Selon le "Livre de la Genèse", Adam et Ève ont été expulsés du paradis parce qu'ils avaient mangé une pomme. Et depuis ce terrible jour, vous et moi sommes voués au malheur : nous devons pousser ce "péché" tout au long de notre vie sans jamais pouvoir racheter la faute originelle de nos lointains parents, et encore moins ouvrir la porte du paradis. C'est une condamnation éternelle, une malédiction divine, proférée par Dieu en personne à l'encontre de l'humanité, simplement parce que Ève a été trop curieuse... Nous sommes donc tous coupables, et la femme plutôt dix fois qu'une.
Pourquoi ?
Selon saint Paul, Tertullien, saint Augustin et C.S. Lewis, parce que cette faute est retransmise de génération en génération par l'union sexuelle, elle-même n'étant qu'une pure répétition systématique du péché originel. Ainsi, avant même de naître, tout être humain est d'office condamné puisqu'il n'est que le fruit d'une répétition constante de la faute !
Et tout cela à cause d'un serpent qui s'était distingué en vendant des Encyclopédies Universalis non pas en porte à porte mais d'arbre en arbre. Des milliers de commentateurs juifs, catholiques, protestants et musulmans ont écrit des kilomètres d'explications aussi savantes que bizarres sur cette "faute originelle", cette "chute de l'être humain", cette "perte de la grâce", cette «perversion de la femme», etc., sans jamais convaincre véritablement.
Il n'y a jamais eu de péché de la femme.
En revanche, il y a bien eu un mensonge phénoménal grâce à un savant "mélange" de passages ôtés et d'autres réécrits. Le scribe qui a rédigé le "Livre de la Genèse" a simplement pris un texte sumérien intitulé "Enki et Ninhursag", antérieur d'au moins 1500 ans à la naissance de l'écriture hébraïque, et en a modifié toute la structure pour l'adapter à "ses" besoins.
Au cours de l'histoire, ce mensonge a été plus meurtrier que le principe de l'esclavage, plus efficace que le principe du droit divin et plus neutralisant que toutes les bombes atomiques réunies.
Le "Prince du Mensonge" n'est pas celui auquel on pense et qu'on nous montre avec tant de frénésie depuis des siècles, afin de nous empêcher de regarder ailleurs. Le "Prince du Mensonge" est bien ce scribe hébreu qui a jeté les bases du plus grand holocauste intellectuel de l'Occident en désignant, entre autres, la femme comme responsable de tous les maux de l'existence humaine.
Ève n'a jamais mangé de pomme, ni donné d'interview à un serpent tentateur. Elle ne nous a jamais condamnés. En revanche, celui qui nous a menti et gravement culpabilisés, est bien le rédacteur du "Jardin d'Éden", ce scribe-traducteur que les spécialistes nomment "J"* et qui a saccagé le texte original sumérien pour l'arranger à sa façon, en enlevant les passages qui le gênaient.
Mais comment ce "J" en est-il arrivé là ? Pourquoi a-t-il adapté le texte sumérien original au texte hébreu ? Quelles sont les véritables raisons qui l'ont amené à réécrire le texte et à changer son histoire et du même coup l'Histoire ?
La question qu'on pourrait alors se poser est la suivante : « Comment se fait-il que personne n'ait jamais parlé de cela ? » Réponse :
Parce que la première traduction de la tablette originale sumérienne a été faite en... 1915, c'est-à-dire en pleine Première Guerre mondiale, autant dire que c'est tombé à plat.
Parce que cela oblige à remettre en question tout ce qui nous a été enseigné sur le sujet depuis le début. Imaginez un prêtre annoncer à la fin de sa messe : « Mes chers fidèles, il n'y a jamais eu de péché originel. C'est ennuyeux, parce que j'ai fait sept années d'études là-dessus au séminaire. » ou un imam dire aux musulmanes « Ève n'a pas péché. Vous n'avez pas à vous voiler, ni à être mariées de force. »
Les spécialistes du sumérien, eux, connaissent très bien ce texte puisqu'ils l'ont traduit dès le début du XXe siècle. Mieux placés que tous les autres universitaires, ils savent depuis longtemps que la personnalité et les actions de la déesse Ninhursag ressemblent étrangement, et point par point, à celles de Yahvé.
Il y a un remarquable manque de communication entre les spécialistes qui planchent sur leurs tablettes et le grand public. La pression de la vie académique contemporaine rend ce rôle de médiation et de communication encore plus difficile. En conséquence, la plupart des informations phénoménales de l'une des plus grandes civilisations reste confinée au monde fermé des sumérologues et des exégètes bibliques.
En 1945, un grand sumérologue l'a pourtant souligné avec infiniment de délicatesse, de peur que les fondamentalistes bibliques américains se servent de son origine juive pour l'attaquer, et aussi que les rabbins ultra-orthodoxes viennent à lui reprocher de remettre en cause leurs saints textes. Pas évident de se retrouver coincé entre deux forces antagonistes aussi puissantes.
Alors, comme une vérité impossible à développer, ils l'ont gardée et en discutent de temps à autre entre gens de bonne compagnie tout en attirant l'attention sur une autre tablette cunéiforme, celle qui raconte le Déluge. Pourquoi ? Parce que celle-ci montre que les faits rapportés par la Bible sont bien exacts. Au début du XXe siècle, pour les universités anglo-saxonnes c'était l'argument choc pour obtenir les financements des riches veuves très pieuses. N'importe quel département d'assyrologie digne de ce nom aurait vu ses dons privés disparaître s'il s'était amusé à trop montrer que le texte hébreu du jardin d'Éden a moins de valeur que le plan original du jardin des Tuileries.
Et puis remettre en cause le texte mythique de la Bible, celui du Jardin d'Éden, c'est avant tout aller au casse-pipe académique, social, religieux, bref un enterrement universitaire de première classe...
C'est pour cela qu'on voit toujours aujourd'hui dans tous les dictionnaires cette phrase suffisamment floue : « Les textes bibliques ont des parallèles plus anciens. » La notice de l'encyclopédie Encarta, consultée chaque jour par des centaines de millions d'écoliers et d'étudiants, en est le parfait exemple :
« Le récit biblique de la création d'Adam et Ève diffère seulement par quelques détails de nombreux autres mythes semblables du Moyen-Orient ancien et d'ailleurs. Des thèmes semblables apparaissent également dans des sources mésopotamiennes anciennes comme l'Épopée de Gilgamesh, datant d'environ 1800-1700 avant J.-C. La plupart des spécialistes actuels de la Bible prennent cependant l'histoire d'Adam et Ève pour ce qu'elle semble être : une histoire hébraïque des origines humaines ayant beaucoup de points communs avec les mythes d'autres peuples anciens, mais un certain nombre de traits distinctifs. La valeur religieuse du récit ne s'en trouve nullement diminuée mais simplement redéfinie. »
« Par quelques détails » et « nullement diminuée. ».. Quant on pense qu'au concile de Constantinople, les évêques se sont physiquement battus pour l'emplacement d'une virgule dans une simple définition de l'Esprit saint !
Songez de plus qu'il n'existe même pas un livre grand public dédié exclusivement au texte sumérien du jardin d'Éden ! Certes, on trouve une trentaine d'analyses (en 90 ans, c'est finalement très peu) publiées dans des revues ultra-spécialisées, des communiqués savants, ou des doctorats contemporains du genre « Le rôle mythologique d'Enki et de Ninhursag dans la perception du monde anté-diluvien » ou « Enki-Ea, analyse diachronicale des textes et images issues des toutes premières sources sumériennes », où le sujet qui nous préoccupe, lui, reste toujours mineur.
Dans une thèse de doctorat par exemple, le jardin d'Éden est expédié sans jamais insister sur l'extraordinaire détournement littéraire biblique dont l'auteur est pourtant le témoin. Il est vrai, sa thèse a été soutenue à la faculté de théologie d'une fameuse université. Et qui dit théologie, dit terrain glissant pour un étudiant qui veut obtenir sa thèse. Les universitaires sont certes connus pour travailler les détails, et en assyriologie plus qu'ailleurs, mais cela explique-t-il qu'ils finissent parfois par ne plus voir l'ensemble ? Alors peut-on franchement dire que les grandes "Religions du Livre" ne reposent sur rien à partir du moment où le texte précis du "Livre de la Genèse" est un faux ?
Oui, absolument, puisqu'elles se sont construites sur la notion transgressive du "péché" d'Ève sur lequel les saint Paul, saint Augustin, saint Thomas d'Aquin et autres ont bâti toute leur démarche et construction intellectuelle (notons que dans les évangiles, le Christ n'a strictement rien dit sur Adam et Ève). Même aujourd'hui, les prédicateurs des églises évangéliques, comme tous les curés catholiques et prêtres protestants, vous disent d'une seule voix que pour vous racheter de la faute d'Adam et Ève vous devez remettre votre vie entre les mains de Jésus, afin d'être "lavé" de leur péché...
Soulignons quand même que ce plagiat du Jardin d'Éden ne remet pas en cause les autres livres de l'Ancien Testament, et encore moins les textes évangéliques du Nouveau Testament. Mais au XXIe siècle rien n'a changé depuis saint Paul et ne parlons même pas des chrétiens fondamentalistes qui en sont encore au monde formé en une semaine et à Ève sortant de la côte d'Adam – ils viennent même d'ouvrir un parc d'attractions biblique sur ce thème !
Les rabbins, eux, sont tout aussi catégoriques sur cette notion de disgrâce : l'être humain s'étant dénaturé lors de sa chute d'Éden, seule l'observation de toutes les règles du judaïsme permet de retrouver un semblant de pureté... Traduisez : la femme juive n'a toujours pas le droit de poser son pied sur le sol de la synagogue où officie ce même rabbin, se contentant de regarder ce qui se passe en bas en silence. C'est son prix à payer par héritage de dette spirituelle.
Le poids du péché originel "pèse" aujourd'hui 3000 ans pour les juifs et 2000 pour les chrétiens. Autant dire une éternité de temps perdu.
Alors pourquoi ce jardin sumérien est-il toujours aussi peu connu ? Eh bien, supprimez le principe du péché et de la culpabilité, et vous n'avez plus aucune prise véritable, coercitive pourrait-on dire, sur vos fidèles en général et sur les femmes en particulier !
Pourtant, voici 5000 ans, cela n'empêchait pas les Sumériens de construire des temples dans lesquels ils rendaient hommage à leurs dieux. Les Sumériens rendaient hommage à leurs dieux parce que, selon eux, ces derniers ont créé l'être humain pour être leur esclave. Point. Ils étaient conscients des forces supérieures et surtout du fait qu'ils n'étaient finalement que des fétus de paille entre les mains de ces dieux, les Annunakis.
En lisant le vrai texte du jardin d'Éden, on se rend compte à quel point « on nous a menti », à quel point on nous a culpabilisé et cela sur au moins 300 générations. Cela fait beaucoup d'êtres humains dont la vie a été brisée à cause de cette monstrueuse notion du "péché originel". Cela montre à quel point un "péché originel" qui n'a jamais existé a servi de levier pour manipuler des populations entières en maintenant simplement sur elles le joug qui est l'illusion d'une punition divine.
Il n'existe que trois tablettes du texte Enki & Ninhursag. Elles sont vieilles de 4000 ans. Ces tablettes originales remontent aux alentours de 1800 avant J.-C., le texte, lui, a été fixé entre 2100 et 2000 avant notre ère. Il n'est donc pas exclu que d'autres tablettes plus anciennes dorment encore sous terre ou dans les grands musées d'assyriologie.
Pourquoi ?
Selon saint Paul, Tertullien, saint Augustin et C.S. Lewis, parce que cette faute est retransmise de génération en génération par l'union sexuelle, elle-même n'étant qu'une pure répétition systématique du péché originel. Ainsi, avant même de naître, tout être humain est d'office condamné puisqu'il n'est que le fruit d'une répétition constante de la faute !
Et tout cela à cause d'un serpent qui s'était distingué en vendant des Encyclopédies Universalis non pas en porte à porte mais d'arbre en arbre. Des milliers de commentateurs juifs, catholiques, protestants et musulmans ont écrit des kilomètres d'explications aussi savantes que bizarres sur cette "faute originelle", cette "chute de l'être humain", cette "perte de la grâce", cette «perversion de la femme», etc., sans jamais convaincre véritablement.
Il n'y a jamais eu de péché de la femme.
En revanche, il y a bien eu un mensonge phénoménal grâce à un savant "mélange" de passages ôtés et d'autres réécrits. Le scribe qui a rédigé le "Livre de la Genèse" a simplement pris un texte sumérien intitulé "Enki et Ninhursag", antérieur d'au moins 1500 ans à la naissance de l'écriture hébraïque, et en a modifié toute la structure pour l'adapter à "ses" besoins.
Au cours de l'histoire, ce mensonge a été plus meurtrier que le principe de l'esclavage, plus efficace que le principe du droit divin et plus neutralisant que toutes les bombes atomiques réunies.
Le "Prince du Mensonge" n'est pas celui auquel on pense et qu'on nous montre avec tant de frénésie depuis des siècles, afin de nous empêcher de regarder ailleurs. Le "Prince du Mensonge" est bien ce scribe hébreu qui a jeté les bases du plus grand holocauste intellectuel de l'Occident en désignant, entre autres, la femme comme responsable de tous les maux de l'existence humaine.
Ève n'a jamais mangé de pomme, ni donné d'interview à un serpent tentateur. Elle ne nous a jamais condamnés. En revanche, celui qui nous a menti et gravement culpabilisés, est bien le rédacteur du "Jardin d'Éden", ce scribe-traducteur que les spécialistes nomment "J"* et qui a saccagé le texte original sumérien pour l'arranger à sa façon, en enlevant les passages qui le gênaient.
Mais comment ce "J" en est-il arrivé là ? Pourquoi a-t-il adapté le texte sumérien original au texte hébreu ? Quelles sont les véritables raisons qui l'ont amené à réécrire le texte et à changer son histoire et du même coup l'Histoire ?
La question qu'on pourrait alors se poser est la suivante : « Comment se fait-il que personne n'ait jamais parlé de cela ? » Réponse :
Les spécialistes du sumérien, eux, connaissent très bien ce texte puisqu'ils l'ont traduit dès le début du XXe siècle. Mieux placés que tous les autres universitaires, ils savent depuis longtemps que la personnalité et les actions de la déesse Ninhursag ressemblent étrangement, et point par point, à celles de Yahvé.
Il y a un remarquable manque de communication entre les spécialistes qui planchent sur leurs tablettes et le grand public. La pression de la vie académique contemporaine rend ce rôle de médiation et de communication encore plus difficile. En conséquence, la plupart des informations phénoménales de l'une des plus grandes civilisations reste confinée au monde fermé des sumérologues et des exégètes bibliques.
En 1945, un grand sumérologue l'a pourtant souligné avec infiniment de délicatesse, de peur que les fondamentalistes bibliques américains se servent de son origine juive pour l'attaquer, et aussi que les rabbins ultra-orthodoxes viennent à lui reprocher de remettre en cause leurs saints textes. Pas évident de se retrouver coincé entre deux forces antagonistes aussi puissantes.
Alors, comme une vérité impossible à développer, ils l'ont gardée et en discutent de temps à autre entre gens de bonne compagnie tout en attirant l'attention sur une autre tablette cunéiforme, celle qui raconte le Déluge. Pourquoi ? Parce que celle-ci montre que les faits rapportés par la Bible sont bien exacts. Au début du XXe siècle, pour les universités anglo-saxonnes c'était l'argument choc pour obtenir les financements des riches veuves très pieuses. N'importe quel département d'assyrologie digne de ce nom aurait vu ses dons privés disparaître s'il s'était amusé à trop montrer que le texte hébreu du jardin d'Éden a moins de valeur que le plan original du jardin des Tuileries.
Et puis remettre en cause le texte mythique de la Bible, celui du Jardin d'Éden, c'est avant tout aller au casse-pipe académique, social, religieux, bref un enterrement universitaire de première classe...
C'est pour cela qu'on voit toujours aujourd'hui dans tous les dictionnaires cette phrase suffisamment floue : « Les textes bibliques ont des parallèles plus anciens. » La notice de l'encyclopédie Encarta, consultée chaque jour par des centaines de millions d'écoliers et d'étudiants, en est le parfait exemple :
« Le récit biblique de la création d'Adam et Ève diffère seulement par quelques détails de nombreux autres mythes semblables du Moyen-Orient ancien et d'ailleurs. Des thèmes semblables apparaissent également dans des sources mésopotamiennes anciennes comme l'Épopée de Gilgamesh, datant d'environ 1800-1700 avant J.-C. La plupart des spécialistes actuels de la Bible prennent cependant l'histoire d'Adam et Ève pour ce qu'elle semble être : une histoire hébraïque des origines humaines ayant beaucoup de points communs avec les mythes d'autres peuples anciens, mais un certain nombre de traits distinctifs. La valeur religieuse du récit ne s'en trouve nullement diminuée mais simplement redéfinie. »
« Par quelques détails » et « nullement diminuée. ».. Quant on pense qu'au concile de Constantinople, les évêques se sont physiquement battus pour l'emplacement d'une virgule dans une simple définition de l'Esprit saint !
Songez de plus qu'il n'existe même pas un livre grand public dédié exclusivement au texte sumérien du jardin d'Éden ! Certes, on trouve une trentaine d'analyses (en 90 ans, c'est finalement très peu) publiées dans des revues ultra-spécialisées, des communiqués savants, ou des doctorats contemporains du genre « Le rôle mythologique d'Enki et de Ninhursag dans la perception du monde anté-diluvien » ou « Enki-Ea, analyse diachronicale des textes et images issues des toutes premières sources sumériennes », où le sujet qui nous préoccupe, lui, reste toujours mineur.
Dans une thèse de doctorat par exemple, le jardin d'Éden est expédié sans jamais insister sur l'extraordinaire détournement littéraire biblique dont l'auteur est pourtant le témoin. Il est vrai, sa thèse a été soutenue à la faculté de théologie d'une fameuse université. Et qui dit théologie, dit terrain glissant pour un étudiant qui veut obtenir sa thèse. Les universitaires sont certes connus pour travailler les détails, et en assyriologie plus qu'ailleurs, mais cela explique-t-il qu'ils finissent parfois par ne plus voir l'ensemble ? Alors peut-on franchement dire que les grandes "Religions du Livre" ne reposent sur rien à partir du moment où le texte précis du "Livre de la Genèse" est un faux ?
Oui, absolument, puisqu'elles se sont construites sur la notion transgressive du "péché" d'Ève sur lequel les saint Paul, saint Augustin, saint Thomas d'Aquin et autres ont bâti toute leur démarche et construction intellectuelle (notons que dans les évangiles, le Christ n'a strictement rien dit sur Adam et Ève). Même aujourd'hui, les prédicateurs des églises évangéliques, comme tous les curés catholiques et prêtres protestants, vous disent d'une seule voix que pour vous racheter de la faute d'Adam et Ève vous devez remettre votre vie entre les mains de Jésus, afin d'être "lavé" de leur péché...
Soulignons quand même que ce plagiat du Jardin d'Éden ne remet pas en cause les autres livres de l'Ancien Testament, et encore moins les textes évangéliques du Nouveau Testament. Mais au XXIe siècle rien n'a changé depuis saint Paul et ne parlons même pas des chrétiens fondamentalistes qui en sont encore au monde formé en une semaine et à Ève sortant de la côte d'Adam – ils viennent même d'ouvrir un parc d'attractions biblique sur ce thème !
Les rabbins, eux, sont tout aussi catégoriques sur cette notion de disgrâce : l'être humain s'étant dénaturé lors de sa chute d'Éden, seule l'observation de toutes les règles du judaïsme permet de retrouver un semblant de pureté... Traduisez : la femme juive n'a toujours pas le droit de poser son pied sur le sol de la synagogue où officie ce même rabbin, se contentant de regarder ce qui se passe en bas en silence. C'est son prix à payer par héritage de dette spirituelle.
Le poids du péché originel "pèse" aujourd'hui 3000 ans pour les juifs et 2000 pour les chrétiens. Autant dire une éternité de temps perdu.
Alors pourquoi ce jardin sumérien est-il toujours aussi peu connu ? Eh bien, supprimez le principe du péché et de la culpabilité, et vous n'avez plus aucune prise véritable, coercitive pourrait-on dire, sur vos fidèles en général et sur les femmes en particulier !
Pourtant, voici 5000 ans, cela n'empêchait pas les Sumériens de construire des temples dans lesquels ils rendaient hommage à leurs dieux. Les Sumériens rendaient hommage à leurs dieux parce que, selon eux, ces derniers ont créé l'être humain pour être leur esclave. Point. Ils étaient conscients des forces supérieures et surtout du fait qu'ils n'étaient finalement que des fétus de paille entre les mains de ces dieux, les Annunakis.
En lisant le vrai texte du jardin d'Éden, on se rend compte à quel point « on nous a menti », à quel point on nous a culpabilisé et cela sur au moins 300 générations. Cela fait beaucoup d'êtres humains dont la vie a été brisée à cause de cette monstrueuse notion du "péché originel". Cela montre à quel point un "péché originel" qui n'a jamais existé a servi de levier pour manipuler des populations entières en maintenant simplement sur elles le joug qui est l'illusion d'une punition divine.
Il n'existe que trois tablettes du texte Enki & Ninhursag. Elles sont vieilles de 4000 ans. Ces tablettes originales remontent aux alentours de 1800 avant J.-C., le texte, lui, a été fixé entre 2100 et 2000 avant notre ère. Il n'est donc pas exclu que d'autres tablettes plus anciennes dorment encore sous terre ou dans les grands musées d'assyriologie.
Note :
* Le scribe "J", ou les scribes qui ont dépouillé le texte sumérien pour composer le leur, et qui va devenir le socle sur lequel s'établiront tous les autres, et le seul à expliquer les origines de l'humanité pendant 1900 ans à 60% de la population mondiale.