Les anciens Grecs avaient divisé l'amour en trois catégories distinctes : la philia, l'éros, et l'agapê.
Philia exprime l'amour universel. C'est l'amour fraternel, qui fait que nous aimons un être pour ce qu'il est et non pour ce qu'il peut nous apporter.
Pour sa part, l'éros désigne l'attirance sexuelle, le désir.
L'agapê est l'amour divin et universel, par opposition à l'amour personnel. Toutefois, comme la philia, il est éternel. Il aime l'Autre pour lui-même et n'attends rien en retour. Il pourrait se rapprocher de l'altruisme tel que nous le concevons de nos jours. Il ne s'agit pas d'une forme de politesse ou d'obligation, mais d'une réelle empathie pour les autres, qu'ils soient étrangers ou intimes. Pour leur part, les premiers chrétiens utilisaient ce terme plus spécifiquement pour décrire l'amour spécial entre Dieu et les êtres humains.
Du côté de l'orient, les traditions bouddhistes considèrent l'amour comme l'une des quatre qualités d'être que le pratiquant doit développer. Ces quatre qualité sont : l'amour, la compassion, la joie et l'équanimité. L'amour dont il est question ici est celui qui souhaite du bonheur de l'autre. Les hindouistes, pour leur part, décrivent l'amour comme étant "la parfaite compréhension". Ce qui les rapproche de l'empathie et donc de l'agapê grec. Les taoïstes, quand à eux, voient dans l'amour une énergie cosmique émanant des fondements mêmes de la Vie. Ils ne font pas de séparation entre l'amour sacré et l'amour profane, contrairement à ce que nous avons fait en Occident.
À la lumière de ce succinct tour du monde, on peut distinguer deux grands types d'amour : l'amour pour soi (le désir, la possessivité, la passion, l'exigence d'un retour) et l'amour pour l'autre, éternellement et sans attente. L'un est un besoin, l'autre un état d'être. Le terme besoin a la même racine que le mot besogne et signifie nécessité, pauvreté. Il s'agit donc d'un état de manque, d'absence. De temps à autre il semble comblé par les circonstances extérieures. Mais comme celles-ci sont éphémères par nature, elles se transforment tôt ou tard et le besoin est à nouveau en état de manque. D'où une insatisfaction chronique. C'est l'amour dans le sens d'éros. Sous cette forme, l'amour que l'on porte à une personne provient de ce qu'elle nous apporte. Dans ce type d'amour, le besoin d'aimer ou de se sentir aimé n'est autre qu'un besoin égoïste, non pas dans un sens péjoratif, mais simplement dans le sens de « qui provient de l'ego. » Celui-ci est une création de l'âme, il a été conçu pour être à son service, et non le contraire. Mais il l'a oublié. C'est dans ces circonstances qu'il ressent le manque et cherche à se remplir par l'extérieur. Alors que la seule manière de se sentir réellement comblé c'est de cultiver l'état d'amour intérieur. Dans la tradition hindouiste, quand un être humain parvient à cet amour, il aime tout et ne hait rien; il est satisfait à jamais. Mais pour atteindre cet état, nous devons accepter de nous dépouiller de toutes les conceptions que nous avons de ce monde et accepter d'y jeter un regard totalement neuf, vide de toute idée préconçue.
Nous avons déjà parlé de l'ego qui a besoin d'apprendre qu'il n'est pas maître mais serviteur. Un autre concept nous a été inculqué qui nous empêche d'atteindre cet état d'amour infini et inaltérable : il s'agit de la notion de bien et de mal. La mythologie judéo-chrétienne nous dit que nos premiers ancêtres ont été condamnés, et nous ont condamnés avec eux, pour avoir mangé du fruit de l'arbre « de la connaissance du bien et du mal. » Il est essentiel de comprendre qu'ils n'ont pas mangé le fruit de l'arbre mais que nous avons cru qu'il existe une division appelée "bien et mal" qui nous a rejetés hors du paradis, qui n'est pas un lieu, mais bien ce même état intérieur dont nous parlons. Nous avons besoin de nous rappeler que la Force Créatrice n'est ni bonne ni mauvaise, elle Est, tout simplement. Et elle a tout créé. Comment, alors, pourrait-elle avoir créé quelque chose de si mauvais qu'elle souhaiterait ensuite l'éliminer ?
Dans la mythologie grecque, Éros est souvent considéré comme étant à l'origine de la création. À la fois mâle et femelle, il est né de l'oeuf cosmique primordial. Il serait le début du grand Jeu divin de la séparation. En ce sens, il n'est pas mauvais ni moindre. Il est simplement le symptôme de notre déconnexion et de notre identification avec notre personnalité. Lorsque celle-ci reconnaît sa juste place et laisse le champ libre à l'Être, nous redevenons conscients que nous sommes un et indivisible. C'est à ce moment que le sentiment d'amour émane de l'intérieur et ne peut être ébranlé, quels que soient les actes ou les choix des personnes aimées. Au contraire, il s'étendra alors à toute la Création, sans distinctions. Il n'aura plus de préférences, rien qu'un amour incommensurable.
L'amour est ce qui donne la joie aux créatures. L'amour est ce qui cause la joie infinie. C'est l'amour qui nous donna la vie. L'amour et la crainte ne peuvent cohabiter
Leur nature même les empêche de subsister ensemble. Le mal est puissant, et la peur est l'un des moyens d'action les plus redoutables du mal.
Il s'ensuit qu'un amour timide et vacillant est aisément mis en déroute par la peur, tandis que "l'amour parfait", l'amour fait d'absolue confiance, est toujours et immédiatement vainqueur.
À aucun prix tu ne devrais admettre la peur en toi-même. Ne dis pas que la peur, quand elle se présente, est due à ton état de lassitude (maladie, tracas) ou à cause des autres, mais vois-y plutôt une tentation très réelle, qu'il s'agit d'affronter et de surmonter. Bannis la peur. La peur est un mal, et "L'amour PARFAIT BANNIT LA CRAINTE". Il ne devrait pas y avoir de place pour la peur. La peur anéantit l'espérance. Mais quand l'amour est là, ou la Foi, la crainte s'évanouit. La peur est la grande malédiction qui pèse sur le monde. L'être humain a peur. Il a peur de la pauvreté, peur de la solitude, peur du chômage, peur de la maladie. Les craintes de l'être humain sont innombrables. Une nation en craint une autre. On ne rencontre partout que des êtres qui ont peur, peur, peur. Combats la peur comme la peste. Chasses-la de ta vie, de ton coeur et de ta maison. Combats-la pour ton propre compte. Combattons-la ensemble.
Ne cherches jamais à inspirer de la crainte chez autrui. C'est un mauvais allié, même quand il s'agit de la crainte du châtiment ou de la crainte du blâme. Rien de ce qu'on fait avec cet allié, qui est notre ennemi, ne peut être fait pour l'amour. Bannis-la. Il y a une autre façon d'agir, infiniment meilleure, que seul l'amour peut inspirer. La peur – même la moindre peur – entame les liens de l'amour. Même une sourde appréhension, à la longue pourtant affaiblis la confiance. Que survienne alors une déception, ou un choc imprévu, et les liens de l'amour se rompront. Sans ces sourdes craintes, les liens eussent résisté. Chasses la peur ! Quant à la dépression, c'est un état craintif, c'est l'impression permanente que peut laisser derrière elle la peur ressentie vivement. Réagis ! Luttes ! Luttes, aimes et triomphes de l'épreuve ! Alors Almitra dit, Parle-nous de l'amour.
Et il leva la tête et regarda le peuple assemblé, et le calme s'étendit sur eux. Et d'une voix forte il dit :
Quand l'amour vous fait signe, suivez le.
Bien que ses voies soient dures et rudes.
Et quand ses ailes vous enveloppent, cédez-lui.
Bien que la lame cachée parmi ses plumes puisse vous blesser.
Et quand il vous parle, croyez en lui.
Bien que sa voix puisse briser vos rêves comme le vent du nord dévaste vos jardins.
Car de même que l'amour vous couronne, il doit vous crucifier.
De même qu'il vous fait croître, il vous élague.
De même qu'il s'élève à votre hauteur et caresse vos branches les plus délicates qui frémissent au soleil,
Ainsi il descendra jusqu'à vos racines et secouera leur emprise à la terre.
Comme des gerbes de blé, il vous rassemble en lui.
Il vous bat pour vous mettre à nu.
Il vous tamise pour vous libérer de votre écorce.
Il vous broie jusqu'à la blancheur.
Il vous pétrit jusqu'à vous rendre souple.
Et alors il vous expose à son feu sacré, afin que vous puissiez devenir le pain sacré du festin sacré de Dieu.
Toutes ces choses, l'amour l'accomplira sur vous afin que vous puissiez connaître les secrets de votre coeur, et par cette connaissance devenir une parcelle du coeur de la Vie.
Mais si, dans votre appréhension, vous ne cherchez que la paix de l'amour et le plaisir de l'amour.
Alors il vaut mieux couvrir votre nudité et quitter le champ où l'amour vous moissonne,
Pour le monde sans saisons où vous rirez, mais point de tous vos rires, et vous pleurerez, mais point de toutes vos larmes.
L'amour ne donne que de lui-même, et ne prend que de lui-même.
L'amour ne possède pas, ni ne veut être possédé.
Car l'amour suffit à l'amour.
Quand vous aimez, vous ne devriez pas dire, "Dieu est dans mon coeur", mais plutôt, "Je suis dans le coeur de Dieu".
Et ne pensez pas que vous pouvez infléchir le cours de l'amour car l'amour, s'il vous en trouve digne, dirige votre cours.
L'amour n'a d'autre désir que de s'accomplir.
Mais si vous aimez et que vos besoins doivent avoir des désirs, qu'ils soient ainsi :
Fondre et couler comme le ruisseau qui chante sa mélodie à la nuit.
Connaître la douleur de trop de tendresse.
Être blessé par votre propre compréhension de l'amour;
Et en saigner volontiers et dans la joie.
Se réveiller à l'aube avec un coeur prêt à s'envoler et rendre grâce pour une nouvelle journée d'amour;
Se reposer au milieu du jour et méditer sur l'extase de l'amour;
Retourner en sa demeure au crépuscule avec gratitude;
Et alors s'endormir avec une prière pour le bien-aimé dans votre coeur et un chant de louanges sur vos lèvres.
Le Prophète Kalil Gibran Le monde de paix dont nous rêvons tous exigera une grande sagesse, un grand courage et une détermination massive. Car la Peur va frapper au coeur des nouveaux concepts et les qualifier de faux. La Peur va dévorer le coeur de ces magnifiques vérités et les fera paraître vides. La Peur va déformer, dédaigner, détruire. Ainsi, la Peur sera notre plus grand ennemi. Nous ne pouvons vivre dans, ni même créer, le monde dont nous avons tous rêvé si nous ne reconnaissons pas, avec sagesse et clarté, la vérité ultime : ce que tu fais aux autres, c'est à toi-même que tu le fais; ce que tu négliges de faire aux autres, c'est à toi-même que tu négliges de le faire; la douleur des autres est tienne et la joie des autres est tienne; et lorsque tu désavoues quelque partie que ce soit, tu désavoues une partie de toi-même. Le temps est venu de te réapproprier. Le temps est venu de chercher à nouveau Qui Tu Es Vraiment, et ainsi, de te rendre à nouveau visible. Car lorsque toi et ta vraie relation à Dieu deviendrez visibles, alors Nous serons indivisibles. Et rien ne Nous divisera plus jamais.
Si Jésus-Christ avait manifesté le genre d'amour que nous prônons aujourd'hui, il aurait vécu une heureuse vieillesse. Nous avons fini par croire qu'aimer veut dire être gentil, pardonner et oublier les offenses. Peut-être répondre aux attentes des autres. Pourtant, Jésus a fait preuve d'un amour qui n'a rien à voir avec les bonnes manières et l'acceptation inconditionnelle d'autrui. C'était un amour perspicace, dérangeant, audacieux... et donc intolérable. C'est pour cela que Jésus était rejeté par ses contemporains. Le véritable amour exige un total don de soi. Il est imprévisible, ingénieux et créatif. Il bouscule le déroulement naturel des choses. Souvent il frustre, dérange, offense, voire meurtrit ceux qui sont aimés. Mais, en fin de compte, il les amène aussi à reconnaître et à faire face au malaise intérieur qui les prive, eux et les autres, de leur réelle beauté.
Ne cherches pas tant à être consolé qu'à consoler; à être compris qu'à comprendre; à être aimé qu'à aimer. C'est toi qui détermine ce qu'une chose signifie ! Toi seul lui donnes son sens. Jusqu'à ce que tu décides de la signification d'une chose, elle n'a absolument aucun sens. Rappelle-toi, rien en soi, n'a de signification. C'est toi qui choisis, à chaque instant, d'être heureux. Ou qui choisis d'être triste. Ou encore d'être en colère, ou apaisé, ou indulgent, ou quoi que ce soit. C'est à toi que revient ce choix. Toi. Pas quelque chose d'extérieur à toi. Voici le grand secret. Tu peux choisir un état d'être avant qu'une chose arrive, tout comme tu peux le faire après qu'elle soit arrivée. Ainsi, tu peux créer ton expérience, et non te contenter de l'avoir. Fais-le consciemment et tu en jouiras. Alors, si tu as créé une réalité que tu n'aimes pas, n'y penses plus !
Tout est parfait. tu les as rencontrés juste au bon moment. Tu ne leurs as fait aucun tort, pas plus qu'ils ne t'en ont fait. Tu n'as rencontré que des anges. Ces gens t'ont tous apporté des cadeaux, de merveilleux cadeaux conçus pour t'aider à te souvenir qui tu es vraiment. Et tu as fait la même chose pour eux. Et lorsque tu sortiras de cette grandiose aventure, tu le verras clairement et tu les remercieras. Tu seras reconnaissant de chaque minute, chaque blessure, chaque regret, chaque joie, chaque célébration, chaque instant de ta vie sera un trésor pour toi, car tu verras l'absolue perfection du motif. Tu prendras du recul dans le fait de tisser pour mieux voir la tapisserie et tu seras ému aux larmes par sa beauté. Par conséquent, aimes chacun d'entre eux que tu rencontres. Tous. Aimes mieux ceux que tu as appelés tes persécuteurs. Même ceux que tu as maudits comme étant tes ennemis. Aimes-toi toi-même, pour l'amour de toi.
Qui ne rêve de pouvoir vivre un amour épanouissant, source de force, de joie et d'équilibre ? Mais combien rares sont ceux qui peuvent se targuer d'en avoir goûté un tout au long de leur vie. C'est qu'un tel amour exige de chacun des deux partenaires tout un faisceau de qualités, auxquelles on ne prête pas toujours assez attention. L'une de ces qualités, c'est l'optimisme.
Le coup de foudre est rare. Pour qu'un simple croisement entre deux personnes prenne la tournure d'une rencontre, il faut qu'il y ait une révélation : un regard, un geste, une façon d'être qui attire mon attention et provoque une émotion. Un tel évènement ne peut se produire que si les deux personnes y sont disposées, prêtes à saisir l'occasion de cette ouverture, prêtes à l'échange et au dialogue. Le plus souvent, ce ne sont pas les occasions qui font défaut mais la disponibilité ! Sans ouverture au monde extérieur, sans le désir de combler ce qui me manque, il ne peut y avoir rencontre ! Ce n'est toutefois pas suffisant, car je ne peux rencontrer que ceux qui portent sur eux des signes au préalable inscrits au fond de moi. Pour que l'autre accroche mon regard, il doit porter en lui quelque chose qui me ressemble ou qui correspond à mon attente. Ainsi, le double miracle de la rencontre amoureuse, c'est d'une part d'être deux dans le même état d'esprit au même instant; d'autre part d'éprouver une affinité particulière l'un pour l'autre. Si tel est le cas, il y aura choc amoureux. Je le veux !
Si tu tombes trop profondément dans l'illusion, tu oublieras que tu as attiré à toi chaque personne, endroit et évènement de ta vie. Qu'ils sont là pour créer la situation ou l'occasion parfaite de te connaître d'une façon particulière. Il n'y a que des anges autour de toi et tu ne reçois que des cadeaux. Dans ton histoire, tu attribueras peut-être aux "anges" des rôles de méchants. Si tu ne fais pas attention, tu te considéreras comme la victime, et non comme le bénéficiaire des nombreux moments de grâce survenus dans ta vie, qui ne seront pas tous initialement bienvenus mais qui, tous, t'apporteront un cadeau. Te voilà aux commande de ta vie !
Pour transformer une relation, tu n'as pas à y mettre fin. En effet, tu ne peux pas mettre fin à une relation : tu ne peux que la modifier. Tu es toujours en relation avec tout le monde. La question n'est pas de savoir si tu as une relation, mais quel genre de relation tu as. Ta réponse à cette question affectera ta vie à jamais.
Ne quitte jamais celui que tu aimes pour celui qui te plais, car celui qui te plais te quittera pour celui qu'il aime.
Le pardon ne peut se faire du bout des lèvres, il doit émaner du coeur. Ce n'est pas l'acte qui est l'objet du pardon, c'est la personne ! Souris, sans avoir de raison
Aime, comme si tu étais un enfant
Souris, peu importe ce qu'ils te disent
N'écoute pas un mot de ce qu'ils racontent
Car la vie est magnifique ainsi
Des larmes, un raz de marée de larmes
De la lumière, qui disparaît lentement
Attends avant de fermer les rideaux
Il y a toujours un autre jeu à jouer
Et la vie est magnifique ainsi
Ici, dans ses yeux pour toujours
Je serais toujours aussi proche
Que tu te souviens d'autrefois
Maintenant que tu es dehors de toi-même
Souviens toi de ce qui est réel
Et ce que nous rêvons est l'amour seul
Garde le rire dans tes yeux
Bientôt ta récompense longtemps attendue
Nous oublierons nos peines
Et penserons à un jour meilleur
Car la vie est magnifique ainsi
Souris, sans avoir de raison
Noah
Philia exprime l'amour universel. C'est l'amour fraternel, qui fait que nous aimons un être pour ce qu'il est et non pour ce qu'il peut nous apporter.
Pour sa part, l'éros désigne l'attirance sexuelle, le désir.
L'agapê est l'amour divin et universel, par opposition à l'amour personnel. Toutefois, comme la philia, il est éternel. Il aime l'Autre pour lui-même et n'attends rien en retour. Il pourrait se rapprocher de l'altruisme tel que nous le concevons de nos jours. Il ne s'agit pas d'une forme de politesse ou d'obligation, mais d'une réelle empathie pour les autres, qu'ils soient étrangers ou intimes. Pour leur part, les premiers chrétiens utilisaient ce terme plus spécifiquement pour décrire l'amour spécial entre Dieu et les êtres humains.
Du côté de l'orient, les traditions bouddhistes considèrent l'amour comme l'une des quatre qualités d'être que le pratiquant doit développer. Ces quatre qualité sont : l'amour, la compassion, la joie et l'équanimité. L'amour dont il est question ici est celui qui souhaite du bonheur de l'autre. Les hindouistes, pour leur part, décrivent l'amour comme étant "la parfaite compréhension". Ce qui les rapproche de l'empathie et donc de l'agapê grec. Les taoïstes, quand à eux, voient dans l'amour une énergie cosmique émanant des fondements mêmes de la Vie. Ils ne font pas de séparation entre l'amour sacré et l'amour profane, contrairement à ce que nous avons fait en Occident.
À la lumière de ce succinct tour du monde, on peut distinguer deux grands types d'amour : l'amour pour soi (le désir, la possessivité, la passion, l'exigence d'un retour) et l'amour pour l'autre, éternellement et sans attente. L'un est un besoin, l'autre un état d'être. Le terme besoin a la même racine que le mot besogne et signifie nécessité, pauvreté. Il s'agit donc d'un état de manque, d'absence. De temps à autre il semble comblé par les circonstances extérieures. Mais comme celles-ci sont éphémères par nature, elles se transforment tôt ou tard et le besoin est à nouveau en état de manque. D'où une insatisfaction chronique. C'est l'amour dans le sens d'éros. Sous cette forme, l'amour que l'on porte à une personne provient de ce qu'elle nous apporte. Dans ce type d'amour, le besoin d'aimer ou de se sentir aimé n'est autre qu'un besoin égoïste, non pas dans un sens péjoratif, mais simplement dans le sens de « qui provient de l'ego. » Celui-ci est une création de l'âme, il a été conçu pour être à son service, et non le contraire. Mais il l'a oublié. C'est dans ces circonstances qu'il ressent le manque et cherche à se remplir par l'extérieur. Alors que la seule manière de se sentir réellement comblé c'est de cultiver l'état d'amour intérieur. Dans la tradition hindouiste, quand un être humain parvient à cet amour, il aime tout et ne hait rien; il est satisfait à jamais. Mais pour atteindre cet état, nous devons accepter de nous dépouiller de toutes les conceptions que nous avons de ce monde et accepter d'y jeter un regard totalement neuf, vide de toute idée préconçue.
Nous avons déjà parlé de l'ego qui a besoin d'apprendre qu'il n'est pas maître mais serviteur. Un autre concept nous a été inculqué qui nous empêche d'atteindre cet état d'amour infini et inaltérable : il s'agit de la notion de bien et de mal. La mythologie judéo-chrétienne nous dit que nos premiers ancêtres ont été condamnés, et nous ont condamnés avec eux, pour avoir mangé du fruit de l'arbre « de la connaissance du bien et du mal. » Il est essentiel de comprendre qu'ils n'ont pas mangé le fruit de l'arbre mais que nous avons cru qu'il existe une division appelée "bien et mal" qui nous a rejetés hors du paradis, qui n'est pas un lieu, mais bien ce même état intérieur dont nous parlons. Nous avons besoin de nous rappeler que la Force Créatrice n'est ni bonne ni mauvaise, elle Est, tout simplement. Et elle a tout créé. Comment, alors, pourrait-elle avoir créé quelque chose de si mauvais qu'elle souhaiterait ensuite l'éliminer ?
Dans la mythologie grecque, Éros est souvent considéré comme étant à l'origine de la création. À la fois mâle et femelle, il est né de l'oeuf cosmique primordial. Il serait le début du grand Jeu divin de la séparation. En ce sens, il n'est pas mauvais ni moindre. Il est simplement le symptôme de notre déconnexion et de notre identification avec notre personnalité. Lorsque celle-ci reconnaît sa juste place et laisse le champ libre à l'Être, nous redevenons conscients que nous sommes un et indivisible. C'est à ce moment que le sentiment d'amour émane de l'intérieur et ne peut être ébranlé, quels que soient les actes ou les choix des personnes aimées. Au contraire, il s'étendra alors à toute la Création, sans distinctions. Il n'aura plus de préférences, rien qu'un amour incommensurable.
L'amour est ce qui donne la joie aux créatures. L'amour est ce qui cause la joie infinie. C'est l'amour qui nous donna la vie. L'amour et la crainte ne peuvent cohabiter
Leur nature même les empêche de subsister ensemble. Le mal est puissant, et la peur est l'un des moyens d'action les plus redoutables du mal.
Il s'ensuit qu'un amour timide et vacillant est aisément mis en déroute par la peur, tandis que "l'amour parfait", l'amour fait d'absolue confiance, est toujours et immédiatement vainqueur.
À aucun prix tu ne devrais admettre la peur en toi-même. Ne dis pas que la peur, quand elle se présente, est due à ton état de lassitude (maladie, tracas) ou à cause des autres, mais vois-y plutôt une tentation très réelle, qu'il s'agit d'affronter et de surmonter. Bannis la peur. La peur est un mal, et "L'amour PARFAIT BANNIT LA CRAINTE". Il ne devrait pas y avoir de place pour la peur. La peur anéantit l'espérance. Mais quand l'amour est là, ou la Foi, la crainte s'évanouit. La peur est la grande malédiction qui pèse sur le monde. L'être humain a peur. Il a peur de la pauvreté, peur de la solitude, peur du chômage, peur de la maladie. Les craintes de l'être humain sont innombrables. Une nation en craint une autre. On ne rencontre partout que des êtres qui ont peur, peur, peur. Combats la peur comme la peste. Chasses-la de ta vie, de ton coeur et de ta maison. Combats-la pour ton propre compte. Combattons-la ensemble.
Ne cherches jamais à inspirer de la crainte chez autrui. C'est un mauvais allié, même quand il s'agit de la crainte du châtiment ou de la crainte du blâme. Rien de ce qu'on fait avec cet allié, qui est notre ennemi, ne peut être fait pour l'amour. Bannis-la. Il y a une autre façon d'agir, infiniment meilleure, que seul l'amour peut inspirer. La peur – même la moindre peur – entame les liens de l'amour. Même une sourde appréhension, à la longue pourtant affaiblis la confiance. Que survienne alors une déception, ou un choc imprévu, et les liens de l'amour se rompront. Sans ces sourdes craintes, les liens eussent résisté. Chasses la peur ! Quant à la dépression, c'est un état craintif, c'est l'impression permanente que peut laisser derrière elle la peur ressentie vivement. Réagis ! Luttes ! Luttes, aimes et triomphes de l'épreuve ! Alors Almitra dit, Parle-nous de l'amour.
Et il leva la tête et regarda le peuple assemblé, et le calme s'étendit sur eux. Et d'une voix forte il dit :
Quand l'amour vous fait signe, suivez le.
Bien que ses voies soient dures et rudes.
Et quand ses ailes vous enveloppent, cédez-lui.
Bien que la lame cachée parmi ses plumes puisse vous blesser.
Et quand il vous parle, croyez en lui.
Bien que sa voix puisse briser vos rêves comme le vent du nord dévaste vos jardins.
Car de même que l'amour vous couronne, il doit vous crucifier.
De même qu'il vous fait croître, il vous élague.
De même qu'il s'élève à votre hauteur et caresse vos branches les plus délicates qui frémissent au soleil,
Ainsi il descendra jusqu'à vos racines et secouera leur emprise à la terre.
Comme des gerbes de blé, il vous rassemble en lui.
Il vous bat pour vous mettre à nu.
Il vous tamise pour vous libérer de votre écorce.
Il vous broie jusqu'à la blancheur.
Il vous pétrit jusqu'à vous rendre souple.
Et alors il vous expose à son feu sacré, afin que vous puissiez devenir le pain sacré du festin sacré de Dieu.
Toutes ces choses, l'amour l'accomplira sur vous afin que vous puissiez connaître les secrets de votre coeur, et par cette connaissance devenir une parcelle du coeur de la Vie.
Mais si, dans votre appréhension, vous ne cherchez que la paix de l'amour et le plaisir de l'amour.
Alors il vaut mieux couvrir votre nudité et quitter le champ où l'amour vous moissonne,
Pour le monde sans saisons où vous rirez, mais point de tous vos rires, et vous pleurerez, mais point de toutes vos larmes.
L'amour ne donne que de lui-même, et ne prend que de lui-même.
L'amour ne possède pas, ni ne veut être possédé.
Car l'amour suffit à l'amour.
Quand vous aimez, vous ne devriez pas dire, "Dieu est dans mon coeur", mais plutôt, "Je suis dans le coeur de Dieu".
Et ne pensez pas que vous pouvez infléchir le cours de l'amour car l'amour, s'il vous en trouve digne, dirige votre cours.
L'amour n'a d'autre désir que de s'accomplir.
Mais si vous aimez et que vos besoins doivent avoir des désirs, qu'ils soient ainsi :
Fondre et couler comme le ruisseau qui chante sa mélodie à la nuit.
Connaître la douleur de trop de tendresse.
Être blessé par votre propre compréhension de l'amour;
Et en saigner volontiers et dans la joie.
Se réveiller à l'aube avec un coeur prêt à s'envoler et rendre grâce pour une nouvelle journée d'amour;
Se reposer au milieu du jour et méditer sur l'extase de l'amour;
Retourner en sa demeure au crépuscule avec gratitude;
Et alors s'endormir avec une prière pour le bien-aimé dans votre coeur et un chant de louanges sur vos lèvres.
Le Prophète Kalil Gibran Le monde de paix dont nous rêvons tous exigera une grande sagesse, un grand courage et une détermination massive. Car la Peur va frapper au coeur des nouveaux concepts et les qualifier de faux. La Peur va dévorer le coeur de ces magnifiques vérités et les fera paraître vides. La Peur va déformer, dédaigner, détruire. Ainsi, la Peur sera notre plus grand ennemi. Nous ne pouvons vivre dans, ni même créer, le monde dont nous avons tous rêvé si nous ne reconnaissons pas, avec sagesse et clarté, la vérité ultime : ce que tu fais aux autres, c'est à toi-même que tu le fais; ce que tu négliges de faire aux autres, c'est à toi-même que tu négliges de le faire; la douleur des autres est tienne et la joie des autres est tienne; et lorsque tu désavoues quelque partie que ce soit, tu désavoues une partie de toi-même. Le temps est venu de te réapproprier. Le temps est venu de chercher à nouveau Qui Tu Es Vraiment, et ainsi, de te rendre à nouveau visible. Car lorsque toi et ta vraie relation à Dieu deviendrez visibles, alors Nous serons indivisibles. Et rien ne Nous divisera plus jamais.
Si Jésus-Christ avait manifesté le genre d'amour que nous prônons aujourd'hui, il aurait vécu une heureuse vieillesse. Nous avons fini par croire qu'aimer veut dire être gentil, pardonner et oublier les offenses. Peut-être répondre aux attentes des autres. Pourtant, Jésus a fait preuve d'un amour qui n'a rien à voir avec les bonnes manières et l'acceptation inconditionnelle d'autrui. C'était un amour perspicace, dérangeant, audacieux... et donc intolérable. C'est pour cela que Jésus était rejeté par ses contemporains. Le véritable amour exige un total don de soi. Il est imprévisible, ingénieux et créatif. Il bouscule le déroulement naturel des choses. Souvent il frustre, dérange, offense, voire meurtrit ceux qui sont aimés. Mais, en fin de compte, il les amène aussi à reconnaître et à faire face au malaise intérieur qui les prive, eux et les autres, de leur réelle beauté.
Ne cherches pas tant à être consolé qu'à consoler; à être compris qu'à comprendre; à être aimé qu'à aimer. C'est toi qui détermine ce qu'une chose signifie ! Toi seul lui donnes son sens. Jusqu'à ce que tu décides de la signification d'une chose, elle n'a absolument aucun sens. Rappelle-toi, rien en soi, n'a de signification. C'est toi qui choisis, à chaque instant, d'être heureux. Ou qui choisis d'être triste. Ou encore d'être en colère, ou apaisé, ou indulgent, ou quoi que ce soit. C'est à toi que revient ce choix. Toi. Pas quelque chose d'extérieur à toi. Voici le grand secret. Tu peux choisir un état d'être avant qu'une chose arrive, tout comme tu peux le faire après qu'elle soit arrivée. Ainsi, tu peux créer ton expérience, et non te contenter de l'avoir. Fais-le consciemment et tu en jouiras. Alors, si tu as créé une réalité que tu n'aimes pas, n'y penses plus !
Tout est parfait. tu les as rencontrés juste au bon moment. Tu ne leurs as fait aucun tort, pas plus qu'ils ne t'en ont fait. Tu n'as rencontré que des anges. Ces gens t'ont tous apporté des cadeaux, de merveilleux cadeaux conçus pour t'aider à te souvenir qui tu es vraiment. Et tu as fait la même chose pour eux. Et lorsque tu sortiras de cette grandiose aventure, tu le verras clairement et tu les remercieras. Tu seras reconnaissant de chaque minute, chaque blessure, chaque regret, chaque joie, chaque célébration, chaque instant de ta vie sera un trésor pour toi, car tu verras l'absolue perfection du motif. Tu prendras du recul dans le fait de tisser pour mieux voir la tapisserie et tu seras ému aux larmes par sa beauté. Par conséquent, aimes chacun d'entre eux que tu rencontres. Tous. Aimes mieux ceux que tu as appelés tes persécuteurs. Même ceux que tu as maudits comme étant tes ennemis. Aimes-toi toi-même, pour l'amour de toi.
Qui ne rêve de pouvoir vivre un amour épanouissant, source de force, de joie et d'équilibre ? Mais combien rares sont ceux qui peuvent se targuer d'en avoir goûté un tout au long de leur vie. C'est qu'un tel amour exige de chacun des deux partenaires tout un faisceau de qualités, auxquelles on ne prête pas toujours assez attention. L'une de ces qualités, c'est l'optimisme.
Le coup de foudre est rare. Pour qu'un simple croisement entre deux personnes prenne la tournure d'une rencontre, il faut qu'il y ait une révélation : un regard, un geste, une façon d'être qui attire mon attention et provoque une émotion. Un tel évènement ne peut se produire que si les deux personnes y sont disposées, prêtes à saisir l'occasion de cette ouverture, prêtes à l'échange et au dialogue. Le plus souvent, ce ne sont pas les occasions qui font défaut mais la disponibilité ! Sans ouverture au monde extérieur, sans le désir de combler ce qui me manque, il ne peut y avoir rencontre ! Ce n'est toutefois pas suffisant, car je ne peux rencontrer que ceux qui portent sur eux des signes au préalable inscrits au fond de moi. Pour que l'autre accroche mon regard, il doit porter en lui quelque chose qui me ressemble ou qui correspond à mon attente. Ainsi, le double miracle de la rencontre amoureuse, c'est d'une part d'être deux dans le même état d'esprit au même instant; d'autre part d'éprouver une affinité particulière l'un pour l'autre. Si tel est le cas, il y aura choc amoureux. Je le veux !
Si tu tombes trop profondément dans l'illusion, tu oublieras que tu as attiré à toi chaque personne, endroit et évènement de ta vie. Qu'ils sont là pour créer la situation ou l'occasion parfaite de te connaître d'une façon particulière. Il n'y a que des anges autour de toi et tu ne reçois que des cadeaux. Dans ton histoire, tu attribueras peut-être aux "anges" des rôles de méchants. Si tu ne fais pas attention, tu te considéreras comme la victime, et non comme le bénéficiaire des nombreux moments de grâce survenus dans ta vie, qui ne seront pas tous initialement bienvenus mais qui, tous, t'apporteront un cadeau. Te voilà aux commande de ta vie !
Pour transformer une relation, tu n'as pas à y mettre fin. En effet, tu ne peux pas mettre fin à une relation : tu ne peux que la modifier. Tu es toujours en relation avec tout le monde. La question n'est pas de savoir si tu as une relation, mais quel genre de relation tu as. Ta réponse à cette question affectera ta vie à jamais.
Ne quitte jamais celui que tu aimes pour celui qui te plais, car celui qui te plais te quittera pour celui qu'il aime.
Le pardon ne peut se faire du bout des lèvres, il doit émaner du coeur. Ce n'est pas l'acte qui est l'objet du pardon, c'est la personne ! Souris, sans avoir de raison
Aime, comme si tu étais un enfant
Souris, peu importe ce qu'ils te disent
N'écoute pas un mot de ce qu'ils racontent
Car la vie est magnifique ainsi
Des larmes, un raz de marée de larmes
De la lumière, qui disparaît lentement
Attends avant de fermer les rideaux
Il y a toujours un autre jeu à jouer
Et la vie est magnifique ainsi
Ici, dans ses yeux pour toujours
Je serais toujours aussi proche
Que tu te souviens d'autrefois
Maintenant que tu es dehors de toi-même
Souviens toi de ce qui est réel
Et ce que nous rêvons est l'amour seul
Garde le rire dans tes yeux
Bientôt ta récompense longtemps attendue
Nous oublierons nos peines
Et penserons à un jour meilleur
Car la vie est magnifique ainsi
Souris, sans avoir de raison
Noah