De tous les discours que le Maitre Jésus adressa à ses apôtres, aucun n'engendra chez eux une confusion mentale plus grande que celui concernant le double sujet de la destruction de Jérusalem et de sa seconde venue, prononcé peu avant la Pâques au mont des Oliviers.
En conséquence, les narrations écrites ultérieurement et basées sur le souvenir de ce que le Maitre avait dit en cette occasion extraordinaire ne concordèrent pas beaucoup, c'est pourquoi, quand les récits laissèrent en blanc une grande partie de ce qui fut dit ce jour, cela fit naître de nombreuses traditions.
Tout au début du second siècle, une apocalypse juive au sujet du Messie fut écrite par un certain Selta, attaché à la cour de l'empereur Caligula. Elle fut intégralement insérée dans l'Évangile selon Matthieu et ultérieurement ajoutée (en partie) aux récits de Marc et de Luc. C'est dans ce qu'écrivit Selta qu'apparut la parabole des dix vierges.
Aucune partie des écrits évangéliques ne souffrit d'une fausse interprétation plus trompeuse que cet enseignement donné au sujet du retour du Christ. Mais l'apôtre Jean ne se laissa jamais embrouiller sur ce point.
Jésus dit encore : “ Ne vous ai-je pas constamment enseigné que votre lien avec le royaume est spirituel et individuel, qu'il est entièrement une affaire d'expérience personnelle dans l'esprit, en réalisant, par la foi, que vous êtes fils et filles de Dieu ? Que dirai-je de plus ? La chute des nations, l'effondrement des empires, la destruction des Juifs incroyants, la fin d'un âge, ou même la fin du monde, en quoi ces choses concernent-elles celui qui croit à l'évangile et qui a enfoui sa vie dans la sécurité du royaume éternel ? Vous, qui connaissez Dieu et qui croyez à l'évangile, vous avez déjà reçu les assurances de la vie éternelle. Puisque votre vie a été vécue dans l'esprit et pour le Père, rien ne peut vous inquiéter sérieusement. Les bâtisseurs du royaume, les citoyens accrédités des mondes célestes, ne doivent pas être dérangés par des bouleversements temporels ou perturbés par des cataclysmes terrestres. À vous, qui croyez à cet évangile du royaume, en quoi vous importe-t-il que des nations soient renversées, que l'âge prenne fin, ou que toutes les choses visibles s'effondrent, puisque vous savez que votre vie est le don du Fils, et qu'elle est éternellement en sécurité chez le Père ? Puisque vous avez vécu la vie temporelle par la foi et produit les fruits de l'esprit sous forme de droiture en servant vos semblables avec amour, vous pouvez, avec cette même foi en la survie qui vous a fait traverser sur terre votre première aventure de filiation avec Dieu, envisager avec plaisir et confiance le prochain pas dans la carrière éternelle. ”
En conséquence, les narrations écrites ultérieurement et basées sur le souvenir de ce que le Maitre avait dit en cette occasion extraordinaire ne concordèrent pas beaucoup, c'est pourquoi, quand les récits laissèrent en blanc une grande partie de ce qui fut dit ce jour, cela fit naître de nombreuses traditions.
Tout au début du second siècle, une apocalypse juive au sujet du Messie fut écrite par un certain Selta, attaché à la cour de l'empereur Caligula. Elle fut intégralement insérée dans l'Évangile selon Matthieu et ultérieurement ajoutée (en partie) aux récits de Marc et de Luc. C'est dans ce qu'écrivit Selta qu'apparut la parabole des dix vierges.
Aucune partie des écrits évangéliques ne souffrit d'une fausse interprétation plus trompeuse que cet enseignement donné au sujet du retour du Christ. Mais l'apôtre Jean ne se laissa jamais embrouiller sur ce point.
Jésus dit encore : “ Ne vous ai-je pas constamment enseigné que votre lien avec le royaume est spirituel et individuel, qu'il est entièrement une affaire d'expérience personnelle dans l'esprit, en réalisant, par la foi, que vous êtes fils et filles de Dieu ? Que dirai-je de plus ? La chute des nations, l'effondrement des empires, la destruction des Juifs incroyants, la fin d'un âge, ou même la fin du monde, en quoi ces choses concernent-elles celui qui croit à l'évangile et qui a enfoui sa vie dans la sécurité du royaume éternel ? Vous, qui connaissez Dieu et qui croyez à l'évangile, vous avez déjà reçu les assurances de la vie éternelle. Puisque votre vie a été vécue dans l'esprit et pour le Père, rien ne peut vous inquiéter sérieusement. Les bâtisseurs du royaume, les citoyens accrédités des mondes célestes, ne doivent pas être dérangés par des bouleversements temporels ou perturbés par des cataclysmes terrestres. À vous, qui croyez à cet évangile du royaume, en quoi vous importe-t-il que des nations soient renversées, que l'âge prenne fin, ou que toutes les choses visibles s'effondrent, puisque vous savez que votre vie est le don du Fils, et qu'elle est éternellement en sécurité chez le Père ? Puisque vous avez vécu la vie temporelle par la foi et produit les fruits de l'esprit sous forme de droiture en servant vos semblables avec amour, vous pouvez, avec cette même foi en la survie qui vous a fait traverser sur terre votre première aventure de filiation avec Dieu, envisager avec plaisir et confiance le prochain pas dans la carrière éternelle. ”