Combien de planètes y a-t-il dans le système solaire ?
Un jour, nous parviendrons à découvrir avec nos outils technologiques que l'intuition fait partie des moyens scientifiques dont nous disposons pour une recherche qui ait du sens.
Dès lors, cela apparaîtra scientifiquement plausible que nous découvrirons très prochainement d'autres objets massifs au-delà de la ceinture de Kuiper, et qui vont être considérés comme faisant partie de notre système solaire.
Mais ne tirez plus sur le messager, je ne suis qu'un poète.
Blaise Pascal disait que la vie n'est bonne qu'à étudier et à enseigner les mathématiques. Bien que je ne sois pas très doué dans cette matière, je suppose qu'un fin connaisseur pourrait par une réjouissante pédagogie nous transmettre une lumineuse information qui expliquerait par les mathématiques, ce que je perçois par l'intuition et le discernement, quelques recherches et petits calculs.
Vous connaissez peut-être la loi de Titius-Bode expliquant comment calculer approximativement les distances des planètes par rapport au soleil. J'ai donc simplement déduit la position des planètes 9 à 12 après la ceinture de Kuiper.
Quant à la taille de ces planètes, je suis tombé sur une page de Wikipedia qui explique que les japonais ont étudié un modèle permettant de calculer la présence d'une planète de la taille de la Terre, comme une neuvième planète située après la ceinture de Kuiper (dont fait partie Pluton, Sedna, Xena). De là j'ai calculé la taille de 3 autres objets en m'approchant du modèle des deux premiers groupes de planètes. La distance jusqu'à l'extrémité du Nuage de Oort (1 année-lumière du Soleil) laissait largement la place à des bolides.
Quant aux noms, c'est une idée qui m'apparaît évidente dans le contexte d'une ère galactique (selon le Calendrier Maya, soit de passer du paradigme des dieux de la matrice guerrière pour accéder à une conscience universelle du véritable besoin des êtres humains : la Paix, sans quoi rien ne peut être fait de valable. Heiwa pour la contribution japonaise, Neranei pour redonner vie aux peuples amérindiens, Maluhia pour les ancêtres du Pacifique, et Solh pour la civilisation scientifique perse.
J'espère découvrir une explication scientifique de l'harmonie qui se dégage de l'organisation de notre système solaire. Si cette explication pouvait être diffusée largement et être accessible pour tous, je pense que nous accéderions à une vision collective plus à même de répondre à notre nécessité de muter en direction de l'être humain pour l'être humain, dans une grande famille solaire, habitant un jardin de joyaux célestes à couper le souffle de tout être conscient de la beauté, de la bonté et de la vérité de son environnement.
Ce serait au moins une avancée marquante, bien plus stimulante que la seule comptabilisation de quelques gros cailloux de la ceinture de Kuiper, avec ses batailles de définitions, omettant de nous parler de bien plus intéressant, tel par exemple les 4 mondes que je vous présente, et qui demandent à être découverts scientifiquement.
Les êtres humains de science analysent les composants de la Vie mais pas le phénomène même de la Vie, observable dans les structures manifestées qui les entourent. Leur analyse mentale les amène à croire, avec beaucoup d'arrogance, en leur supériorité sur leur environnement plutôt qu'en leur fraternité et en leur parenté avec celui-ci. Comment peut-on aider des gens qui ignorent de plus en plus le phénomène même de leur existence ?
Les mathématiques, la science matérielle, sont indispensables pour discuter intelligemment des aspects matériels de l'univers, mais leur connaissance ne fait pas nécessairement partie d'une réalisation plus élevée de la vérité ou de l'appréciation personnelle des réalités spirituelles. Non seulement dans les royaumes de la vie, mais aussi dans le monde de l'énergie physique, la somme de deux ou plusieurs facteurs représente très souvent quelque chose de plus que la somme des conséquences prévisibles de cette combinaison, ou quelque chose de différent. La science entière des mathématiques, le domaine total de la philosophie, la physique et la chimie les plus avancées ne pouvaient ni prédire ni savoir que l'union de deux atomes gazeux d'hydrogène avec un atome gazeux d'oxygène produiraient une substance nouvelle et qualitativement surajoutée – l'eau liquide. À elle seule, la constatation de ce phénomène physicochimique aurait dû empêcher le développement de la philosophie matérialiste et de la cosmologie mécanique.
Question : à quel stade de l'évolution du "monde matériel" la Conscience est-elle pour la première fois perceptible ?
Quelle ineptie de croire que l'espace est vide; c'est pourquoi la majorité des scientifiques se fourvoient de croire qu'ils comprennent quelque chose.
On ne peut pas affirmer la philosophie de l'univers d'après les observations de ce que l'on appelle science. Les savants auraient tendance à nier qu'un papillon puisse sortir d'une chenille s'ils ne voyaient pas cette métamorphose de leurs propres yeux.
L'aptitude à discerner et à découvrir le mental dans les mécanismes de l'univers dépend entièrement de l'aptitude, de l'amplitude et des capacités du mental engagé dans une telle tâche d'observation.
Des mécanismes cosmiques extrêmement complexes et qui paraissent largement automatiques tendent toujours à dissimuler la présence du mental intérieur inventif ou créatif à toutes les intelligences situées très au-dessous des niveaux universels de la nature et des possibilités du mécanisme lui-même. Il est donc inévitable que les mécanismes supérieurs de l'univers semblent dépourvus de mental aux ordres inférieurs de créatures. La seule exception possible à cette conclusion serait d'attribuer une faculté mentale à l'étonnant phénomène d'un univers qui paraît se sustenter lui-même – mais ceci est une affaire de philosophie plutôt que d'expérience actuelle.
Puisque le mental coordonne l'univers, la fixité des mécanismes n'existe pas. L'évolution progressive associée à l'entretien cosmique autonome est un phénomène universel. La capacité de l'univers à évoluer est inépuisable dans l'infini de la spontanéité. Le progrès vers une unité harmonieuse, une synthèse expérientielle grandissante surimposée à une complexité toujours croissante de relations, ne pouvait s'effectuer que par un mental dominant ayant un dessein.
Plus le mental universel associé à un phénomène quelconque de l'univers est élevé, plus il est difficile aux types mentaux inférieurs de le découvrir. Puisque le mental du mécanisme de l'univers est un mental-esprit créatif (la faculté mentale même de l'Infini), il ne peut jamais être découvert ou discerné par les organes mentaux des niveaux inférieurs de l'univers, et encore bien moins par le mental le plus humble de tous, le mental humain. Bien que le mental animal évoluant recherche naturellement Dieu, il ne peut à lui seul et par lui seul connaître Dieu par inhérence.
Le savoir, c'est le pouvoir. Les inventions précèdent toujours l'accélération du développement culturel à l'échelle mondiale. La science enseigne aux êtres humains à parler le langage des mathématiques et leur apprend à penser selon des lignes d'une exigeante précision. La science stabilise aussi la philosophie en éliminant les erreurs, et purifie en même temps la religion en détruisant les superstitions.
L'Esprit est l'architecte, le mental est le constructeur, le corps est le bâtiment matériel.
Lorsque les univers se dilatent et se contractent, les masses matérielles de l'espace pénétré se déplacent alternativement avec ou contre l'attraction de la gravité du centre du grand univers. Le travail effectué en déplaçant la masse d'énergie matérielle de la création est du travail d'espace et non du travail d'énergie-pouvoir.
Bien que nos estimations spectroscopiques des vitesses astronomiques soient assez fiables lorsqu'elles s'appliquent aux royaumes stellaires appartenant à notre galaxie et aux galaxies associées, nos calculs ne sont pas du tout fiables lorsqu'ils se réfèrent aux domaines de l'espace extérieur. Les lignes du spectre s'écartent de la normale vers le violet pour une étoile qui s'approche et vers le rouge pour une étoile qui s'éloigne. De nombreuses influences s'interposent pour faire apparaître que la vitesse de récession des univers extérieurs augmente à raison de plus de cent-soixante kilomètres par seconde pour chaque million d'années-lumière s'ajoutant à sa distance. Cette méthode de calcul subséquente au perfectionnement de télescopes plus puissants fera apparaître ces systèmes stellaires lointains comme fuyant notre secteur de l'univers à la vitesse incroyable de plus de cinquante-mille kilomètres à la seconde. Mais cette vitesse apparente de récession n'est pas réelle; elle résulte de nombreux facteurs erronés incluant des angles d'observation et d'autres distorsions de l'espace-temps.
Mais la plus importante de ces distorsions provient de ce que les vastes univers de l'espace extérieur situés dans les royaumes avoisinant les domaines des galaxies à proximité paraissent effectuer leur rotation en sens inverse de celle du grand univers. Autrement dit, ces myriades de nébuleuses et les soleils et sphères qui les accompagnent tournent présentement autour de la création centrale dans le sens des aiguilles d'une montre. Or les galaxies prochent tournent en sens inverse autour du centre du grand univers. Il semble que le second univers extérieur de galaxies, tout comme les galaxies proches, tourne en sens inverse des aiguilles d'une montre autour du centre du grand univers. Les astronomes observateurs croient découvrir la preuve que des mouvements rotatifs s'effectuent dans une troisième ceinture d'espace immensément lointaine, et que ces mouvements commencent à manifester des tendances à s'orienter dans le sens des aiguilles d'une montre.
Il est probable que ces sens alternatifs des processions spatiales successives des univers ont certains rapports avec la technique de gravité universelle employée par l'Absolu Universel à l'intérieur du maitre univers, technique qui consiste à coordonner des forces et à égaliser des tensions spatiales. Le mouvement aussi bien que l'espace est un complément ou un équilibrant de la gravité.
Il y a 875 milliards d'années, la formation de l'énorme nébuleuse fut dument entreprise pour déclencher le tourbillon d'énergie qui devait finalement se transformer en un vaste cyclone spatial.
Toutes les créations matérielles évolutionnaires naissent de nébuleuses gazeuses et circulaires, et toutes ces nébuleuses primaires sont circulaires pendant la première partie de leur existence gazeuse. À mesure qu'elles vieillissent, elles deviennent généralement spirales et, quand leur fonction de formatrices de soleils a terminé son cours, elles prennent souvent la forme finale d'amas d'étoiles ou d'énormes soleils entourés d'un nombre variable de planètes, de satellites et de formations matérielles moindres, ressemblant sous bien des rapports à notre propre minuscule système solaire.
Il y a 800 milliards d'années, la création de cette nébuleuse avait bien pris corps.
Il y a 700 milliards d'années, ce système atteignit des proportions gigantesques. À cette époque lointaine, tous les matériaux légués aux créations subséquentes étaient contenus dans les limites de cette immense roue spatiale qui continuait à tourner et qui, après avoir atteint son diamètre maximum, tournait de plus en plus vite à mesure qu'elle se condensait et se contractait.
Il y a 600 milliards d'années, l'apogée de la période de mobilisation énergétique de la nébuleuse fut atteint; la nébuleuse avait acquis son maximum de masse. À ce moment-là, elle était un nuage de gaz circulaire gigantesque d'une forme assez analogue à celle d'un sphéroïde aplati. Ce fut la période initiale de formation différentielle de masse et de variation de vitesse de rotation. La gravité et d'autres influences allaient commencer leur oeuvre de conversion des gaz de l'espace en matière organisée.
L'énorme nébuleuse commença alors à prendre peu à peu la forme spirale. C'est l'histoire naturelle de la plupart des nébuleuses; avant qu'elles ne commencent à projeter des soleils et n'entreprennent leur tâche de formation d'univers, ces nébuleuses spatiales secondaires sont généralement observées sous l'aspect de phénomènes spiraux.
À peu près au moment où le maximum de masse fut atteint, le contrôle de gravité du contenu gazeux commença à faiblir; il s'ensuivit une phase d'échappement des gaz, le gaz jaillissant sous forme de deux bras gigantesques et distincts qui partirent de deux côtés opposés de la masse-mère. La rotation rapide de l'énorme noyau central donna bientôt un aspect spiroïde aux deux courants de gaz jaillissants. Le refroidissement et la condensation subséquente de portions de ces bras saillants leur donna finalement leur aspect noueux. Ces portions plus denses étaient de vastes systèmes et sous-systèmes de matière physique tourbillonnant dans l'espace au milieu du nuage gazeux de la nébuleuse, tout en restant fermement maintenus sous l'emprise gravitationnelle de la roue mère.
Mais la nébuleuse avait commencée à se contracter, et l'accroissement de sa vitesse de rotation réduisit encore le contrôle de la gravité. Peu après, les régions gazeuses extérieures commencèrent effectivement à échapper à l'emprise immédiate du noyau nébulaire, sortant dans l'espace suivant des circuits de contour irrégulier, revenant aux régions nucléaires pour boucler leurs circuits, et ainsi de suite. Mais ce n'était qu'une phase temporaire de la progression nébulaire. La vitesse toujours croissante du tourbillon devait bientôt lancer dans l'espace d'énormes soleils sur des circuits indépendants.
C'est ce qui se produisit pour cette nébuleuse dans des âges extrêmement lointains. La roue d'énergie s'accrut et grandit jusqu'à ce qu'elle eut atteint son maximum d'expansion; alors, quand la contraction survint, elle tourbillonna de plus en plus vite jusqu'au moment où la phase centrifuge critique fut atteinte et où la grande dislocation commença.
Il y a 500 milliards d'années, le premier soleil de la nébuleuse naquit. Ce rayon flamboyant échappa à l'emprise de la gravité maternelle et, une fois séparé, se lança dans l'espace vers une aventure indépendante dans le cosmos de la création. Son orbite fut déterminée par le tracé de sa fuite. Les jeunes soleils de ce type deviennent rapidement sphériques et commencent leur longue carrière mouvementée d'étoiles de l'espace.
Il y a 400 milliards d'années, la nébuleuse entra dans sa période de recaptation. Beaucoup de petits soleils proches furent recaptés à la suite de l'agrandissement progressif suivi d'une nouvelle condensation du noyau-mère. Bientôt fut inaugurée la phase terminale de condensation nébulaire, période qui précède toujours le fractionnement final de ces immenses agrégats spatiaux d'énergie et de matière.
Il y a 300 milliards d'années, les circuits solaires de la nébuleuse étaient bien établis, et le système nébulaire passait par une période transitoire de stabilité physique relative.
Il y a 200 milliards d'années, la contraction et la condensation de la nébuleuse progressèrent avec un énorme engendrement de chaleur dans son amas central, ou masse nucléaire. Il apparut de l'espace relatif même dans les régions voisines de la roue mère centrale. Les régions extérieures devenaient plus stables et mieux organisées; quelques planètes tournant autour des soleils nouveau-nés s'étaient suffisamment refroidies pour convenir à l'implantation de la vie. Dans cette région de l'espace, les plus anciennes planètes habitées datent de cette époque.
Il y a 100 milliards d'années, la tension de condensation parvint à son apogée sous sa phase nébulaire; le point maximum de tension calorifique était atteint. Ce stade critique de la lutte entre la chaleur et la gravité dure parfois pendant des âges, mais, tôt ou tard, la chaleur gagne la bataille sur la gravité et la période spectaculaire de la dispersion des soleils commence. Cela marque la fin de la carrière secondaire d'une nébuleuse de l'espace.
Le stade primaire d'une nébuleuse est circulaire, le secondaire est spiral, le stade tertiaire est celui de la première dispersion des soleils, tandis que le quaternaire comprend le second et dernier cycle de dispersion solaire au cours duquel le noyau-mère finit soit comme amas globulaire, soit comme un soleil solitaire fonctionnant comme centre d'un système solaire terminal.
Il y a 75 milliards d'années, la nébuleuse avait atteint l'apogée de son stade de famille solaire. Ce fut le point culminant de la première période de pertes de soleils. Depuis lors, la plupart de ces soleils sont eux-mêmes entrés en possession de systèmes étendus de planètes, de satellites, d'iles obscures, de comètes, de météores et de nuages de poussière cosmique.
Il y a 50 milliards d'années, la première période de dispersion solaire était achevée; la nébuleuse terminait rapidement son cycle tertiaire d'existence au cours duquel elle donna naissance à 876.926 systèmes solaires.
L'époque d'il y a 25 milliards d'années fut témoin de l'achèvement du cycle tertiaire de la vie nébulaire, et amena l'organisation et la stabilisation relative des immenses systèmes stellaires dérivés de la nébuleuse ancestrale. Mais le phénomène de contraction physique et de production de chaleur accrue se poursuivit dans la masse centrale du résidu nébulaire.
Il y a 10 milliards d'années commença le cycle quaternaire de la nébuleuse. Le maximum de température de la masse nucléaire avait été atteint; le point critique de condensation approchait. Le noyau-mère originel se convulsait sous la pression conjuguée de la tension de condensation de sa propre chaleur interne et de l'effet de marée croissant de l'essaim environnant de systèmes solaires libérés. Les éruptions nucléaires qui devaient inaugurer le second cycle nébulaire de dispersion solaire étaient imminentes. Le cycle quaternaire de l'existence nébulaire allait commencer.
Il y a 8 milliards d'années débuta la colossale éruption terminale. Seuls les systèmes extérieurs sont à l'abri au moment d'un tel bouleversement cosmique. Et ce fut le commencement de la fin de la nébuleuse. Ce dégorgement final de soleils s'étendit sur une période de presque deux milliards d'années.
L'époque d'il y a 7 milliards d'années fut témoin de l'apogée de la dislocation finale de la nébuleuse. Ce fut la période où naquirent les plus grands soleils terminaux et où les perturbations physiques locales atteignirent leur maximum.
L'époque d'il y a 6 milliards d'années marque la fin de la dislocation terminale et la naissance de notre soleil, le cinquante-sixième avant-dernier de la seconde famille solaire de la nébuleuse. L'éruption finale du noyau nébulaire engendra 136.702 soleils, la plupart d'entre eux étant des globes solitaires. Le nombre total de soleils et de systèmes solaires issus de la nébuleuse fut de 1.013.628.
Désormais, la grande nébuleuse n'existe plus, mais elle vit toujours dans les nombreux soleils et les familles planétaires qui ont leur origine dans ce nuage-mère de l'espace. Le dernier résidu nucléaire de cette magnifique nébuleuse brule encore avec une lueur rougeâtre et continue à répandre une lumière et une chaleur modérées sur sa famille planétaire résiduaire de cent-soixante-cinq mondes, qui tournent maintenant autour de cette vénérable mère de deux puissantes générations de monarques de lumière.
Il y a 5 milliards d'années, notre soleil était un globe incandescent relativement isolé, qui avait recueilli en lui la majeure partie de la matière circulant dans l'espace proche, les résidus du récent bouleversement qui avait accompagné sa naissance. Aujourd'hui, notre soleil a atteint une stabilité relative, mais les cycles de onze ans et demi des taches solaires rappellent qu'il était, dans sa jeunesse, une étoile variable. Durant les premiers temps de notre soleil, la contraction continuelle et l'élévation graduelle de la température qui s'ensuivait provoquèrent d'immenses convulsions à sa surface. Il fallait trois jours et demi à ces soulèvements titanesques pour accomplir un cycle de changements d'éclat. Cet état variable, cette pulsation périodique, rendirent notre soleil extrêmement sensible à certaines influences extérieures qu'il devait bientôt rencontrer.
Ainsi, le cadre de l'espace local était prêt pour l'origine exceptionnelle de notre système solaire, auquel appartient notre monde. Moins de un pour cent des systèmes planétaires de la nébuleuse d'origine ont eu une origine semblable.
Il y a 4 milliards et demi d'années, un énorme système commença à s'approcher de notre soleil isolé. Le centre de ce grand système était un géant obscur de l'espace, solide, puissamment chargé, et possédant une prodigieuse force d'attraction gravitationnelle. À mesure que ce grand système s'approchait davantage du soleil, et aux pointes d'expansion des pulsations solaires, des torrents de matière gazeuse étaient projetés dans l'espace comme de gigantesques langues solaires. Au début, ces langues de gaz incandescent retombaient invariablement sur le soleil, mais, à mesure que ce grand système se rapprochait, l'attraction gravitationnelle de ce gigantesque visiteur devint si forte que les langues de gaz se brisèrent en certains points, les racines retombant sur le soleil tandis que les parties extérieures s'en détachaient pour former des corps matériels indépendants, des météorites solaires, qui se mettaient immédiatement à tourner autour du soleil sur leur propre orbite elliptique.
À mesure que ce système se rapprochait de notre soleil, les épanchements solaires devinrent de plus en plus importants; une quantité croissante de matière fut extraite du soleil pour former des corps indépendants circulant dans l'espace environnant. Cette situation se développa pendant environ cinq-cent-mille ans, jusqu'à ce que ce système eût atteint son point le plus rapproché du soleil; sur quoi, en conjonction avec une de ses convulsions internes périodiques, le soleil subit une dislocation partielle. Aux antipodes l'un de l'autre et simultanément, d'énormes volumes de matière se dégorgèrent. Du côté du grand système une grande colonne de gaz solaires fut attirée; ses deux extrémités étaient plutôt effilées et son centre nettement renflé; elle échappa définitivement au contrôle gravitationnel immédiat du soleil.
Cette grande colonne de gaz solaires, ainsi séparée du soleil, évolua ensuite en formant les douze planètes du système solaire. Le gaz éjecté par contre-coup du côté opposé du soleil, en synchronisme cyclique avec la gigantesque protubérance ancestrale du système planétaire, s'est condensé depuis lors en formant les météores et la poussière spatiale du système solaire. Toutefois, une grande, une très grande quantité de cette matière fut recaptée ultérieurement par la gravité solaire à mesure que le système étranger s'éloignait dans les profondeurs de l'espace.
Bien que ce système allant en s'éloignant ait réussi à arracher les matériaux ancestraux des planètes du système solaire et l'énorme volume de matière qui circule maintenant autour du soleil sous forme d'astéroïdes et de météores, il ne parvint pas à s'emparer lui-même d'une partie quelconque de cette matière solaire. Le système visiteur ne passa pas tout à fait assez près pour dérober la moindre substance au soleil, mais il s'en approcha suffisamment pour attirer dans l'espace intermédiaire toute la matière composant le système planétaire présent.
Les cinq planètes intérieures et les cinq planètes extérieures se formèrent bientôt en miniature à partir des noyaux en voie de refroidissement et de condensation dans les extrémités effilées et moins volumineuses de la gigantesque protubérance de gravité que le système étranger avait réussi à détacher du soleil, tandis que Saturne et Jupiter se formèrent à partir des portions centrales plus volumineuses et plus renflées. La puissante attraction gravitationnelle de Jupiter et de Saturne capta bientôt la plupart des matériaux dérobés à ce grand système, comme l'atteste le mouvement rétrograde de certains de leurs satellites.
Jupiter et Saturne, du fait qu'ils avaient tiré leur origine du centre même de l'énorme colonne de gaz solaires surchauffés, contenaient tellement de matériaux solaires à haute température qu'ils brillaient d'une lumière éclatante et émettaient d'énormes quantités de chaleur; ils furent en réalité des soleils secondaires durant une brève période qui suivit leur formation en tant que corps spatiaux distincts. Ces deux planètes, les plus grosses du système solaire, sont restées largement gazeuses jusqu'à ce jour, n'ayant même pas encore refroidi au point de se solidifier ou de se condenser complètement.
Les noyaux de contraction gazeuse des dix autres planètes atteignirent bientôt le stade de la solidification, et commencèrent ainsi à attirer à eux des quantités croissantes de la matière météorique circulant dans l'espace environnant. Les mondes du système solaire eurent donc une double origine : des noyaux de condensation gazeuse, accrus plus tard par la capture d'énormes quantités de météores. Ils continuent du reste à capter des météores, mais en beaucoup moins grand nombre.
Les planètes ne tournent pas autour du soleil dans le plan équatorial de leur mère solaire, ce qu'elles feraient si elles avaient été rejetées par la rotation du soleil. Elles circulent plutôt dans le plan de la protubérance solaire causée par le sytème étranger, plan qui formait un angle accentué avec celui de l'équateur solaire.
Alors que ce système étranger fut incapable de capter la moindre partie de la masse solaire, notre soleil, lui, ajouta à sa famille de planètes en cours de métamorphose certains matériaux circulant dans l'orbite du système visiteur. Vu l'intensité du champ gravitationnel du système étranger, les planètes tributaires de sa famille décrivaient leurs orbites à une distance considérable du géant obscur. Peu après l'épanchement de la masse ancestrale de notre système planétaire, et tandis que le système étranger était encore à proximité du soleil, trois planètes majeures de ce système étranger passèrent si près de cet ancêtre massif du système solaire que son attraction gravitationnelle, augmentée de celle du soleil, fut suffisante pour l'emporter sur l'emprise de gravité et pour détacher définitivement ces trois tributaires du vagabond céleste.
Tous les matériaux du système solaire dérivés du soleil circulaient originellement sur des orbites de direction homogène. Sans l'intrusion de ces trois corps spatiaux étrangers, tous les matériaux du système solaire auraient toujours gardé la même direction de mouvement orbital. Quoi qu'il en soit, l'impact des trois tributaires du système vagabond injecta dans le système solaire émergent de nouvelles forces directionnelles d'origine étrangère, d'où l'apparition de mouvement rétrograde. Dans tout système astronomique, le mouvement rétrograde est toujours accidentel et apparaît toujours à la suite de l'impact dû à la collision de corps spatiaux étrangers. De telles collisions ne produisent pas toujours un mouvement rétrograde, mais nul mouvement rétrograde n'apparaît jamais ailleurs que dans un système contenant des masses d'origines diverses.
Une période de diminution des décharges solaires suivit la naissance du système solaire. Durant une autre période de cinq-cent-mille ans, le soleil continua à déverser des volumes décroissants de matière dans l'espace environnant. Mais, à cette époque primitive des orbites erratiques, quand les corps environnants se trouvaient à leur périhélie, l'ancêtre solaire était capable de recapter une grande partie de ces matériaux météoriques. Les planètes les plus proches du soleil furent les premières à avoir leur rotation ralentie par les frictions dues aux effets de marée. Ces influences gravitationnelles contribuent également à stabiliser les orbites planétaires en freinant le rythme de rotation des planètes sur elles-mêmes; de ce fait, les planètes tournent de plus en plus lentement jusqu'à ce que leur rotation axiale s'arrête. Cela laisse un hémisphère de la planète constamment tourné du côté du soleil ou du corps le plus grand, comme le montrent les exemples de la planète Mercure et de la Lune, cette dernière présentant toujours la même face à la Terre.
Quand les frictions dues aux effets de marée de la Lune et de la Terre seront égalisées, la Terre présentera toujours le même hémisphère à la Lune. Le jour et le mois seront analogues – d'une durée d'environ 47 jours terrestres. Quand cette stabilité des orbites sera atteinte, les frictions dues aux effets de marée agiront en sens inverse, cessant d'écarter la Lune de la Terre et attirant au contraire progressivement le satellite vers la planète. Alors, dans le lointain futur où la Lune se rapprochera à environ dix-huit-mille kilomètres de la Terre, l'action gravitationnelle de cette dernière provoquera la dislocation de la Lune, et cette explosion de gravité due aux effets de marée réduira la Lune en petites particules. Celles-ci pourront se rassembler autour du monde sous forme d'anneaux de matière semblables à ceux de Saturne ou être attirées progressivement sur Terre sous forme de météores.
Si des corps spatiaux ont la même taille et la même densité, des collisions peuvent se produire. Mais, si deux corps spatiaux de densité semblable ont une taille relativement inégale, quand le plus petit se rapproche progressivement du plus grand, le plus petit se désintègre dès que le rayon de son orbite devient inférieur à deux fois et demie le rayon du corps le plus grand. En fait, les collisions entre géants de l'espace sont rares, mais ces explosions dues à des effets de marée gravitationnelle des corps plus petits sont fréquentes.
Les étoiles filantes se manifestent en essaims parce qu'elles sont des fragments de corps matériels disloqués par la gravité due aux effets de marée exercée par des corps spatiaux voisins et plus grands. Les anneaux de Saturne sont les fragments d'un satellite désintégré. L'une des lunes de Jupiter s'approche maintenant dangereusement de la zone critique de dislocation due aux effets de marée; d'ici quelques millions d'années, elle sera soit réclamée par la planète, soit soumise à la désintégration par la gravité due aux effets de marée. Il y a longtemps, très longtemps, la cinquième planète de notre système solaire parcourait une orbite irrégulière, s'approchant périodiquement de plus en plus de Jupiter, elle finit par entrer dans la zone critique de désintégration gravitationnelle due aux effets de marée. Elle fut alors rapidement fragmentée et devint l'essaim actuel des astéroïdes.
Il y a 4 milliards d'années eut lieu l'organisation des systèmes de Jupiter et de Saturne sous une forme très semblable à celle d'aujourd'hui, sauf pour leurs lunes dont la taille continua de croitre pendant plusieurs milliards d'années. En fait, toutes les planètes et tous les satellites du système solaire s'accroissent encore aujourd'hui par des captures météoriques continuelles.
Il y a 3 milliards et demi d'années, les noyaux de condensation des dix autres planètes étaient bien formés, et ceux de la plupart des lunes étaient intacts, bien que plusieurs petits satellites se soient ensuite réunis pour former les plus grosses lunes d'aujourd'hui. On peut considérer cet âge comme l'ère de l'assemblage planétaire.
Il y a 3 milliards d'années, le système solaire fonctionnait à peu près comme aujourd'hui. La taille de ses membres continuait à croitre à mesure que les météores spatiaux affluaient à une cadence prodigieuse sur les planètes et sur leurs satellites.
Il y a 2 milliards et demi d'années, la taille des planètes avait immensément grandi. La Terre était une sphère bien développée, elle avait environ un dixième de sa masse actuelle et s'accroissait toujours rapidement par absorption de météores. Durant toute cette époque primitive, les régions spatiales du système solaire fourmillaient de petits corps formés par fragmentation et condensation. Faute d'une atmosphère protectrice pour les comburer, ces corps spatiaux s'écrasaient directement sur la surface de la Terre. Ces impacts incessants maintenaient la surface de la planète plus ou moins chaude, et ce phénomène, s'ajoutant à l'action croissante de la gravité à mesure que la planète grossissait, commença à mettre en oeuvre les influences qui amenèrent progressivement les éléments lourds, tels que le fer, à s'accumuler de plus en plus vers le centre de la planète.
Il y a 2 milliards d'années, la Terre commença nettement à gagner sur la Lune. La planète avait toujours été plus grosse que son satellite, mais il n'y avait pas une telle différence de taille avant cette époque au cours de laquelle d'énormes corps spatiaux furent captés par la Terre. La Terre avait alors environ un cinquième de sa taille actuelle et était devenue assez grande pour retenir l'atmosphère primitive qui avait commencé à apparaître par suite du conflit élémental entre l'intérieur chauffé et la croute en voie de refroidissement. L'activité volcanique proprement dite date de ces temps-là. La chaleur interne de la Terre continua d'augmenter par suite de l'ensevelissement toujours plus profond des éléments radioactifs lourds apportés de l'espace par les météores. L'étude de ces éléments radioactifs révélera que la surface de la Terre est vieille de plus d'un milliard d'années. L'horloge du radium est notre indicateur le plus fiable pour évaluer scientifiquement l'âge de la planète, mais toutes ces estimations sont trop faibles, parce que les matériaux radioactifs disponibles pour notre enquête viennent tous de la surface terrestre et représentent donc des acquisitions relativement récentes de la Terre dans ce domaine.
Il y a un milliard et demi d'années, la Terre avait les deux tiers de sa taille actuelle, tandis que la Lune approchait de sa masse présente. L'avance rapide de la Terre sur la Lune quant à la taille lui permit de dérober lentement le peu d'atmosphère que son satellite possédait à l'origine. L'activité volcanique est alors à son apogée. La Terre entière est un véritable enfer de feu; sa surface ressemble à celle de son état primitif de fusion avant que les métaux lourds n'aient gravité vers le centre. C'est l'ère volcanique. Néanmoins, une croute, constituée principalement de granit relativement plus léger, se forme progressivement. La scène se prépare pour que la planète puisse un jour entretenir la vie.
À propos, saviez-vous que l'Homme de Néanderthal est un descendant dégénéré d'Homo Erectus croisé avec l'hominidé Australopethicus ? Cro Magnon qui appararut il y a 500'000 ans, lui-même aussi un descendant d'Homo Erectus (1 million d'années), a bel et bien oeuvré pour faire disparaître l'être humain de Néanderthal, mais il n'a pu s'empêcher de parfois s'accoupler avec, ce qui a donné un descendant que nous appelons aujourd'hui Homo Sapiens de type caucase. Mais ceci est une autre histoire...
Un jour, nous parviendrons à découvrir avec nos outils technologiques que l'intuition fait partie des moyens scientifiques dont nous disposons pour une recherche qui ait du sens.
Dès lors, cela apparaîtra scientifiquement plausible que nous découvrirons très prochainement d'autres objets massifs au-delà de la ceinture de Kuiper, et qui vont être considérés comme faisant partie de notre système solaire.
Mais ne tirez plus sur le messager, je ne suis qu'un poète.
12 laboratoires célestes certifiés
Je donne ici les distances en unité astronomique, je propose 4 nouveaux noms de planètes basés sur le mot paix en japonais, guarani, hawaii et perse, en plus de suggérer une taille aux 4 dernières planètes encore à découvrir.- Mercure 0,39 UA
- Vénus 0,72 UA
- Terre 1,0 UA
- Mars 1,52 UA
Ceinture des astéroïdes 2,8 UA
- Jupiter 5,21 UA
- Saturne 9,52 UA
- Uranus 19,16 UA
- Neptune 30,11 UA
Ceinture de Kuiper 77,2 UA
- Heiwa 154,0 UA, taille de la Terre
- Neranei 307,6 UA, taille de Jupiter
- Maluhia 614,8 UA, taille de Jupiter
- Solh 1229,2 UA (183 milliards km), un peu plus petit que le soleil avec ses propres satelites, une naine brune
Nuage de Oort 49'160 UA
Science, philosophie et spiritualité
Y a-t-il moyen de calculer mathématiquement qu'il existe bel et bien 4 planètes entre la ceinture de Kuiper et le nuage de Oort ?Blaise Pascal disait que la vie n'est bonne qu'à étudier et à enseigner les mathématiques. Bien que je ne sois pas très doué dans cette matière, je suppose qu'un fin connaisseur pourrait par une réjouissante pédagogie nous transmettre une lumineuse information qui expliquerait par les mathématiques, ce que je perçois par l'intuition et le discernement, quelques recherches et petits calculs.
Vous connaissez peut-être la loi de Titius-Bode expliquant comment calculer approximativement les distances des planètes par rapport au soleil. J'ai donc simplement déduit la position des planètes 9 à 12 après la ceinture de Kuiper.
Quant à la taille de ces planètes, je suis tombé sur une page de Wikipedia qui explique que les japonais ont étudié un modèle permettant de calculer la présence d'une planète de la taille de la Terre, comme une neuvième planète située après la ceinture de Kuiper (dont fait partie Pluton, Sedna, Xena). De là j'ai calculé la taille de 3 autres objets en m'approchant du modèle des deux premiers groupes de planètes. La distance jusqu'à l'extrémité du Nuage de Oort (1 année-lumière du Soleil) laissait largement la place à des bolides.
Quant aux noms, c'est une idée qui m'apparaît évidente dans le contexte d'une ère galactique (selon le Calendrier Maya, soit de passer du paradigme des dieux de la matrice guerrière pour accéder à une conscience universelle du véritable besoin des êtres humains : la Paix, sans quoi rien ne peut être fait de valable. Heiwa pour la contribution japonaise, Neranei pour redonner vie aux peuples amérindiens, Maluhia pour les ancêtres du Pacifique, et Solh pour la civilisation scientifique perse.
J'espère découvrir une explication scientifique de l'harmonie qui se dégage de l'organisation de notre système solaire. Si cette explication pouvait être diffusée largement et être accessible pour tous, je pense que nous accéderions à une vision collective plus à même de répondre à notre nécessité de muter en direction de l'être humain pour l'être humain, dans une grande famille solaire, habitant un jardin de joyaux célestes à couper le souffle de tout être conscient de la beauté, de la bonté et de la vérité de son environnement.
Ce serait au moins une avancée marquante, bien plus stimulante que la seule comptabilisation de quelques gros cailloux de la ceinture de Kuiper, avec ses batailles de définitions, omettant de nous parler de bien plus intéressant, tel par exemple les 4 mondes que je vous présente, et qui demandent à être découverts scientifiquement.
Les êtres humains de science analysent les composants de la Vie mais pas le phénomène même de la Vie, observable dans les structures manifestées qui les entourent. Leur analyse mentale les amène à croire, avec beaucoup d'arrogance, en leur supériorité sur leur environnement plutôt qu'en leur fraternité et en leur parenté avec celui-ci. Comment peut-on aider des gens qui ignorent de plus en plus le phénomène même de leur existence ?
Les mathématiques, la science matérielle, sont indispensables pour discuter intelligemment des aspects matériels de l'univers, mais leur connaissance ne fait pas nécessairement partie d'une réalisation plus élevée de la vérité ou de l'appréciation personnelle des réalités spirituelles. Non seulement dans les royaumes de la vie, mais aussi dans le monde de l'énergie physique, la somme de deux ou plusieurs facteurs représente très souvent quelque chose de plus que la somme des conséquences prévisibles de cette combinaison, ou quelque chose de différent. La science entière des mathématiques, le domaine total de la philosophie, la physique et la chimie les plus avancées ne pouvaient ni prédire ni savoir que l'union de deux atomes gazeux d'hydrogène avec un atome gazeux d'oxygène produiraient une substance nouvelle et qualitativement surajoutée – l'eau liquide. À elle seule, la constatation de ce phénomène physicochimique aurait dû empêcher le développement de la philosophie matérialiste et de la cosmologie mécanique.
Question : à quel stade de l'évolution du "monde matériel" la Conscience est-elle pour la première fois perceptible ?
Quelle ineptie de croire que l'espace est vide; c'est pourquoi la majorité des scientifiques se fourvoient de croire qu'ils comprennent quelque chose.
L'Esprit est l'architecte
Personne ne devrait être compté comme ayant acquis du savoir et possédant des vérités avant d'avoir prouvé son aptitude et sa bonne volonté à communiquer à d'autres ce savoir et ces vérités.On ne peut pas affirmer la philosophie de l'univers d'après les observations de ce que l'on appelle science. Les savants auraient tendance à nier qu'un papillon puisse sortir d'une chenille s'ils ne voyaient pas cette métamorphose de leurs propres yeux.
L'aptitude à discerner et à découvrir le mental dans les mécanismes de l'univers dépend entièrement de l'aptitude, de l'amplitude et des capacités du mental engagé dans une telle tâche d'observation.
Des mécanismes cosmiques extrêmement complexes et qui paraissent largement automatiques tendent toujours à dissimuler la présence du mental intérieur inventif ou créatif à toutes les intelligences situées très au-dessous des niveaux universels de la nature et des possibilités du mécanisme lui-même. Il est donc inévitable que les mécanismes supérieurs de l'univers semblent dépourvus de mental aux ordres inférieurs de créatures. La seule exception possible à cette conclusion serait d'attribuer une faculté mentale à l'étonnant phénomène d'un univers qui paraît se sustenter lui-même – mais ceci est une affaire de philosophie plutôt que d'expérience actuelle.
Puisque le mental coordonne l'univers, la fixité des mécanismes n'existe pas. L'évolution progressive associée à l'entretien cosmique autonome est un phénomène universel. La capacité de l'univers à évoluer est inépuisable dans l'infini de la spontanéité. Le progrès vers une unité harmonieuse, une synthèse expérientielle grandissante surimposée à une complexité toujours croissante de relations, ne pouvait s'effectuer que par un mental dominant ayant un dessein.
Plus le mental universel associé à un phénomène quelconque de l'univers est élevé, plus il est difficile aux types mentaux inférieurs de le découvrir. Puisque le mental du mécanisme de l'univers est un mental-esprit créatif (la faculté mentale même de l'Infini), il ne peut jamais être découvert ou discerné par les organes mentaux des niveaux inférieurs de l'univers, et encore bien moins par le mental le plus humble de tous, le mental humain. Bien que le mental animal évoluant recherche naturellement Dieu, il ne peut à lui seul et par lui seul connaître Dieu par inhérence.
Le savoir, c'est le pouvoir. Les inventions précèdent toujours l'accélération du développement culturel à l'échelle mondiale. La science enseigne aux êtres humains à parler le langage des mathématiques et leur apprend à penser selon des lignes d'une exigeante précision. La science stabilise aussi la philosophie en éliminant les erreurs, et purifie en même temps la religion en détruisant les superstitions.
L'Esprit est l'architecte, le mental est le constructeur, le corps est le bâtiment matériel.
Espace et mouvement
Tout en révélant beaucoup de mouvements relatifs et absolus dans l'espace, les rapports actuels de notre soleil et de ses planètes associées tendent à produire sur nos astronomes observateurs l'impression que nous sommes comparativement stationnaires dans l'espace, et que les amas et courants d'étoiles qui nous entourent sont lancés dans une fuite vers l'extérieur à des vitesses toujours croissantes à mesure que nos calculs atteignent des espaces plus éloignés. Mais tel n'est pas le cas. Nous omettons de reconnaître que les créations physiques de tout l'espace pénétré sont présentement en expansion uniforme vers l'extérieur. Notre propre création locale participe à ce mouvement d'expansion universelle. La totalité des galaxies prochent de la nôtre participe aux cycles de deux milliards d'années de respiration de l'espace, ainsi que les régions extérieures du maitre univers.Lorsque les univers se dilatent et se contractent, les masses matérielles de l'espace pénétré se déplacent alternativement avec ou contre l'attraction de la gravité du centre du grand univers. Le travail effectué en déplaçant la masse d'énergie matérielle de la création est du travail d'espace et non du travail d'énergie-pouvoir.
Bien que nos estimations spectroscopiques des vitesses astronomiques soient assez fiables lorsqu'elles s'appliquent aux royaumes stellaires appartenant à notre galaxie et aux galaxies associées, nos calculs ne sont pas du tout fiables lorsqu'ils se réfèrent aux domaines de l'espace extérieur. Les lignes du spectre s'écartent de la normale vers le violet pour une étoile qui s'approche et vers le rouge pour une étoile qui s'éloigne. De nombreuses influences s'interposent pour faire apparaître que la vitesse de récession des univers extérieurs augmente à raison de plus de cent-soixante kilomètres par seconde pour chaque million d'années-lumière s'ajoutant à sa distance. Cette méthode de calcul subséquente au perfectionnement de télescopes plus puissants fera apparaître ces systèmes stellaires lointains comme fuyant notre secteur de l'univers à la vitesse incroyable de plus de cinquante-mille kilomètres à la seconde. Mais cette vitesse apparente de récession n'est pas réelle; elle résulte de nombreux facteurs erronés incluant des angles d'observation et d'autres distorsions de l'espace-temps.
Mais la plus importante de ces distorsions provient de ce que les vastes univers de l'espace extérieur situés dans les royaumes avoisinant les domaines des galaxies à proximité paraissent effectuer leur rotation en sens inverse de celle du grand univers. Autrement dit, ces myriades de nébuleuses et les soleils et sphères qui les accompagnent tournent présentement autour de la création centrale dans le sens des aiguilles d'une montre. Or les galaxies prochent tournent en sens inverse autour du centre du grand univers. Il semble que le second univers extérieur de galaxies, tout comme les galaxies proches, tourne en sens inverse des aiguilles d'une montre autour du centre du grand univers. Les astronomes observateurs croient découvrir la preuve que des mouvements rotatifs s'effectuent dans une troisième ceinture d'espace immensément lointaine, et que ces mouvements commencent à manifester des tendances à s'orienter dans le sens des aiguilles d'une montre.
Il est probable que ces sens alternatifs des processions spatiales successives des univers ont certains rapports avec la technique de gravité universelle employée par l'Absolu Universel à l'intérieur du maitre univers, technique qui consiste à coordonner des forces et à égaliser des tensions spatiales. Le mouvement aussi bien que l'espace est un complément ou un équilibrant de la gravité.
Création du système solaire
La Terre a son origine dans notre soleil, et notre soleil est l'un des multiples produits d'une antique nébuleuse. Et cette grande nébuleuse elle-même prit naissance dans la charge-force universelle de l'espace à une époque lointaine, fort lointaine.Toutes les créations matérielles évolutionnaires naissent de nébuleuses gazeuses et circulaires, et toutes ces nébuleuses primaires sont circulaires pendant la première partie de leur existence gazeuse. À mesure qu'elles vieillissent, elles deviennent généralement spirales et, quand leur fonction de formatrices de soleils a terminé son cours, elles prennent souvent la forme finale d'amas d'étoiles ou d'énormes soleils entourés d'un nombre variable de planètes, de satellites et de formations matérielles moindres, ressemblant sous bien des rapports à notre propre minuscule système solaire.
L'énorme nébuleuse commença alors à prendre peu à peu la forme spirale. C'est l'histoire naturelle de la plupart des nébuleuses; avant qu'elles ne commencent à projeter des soleils et n'entreprennent leur tâche de formation d'univers, ces nébuleuses spatiales secondaires sont généralement observées sous l'aspect de phénomènes spiraux.
À peu près au moment où le maximum de masse fut atteint, le contrôle de gravité du contenu gazeux commença à faiblir; il s'ensuivit une phase d'échappement des gaz, le gaz jaillissant sous forme de deux bras gigantesques et distincts qui partirent de deux côtés opposés de la masse-mère. La rotation rapide de l'énorme noyau central donna bientôt un aspect spiroïde aux deux courants de gaz jaillissants. Le refroidissement et la condensation subséquente de portions de ces bras saillants leur donna finalement leur aspect noueux. Ces portions plus denses étaient de vastes systèmes et sous-systèmes de matière physique tourbillonnant dans l'espace au milieu du nuage gazeux de la nébuleuse, tout en restant fermement maintenus sous l'emprise gravitationnelle de la roue mère.
Mais la nébuleuse avait commencée à se contracter, et l'accroissement de sa vitesse de rotation réduisit encore le contrôle de la gravité. Peu après, les régions gazeuses extérieures commencèrent effectivement à échapper à l'emprise immédiate du noyau nébulaire, sortant dans l'espace suivant des circuits de contour irrégulier, revenant aux régions nucléaires pour boucler leurs circuits, et ainsi de suite. Mais ce n'était qu'une phase temporaire de la progression nébulaire. La vitesse toujours croissante du tourbillon devait bientôt lancer dans l'espace d'énormes soleils sur des circuits indépendants.
C'est ce qui se produisit pour cette nébuleuse dans des âges extrêmement lointains. La roue d'énergie s'accrut et grandit jusqu'à ce qu'elle eut atteint son maximum d'expansion; alors, quand la contraction survint, elle tourbillonna de plus en plus vite jusqu'au moment où la phase centrifuge critique fut atteinte et où la grande dislocation commença.
Le stade primaire d'une nébuleuse est circulaire, le secondaire est spiral, le stade tertiaire est celui de la première dispersion des soleils, tandis que le quaternaire comprend le second et dernier cycle de dispersion solaire au cours duquel le noyau-mère finit soit comme amas globulaire, soit comme un soleil solitaire fonctionnant comme centre d'un système solaire terminal.
Désormais, la grande nébuleuse n'existe plus, mais elle vit toujours dans les nombreux soleils et les familles planétaires qui ont leur origine dans ce nuage-mère de l'espace. Le dernier résidu nucléaire de cette magnifique nébuleuse brule encore avec une lueur rougeâtre et continue à répandre une lumière et une chaleur modérées sur sa famille planétaire résiduaire de cent-soixante-cinq mondes, qui tournent maintenant autour de cette vénérable mère de deux puissantes générations de monarques de lumière.
Ainsi, le cadre de l'espace local était prêt pour l'origine exceptionnelle de notre système solaire, auquel appartient notre monde. Moins de un pour cent des systèmes planétaires de la nébuleuse d'origine ont eu une origine semblable.
À mesure que ce système se rapprochait de notre soleil, les épanchements solaires devinrent de plus en plus importants; une quantité croissante de matière fut extraite du soleil pour former des corps indépendants circulant dans l'espace environnant. Cette situation se développa pendant environ cinq-cent-mille ans, jusqu'à ce que ce système eût atteint son point le plus rapproché du soleil; sur quoi, en conjonction avec une de ses convulsions internes périodiques, le soleil subit une dislocation partielle. Aux antipodes l'un de l'autre et simultanément, d'énormes volumes de matière se dégorgèrent. Du côté du grand système une grande colonne de gaz solaires fut attirée; ses deux extrémités étaient plutôt effilées et son centre nettement renflé; elle échappa définitivement au contrôle gravitationnel immédiat du soleil.
Cette grande colonne de gaz solaires, ainsi séparée du soleil, évolua ensuite en formant les douze planètes du système solaire. Le gaz éjecté par contre-coup du côté opposé du soleil, en synchronisme cyclique avec la gigantesque protubérance ancestrale du système planétaire, s'est condensé depuis lors en formant les météores et la poussière spatiale du système solaire. Toutefois, une grande, une très grande quantité de cette matière fut recaptée ultérieurement par la gravité solaire à mesure que le système étranger s'éloignait dans les profondeurs de l'espace.
Bien que ce système allant en s'éloignant ait réussi à arracher les matériaux ancestraux des planètes du système solaire et l'énorme volume de matière qui circule maintenant autour du soleil sous forme d'astéroïdes et de météores, il ne parvint pas à s'emparer lui-même d'une partie quelconque de cette matière solaire. Le système visiteur ne passa pas tout à fait assez près pour dérober la moindre substance au soleil, mais il s'en approcha suffisamment pour attirer dans l'espace intermédiaire toute la matière composant le système planétaire présent.
Les cinq planètes intérieures et les cinq planètes extérieures se formèrent bientôt en miniature à partir des noyaux en voie de refroidissement et de condensation dans les extrémités effilées et moins volumineuses de la gigantesque protubérance de gravité que le système étranger avait réussi à détacher du soleil, tandis que Saturne et Jupiter se formèrent à partir des portions centrales plus volumineuses et plus renflées. La puissante attraction gravitationnelle de Jupiter et de Saturne capta bientôt la plupart des matériaux dérobés à ce grand système, comme l'atteste le mouvement rétrograde de certains de leurs satellites.
Jupiter et Saturne, du fait qu'ils avaient tiré leur origine du centre même de l'énorme colonne de gaz solaires surchauffés, contenaient tellement de matériaux solaires à haute température qu'ils brillaient d'une lumière éclatante et émettaient d'énormes quantités de chaleur; ils furent en réalité des soleils secondaires durant une brève période qui suivit leur formation en tant que corps spatiaux distincts. Ces deux planètes, les plus grosses du système solaire, sont restées largement gazeuses jusqu'à ce jour, n'ayant même pas encore refroidi au point de se solidifier ou de se condenser complètement.
Les noyaux de contraction gazeuse des dix autres planètes atteignirent bientôt le stade de la solidification, et commencèrent ainsi à attirer à eux des quantités croissantes de la matière météorique circulant dans l'espace environnant. Les mondes du système solaire eurent donc une double origine : des noyaux de condensation gazeuse, accrus plus tard par la capture d'énormes quantités de météores. Ils continuent du reste à capter des météores, mais en beaucoup moins grand nombre.
Les planètes ne tournent pas autour du soleil dans le plan équatorial de leur mère solaire, ce qu'elles feraient si elles avaient été rejetées par la rotation du soleil. Elles circulent plutôt dans le plan de la protubérance solaire causée par le sytème étranger, plan qui formait un angle accentué avec celui de l'équateur solaire.
Alors que ce système étranger fut incapable de capter la moindre partie de la masse solaire, notre soleil, lui, ajouta à sa famille de planètes en cours de métamorphose certains matériaux circulant dans l'orbite du système visiteur. Vu l'intensité du champ gravitationnel du système étranger, les planètes tributaires de sa famille décrivaient leurs orbites à une distance considérable du géant obscur. Peu après l'épanchement de la masse ancestrale de notre système planétaire, et tandis que le système étranger était encore à proximité du soleil, trois planètes majeures de ce système étranger passèrent si près de cet ancêtre massif du système solaire que son attraction gravitationnelle, augmentée de celle du soleil, fut suffisante pour l'emporter sur l'emprise de gravité et pour détacher définitivement ces trois tributaires du vagabond céleste.
Tous les matériaux du système solaire dérivés du soleil circulaient originellement sur des orbites de direction homogène. Sans l'intrusion de ces trois corps spatiaux étrangers, tous les matériaux du système solaire auraient toujours gardé la même direction de mouvement orbital. Quoi qu'il en soit, l'impact des trois tributaires du système vagabond injecta dans le système solaire émergent de nouvelles forces directionnelles d'origine étrangère, d'où l'apparition de mouvement rétrograde. Dans tout système astronomique, le mouvement rétrograde est toujours accidentel et apparaît toujours à la suite de l'impact dû à la collision de corps spatiaux étrangers. De telles collisions ne produisent pas toujours un mouvement rétrograde, mais nul mouvement rétrograde n'apparaît jamais ailleurs que dans un système contenant des masses d'origines diverses.
Une période de diminution des décharges solaires suivit la naissance du système solaire. Durant une autre période de cinq-cent-mille ans, le soleil continua à déverser des volumes décroissants de matière dans l'espace environnant. Mais, à cette époque primitive des orbites erratiques, quand les corps environnants se trouvaient à leur périhélie, l'ancêtre solaire était capable de recapter une grande partie de ces matériaux météoriques. Les planètes les plus proches du soleil furent les premières à avoir leur rotation ralentie par les frictions dues aux effets de marée. Ces influences gravitationnelles contribuent également à stabiliser les orbites planétaires en freinant le rythme de rotation des planètes sur elles-mêmes; de ce fait, les planètes tournent de plus en plus lentement jusqu'à ce que leur rotation axiale s'arrête. Cela laisse un hémisphère de la planète constamment tourné du côté du soleil ou du corps le plus grand, comme le montrent les exemples de la planète Mercure et de la Lune, cette dernière présentant toujours la même face à la Terre.
Quand les frictions dues aux effets de marée de la Lune et de la Terre seront égalisées, la Terre présentera toujours le même hémisphère à la Lune. Le jour et le mois seront analogues – d'une durée d'environ 47 jours terrestres. Quand cette stabilité des orbites sera atteinte, les frictions dues aux effets de marée agiront en sens inverse, cessant d'écarter la Lune de la Terre et attirant au contraire progressivement le satellite vers la planète. Alors, dans le lointain futur où la Lune se rapprochera à environ dix-huit-mille kilomètres de la Terre, l'action gravitationnelle de cette dernière provoquera la dislocation de la Lune, et cette explosion de gravité due aux effets de marée réduira la Lune en petites particules. Celles-ci pourront se rassembler autour du monde sous forme d'anneaux de matière semblables à ceux de Saturne ou être attirées progressivement sur Terre sous forme de météores.
Si des corps spatiaux ont la même taille et la même densité, des collisions peuvent se produire. Mais, si deux corps spatiaux de densité semblable ont une taille relativement inégale, quand le plus petit se rapproche progressivement du plus grand, le plus petit se désintègre dès que le rayon de son orbite devient inférieur à deux fois et demie le rayon du corps le plus grand. En fait, les collisions entre géants de l'espace sont rares, mais ces explosions dues à des effets de marée gravitationnelle des corps plus petits sont fréquentes.
Les étoiles filantes se manifestent en essaims parce qu'elles sont des fragments de corps matériels disloqués par la gravité due aux effets de marée exercée par des corps spatiaux voisins et plus grands. Les anneaux de Saturne sont les fragments d'un satellite désintégré. L'une des lunes de Jupiter s'approche maintenant dangereusement de la zone critique de dislocation due aux effets de marée; d'ici quelques millions d'années, elle sera soit réclamée par la planète, soit soumise à la désintégration par la gravité due aux effets de marée. Il y a longtemps, très longtemps, la cinquième planète de notre système solaire parcourait une orbite irrégulière, s'approchant périodiquement de plus en plus de Jupiter, elle finit par entrer dans la zone critique de désintégration gravitationnelle due aux effets de marée. Elle fut alors rapidement fragmentée et devint l'essaim actuel des astéroïdes.
À propos, saviez-vous que l'Homme de Néanderthal est un descendant dégénéré d'Homo Erectus croisé avec l'hominidé Australopethicus ? Cro Magnon qui appararut il y a 500'000 ans, lui-même aussi un descendant d'Homo Erectus (1 million d'années), a bel et bien oeuvré pour faire disparaître l'être humain de Néanderthal, mais il n'a pu s'empêcher de parfois s'accoupler avec, ce qui a donné un descendant que nous appelons aujourd'hui Homo Sapiens de type caucase. Mais ceci est une autre histoire...