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Michael est un Dieu

*AMOUR SUPRÊME*


Suaire

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Message transmis le 1er août 2009 :

Bien que Jésus (incarnation de Michael, le Fils Créateur de notre univers) n'ait pas enduré cette mort sur la croix pour expier la culpabilité raciale de l'être humain mortel, ni pour procurer une sorte d'accès effectif auprès d'un Dieu par ailleurs offensé et implacable ; même si le Fils de l'Homme ne s'est pas offert en holocauste pour apaiser le courroux de Dieu et ouvrir aux pécheurs la voie du salut ; et en dépit du fait que toutes ces idées d'expiation et de propitiation soient erronées, il ne faudrait néanmoins pas négliger certaines significations attachées à la mort de Jésus sur la croix. Il est de fait que, sur d'autres planètes habitées voisines, on appelle la Terre le “ Monde de la Croix ”.

Jésus désirait vivre dans sa totalité, dans la chair, une vie de mortel sur Terre. La mort est généralement une partie de la vie. La mort est le dernier acte du drame des mortels. Dans vos efforts bien intentionnés pour éviter les erreurs superstitieuses provenant d'une fausse interprétation de ce que signifie la mort sur la croix, il vous faut être prudent afin d'éviter une autre grande faute, celle de ne pas percevoir la vraie signification et l'authentique importance de la mort du Maitre.

L'être humain mortel n'a jamais été la propriété des maitres fourbes. Jésus n'a pas donné sa vie comme rançon pour dégager les êtres humains des griffes des chefs apostats et des princes déchus des sphères. Le Père qui est aux cieux n'a jamais conçu la grossière injustice de condamner une âme de mortel à cause des méfaits de ses ancêtres. La mort du Maitre sur la croix n'a pas non plus été un sacrifice pour rembourser à Dieu une dette que la race humaine aurait contractée envers Lui.

Avant que Jésus n'ait vécu sur terre, vous auriez peut-être eu des raisons de croire en un tel Dieu, mais cela ne se justifie plus depuis que le Maitre vécut et mourut parmi des mortels, vos semblables. Moïse enseigna la dignité et la justice d'un Dieu Créateur, mais Jésus dépeignit l'amour et la miséricorde d'un Père céleste.

La nature animale – la tendance à la malfaisance – peut être héréditaire, mais le péché ne se transmet pas de parent à enfant. Le péché est un acte de rébellion consciente et délibérée contre la volonté du Père et les lois des Fils, commis par une créature volitive individuelle.

Jésus vécut et mourut pour un univers entier, et non simplement pour les races de ce seul monde. Les mortels des royaumes disposaient du salut avant même que Jésus ne vive et ne meure sur Terre, mais le fait subsiste néanmoins que son effusion sur ce monde éclaira grandement la voie du salut ; sa mort contribua beaucoup à rendre évidente pour toujours la certitude de la survie des mortels après la mort dans la chair.

Il n'est guère approprié de parler de Jésus comme d'un sacrificateur, d'un payeur de rançon ou d'un rédempteur, mais il est entièrement correct de l'appeler un sauveur. Il a définitivement rendu plus claire et plus certaine la voie du salut (de la survie) : il a effectivement mieux montré et avec plus de sureté la voie du salut au bénéfice de tous les mortels de tous les mondes de notre univers.

L'idée de Dieu en tant que véritable Père aimant est le seul concept que Jésus ait jamais enseigné. Une fois que l'on a saisi cette idée, il faut, immédiatement et en toute logique, abandonner complètement toutes ces notions primitives de Dieu considéré comme un monarque offensé, un souverain sévère et tout-puissant dont le principal plaisir consiste à détecter ses sujets en train de mal agir et de veiller à ce qu'ils soient convenablement punis – à moins qu'un autre être à peu près égal à lui n'accepte volontairement, en tant que substitut, de souffrir pour eux et de mourir à leur place. Toute l'idée de rançon et d'expiation est incompatible avec le concept de Dieu tel qu'il fut enseigné et donné en exemple par Jésus de Nazareth. L'amour infini de Dieu tient la première place dans la nature divine.

Tout ce concept d'expiation et de salut sacrificiel est enraciné dans l'égoïsme et fondé sur lui. Jésus enseigna que le service envers son prochain est le concept le plus élevé de la fraternité des croyants en l'esprit. Le salut doit être considéré comme acquis par ceux qui croient à la paternité de Dieu. La principale préoccupation des croyants ne devrait pas être le désir égoïste de salut personnel, mais plutôt le besoin désintéressé d'aimer leurs semblables, donc de les servir, de même que Jésus a aimé et servi les mortels.

Les croyants authentiques ne se préoccupent guère non plus de la punition future du péché. Le vrai croyant n'est concerné que par la présente séparation d'avec Dieu. Il est vrai que des pères avisés peuvent châtier leurs fils, mais ils le font par amour et dans un but disciplinaire. Ils ne punissent pas avec colère et ne châtient pas en représailles.

Même si Dieu était le sévère et légal monarque d'un univers dans lequel règne par-dessus tout la justice, il ne serait certainement pas satisfait du plan enfantin consistant à substituer une victime innocente à un offenseur coupable.

En ce qui concerne l'enrichissement de l'expérience humaine et l'élargissement de la voie du salut, relativement à la mort de Jésus, la grande chose n'est pas le fait de sa mort, mais plutôt le comportement superbe et l'esprit incomparable avec lesquels il fit face à la mort.

Toute cette idée de rançon dans l'expiation place le salut sur un plan d'irréalité ; un tel concept est purement philosophique. Le salut humain est réel ; il est basé sur deux réalités que les créatures peuvent saisir par la foi et incorporer ainsi dans l'expérience humaine individuelle : le fait de la paternité de Dieu et, la vérité corollaire, la fraternité des êtres humains. Après tout, il est vrai que l'on vous : “ remettra vos dettes comme vous remettez les leurs à vos débiteurs. ”

Les leçons de la Croix

La croix de Jésus dépeint la pleine mesure du dévouement suprême du vrai berger aux membres, même indignes, de son troupeau. Elle place définitivement toutes les relations entre Dieu et l'être humain sur la base de la famille. Dieu est le Père, l'être humain est son fils. L'amour, l'amour d'un père pour son fils, devient la vérité centrale des relations entre Créateur et créature dans l'univers – et non la justice d'un roi qui cherche sa satisfaction dans les souffrances et la punition de ses sujets malfaisants.

La croix montre pour toujours que l'attitude de Jésus envers les pécheurs n'était ni une condamnation ni une indulgence, mais plutôt la recherche éternelle et aimante de leur salut. Jésus est vraiment un sauveur en ce sens que sa vie et sa mort gagnent bel et bien les êtres humains à la bonté et à une juste survie. Jésus aime tellement les êtres humains que son amour éveille une réponse d'amour dans le coeur humain. L'amour est vraiment contagieux et éternellement créatif. La mort de Jésus sur la croix donne l'exemple d'un amour suffisamment fort et divin pour pardonner les péchés et engloutir toute malfaisance. Jésus révéla à ce monde une qualité de droiture supérieure à la justice – simple technique du bien et du mal. L'amour divin ne se borne pas à pardonner les torts ; il les absorbe et les détruit réellement. Le pardon de l'amour transcende de loin le pardon de la miséricorde. La miséricorde met de côté la culpabilité du méfait, mais l'amour détruit définitivement le péché et toutes les faiblesses qui en résultent. Jésus apporta une nouvelle manière de vivre sur Terre. Il ne nous enseigna pas à résister au mal, mais à trouver à travers lui, Jésus, une bonté qui détruit efficacement le mal. Le pardon de Jésus n'est pas une indulgence ; il sauve de la condamnation. Le salut ne minimise pas les torts, il les redresse. Le véritable amour ne comporte ni compromis avec la haine ni indulgence pour elle ; il la détruit. L'amour de Jésus ne se satisfait jamais du simple pardon. L'amour du Maitre implique la réhabilitation, la survie éternelle. Il est parfaitement correct de qualifier le salut de rédemption si l'on veut parler de cette réhabilitation éternelle.

Par le pouvoir de son amour personnel pour les êtres humains, Jésus pouvait briser l'emprise du péché et du mal. Il donnait ainsi la liberté de choisir de meilleurs modes de vie. Jésus présenta une délivrance du passé qui, en elle-même, promettait un triomphe pour l'avenir. Le pardon procurait donc le salut. Quand l'amour divin est pleinement admis dans le coeur humain, sa beauté détruit pour toujours l'envoutement du péché et le pouvoir du mal.

Les souffrances de Jésus ne furent pas limitées à la crucifixion. En réalité, Jésus de Nazareth passa plus de vingt-cinq ans sur la croix d'une existence de mortel réelle et intense. La vraie valeur de la croix consiste dans le fait qu'elle fut l'expression suprême et finale de l'amour de Jésus, le parachèvement de la révélation de sa miséricorde.

Sur des millions de mondes habités, des dizaines de billions de créatures évoluantes auraient pu être tentées de renoncer à la lutte morale et d'abandonner le bon combat de la foi. Elles ont jeté un nouveau regard sur Jésus crucifié, puis ont repris leur chemin en avant, inspirées par la vue de Dieu abandonnant sa vie incarnée par dévotion au service désintéressé des êtres humains.

Le triomphe de la mort sur la croix est résumé dans l'esprit du comportement de Jésus envers ses agresseurs. Il fit de la croix un symbole éternel de la victoire de l'amour sur la haine et de la victoire de la vérité sur le mal quand il pria : “ Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font. ” Cet amour dévoué fut contagieux dans tout un vaste univers ; les disciples le prirent de leur Maitre. Le tout premier instructeur de son évangile appelé à abandonner sa vie dans ce service fut lapidé à mort pendant qu'il disait : “ Ne fais pas retomber sur eux la responsabilité de ce péché. ”

La croix fait un suprême appel à ce qu'il y a de meilleur chez l'être humain, parce qu'elle dévoile un être disposé à donner sa vie au service de ses semblables. Nul ne peut avoir de plus grand amour que d'être disposé à donner sa vie pour ses amis – et Jésus avait un tel amour qu'il était prêt à donner sa vie pour ses ennemis, un amour plus grand que tout ce que l'on avait connu jusque-là sur terre.

Sur d'autres mondes aussi bien que sur Terre, ce spectacle sublime de la mort du Jésus humain sur la croix du Golgotha a soulevé les émotions des mortels en même temps qu'il suscitait la plus haute dévotion des anges.

La croix est le symbole supérieur du service sacré, la consécration de votre vie au bien-être et au salut de vos semblables. La croix n'est pas le symbole du sacrifice de l'innocent Fils de Dieu se substituant aux pécheurs coupables en vue d'apaiser le courroux d'un Dieu offensé. Elle se dresse pour toujours, sur terre et dans tout un vaste univers, comme un symbole sacré des bons s'effusant sur les méchants, et les sauvant ainsi par la dévotion même de leur amour. La croix se dresse véritablement comme le signe de la plus haute forme de service désintéressé, du dévouement suprême consistant à effuser pleinement une vie de droiture au service d'un ministère accompli de tout coeur, même dans la mort, la mort sur la croix. La seule vue de ce grand symbole de la vie d'effusion de Jésus inspire véritablement à chacun de nous le désir d'en faire autant.

Quand les hommes et les femmes réfléchis considèrent Jésus offrant sa vie sur la croix, ils ne peuvent plus guère se permettre de se plaindre, même des plus rudes épreuves de la vie, et encore bien moins des petites vexations et des nombreux griefs purement fictifs qui en découlent. La vie du Maitre fut si glorieuse et sa mort si triomphale que nous sommes tous attirés et incités à partager les deux. Toute l'effusion de Michael possède un véritable pouvoir d'attraction, depuis l'époque de sa jeunesse jusqu'au spectacle accablant de sa mort sur la croix.

Assurez-vous donc qu'en regardant la croix comme une révélation de Dieu, vous ne regardez ni avec les yeux des êtres humains primitifs, ni du point de vue des barbares qui les suivirent, car tous deux considéraient Dieu comme un Souverain implacable exerçant sévèrement la justice et appliquant rigidement la loi. Assurez-vous plutôt que vous voyez dans la croix la manifestation finale de l'amour et de la dévotion de Jésus à la mission d'effusion de sa vie sur les races de mortels de son vaste univers. Voyez dans la mort du Fils de l'Homme l'apogée de la manifestation de l'amour divin du Père pour ses fils des sphères habitées par des mortels. La croix dépeint ainsi le dévouement d'une affectueuse volonté de bien et l'effusion du salut volontaire sur ceux qui sont disposés à recevoir de tels dons et un tel dévouement. Dans la croix, il n'y avait rien que le Père ait exigé – mais seulement ce que Jésus donna si volontiers et refusa d'éviter.

Si l'être humain ne peut, d'une autre manière, apprécier Jésus et comprendre le sens de son effusion sur la terre, il peut au moins comprendre qu'il a partagé avec lui ses souffrances de mortel. Nul ne peut plus jamais craindre que le Créateur ignore la nature ou l'étendue de ses afflictions temporelles.

Nous savons que la mort sur la croix n'était pas destinée à réconcilier l'être humain avec Dieu, mais à stimuler l'être humain dans sa réalisation de l'éternel amour du Père et de la miséricorde sans fin de son Fils, ainsi qu'à diffuser ces vérités universelles dans un univers entier.






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