L'adoration se suffit à elle-même. La prière incorpore un élément d'intérêt pour soi ou pour une autre créature. Telle est la grande différence entre l'adoration et la prière. La vraie adoration ne comporte absolument aucune requête pour soi ni aucun autre élément d'intérêt personnel. Nous adorons simplement Dieu à cause de notre conception de ce qu'il est.
L'adoration ne demande rien et n'espère rien pour l'adorateur. Nous n'adorons pas le Père parce que nous pouvons tirer quelque chose de cette vénération. Nous lui rendons cette dévotion et nous nous engageons dans cette adoration par une réaction naturelle et spontanée, en reconnaissant la personnalité incomparable du Père, et à cause de sa nature digne d'être aimée et de ses attributs adorables.
À l'instant même où un élément d'intérêt personnel s'introduit dans l'adoration, la dévotion passe de l'adoration à la prière, et il serait plus approprié de s'adresser à la personne du Fils Éternel ou du Fils Créateur. Mais, dans la pratique de l'expérience religieuse, il n'y a aucune raison pour ne pas adresser la prière à Dieu le Père comme partie d'une sincère adoration.
L'adoration sincère implique la mobilisation de tous les pouvoirs de la personnalité humaine sous la domination de l'âme évoluante, et leur soumission aux directives divines de l'Esprit. Le mental, sujet aux limitations matérielles, ne peut jamais devenir hautement conscient du sens réel d'une véritable adoration. La réalisation par l'être humain de la réalité de l'expérience de l'adoration est surtout déterminée par le niveau de développement de son âme immortelle en évolution. La croissance spirituelle de l'âme prend place tout à fait indépendamment de sa conscience intellectuelle de soi.
Si notre conscience donne naissance à quelque chose qui comporte une valeur spirituelle suprême, et dès que nous l'exprimons, nul pouvoir dans l'univers ne peut empêcher le message d'être projeté comme un éclair jusqu'à la Personnalité Spirituelle Absolue de toute création.
Au contraire, si nos suppliques sont purement matérielles et entièrement centrées sur nous-mêmes, il n'existe aucun plan permettant à ces prières indignes de s'insérer dans le circuit d'esprit du Fils Éternel. Le contenu de toute pétition non " dictée par l'esprit " ne peut trouver aucune place dans le circuit spirituel universel. Ces requêtes purement égoïstes et matérielles tombent mortes. Elles ne s'élèvent pas dans le circuit des vraies valeurs d'esprit. Les paroles en question ressemblent « à des cuivres qui résonnent et à des cymbales qui retentissent. »
C'est la pensée motivante, le contenu spirituel, qui valide la supplique humaine. Les paroles sont sans valeurs.
L'adoration ne demande rien et n'espère rien pour l'adorateur. Nous n'adorons pas le Père parce que nous pouvons tirer quelque chose de cette vénération. Nous lui rendons cette dévotion et nous nous engageons dans cette adoration par une réaction naturelle et spontanée, en reconnaissant la personnalité incomparable du Père, et à cause de sa nature digne d'être aimée et de ses attributs adorables.
À l'instant même où un élément d'intérêt personnel s'introduit dans l'adoration, la dévotion passe de l'adoration à la prière, et il serait plus approprié de s'adresser à la personne du Fils Éternel ou du Fils Créateur. Mais, dans la pratique de l'expérience religieuse, il n'y a aucune raison pour ne pas adresser la prière à Dieu le Père comme partie d'une sincère adoration.
L'adoration sincère implique la mobilisation de tous les pouvoirs de la personnalité humaine sous la domination de l'âme évoluante, et leur soumission aux directives divines de l'Esprit. Le mental, sujet aux limitations matérielles, ne peut jamais devenir hautement conscient du sens réel d'une véritable adoration. La réalisation par l'être humain de la réalité de l'expérience de l'adoration est surtout déterminée par le niveau de développement de son âme immortelle en évolution. La croissance spirituelle de l'âme prend place tout à fait indépendamment de sa conscience intellectuelle de soi.
Si notre conscience donne naissance à quelque chose qui comporte une valeur spirituelle suprême, et dès que nous l'exprimons, nul pouvoir dans l'univers ne peut empêcher le message d'être projeté comme un éclair jusqu'à la Personnalité Spirituelle Absolue de toute création.
Au contraire, si nos suppliques sont purement matérielles et entièrement centrées sur nous-mêmes, il n'existe aucun plan permettant à ces prières indignes de s'insérer dans le circuit d'esprit du Fils Éternel. Le contenu de toute pétition non " dictée par l'esprit " ne peut trouver aucune place dans le circuit spirituel universel. Ces requêtes purement égoïstes et matérielles tombent mortes. Elles ne s'élèvent pas dans le circuit des vraies valeurs d'esprit. Les paroles en question ressemblent « à des cuivres qui résonnent et à des cymbales qui retentissent. »
C'est la pensée motivante, le contenu spirituel, qui valide la supplique humaine. Les paroles sont sans valeurs.