Comment est-ce que je fais pour prophétiser ou communiquer des messages d'inspiration divine ?
Être inspiré n'est pas du spiritisme, mais tout simplement transmettre avec son coeur.
Dans le coeur humain se trouve le coeur divin, source de toute inspiration, quelle soit poétique, artistique ou absolue.
Être inspiré, c'est transmettre, parler ou écrire avec l'amour conscient à son ultime expression. Dès lors son étincelle divine se relie en Dieu dans le Tout.
Le coeur humain devient divin, et le soi conscient en Dieu s'exprime, et en même temps reçoit, c'est une transmission partagée entre son être intérieur divin et Dieu, Tout ce qui est.
Ce n'est pas du tout une transmission soumise où mécaniquement une force prend le bras et oblige à écrire ou à parler, non rien à voir avec cela, mais bien une écriture volontaire, une parole libre, consciente, ou sa propre divinité s'exprime, et reçoit les informations des plans supérieurs en Dieu. C'est aussi ressentir une énergie infinie venir en soi, dans le coeur, cette énergie reçue par le corps entier, qui contient toute l'information, alors on écrit, on parle, on transmet. Mais aussi ressentir toute l'information, tout en même temps entendre intérieurement certaines phrases qui sont en adéquation parfaite avec l'information ressentie énergétiquement et c'est aussi parfois voir en même temps.
C'est le coeur qui est le décodeur, le récepteur, et l'émetteur. Et tout le corps entier est à son service dans ses aspects visibles et invisibles, Le mental, l'ego, retrouve leur fonction première, c'est-à-dire être au service de la divinité en soi et en l'Être Suprême. On a besoin de tout son être pour écrire ou parler de manière consciente, il ne faut donc pas rejeter une partie de soi, ou abandonner son mental, la tête doit être au service du coeur divin, de Dieu, de l'amour Infini, ainsi que le corps, alors on est parfaitement ancré, en harmonie.
Par contre si le mental, l'égo domine, la conscience se décentre, et les illusions s'expriment, à ce niveau ce n'est plus de l'inspiration, mais une écriture ou une parole purement intellectuelle, ou parfois pire, si l'on est réceptif aux plans invisibles, cela devient une écriture venant des plans inférieurs.
La clé qui ouvre à la vraie communication céleste est celle d'Aimer véritablement, où l'on se donne totalement. Aider, Aimer, Servir, Évoluer sont une seule et même expression. C'est tout un chemin, un long apprentissage. Car l'amour humain est encore loin du divin. Mais pour ceux qui aimeraient ressentir le divin en eux, ressentir cette communication intérieure céleste, il n'y a qu'une seule voie : celle de l'amour Infini, de notre don infini en Dieu. Cette voie est la seule qui donne de véritables messages divins.
Aimer sans condition est la voie directe d'ascension vers notre retour en Dieu, en son infinie Source de lumière d'amour tout en étant vivant sur la Terre. Mais aussi pour ceux qui nous ont quittés, la clé reste la même.
À propos : dans nombre des textes qui sont publiés, les éléments Ombre et lumière sont souvent voisins, observez-les, ne cherchez pas à les démonter. Posez-vous simplement cette question : "Que m'apportent-ils ? Qu'apportent-ils à l'ensemble de nous tous ? Vont-ils construire ? Vont-ils cloisonner une fois de plus les êtres humains ? Entretiennent-ils encore une fois l'éternel jeu de la dualité ?" Lorsque vous aurez répondu en toute honnêteté à ces questions, rien ne vous servira d'aller plus avant dans votre analyse. Vous saurez comment comprendre et comment agir. L'information, la véritable information vous l'avez déjà en vous... Elle s'appelle bien sûr amour, cette information et ses alliés plus que tous les savoirs ou pseudo savoirs, que certains prédigèrent pour vous, se nomment confiance et volonté.
Avec tout mon amour, Daniel On a souvent comparé les prophète à des devins, des ''diseurs de bonne aventure'', des personnes connaissant d'avance le cours des évènements. Mais en a-t-il vraiment été ainsi ? Prenons l'exemple du prophète Esaïe au 8e siècle avant notre ère.
Les circonstances historiques des oracles prophétiques d'Esaïe sont connues. Menacée par le royaume d'Israël et par la Syrie qui s'étaient unis contre elle, Jérusalem craignait pour sa survie et se préparait à faire alliance avec l'Assyrie. Dans ce contexte, le prophète Esaïe rappelle le caractère unique de l'alliance conclue avec Dieu. Car il en est certain, Jérusalem ne survivra que si elle met sa foi en Dieu, et en lui seul. Pour appuyer cette affirmation, Esaïe donne un signe au roi Achaz : sa jeune femme est enceinte. Et il ajoute ceci : ''avant que l'enfant qui doit naître n'ait atteint l'âge de raison, ceux qui menacent Jérusalem auront disparu'' (Is 7,10-17).
Quelques années plus tard, à l'occasion de l'avènement du nouveau roi, Ézéchias, Esaïe clamera sa joie (Is 9). Mais Ézéchias décevra son attente. Et le prophète projettera son espérance sur un autre envoyé de Dieu, un nouveau David (Esaïe 11). Est-ce le signe que le prophète Esaïe s'est trompé ? Par-delà cette question, ce que vit Esaïe illustre bien l'originalité de la parole prophétique.
Homme de son temps, Esaïe est également l'être humain de la mémoire. Il sait comment Dieu a parlé et agi dans le passé. Il n'oublie pas l'alliance conclue entre Dieu et son peuple (Is 7,9). Et c'est en se référant aux lignes maîtresses de l'histoire de son peuple – une histoire qui est habitée et conduite par Dieu – qu'il interprète le présent.
Enfin, être humain de la mémoire et interprète du présent, Esaïe est tourné vers l'avenir. Comme témoin de la continuité et de la fidélité de l'action de Dieu dans l'histoire de son peuple, sa parole est donc ouverte à l'avenir, qu'il s'agisse d'un avenir de jugement (5,1-7) ou de salut (27,2-5). Cependant, même lorsqu'il est le messager d'un avenir extraordinaire ou lointain (Is 11,1-9), le lieu de sa parole prophétique est d'abord l'aujourd'hui de son peuple.
Une parole risquée
C'est un autre aspect de la parole prophétique. Parce qu'elle dérange les autorités en place, la parole d'Esaïe est une parole risquée. Parole parmi d'autres, elle peut être contestée également par ceux qui prétendent, eux aussi, parler au nom de Dieu. Surtout, comme on le voit deux siècles plus tard avec le prophète Jérémie, lorsque cette parole semble contredire ce que Dieu a toujours fait (Jr 23; 26-29). Mais – est-il bon de le rappeler ? – Esaïe, comme tous les prophètes, ignore si ce qu'il a annoncé se réalisera. C'est le grand risque de la parole prophétique.
Être inspiré n'est pas du spiritisme, mais tout simplement transmettre avec son coeur.
Dans le coeur humain se trouve le coeur divin, source de toute inspiration, quelle soit poétique, artistique ou absolue.
Être inspiré, c'est transmettre, parler ou écrire avec l'amour conscient à son ultime expression. Dès lors son étincelle divine se relie en Dieu dans le Tout.
Le coeur humain devient divin, et le soi conscient en Dieu s'exprime, et en même temps reçoit, c'est une transmission partagée entre son être intérieur divin et Dieu, Tout ce qui est.
Ce n'est pas du tout une transmission soumise où mécaniquement une force prend le bras et oblige à écrire ou à parler, non rien à voir avec cela, mais bien une écriture volontaire, une parole libre, consciente, ou sa propre divinité s'exprime, et reçoit les informations des plans supérieurs en Dieu. C'est aussi ressentir une énergie infinie venir en soi, dans le coeur, cette énergie reçue par le corps entier, qui contient toute l'information, alors on écrit, on parle, on transmet. Mais aussi ressentir toute l'information, tout en même temps entendre intérieurement certaines phrases qui sont en adéquation parfaite avec l'information ressentie énergétiquement et c'est aussi parfois voir en même temps.
C'est le coeur qui est le décodeur, le récepteur, et l'émetteur. Et tout le corps entier est à son service dans ses aspects visibles et invisibles, Le mental, l'ego, retrouve leur fonction première, c'est-à-dire être au service de la divinité en soi et en l'Être Suprême. On a besoin de tout son être pour écrire ou parler de manière consciente, il ne faut donc pas rejeter une partie de soi, ou abandonner son mental, la tête doit être au service du coeur divin, de Dieu, de l'amour Infini, ainsi que le corps, alors on est parfaitement ancré, en harmonie.
Par contre si le mental, l'égo domine, la conscience se décentre, et les illusions s'expriment, à ce niveau ce n'est plus de l'inspiration, mais une écriture ou une parole purement intellectuelle, ou parfois pire, si l'on est réceptif aux plans invisibles, cela devient une écriture venant des plans inférieurs.
La clé qui ouvre à la vraie communication céleste est celle d'Aimer véritablement, où l'on se donne totalement. Aider, Aimer, Servir, Évoluer sont une seule et même expression. C'est tout un chemin, un long apprentissage. Car l'amour humain est encore loin du divin. Mais pour ceux qui aimeraient ressentir le divin en eux, ressentir cette communication intérieure céleste, il n'y a qu'une seule voie : celle de l'amour Infini, de notre don infini en Dieu. Cette voie est la seule qui donne de véritables messages divins.
Aimer sans condition est la voie directe d'ascension vers notre retour en Dieu, en son infinie Source de lumière d'amour tout en étant vivant sur la Terre. Mais aussi pour ceux qui nous ont quittés, la clé reste la même.
À propos : dans nombre des textes qui sont publiés, les éléments Ombre et lumière sont souvent voisins, observez-les, ne cherchez pas à les démonter. Posez-vous simplement cette question : "Que m'apportent-ils ? Qu'apportent-ils à l'ensemble de nous tous ? Vont-ils construire ? Vont-ils cloisonner une fois de plus les êtres humains ? Entretiennent-ils encore une fois l'éternel jeu de la dualité ?" Lorsque vous aurez répondu en toute honnêteté à ces questions, rien ne vous servira d'aller plus avant dans votre analyse. Vous saurez comment comprendre et comment agir. L'information, la véritable information vous l'avez déjà en vous... Elle s'appelle bien sûr amour, cette information et ses alliés plus que tous les savoirs ou pseudo savoirs, que certains prédigèrent pour vous, se nomment confiance et volonté.
Avec tout mon amour, Daniel On a souvent comparé les prophète à des devins, des ''diseurs de bonne aventure'', des personnes connaissant d'avance le cours des évènements. Mais en a-t-il vraiment été ainsi ? Prenons l'exemple du prophète Esaïe au 8e siècle avant notre ère.
Les circonstances historiques des oracles prophétiques d'Esaïe sont connues. Menacée par le royaume d'Israël et par la Syrie qui s'étaient unis contre elle, Jérusalem craignait pour sa survie et se préparait à faire alliance avec l'Assyrie. Dans ce contexte, le prophète Esaïe rappelle le caractère unique de l'alliance conclue avec Dieu. Car il en est certain, Jérusalem ne survivra que si elle met sa foi en Dieu, et en lui seul. Pour appuyer cette affirmation, Esaïe donne un signe au roi Achaz : sa jeune femme est enceinte. Et il ajoute ceci : ''avant que l'enfant qui doit naître n'ait atteint l'âge de raison, ceux qui menacent Jérusalem auront disparu'' (Is 7,10-17).
Quelques années plus tard, à l'occasion de l'avènement du nouveau roi, Ézéchias, Esaïe clamera sa joie (Is 9). Mais Ézéchias décevra son attente. Et le prophète projettera son espérance sur un autre envoyé de Dieu, un nouveau David (Esaïe 11). Est-ce le signe que le prophète Esaïe s'est trompé ? Par-delà cette question, ce que vit Esaïe illustre bien l'originalité de la parole prophétique.
Une parole incarnée
Enraciné dans un peuple, au 8e siècle avant J.-C., Esaïe est moins l'être humain de l'avenir que du présent et de l'aujourd'hui. il parle pour les êtres humains de son temps. il discerne dans son histoire et celle de son peuple les signes de la présence de Dieu. Il lance des appels à l'espérance ou à la conversion. Car ce qui intéresse Esaïe, comme tout prophète biblique, ce n'est pas de deviner le futur, mais bien de changer le présent.Homme de son temps, Esaïe est également l'être humain de la mémoire. Il sait comment Dieu a parlé et agi dans le passé. Il n'oublie pas l'alliance conclue entre Dieu et son peuple (Is 7,9). Et c'est en se référant aux lignes maîtresses de l'histoire de son peuple – une histoire qui est habitée et conduite par Dieu – qu'il interprète le présent.
Enfin, être humain de la mémoire et interprète du présent, Esaïe est tourné vers l'avenir. Comme témoin de la continuité et de la fidélité de l'action de Dieu dans l'histoire de son peuple, sa parole est donc ouverte à l'avenir, qu'il s'agisse d'un avenir de jugement (5,1-7) ou de salut (27,2-5). Cependant, même lorsqu'il est le messager d'un avenir extraordinaire ou lointain (Is 11,1-9), le lieu de sa parole prophétique est d'abord l'aujourd'hui de son peuple.