, l'impact du groupe des êtres éveillés augmente, et cette augmentation signifie essentiellement que beaucoup plus d'êtres éveillés que d'habitude se sont réincarnés ou se réincarnent depuis la seconde moitié du 20ième siècle. L'un des résultats les plus importants de l'augmentation de l'impact planétaire du groupe des êtres éveillés, bien qu'il ne soit pas le plus spectaculaire, c'est la possibilité, depuis un ou deux ans seulement, de rendre public et accessible un exposé simple, sobre et clair de l'art énergétique concernant directement l'activation du noyau énergétique de l'être intérieur. La dernière fois que cela a été possible, c'était un demi-millénaire avant l'incarnation du Maître Jésus, une période qui a également vu une réincarnation plus importante que d'habitude des êtres éveillés. Mais la clé centrale de l'éveil du centre de l'être intérieur a toujours été offerte à l'humanité à toutes les époques, bien que peu de gens soient capables d'utiliser cette clé directement telle quelle de manière réellement efficace.
Quelle est celle fameuse clé ? Elle tient en une courte expression : « Aimer de tout son coeur. » Mais l'amour dont il est question n'a rien à voir avec les émotions et les sentiments qui portent ce nom, et l'acte d'aimer dont il est question relève essentiellement d'une pratique de rayonnement intérieur dans laquelle ce qui est principalement investi, c'est la volonté du coeur. Malheureusement, la plupart des gens sont incapables de mettre correctement cette clé en pratique, et c'est généralement parce qu'ils n'ont pas une intuition et une capacité de discipline intérieure suffisamment développées, ou encore parce qu'ils sont engagés jusqu'à l'absurde dans des mélodrames psycho-émotionnels et de puissants désirs linéaires. Cependant, si peu de gens peuvent correctement comprendre et pratiquer la clé centrale sous sa forme exprimée minimale, il s'en trouvera un peu plus pour aborder intelligemment l'art énergétique de l'éveil du centre de l'être intérieur. La fenêtre d'intensification actuelle de l'impact planétaire du groupe des êtres éveillés, est assurée de durer au moins jusqu'en 2035. Mais il faudra sans doute encore plusieurs siècles, peut-être quelques millénaires, avant que l'impact planétaire du groupe des êtres éveillés atteigne la majorité.
Mais soyons un peu plus précis. Tout le monde est-il capable d'atteindre l'état éveillé – étant bien entendu que nous parlons ici de l'éveil du soleil intérieur de l'être ? Dans l'absolu la réponse est évidemment oui. Mais à prendre chacun dans son actuelle incarnation, qu'en sera-t-il de la réponse ? Il existe des gens qui disposent de ressources personnelles tellement élevées qu'ils n'ont pas besoin de se faire disciple d'un être éveillé pour cheminer vers la réalisation de l'état éveillé, ils peuvent y parvenir tout seuls : soit à partir de la mise en oeuvre de leur propre connaissance intuitive, soit à partir de la mise en oeuvre d'un enseignement d'éveil parfois disponible sous forme écrite et dont la valeur est essentiellement reconnue par intuition. Ces gens n'ont évidemment besoin d'aucun maître, bien qu'ils puissent apprécier de pouvoir bénéficier de certaines « rencontres » et de certaines « aides. » Mais il serait inexact de croire qu'ils constituent la majorité au sein de l'humanité. On peut même dire qu'il s'agit d'une infime minorité.
Posons la question d'une manière directe : parmi les sept milliards d'humains incarnés, combien de personnes ont réalisé l'état éveillé ? Les êtres éveillés ne courent pas les rues, et probablement que sur toute la surface de la planète il n'en existe pas suffisamment pour remplir une grande salle de cinéma. Des millions de gens vivent dans des conditions de souffrance douloureuse, des centaines de milliers d'autres vivent dans des conditions d'un bonheur relatif qui repose le plus souvent sur les bases fragiles de leur état de santé, de leur environnement relationnel, de leur relation affective, et de leurs ressources financières. La dimension financière est même parfois l'élément saillant qui détermine la qualité du bonheur relatif chez certaines personnes, souvent au coude à coude avec la dimension affective – pour ne pas dire sexuelle dans certains cas.
Mais indépendamment des questions de conditions d'existence, il y a la question du niveau des ressources personnelles. Qu'il soit bien entendu que chacun a un potentiel infini. Mais pour ce qui est des ressources personnelles « disponibles » dont chacun a l'usage ou l'accès plus ou moins immédiat, il en va autrement. Il y a des gens dont les ressources personnelles sont très faibles. Lorsque de telles personnes se retrouvent dans des conditions de souffrance, elles sont littéralement incapables d'en sortir par elles-mêmes. Et même lorsque de telles personnes bénéficient des conditions d'un bonheur relatif, il peut arriver qu'elles glissent dans des schémas de comportements et des modes d'activités qui vont induire une dégradation de ces conditions, et entraîner des conditions de souffrance dont la personne pourra même parfois nier la responsabilité. La plupart des gens qui ont de faibles ressources personnelles sont psychologiquement incapables d'envisager pour eux la possibilité d'atteindre l'état éveillé, et il leur est déjà assez difficile de concevoir simplement sur un plan intellectuel l'existence d'un tel état. Comme ces gens vivent généralement dans des conditions de souffrance plus ou moins douloureuse, qu'ils aient hérité ces conditions de leur milieu culturel ou familial, ou qu'ils aient glissé dans ces conditions à cause de leurs propres comportements, le mouvement de leurs désirs tend très souvent vers l'aspiration à réaliser les conditions d'un bonheur relatif. Cela signifie que ces gens vont placer leurs espoirs de bonheur et de liberté dans la recherche de revenus financiers plus élevés, la recherche d'une relation affective réconfortante ou excitante, la recherche d'une reconnaissance sociale, etc. Bien évidemment, la plupart du temps leurs faibles ressources personnelles ne leur permettent même pas de s'assurer des conditions significatives de bonheur relatif.
Il y a des gens qui ont des ressources personnelles simplement moyennes. Lorsqu'il arrive à ces gens de vivre dans des conditions appréciables de bonheur relatif, il y a toujours un fond de stress, de crainte, d'inquiétude... quelque chose de sourd, qui peut devenir criant à certains moments, surtout lorsque des problèmes apparaissent... quelque chose qui fait que même les conditions d'un bonheur relatif sont vécues avec un mélange sous-jacent d'irritation et de peur. La plus grande partie des ressources personnelles de ces gens est investie dans le maintien, la consolidation ou l'augmentation de leurs conditions de bonheur relatif. Et l'autre partie est souvent investie dans l'effort d'essayer de juguler ou de dissiper ce quelque chose comme un arrière-plan de sensation de mal-être ou de vide, et cet effort prend souvent la forme d'une sorte de dispersion dans des distractions et des divertissements de toutes sortes : cela peut aller de la simple promenade dans la nature, à la fréquentation régulière des boîtes de nuit... Ce qui reste, c'est finalement une existence grise souvent visitée par des moments de douleur, et toujours hantée par l'irritation ou la peur. Les personnes aux ressources personnelles moyennes peuvent parfois envisager la possibilité d'atteindre l'état éveillé, mais toutes seules elles ne sont pas capables d'y arriver. Mais en général, toutes leurs ressources étant consumées dans la survie de leur bonheur relatif, elles non plus ne sont pas souvent capables d'appréhender convenablement la perspective d'atteindre l'état éveillé.
La grande majorité de l'humanité est constituée de personnes aux ressources personnelles faibles ou moyennes. Et il y a un cri qui traverse l'humanité et qui se fragmente en des milliers de petits cris. L'essence de ce cri dit quelque chose comme un désir de recevoir de meilleures conditions d'existence. Les gens font de leur mieux, et lorsqu'il leur semble tenir quelque bonheur entre les mains, celui-ci se montre si fragile et si glissant que presque personne ne peut éviter de nourrir des inquiétudes et des craintes. Les milliers de petits cris qui naissent du grand cri prennent des visages parfois inattendus. Mais au fond, tous ces gens attendent la même chose, même si dans leurs schémas de croyances spécifiques il semble y avoir des différences abyssales. Chez certains, on attend que des scientifiques apportent les solutions. Chez d'autres on attend que des êtres humains politiques trouvent les solutions. Chez d'autres encore on attend que des extraterrestres viennent sortir l'humanité de sa grise existence. Il y en a qui attendent que Dieu lui-même intervienne pour transformer tout cela en existence paradisiaque. Les gens demandent ou attendent, sinon une force d'intervention qui viendrait les sauver sans un effort de leur part, du moins une force d'intervention qui viendrait donner un puissant coup de main à l'humanité, de sorte à voir se dessiner rapidement dans le sillage de cette force d'intervention les bourgeons indéniables et indiscutables d'une existence heureuse.
Que l'humanité ordinaire puisse, toute seule, maîtriser et fixer solidement les conditions collectives d'un bonheur relatif notable, cela n'est pas évident du tout. Il y a même de bonnes raisons de subodorer qu'un tel accomplissement linéaire se situe au-delà des ressources personnelles collectives de l'humanité. Il semble même au contraire que la possibilité d'une autodestruction, brutale ou progressive, soit une issue beaucoup plus probable si l'humanité demeure indéfiniment livrée à elle-même. Que l'humanité ordinaire puisse, toute seule, atteindre collectivement l'état éveillé, est encore moins évident que la simple maîtrise et fixation des conditions d'un bonheur relatif. Non seulement une force d'intervention est quelque chose d'éminemment souhaitable, mais en plus il s'agit probablement de quelque chose d'absolument nécessaire. Cela signifie que le monde a besoin d'une aide surhumaine. Et il est même possible d'esquisser un peu ce que pourrait être cette force d'intervention. La clé se situe dans l'expression « humanité ordinaire. »
L'humanité ordinaire est cette masse de gens dont les ressources personnelles sont faibles ou moyennes. Mais il existe des gens dont les ressources personnelles sont d'un niveau élevé. Certaines de ces personnes aux ressources élevées sont capables de se désengager émotionnellement et mentalement du drame des problématiques linéaires, et de s'investir avec justesse et intensité dans le travail intérieur conduisant à l'état éveillé. Depuis que l'humanité existe sur cette planète, d'époque en époque, et parfois même de décennies en décennies, il y a eu des gens qui ont atteint l'état éveillé, et souvent avec pour seul point de départ la perception élémentaire de cette aspiration naturelle qui habite le coeur et qui tend sereinement ou impétueusement vers le bonheur et la liberté inconditionnels. Pour peu que ces êtres éveillés ne se soient pas systématiquement envolés vers d'autres mondes, et pour peu qu'à chaque nouvelle génération d'êtres éveillés une partie d'entre eux décident de demeurer sur terre jusqu'à ce que l'humanité soit éveillée, se réincarnant de temps en temps, on peut dire que le nombre d'êtres éveillés sur terre n'a jamais cessé d'augmenter. Si nous pouvons nous permettre l'expression, le groupe des êtres éveillés sur terre n'a jamais cessé de croître.
Plus le groupe des êtres éveillés sera important, plus il sera capable d'aider les gens qui ont les ressources et l'aspiration suffisantes à atteindre l'état éveillé, d'une manière visible ou d'une manière subtile. Cela signifie que plus ce groupe est important, plus sa croissance peut être accélérée. Par ailleurs, plus ce groupe est important, et plus il est capable d'aider l'humanité ordinaire, non seulement à maîtriser et à consolider les conditions d'un bonheur relatif notable, mais aussi à cheminer efficacement sur la voie intérieure menant à l'état éveillé. Le groupe des êtres éveillés exerce depuis toujours une activité d'aide planétaire dont les deux objectifs de base sont l'aide au bonheur relatif et l'aide à la réalisation de l'état éveillé. Jusqu'à présent, cette aide planétaire est prodiguée avec un impact assez peu élevé. Si l'on mesure les choses en termes des forces qui déterminent et conditionnent le déroulement de la vie planétaire, on peut dire que l'impact de l'aide du groupe des êtres éveillés est de l'ordre de 15% depuis quelques milliers d'années, et s'est maintenu à cette valeur jusqu'à il y a une trentaine d'années. Il faut que cet impact atteigne le niveau de 50% pour que l'humanité puisse s'établir collectivement et réellement dans un bonheur relatif maîtrisé de haute qualité.
Depuis une trentaine d'années, l'impact du groupe des êtres éveillés augmente, et cette augmentation signifie essentiellement que beaucoup plus d'êtres éveillés que d'habitude se sont réincarnés ou se réincarnent depuis la seconde moitié du 20ième siècle. L'un des résultats les plus importants de l'augmentation de l'impact planétaire du groupe des êtres éveillés, bien qu'il ne soit pas le plus spectaculaire, c'est la possibilité, depuis un ou deux ans seulement, de rendre public et accessible un exposé simple, sobre et clair de l'art énergétique concernant directement l'activation du noyau énergétique de l'être intérieur. La dernière fois que cela a été possible, c'était un demi-millénaire avant l'incarnation du Maître Jésus, une période qui a également vu une réincarnation plus importante que d'habitude des êtres éveillés. Mais la clé centrale de l'éveil du centre de l'être intérieur a toujours été offerte à l'humanité à toutes les époques, bien que peu de gens soient capables d'utiliser cette clé directement telle quelle de manière réellement efficace.
Quelle est celle fameuse clé ? Elle tient en une courte expression : « Aimer de tout son coeur. » Mais l'amour dont il est question n'a rien à voir avec les émotions et les sentiments qui portent ce nom, et l'acte d'aimer dont il est question relève essentiellement d'une pratique de rayonnement intérieur dans laquelle ce qui est principalement investi, c'est la volonté du coeur. Malheureusement, la plupart des gens sont incapables de mettre correctement cette clé en pratique, et c'est généralement parce qu'ils n'ont pas une intuition et une capacité de discipline intérieure suffisamment développées, ou encore parce qu'ils sont engagés jusqu'à l'absurde dans des mélodrames psycho-émotionnels et de puissants désirs linéaires. Cependant, si peu de gens peuvent correctement comprendre et pratiquer la clé centrale sous sa forme exprimée minimale, il s'en trouvera un peu plus pour aborder intelligemment l'art énergétique de l'éveil du centre de l'être intérieur. La fenêtre d'intensification actuelle de l'impact planétaire du groupe des êtres éveillés, est assurée de durer au moins jusqu'en 2035. Mais il faudra sans doute encore plusieurs siècles, peut-être quelques millénaires, avant que l'impact planétaire du groupe des êtres éveillés atteigne la majorité.