J'entends au loin
Une prière s'élever dans le coeur des êtres humains
Et fleurir dans la lumière
Comme une semence divine.
J'entends au loin
L'écho de tous nos rêves
Se lover dans la matière
Et prendre forme dans la glaise.
C'est ton heure, artisan de l'âme !
Comme une allégresse
Qui monte dans la conscience
Et s'épanouit.
C'est maintenant ton heure, être humain de coeur !
Lève-toi,
Il en va de notre avenir sans doute,
Car le monde croule de trop de raison.
Il est temps de faire vendange,
D'écraser les raisons de la colère,
Pour en extraire un élexir de joie,
Sans frontière, ni caste, ni concession !
À vous, artisans de l'âme,
Qui parfois ignorant de vous-mêmes,
Nommez l'espoir et le rire
Avec des grand yeux d'enfants rêveurs.
À vous, gens d'humilité,
Aux yeux chargés d'océans,
Les lèvres closes de bénédiction et les mains offertes,
Qui bâtissez avec amour les fondations du coeur.
À vous qui connaissez le temps de l'âme,
L'éternel présent !
À vous qui reconnaissez et appliquer le verbe de l'âme :
Aimer !
Gens de toutes races et de toutes castes,
Qui pétrissez d'une main ferme et aimante votre avenir,
Sous le feu des injustices parfois,
Et malgré les roulis et les tangages.
Gens de tous bords et de toutes passions,
Qui malgré les colères et les déceptions,
Persévérez dans la paix
Et esquissez les rivages de vos rêves.
À vous tous que je reconnais tels des frères et des soeurs,
Malgré les rides et les outrages du temps parfois plus vaste qu'un océan,
Je sais que la vie nous découvre de nos oripeaux,
Pour nous recouvrir de son manteau d'éternité.
Et malgré toutes nos épreuves,
Et grâce à toutes nos épreuves,
Sans cesse et avec rigueur,
La vie nous convie à cultiver notre jardin
intérieur dans le terreau de notre silence.
Et malgré toutes nos peines et nos peurs,
Grâce à toutes nos peines et nos peurs !
Et ce goût parfois amer dans nos bouches,
Les voiles de l'illusion tombent les uns après
les autres et nous réveillent à nous-mêmes.
La vie n'a de cesse de nous construire.
Et nous voilà tel ce marin dans la houle,
Tenant la barre haute pour tenir le cap,
Sans pouvoir faillir.
Et malgré les récifs des dualités
Et les écueils de passage,
Apprenons à devenir les artisans de notre devenir,
Pour construire ensemble une terre de fraternité.
Aux créateurs d'oeuvrer,
Aux écrivains et poètes de faire revivre le mythe de l'être humain dieu,
Aux musiciens de composer les partitions de l'âme,
Aux chanteurs d'en faire jaillir l'encens !
Aux joyeux d'égayer les esprits trop obscurs,
Aux rêveurs de rêver le monde,
Aux bâtisseurs de composer avec la pierre,
Aux nomades d'esquisser les signes d'une nouvelle terre !
Afin que tous ensemble,
Nous construisions un pont de lumière,
Entre ciel
Et terre !
Alain
Une prière s'élever dans le coeur des êtres humains
Et fleurir dans la lumière
Comme une semence divine.
J'entends au loin
L'écho de tous nos rêves
Se lover dans la matière
Et prendre forme dans la glaise.
C'est ton heure, artisan de l'âme !
Comme une allégresse
Qui monte dans la conscience
Et s'épanouit.
C'est maintenant ton heure, être humain de coeur !
Lève-toi,
Il en va de notre avenir sans doute,
Car le monde croule de trop de raison.
Il est temps de faire vendange,
D'écraser les raisons de la colère,
Pour en extraire un élexir de joie,
Sans frontière, ni caste, ni concession !
À vous, artisans de l'âme,
Qui parfois ignorant de vous-mêmes,
Nommez l'espoir et le rire
Avec des grand yeux d'enfants rêveurs.
À vous, gens d'humilité,
Aux yeux chargés d'océans,
Les lèvres closes de bénédiction et les mains offertes,
Qui bâtissez avec amour les fondations du coeur.
À vous qui connaissez le temps de l'âme,
L'éternel présent !
À vous qui reconnaissez et appliquer le verbe de l'âme :
Aimer !
Gens de toutes races et de toutes castes,
Qui pétrissez d'une main ferme et aimante votre avenir,
Sous le feu des injustices parfois,
Et malgré les roulis et les tangages.
Gens de tous bords et de toutes passions,
Qui malgré les colères et les déceptions,
Persévérez dans la paix
Et esquissez les rivages de vos rêves.
À vous tous que je reconnais tels des frères et des soeurs,
Malgré les rides et les outrages du temps parfois plus vaste qu'un océan,
Je sais que la vie nous découvre de nos oripeaux,
Pour nous recouvrir de son manteau d'éternité.
Et malgré toutes nos épreuves,
Et grâce à toutes nos épreuves,
Sans cesse et avec rigueur,
La vie nous convie à cultiver notre jardin
intérieur dans le terreau de notre silence.
Et malgré toutes nos peines et nos peurs,
Grâce à toutes nos peines et nos peurs !
Et ce goût parfois amer dans nos bouches,
Les voiles de l'illusion tombent les uns après
les autres et nous réveillent à nous-mêmes.
La vie n'a de cesse de nous construire.
Et nous voilà tel ce marin dans la houle,
Tenant la barre haute pour tenir le cap,
Sans pouvoir faillir.
Et malgré les récifs des dualités
Et les écueils de passage,
Apprenons à devenir les artisans de notre devenir,
Pour construire ensemble une terre de fraternité.
Aux créateurs d'oeuvrer,
Aux écrivains et poètes de faire revivre le mythe de l'être humain dieu,
Aux musiciens de composer les partitions de l'âme,
Aux chanteurs d'en faire jaillir l'encens !
Aux joyeux d'égayer les esprits trop obscurs,
Aux rêveurs de rêver le monde,
Aux bâtisseurs de composer avec la pierre,
Aux nomades d'esquisser les signes d'une nouvelle terre !
Afin que tous ensemble,
Nous construisions un pont de lumière,
Entre ciel
Et terre !
Alain