La paix s'installe déjà en de nombreux coeurs. Les êtres humains digèrent les vibrations intenses du mois de septembre. Cette intégration ne correspond pourtant pas à un arrêt mais à une marche ralentie, effectuée avec plus de conscience. Cette attitude est très différente de celle du mois d'août, durant lequel nous avons marqué une pause pour se préparer à progresser dans une nette proportion par la suite. Et le bond vibratoire fut très sensible. Nous nous reposons donc en continuant de marcher. L'avancée ne peut d'ailleurs plus s'arrêter car nous avons " le vent dans le dos ". Bien que ponctuées par des bouleversements majeurs, nous allons droit vers de bien belles années de fraternité. Nous les vivrons dans cet esprit d'entraide de plus en plus désintéressée. Oui, les actes de solidarité gratuits sont à fleur de peau dans nos corps. Ils vont bientôt devenir incontrôlables et ce, par nécessité planétaire. Réjouissons-nous que l'aide et l'entraide animées par l'amour et la compassion se répandent partout autour de la Terre. Le village planétaire est occupé à devenir une réalité tangible.
De nombreux êtres ont compris la nature de l'effet papillon, des conséquences d'un simple papillon qui vole et dont les mouvements délicats se transmettent et s'amplifient jusqu'au fin fond de l'univers. Ils commencent à être conscients de leurs gestes, à mesurer leurs paroles, à sonder leur coeur. J'annonce donc des réjouissances sur fond de tremblements intérieurs et extérieurs. Plus que jamais, d'une part, tendons nos mains vers les autres mains et ce, pile au moment où elles ont besoin d'être serrées et rassurées. D'autre part, ouvrons nos mains pour accueillir celles de nos semblables qui ont compris notre désarroi. Voilà, la solidarité est réciproque, elle ne s'exerce plus à sens unique, le temps des êtres malheureux frappés par le destin se termine. Abordons le prochain cataclysme planétaire comme une expérience d'entraide mutuelle. Les sinistrés et les volontaires apprennent les uns des autres, sur pied d'égalité et sur fond de dignité. Ainsi, nous prouvons au monde et à nous-mêmes combien nous avons gagné en maturité, combien notre vision intérieure s'est affinée. Voilà, soyons encore et toujours prêts pour une épopée qui, à certains moments, paraîtra inextricable. La perception que certains d'entre nous en auront est bien normale. Le poids des habitudes à extraire et des croyances à détrôner de leur piédestal est encore imposant pour beaucoup. Je ne poserai plus la question de savoir si c'est par des cataclysmes que l'humanité ouvrira sa conscience. Ce sera bien le cas puisque le Tsunami de décembre n'a pas eu le résultat escompté. Evitons de croire que des évènements dramatiques pourraient passer pour une punition. Ils sont simplement nécessaires pour que de nombreux êtres se rappellent qu'ils appartiennent à une grande fraternité qui, à un certain niveau de fréquences, ne s'est jamais désunie. Tout concourt à ce que tous les êtres se considèrent comme des frères et des soeurs. Ces dernières années, nous avons chacune et chacun vécu des chocs liés à des retrouvailles que nous avons souvent appelées karmiques. Certaines d'entre elles ont été très fortes au point de nous déstabiliser, souvent dans les proportions correspondant à leur intensité. Nous allons connaître le même processus de retrouvailles mais cette fois avec des communautés et des nations. Cela créera des remous bien palpables assortis de puissants élans de réconciliation. Il ne peut en être autrement car les réconciliations sont absolument nécessaires pour communier progressivement partout sur la Terre.
Le chambardement est déjà annoncé depuis quelques mois, où en est-il ?
J'insiste pour le moment sur les réconciliations entre des communautés importantes en nombre, réconciliations consécutives à des prises de conscience de leurs liens fraternels historiques. Imaginons qu'en Belgique, les flamands et les wallons se réconcilient, cela ne provoquerait-il pas un choc, un cataclysme social ? Cette réconciliation pourrait naître d'une ouverture de conscience subite effectuée de part et d'autre. Elle pourrait résulter d'un évènement dramatique susceptible de faire tomber les raideurs et les revendications radicales. La question est bien là et nous découvrirons que tantôt des pacifications résultent d'une ouverture du coeur de l'égrégore d'une communauté, tantôt de cataclysmes qui obligent les êtres à tendre la main du coeur vers celles et ceux qu'ils considéraient comme leurs adversaires, voire leurs ennemis. Quant au moment précis de l'effondrement de certains aspects de la civilisation aveugle ou des élévations " spontanées " de conscience, il reste délicat à pronostiquer. Je continue à affirmer qu'ils auront lieu parce qu'ils sont inéluctables. Je ne puis en déterminer le moment exact, tant le nombre de paramètres est important et tant est complexe leur agencement. La tendance globale de cette fin d'année voit les êtres consolider les acquis des énormes poussées d'énergies qui ont eu lieu cette année. Pour une bonne partie d'entre nous, la fin de l'année sera enthousiasmante car les projets, les perspectives qui nous tiennent à coeur vont non seulement se préciser mais commencer à se concrétiser sur des bases enfin stables. Nous sommes nombreux déjà à connaître notre légende personnelle. Nous sommes nombreux à avoir tenté de la concrétiser. Toutefois, les réalisations ont été retardées ou elles ne se sont pas toujours déployées selon les voeux de nos coeurs. La fin de l'année permet à nos légendes personnelles de s'épanouir enfin dans la justesse et sur des fondations solides. Ce processus est planétaire et nous rencontrerons beaucoup de créatifs culturels actifs et enthousiastes. Les initiatives qui foisonnaient dans nos têtes ont pris le chemin du coeur. Dès lors, elles connaissent un essor inéluctable. Tout cela fleurit déjà en ce moment parmi des remous qui pourraient apparaître au grand jour d'une seconde à l'autre, si je puis m'exprimer ainsi. L'amarre qui retient encore le vieux monde dans son état actuel est usée jusqu'à la corde, ce n'est un secret pour personne. Quand cèdera-t-elle ? Nul ne le sait alors que tout le monde sait qu'elle cèdera un jour ou l'autre.
Qu'entends-tu par le vieux monde ? La Terre est partagée en continents qui ne sont pas tous atteints par la même "vieillesse" mentale "...
Bien sûr et c'est la raison pour laquelle le chaos ne va pas s'installer partout en même temps. Il sera localisé. Certes, la vie sur Terre est interdépendante et le chaos ici aura des répercussions là-bas. Toutefois, nous ne connaîtrons plus de crise semblable à celle de 1929 dont les effets se sont répandus dans tout le monde industrialisé. Plutôt qu'une intensification du chacun pour soi et dieu pour tous, la caractéristique sera la solidarité entre les êtres humains. Le vieux monde est d'abord un état d'esprit intérieur, celui qui consiste à s'arroger tous les droits, dont le premier est d'utiliser les bienfaits de la Terre à son strict profit. Plus que d'autres, une nation incarne bien sûr cette mentalité dont la conséquence est de se placer au-dessus des règles du savoir vivre ensemble, au-dessus d'une éthique relationnelle entre les peuples. Néanmoins, la mentalité qui nie l'existence de la Terre et prône l'appropriation de ses richesses par quelques uns est largement répartie autour de la planète. Dirigés comme ils le sont, les habitants des Etats-Unis d'Amérique sont bien sûr des acteurs actifs de leur propre effondrement. Nous pouvons être certains qu'il aura lieu tôt ou tard. Toutefois, les répercussions seront de natures différentes de celles que nous appelons crise économique. Les autres états sont actuellement plus autonomes qu'auparavant, d'autant plus qu'ils ont la possibilité d'anticiper la situation.
Ainsi donc, la propension à traverser un moment de nostalgie, voire de déprime pour faire le deuil du passé est bien actuelle !
Nos consciences sont déjà orientées vers les nouveaux paysages, gorgés de fréquences qui permettent d'obtenir des visions et une compréhension plus précises et plus amples de la vie. Bien que l'orientation de nos consciences vers ces nouvelles contrées ne nous effraie pas toutes et tous, nous avons majoritairement l'impression qu'en y accédant, nous nous résignerons à abandonner des plaisirs connus. Cette attitude sous-entend que nous ne sommes pas encore convaincus que notre parcours va à la rencontre de nouveaux plaisirs. Pourtant, je dirais qu'il nous conduit dans l'au-delà des plaisirs. Dans un premier temps, nous ressentirons peut-être que nous sommes devenus le plaisir d'être en vie, le plaisir de vivre. Dans un second temps, nous voguerons avec l'idée que nous vivons au-delà du plaisir. Nous aurons découvert que le plaisir et le déplaisir ont fini par se remarquer, se rapprocher et s'épouser au point de disparaître au cours de leurs noces.
Disparaître est en définitive un mot essentiel durant cette période.
Nous avons longtemps été convaincus que nos maux, nos tourments étaient solides comme une tour en pierre intemporelle. Nous avons cru si intensément qu'ils ne pouvaient disparaître après s'être effondrés. Cette conviction forte traîne encore dans les recoins de nos mémoires. Nous sommes en période de soldes et de liquidation totale des stocks, selon les publicités nous lisons souvent " Tout doit disparaître ". Et bien, nous voilà toutes et tous logés à la même enseigne. En boutiquiers de nos corps, nous sommes tenus de liquider les stocks d'émotions et de sentiments cristallisés. Ce " travail " est à l'oeuvre partout autour de la Terre. Ne laissons plus le brouillard médiatique obstruer nos vues. En désespoir de cause, les médias cachent encore ce phénomène irrépressible. Allons résolument à la rencontre de nos propres vieilleries et abordons nos semblables avec la certitude qu'ils agissent de même. S'ils ne donnent aucun signe extérieur que leurs transformations alchimiques sont à l'oeuvre, sachons qu'elles sont en cours, soit à leur insu, soit cachées sous leur pudeur, leur réserve. Ce n'est pas toujours aisé de partager ce que l'on ressent de bizarre, d'inédit dans nos vies. Le plus surprenant se situe au niveau des pensées que nous avions longtemps retenues et qui émergent en force de ces temps-ci. Quelle que soit leur nature, elles sont toutes animées par la nécessité de fusionner nos énergies. Nous concevons aisément que cette poussée intérieure à " fusionner avec nos semblables " vient heurter notre morale, nos références qui accordent la préférence à l'union, plus rarement la fusion des énergies à quelques proches. Qu'elles soient amoureuses, amicales ou professionnelles, il est temps de débarrasser les relations des aspects émotifs ou passionnels. Je veux dire par-là que nous avons tout intérêt à nous libérer de la propension à jeter des émotions au milieu de nos relations personnelles et surtout en cette période, de nos relations collectives. Lorsque nous aurons compris de l'intérieur que la fusion de nos énergies est une réalité à laquelle nous n'échapperons pas, nous serons plus en paix avec des élans vers nos semblables. Ils ne sont ni lubriques, ni pervers, ils relèvent d'une poussée irrésistible vers la fusion des énergies. Je ne veux pas dire que la perversité a déjà disparu du paysage mondial. Je souligne la présence d'une lame de fond qui déstabilise nos codes moraux et peut effectivement pousser temporairement certains êtres à cultiver leurs " vices ".
Les deux composantes majeures de notre identité terrestre sont actuellement très en verve. En effet, nos principes masculin et féminin connaissent un regain de présence, un regain de vitalité. C'est dire que nous sommes secoués par leurs voltiges actuelles. Actuellement, chaque principe pétille plus intensément en nous. Notre carte d'identité vit donc une restructuration drastique. Les êtres humains sont plus secoués que les femmes car ils sont confrontés à leur capacité à recueillir, recevoir, apprécier dans leur espace intime les énergies féminines qui émergent d'eux-mêmes. Les femmes, quant à elles, se surprennent à formuler et acter des désirs d'action, de voyages, des désirs d'entreprendre des oeuvres qui jusqu'alors leur paraissaient réservées aux êtres humains. C'est un signe que ces deux principes atteignent progressivement un équilibre en nous. C'est de bon augure pour les épousailles généralisées qui se profilent.
Voilà en effet, une synthèse assez saisissante de la spiritualité d'aujourd'hui. Encore faut-il le faire, le vivre.
Oui, la première chose est de ressentir jusqu'au fond des atomes que tout est en nous. Beaucoup d'êtres le pensent et le disent déjà, peu le ressentent jusque dans leurs tripes. Dès que cette évidence est totalement intégrée, l'essentiel est accompli car, si je puis m'exprimer ainsi, le coeur du coeur fait le reste. J'avoue que, par les temps qui courent, nous pourrions nous contenter de cela. Que les êtres qui en sont convaincus affirment leur détermination à le ressentir des pieds à la tête. Dès que cette évidence est intégrée, la vie déroule un tapis rouge sous nos pas. Les évènements et les rencontres s'enchaînent dans une parfaite fluidité. Quoi qu'il en soit, les synchronicités se multiplient en ce moment clé de la transformation planétaire. Les pièces du puzzle de notre union ontologique se meuvent d'elles-mêmes et se rapprochent spontanément les unes des autres. Ce phénomène est global et quelques variations individuelles persistent bien sûr selon le degré de clarification de conscience déjà effectué par chaque être. Voilà pourquoi je garantis que de belles années orientées vers la communion entre les êtres se profilent à nos horizons. Et je dirais bien qu'avant de disparaître, l'horizon se multiplie dans le sens où nous pouvons en voir plusieurs en même temps. C'est une autre façon de dire qu'à certains moments, nous percevons les évènements de plusieurs vies simultanées. Ce sont bel et bien nos vies multiples qui s'offrent à nos regards et même parfois les vies de nos semblables.
L'horizon, puis les horizons disparaîtront donc ?
Observons que nos perceptions évoluent. En percevant plusieurs vies en même temps, elles accomplissent ce qui, il y a quelque temps encore était impossible, voire impensable pour certains. Pourquoi cette évolution des évidences s'arrêterait et se fixerait sur ce nouveau mode. Nos perceptions vont encore évoluer et la disparition visuelle de la Terre comme nous la voyons tous les jours fait partie des transformations de nos sens. Oui, bien que nous soyons invités à assurer le service minimum en se plaçant dans nos coeurs, nos références vont être bousculées. Nous allons devoir nous adapter en permanence pour, si nous le choisissons, se retrouver en état de cesser de percevoir, d'être à la fois le regard, l'image perçue et les sensations liées à cet acte. Ainsi, progressivement, nous nous débarrasserons du besoin de voir, toucher, renifler, entendre quoi que ce soit. En effet, nous serons d'abord systématiquement celui qui voit, le sujet ou l'objet qui est vu et les sensations qui en résultent. Nous serons celui qui touche, nous serons ce qui est touché et les sensations associées à cet acte... Ensuite, puisque nous sommes également ce que nous voyons, nous n'aurons plus besoin de voir. Nous déduirons qu'il n'est plus nécessaire de projeter nos regards vers l'extérieur car les sujets et les objets à voir dépendent de notre regard. En tournant ce dernier vers l'intérieur nous aurons le nez sur ces sujets, ces objets, à la différence près qu'ils n'apparaîtront plus sous leur forme habituelle. Ils seront dématérialisés en quelque sorte. Il en va de même pour notre amie la Terre.
Comment en sortir alors ?
Nous pouvons bien sûr entrevoir une sortie en disant que ces actes n'ont jamais existé. Je sais que cet angle de vue ne satisfait pas encore grand monde. En effet, nous rechignons encore à dire que « s'ils n'ont pas existé, il n'y a pas de loi de cause à effet. » Si cette logique nous est accessible, les prémisses ne le sont guère.
Abordons alors le sujet comme si nos actes nous suivaient et trouvons une ou plusieurs pistes pour sortir de la loi de cause à effet.
Imaginons que nous avons joué en plusieurs circonstances un rôle sulfureux, satanique. Dans cette vie, notre dentition présente des canines anormalement pointues évoquant celles des vampires. « Ciel, je me paie un karma d'enfer, mes semblables repèrent facilement que dans d'autres vies (vies simultanées) j'ai pratiqué de la magie noire. Pourtant dans cette vie-ci, je n'y ai pas touché ! » L'être qui fait ce constat se perçoit soumis à la loi de cause à effet. S'il continue à expliquer ainsi l'origine de sa dentition bizarre, il risque de s'empêtrer dans son " karma ".
Que peut-il dire d'autre pour s'en sortir ?
Il peut aborder la question par l'autre bout et constater qu'il n'est en rien concerné par la magie noire dans son existence actuelle. En s'appuyant sur ce fait, il retrouve une base saine pour s'apprécier lui-même : « Oui, mais il faudra tôt ou tard se pencher sur les actes antérieurs pour échapper à leur influence » peut-il se dire. Et pourtant, à ce croisement, nous pouvons assumer notre devoir et sortir de la causalité. Il suffit, et observons combien c'est simple, de stationner sur cette longueur d'onde en répétant régulièrement avec humour : « Je choisis de servir l'amour et la lumière dans cette vie, l'ouverture de ma conscience par le rayonnement de mon coeur. » En la répétant, cette affirmation devient une évidence qui ne nécessite plus aucune parole. Par ce fait même, nous court-circuitons la loi de cause à effet. Dès lors, nous n'avons plus à nous préoccuper de gérer les conséquences de nos actes effectués dans d'autres circonstances. Rappelons-nous également afin d'élargir la compréhension que toutes nos vies simultanées sont en liaison les unes avec les autres. Cela signifie que notre conscience compense des actes de cette vie-ci, actes aux conséquences fâcheuses par des actions lumineuses ailleurs ! Et ce phénomène est vrai dans l'autre sens. L'être qui privilégie la magie blanche dans sa vie actuelle accomplit ailleurs des actes opposés ! Il existe toujours un équilibre dans nos actions puisque les qualités comme celles de l'ombre et de la lumière sont indissociables. En analysant nos actes de ce point de vue, nous ne sommes plus dans la loi de cause à effet. Nous nous plaçons dans la logique du fonctionnement de la dualité avec ses polarités nécessaires les unes aux autres. Nous avons besoin de les rencontrer pour les transcender.
Merci pour ces deux pistes pour sortir de l'influence de la loi de cause à effet : valoriser nos choix lumineux d'une part et appeler à marier nos actes ténébreux avec nos actes lumineux.
Certains êtres diront qu'ils savaient déjà cela et je leur demanderais la raison pour laquelle ils continuent, au quotidien, à renforcer la loi de cause à effet. Nous en sommes au point où tout savoir qui ne devient pas une connaissance, autrement dit qui n'a pas pris position dans le coeur, devient dérisoire. Traduisons en actes nos croyances les plus appropriées aux énergies actuelles. Cette attitude implique de s'affranchir définitivement de la précédente, celle qui nous a permis de se contenter de comprendre nos actes sans nécessairement les vivre d'une nouvelle manière.
De nombreux êtres ont compris la nature de l'effet papillon, des conséquences d'un simple papillon qui vole et dont les mouvements délicats se transmettent et s'amplifient jusqu'au fin fond de l'univers. Ils commencent à être conscients de leurs gestes, à mesurer leurs paroles, à sonder leur coeur. J'annonce donc des réjouissances sur fond de tremblements intérieurs et extérieurs. Plus que jamais, d'une part, tendons nos mains vers les autres mains et ce, pile au moment où elles ont besoin d'être serrées et rassurées. D'autre part, ouvrons nos mains pour accueillir celles de nos semblables qui ont compris notre désarroi. Voilà, la solidarité est réciproque, elle ne s'exerce plus à sens unique, le temps des êtres malheureux frappés par le destin se termine. Abordons le prochain cataclysme planétaire comme une expérience d'entraide mutuelle. Les sinistrés et les volontaires apprennent les uns des autres, sur pied d'égalité et sur fond de dignité. Ainsi, nous prouvons au monde et à nous-mêmes combien nous avons gagné en maturité, combien notre vision intérieure s'est affinée. Voilà, soyons encore et toujours prêts pour une épopée qui, à certains moments, paraîtra inextricable. La perception que certains d'entre nous en auront est bien normale. Le poids des habitudes à extraire et des croyances à détrôner de leur piédestal est encore imposant pour beaucoup. Je ne poserai plus la question de savoir si c'est par des cataclysmes que l'humanité ouvrira sa conscience. Ce sera bien le cas puisque le Tsunami de décembre n'a pas eu le résultat escompté. Evitons de croire que des évènements dramatiques pourraient passer pour une punition. Ils sont simplement nécessaires pour que de nombreux êtres se rappellent qu'ils appartiennent à une grande fraternité qui, à un certain niveau de fréquences, ne s'est jamais désunie. Tout concourt à ce que tous les êtres se considèrent comme des frères et des soeurs. Ces dernières années, nous avons chacune et chacun vécu des chocs liés à des retrouvailles que nous avons souvent appelées karmiques. Certaines d'entre elles ont été très fortes au point de nous déstabiliser, souvent dans les proportions correspondant à leur intensité. Nous allons connaître le même processus de retrouvailles mais cette fois avec des communautés et des nations. Cela créera des remous bien palpables assortis de puissants élans de réconciliation. Il ne peut en être autrement car les réconciliations sont absolument nécessaires pour communier progressivement partout sur la Terre.
Le chambardement est déjà annoncé depuis quelques mois, où en est-il ?
J'insiste pour le moment sur les réconciliations entre des communautés importantes en nombre, réconciliations consécutives à des prises de conscience de leurs liens fraternels historiques. Imaginons qu'en Belgique, les flamands et les wallons se réconcilient, cela ne provoquerait-il pas un choc, un cataclysme social ? Cette réconciliation pourrait naître d'une ouverture de conscience subite effectuée de part et d'autre. Elle pourrait résulter d'un évènement dramatique susceptible de faire tomber les raideurs et les revendications radicales. La question est bien là et nous découvrirons que tantôt des pacifications résultent d'une ouverture du coeur de l'égrégore d'une communauté, tantôt de cataclysmes qui obligent les êtres à tendre la main du coeur vers celles et ceux qu'ils considéraient comme leurs adversaires, voire leurs ennemis. Quant au moment précis de l'effondrement de certains aspects de la civilisation aveugle ou des élévations " spontanées " de conscience, il reste délicat à pronostiquer. Je continue à affirmer qu'ils auront lieu parce qu'ils sont inéluctables. Je ne puis en déterminer le moment exact, tant le nombre de paramètres est important et tant est complexe leur agencement. La tendance globale de cette fin d'année voit les êtres consolider les acquis des énormes poussées d'énergies qui ont eu lieu cette année. Pour une bonne partie d'entre nous, la fin de l'année sera enthousiasmante car les projets, les perspectives qui nous tiennent à coeur vont non seulement se préciser mais commencer à se concrétiser sur des bases enfin stables. Nous sommes nombreux déjà à connaître notre légende personnelle. Nous sommes nombreux à avoir tenté de la concrétiser. Toutefois, les réalisations ont été retardées ou elles ne se sont pas toujours déployées selon les voeux de nos coeurs. La fin de l'année permet à nos légendes personnelles de s'épanouir enfin dans la justesse et sur des fondations solides. Ce processus est planétaire et nous rencontrerons beaucoup de créatifs culturels actifs et enthousiastes. Les initiatives qui foisonnaient dans nos têtes ont pris le chemin du coeur. Dès lors, elles connaissent un essor inéluctable. Tout cela fleurit déjà en ce moment parmi des remous qui pourraient apparaître au grand jour d'une seconde à l'autre, si je puis m'exprimer ainsi. L'amarre qui retient encore le vieux monde dans son état actuel est usée jusqu'à la corde, ce n'est un secret pour personne. Quand cèdera-t-elle ? Nul ne le sait alors que tout le monde sait qu'elle cèdera un jour ou l'autre.
Qu'entends-tu par le vieux monde ? La Terre est partagée en continents qui ne sont pas tous atteints par la même "vieillesse" mentale "...
Bien sûr et c'est la raison pour laquelle le chaos ne va pas s'installer partout en même temps. Il sera localisé. Certes, la vie sur Terre est interdépendante et le chaos ici aura des répercussions là-bas. Toutefois, nous ne connaîtrons plus de crise semblable à celle de 1929 dont les effets se sont répandus dans tout le monde industrialisé. Plutôt qu'une intensification du chacun pour soi et dieu pour tous, la caractéristique sera la solidarité entre les êtres humains. Le vieux monde est d'abord un état d'esprit intérieur, celui qui consiste à s'arroger tous les droits, dont le premier est d'utiliser les bienfaits de la Terre à son strict profit. Plus que d'autres, une nation incarne bien sûr cette mentalité dont la conséquence est de se placer au-dessus des règles du savoir vivre ensemble, au-dessus d'une éthique relationnelle entre les peuples. Néanmoins, la mentalité qui nie l'existence de la Terre et prône l'appropriation de ses richesses par quelques uns est largement répartie autour de la planète. Dirigés comme ils le sont, les habitants des Etats-Unis d'Amérique sont bien sûr des acteurs actifs de leur propre effondrement. Nous pouvons être certains qu'il aura lieu tôt ou tard. Toutefois, les répercussions seront de natures différentes de celles que nous appelons crise économique. Les autres états sont actuellement plus autonomes qu'auparavant, d'autant plus qu'ils ont la possibilité d'anticiper la situation.
Noces du plaisir et du déplaisir – Soldes : liquidation totale, tout doit disparaître – Et toujours la poussée à fusionner nos énergies – Regain de collusion entre nos principes féminin et masculin
Nous pourrions encore penser qu'en accueillant définitivement les énergies nouvelles, nous vivrons nécessairement un processus de deuil des énergies anciennes. Si nous abordons la transformation avec le regard duel que nous avons longtemps porté sur les évènements, nous aurons bien sûr l'impression de renoncer à des " bonnes choses " de notre vie passée, de la vie que nous avons l'impression de quitter. Or, quittons-nous vraiment quelque chose ? Tout simplement, n'expansons-nous point notre conscience là où tout est inclus dans tout, là où il n'existe aucune séparation, aucune transition entre une période et une autre. En effet, lorsque nous prenons la position d'époux de la vie, nous posons un tout autre regard sur ce que nous croyons être un passage. Nous comprenons que le passé et le futur sont des constructions mentales que nous sommes capables de démonter comme les briques d'un mur qui nous a longtemps paru infranchissable. Ainsi donc, en appréhendant la situation de cette façon, le deuil du passé n'a aucune consistance puisque nous ajoutons une nouvelle capacité de conscience qui inclut la précédente. En effet, en ouvrant notre conscience à des sphères d'information plus vastes, nous n'annulons rien de nos capacités antérieures forcément plus limitées. Nous les déposons simplement dans un système de perceptions plus ample.Ainsi donc, la propension à traverser un moment de nostalgie, voire de déprime pour faire le deuil du passé est bien actuelle !
Nos consciences sont déjà orientées vers les nouveaux paysages, gorgés de fréquences qui permettent d'obtenir des visions et une compréhension plus précises et plus amples de la vie. Bien que l'orientation de nos consciences vers ces nouvelles contrées ne nous effraie pas toutes et tous, nous avons majoritairement l'impression qu'en y accédant, nous nous résignerons à abandonner des plaisirs connus. Cette attitude sous-entend que nous ne sommes pas encore convaincus que notre parcours va à la rencontre de nouveaux plaisirs. Pourtant, je dirais qu'il nous conduit dans l'au-delà des plaisirs. Dans un premier temps, nous ressentirons peut-être que nous sommes devenus le plaisir d'être en vie, le plaisir de vivre. Dans un second temps, nous voguerons avec l'idée que nous vivons au-delà du plaisir. Nous aurons découvert que le plaisir et le déplaisir ont fini par se remarquer, se rapprocher et s'épouser au point de disparaître au cours de leurs noces.
Disparaître est en définitive un mot essentiel durant cette période.
Nous avons longtemps été convaincus que nos maux, nos tourments étaient solides comme une tour en pierre intemporelle. Nous avons cru si intensément qu'ils ne pouvaient disparaître après s'être effondrés. Cette conviction forte traîne encore dans les recoins de nos mémoires. Nous sommes en période de soldes et de liquidation totale des stocks, selon les publicités nous lisons souvent " Tout doit disparaître ". Et bien, nous voilà toutes et tous logés à la même enseigne. En boutiquiers de nos corps, nous sommes tenus de liquider les stocks d'émotions et de sentiments cristallisés. Ce " travail " est à l'oeuvre partout autour de la Terre. Ne laissons plus le brouillard médiatique obstruer nos vues. En désespoir de cause, les médias cachent encore ce phénomène irrépressible. Allons résolument à la rencontre de nos propres vieilleries et abordons nos semblables avec la certitude qu'ils agissent de même. S'ils ne donnent aucun signe extérieur que leurs transformations alchimiques sont à l'oeuvre, sachons qu'elles sont en cours, soit à leur insu, soit cachées sous leur pudeur, leur réserve. Ce n'est pas toujours aisé de partager ce que l'on ressent de bizarre, d'inédit dans nos vies. Le plus surprenant se situe au niveau des pensées que nous avions longtemps retenues et qui émergent en force de ces temps-ci. Quelle que soit leur nature, elles sont toutes animées par la nécessité de fusionner nos énergies. Nous concevons aisément que cette poussée intérieure à " fusionner avec nos semblables " vient heurter notre morale, nos références qui accordent la préférence à l'union, plus rarement la fusion des énergies à quelques proches. Qu'elles soient amoureuses, amicales ou professionnelles, il est temps de débarrasser les relations des aspects émotifs ou passionnels. Je veux dire par-là que nous avons tout intérêt à nous libérer de la propension à jeter des émotions au milieu de nos relations personnelles et surtout en cette période, de nos relations collectives. Lorsque nous aurons compris de l'intérieur que la fusion de nos énergies est une réalité à laquelle nous n'échapperons pas, nous serons plus en paix avec des élans vers nos semblables. Ils ne sont ni lubriques, ni pervers, ils relèvent d'une poussée irrésistible vers la fusion des énergies. Je ne veux pas dire que la perversité a déjà disparu du paysage mondial. Je souligne la présence d'une lame de fond qui déstabilise nos codes moraux et peut effectivement pousser temporairement certains êtres à cultiver leurs " vices ".
Les deux composantes majeures de notre identité terrestre sont actuellement très en verve. En effet, nos principes masculin et féminin connaissent un regain de présence, un regain de vitalité. C'est dire que nous sommes secoués par leurs voltiges actuelles. Actuellement, chaque principe pétille plus intensément en nous. Notre carte d'identité vit donc une restructuration drastique. Les êtres humains sont plus secoués que les femmes car ils sont confrontés à leur capacité à recueillir, recevoir, apprécier dans leur espace intime les énergies féminines qui émergent d'eux-mêmes. Les femmes, quant à elles, se surprennent à formuler et acter des désirs d'action, de voyages, des désirs d'entreprendre des oeuvres qui jusqu'alors leur paraissaient réservées aux êtres humains. C'est un signe que ces deux principes atteignent progressivement un équilibre en nous. C'est de bon augure pour les épousailles généralisées qui se profilent.
Moisson abondante !!! – Simplicité : attitude centrale
Recevoir, recevoir; notre capacité à accueillir les bienfaits de la vie est mise à rude épreuve. N'est-ce point paradoxal de constater que nous éprouvons actuellement des difficultés à recueillir l'abondance sous toutes ses formes. Car nous en sommes là, amies, amis, la roue tourne et le flux des énergies se renverse pour nous combler de " cadeaux " divers. Tous les domaines de nos vies sont concernés par cette impressionnante vague d'abondance. Je reconnais qu'après des années passées à grappiller des bienfaits pour nos " âmes ", la situation actuelle est renversante. Il est bien temps d'ouvrir nos coeurs pour y laisser circuler cette abondante moisson. Il est bien vrai qu'avec l'amour en bandoulière, le flux d'abondance trouve un espace propice pour s'exprimer entièrement. Au fond, si nous devions caractériser la situation, nous dirions qu'il n'y a plus rien à faire. La seule action, qui est en fait une non action, consiste à placer notre conscience dans le coeur, à prendre le temps de découvrir les énergies d'abondance et de laisser couler leur flux. Bonjour la simplicité et pourtant je le répète, cette approche, cet état d'être paraît simpliste aux yeux de beaucoup. Nombreux sont celles et ceux qui éprouvent encore le besoin de faire évoluer le collectif humain par l'action. Je dirais bien qu'ils se fourrent les doigts dans l'oeil car désormais, les actions tournées vers l'extérieur n'ont aucune chance d'aboutir si elles ne sont pas animées par des fondations intérieures solides. C'est bien de l'intérieur vers l'extérieur que le mouvement créatif et transformateur s'effectue et se concrétise et non dans le sens inverse. Celles et ceux qui tentent encore de révolutionner la planète sans transformer leur planète intérieure et sans comprendre les enseignements que ce travail intérieur distille n'auront bientôt plus de répondant. En effet, il est plus que jamais nécessaire d'accompagner nos intentions, nos gestes, nos actions, nos paroles, de la noble sève qui coule en nous, celle que nous avons enfin repérée et libérée par le simple fait de s'installer dans nos coeurs. Au risque de me répéter, j'insiste encore sur la simplicité, véritable attitude centrale de cette période. Je reformule une fois de plus son credo : « Tout est en nous. Plus rien ne justifie de chercher ou d'attendre quoi que ce soit de l'extérieur. La quintessence de nos qualités et la moisson de nos prestations d'acteurs se récoltent en se plaçant dans notre paradis personnel, le coeur du coeur. En y déposant notre conscience, nous stimulons l'émergence de tous nos potentiels. En y actualisant les noces intérieures, nous sortons du rêve. »Voilà en effet, une synthèse assez saisissante de la spiritualité d'aujourd'hui. Encore faut-il le faire, le vivre.
Oui, la première chose est de ressentir jusqu'au fond des atomes que tout est en nous. Beaucoup d'êtres le pensent et le disent déjà, peu le ressentent jusque dans leurs tripes. Dès que cette évidence est totalement intégrée, l'essentiel est accompli car, si je puis m'exprimer ainsi, le coeur du coeur fait le reste. J'avoue que, par les temps qui courent, nous pourrions nous contenter de cela. Que les êtres qui en sont convaincus affirment leur détermination à le ressentir des pieds à la tête. Dès que cette évidence est intégrée, la vie déroule un tapis rouge sous nos pas. Les évènements et les rencontres s'enchaînent dans une parfaite fluidité. Quoi qu'il en soit, les synchronicités se multiplient en ce moment clé de la transformation planétaire. Les pièces du puzzle de notre union ontologique se meuvent d'elles-mêmes et se rapprochent spontanément les unes des autres. Ce phénomène est global et quelques variations individuelles persistent bien sûr selon le degré de clarification de conscience déjà effectué par chaque être. Voilà pourquoi je garantis que de belles années orientées vers la communion entre les êtres se profilent à nos horizons. Et je dirais bien qu'avant de disparaître, l'horizon se multiplie dans le sens où nous pouvons en voir plusieurs en même temps. C'est une autre façon de dire qu'à certains moments, nous percevons les évènements de plusieurs vies simultanées. Ce sont bel et bien nos vies multiples qui s'offrent à nos regards et même parfois les vies de nos semblables.
L'horizon, puis les horizons disparaîtront donc ?
Observons que nos perceptions évoluent. En percevant plusieurs vies en même temps, elles accomplissent ce qui, il y a quelque temps encore était impossible, voire impensable pour certains. Pourquoi cette évolution des évidences s'arrêterait et se fixerait sur ce nouveau mode. Nos perceptions vont encore évoluer et la disparition visuelle de la Terre comme nous la voyons tous les jours fait partie des transformations de nos sens. Oui, bien que nous soyons invités à assurer le service minimum en se plaçant dans nos coeurs, nos références vont être bousculées. Nous allons devoir nous adapter en permanence pour, si nous le choisissons, se retrouver en état de cesser de percevoir, d'être à la fois le regard, l'image perçue et les sensations liées à cet acte. Ainsi, progressivement, nous nous débarrasserons du besoin de voir, toucher, renifler, entendre quoi que ce soit. En effet, nous serons d'abord systématiquement celui qui voit, le sujet ou l'objet qui est vu et les sensations qui en résultent. Nous serons celui qui touche, nous serons ce qui est touché et les sensations associées à cet acte... Ensuite, puisque nous sommes également ce que nous voyons, nous n'aurons plus besoin de voir. Nous déduirons qu'il n'est plus nécessaire de projeter nos regards vers l'extérieur car les sujets et les objets à voir dépendent de notre regard. En tournant ce dernier vers l'intérieur nous aurons le nez sur ces sujets, ces objets, à la différence près qu'ils n'apparaîtront plus sous leur forme habituelle. Ils seront dématérialisés en quelque sorte. Il en va de même pour notre amie la Terre.
Sortir des liens de cause à effet
Nous sommes encore nombreux à croire que nous avons une dette envers la vie. Nous admettons en effet que nos actes nous suivent et que, tôt ou tard, s'ils ont provoqué des embrouilles, nous payons la note. Plus nous croyons à cette fable, plus nous entérinons les liens de cause à effet entre les actes irrespectueux envers la Terre, l'humanité et leurs conséquences dans nos vies actuelles. Ainsi donc, une fois de plus, nos croyances créent la réalité de cause à effet et installent un circuit en boucle qui se répète inlassablement.Comment en sortir alors ?
Nous pouvons bien sûr entrevoir une sortie en disant que ces actes n'ont jamais existé. Je sais que cet angle de vue ne satisfait pas encore grand monde. En effet, nous rechignons encore à dire que « s'ils n'ont pas existé, il n'y a pas de loi de cause à effet. » Si cette logique nous est accessible, les prémisses ne le sont guère.
Abordons alors le sujet comme si nos actes nous suivaient et trouvons une ou plusieurs pistes pour sortir de la loi de cause à effet.
Imaginons que nous avons joué en plusieurs circonstances un rôle sulfureux, satanique. Dans cette vie, notre dentition présente des canines anormalement pointues évoquant celles des vampires. « Ciel, je me paie un karma d'enfer, mes semblables repèrent facilement que dans d'autres vies (vies simultanées) j'ai pratiqué de la magie noire. Pourtant dans cette vie-ci, je n'y ai pas touché ! » L'être qui fait ce constat se perçoit soumis à la loi de cause à effet. S'il continue à expliquer ainsi l'origine de sa dentition bizarre, il risque de s'empêtrer dans son " karma ".
Que peut-il dire d'autre pour s'en sortir ?
Il peut aborder la question par l'autre bout et constater qu'il n'est en rien concerné par la magie noire dans son existence actuelle. En s'appuyant sur ce fait, il retrouve une base saine pour s'apprécier lui-même : « Oui, mais il faudra tôt ou tard se pencher sur les actes antérieurs pour échapper à leur influence » peut-il se dire. Et pourtant, à ce croisement, nous pouvons assumer notre devoir et sortir de la causalité. Il suffit, et observons combien c'est simple, de stationner sur cette longueur d'onde en répétant régulièrement avec humour : « Je choisis de servir l'amour et la lumière dans cette vie, l'ouverture de ma conscience par le rayonnement de mon coeur. » En la répétant, cette affirmation devient une évidence qui ne nécessite plus aucune parole. Par ce fait même, nous court-circuitons la loi de cause à effet. Dès lors, nous n'avons plus à nous préoccuper de gérer les conséquences de nos actes effectués dans d'autres circonstances. Rappelons-nous également afin d'élargir la compréhension que toutes nos vies simultanées sont en liaison les unes avec les autres. Cela signifie que notre conscience compense des actes de cette vie-ci, actes aux conséquences fâcheuses par des actions lumineuses ailleurs ! Et ce phénomène est vrai dans l'autre sens. L'être qui privilégie la magie blanche dans sa vie actuelle accomplit ailleurs des actes opposés ! Il existe toujours un équilibre dans nos actions puisque les qualités comme celles de l'ombre et de la lumière sont indissociables. En analysant nos actes de ce point de vue, nous ne sommes plus dans la loi de cause à effet. Nous nous plaçons dans la logique du fonctionnement de la dualité avec ses polarités nécessaires les unes aux autres. Nous avons besoin de les rencontrer pour les transcender.
Merci pour ces deux pistes pour sortir de l'influence de la loi de cause à effet : valoriser nos choix lumineux d'une part et appeler à marier nos actes ténébreux avec nos actes lumineux.
Certains êtres diront qu'ils savaient déjà cela et je leur demanderais la raison pour laquelle ils continuent, au quotidien, à renforcer la loi de cause à effet. Nous en sommes au point où tout savoir qui ne devient pas une connaissance, autrement dit qui n'a pas pris position dans le coeur, devient dérisoire. Traduisons en actes nos croyances les plus appropriées aux énergies actuelles. Cette attitude implique de s'affranchir définitivement de la précédente, celle qui nous a permis de se contenter de comprendre nos actes sans nécessairement les vivre d'une nouvelle manière.