L'être humain est habité par le mental et l'esprit divin, toutefois la conscience de soi est une réalité. Quand un animal prend conscience de lui-même, il devient un être humain primitif. Cet aboutissement résulte d'une coordination fonctionnelle entre l'énergie impersonnelle et le mental qui conçoit l'esprit; c'est ce phénomène qui justifie, pour une personnalité humaine, le don d'un point focal absolu, l'esprit du Père qui est aux cieux.
Les idées ne sont pas simplement un enregistrement de sensations, les idées sont des sensations conjuguées avec des interprétations réfléchies du moi personnel; et le moi est plus que la somme de ses sensations. Une individualité qui évolue commence à manifester des symptômes approchant de l'unité, et cette unité est dérivée de la présence intérieure d'un fragment d'unité absolue qui anime spirituellement un tel mental conscient de soi d'origine animale.
Un simple animal ne peut avoir conscience de soi dans le temps. Les animaux possèdent une coordination physiologique de sensations et de récognitions associées, et la mémoire correspondante; mais aucun d'eux ne reconnaît de sensation ayant pour lui une signification; aucun d'eux ne fait montre d'une association intentionnelle de ces expériences physiques conjuguées, telle qu'on en voit manifester dans les conclusions des interprétations humaines intelligentes et réfléchies. Le fait de son existence auto-consciente, associé à la réalité de son expérience spirituelle subséquente, fait de l'être humain un fils potentiel de l'univers et laisse prévoir qu'il atteindra finalement l'Unité Suprême de l'univers.
Le moi humain n'est pas non plus simplement la somme de ses états de conscience successifs. Sans le fonctionnement efficace d'un facteur qui trie et associe les états de conscience, il n'existerait pas une unité suffisante pour justifier la dénomination d'individualité. Un mental non unifié de cet ordre ne pourrait guère atteindre les niveaux conscients de statut humain. Si les associations de conscience étaient simplement un accident, on constaterait, dans le mental de tous les êtres humains, la présence d'associations incontrôlées faites à tort et à travers, comme on en observe dans certaines phases d'aliénation mentale.
Un mental humain basé exclusivement sur la conscience de sensations physiques ne saurait jamais atteindre les niveaux spirituels. Cette sorte de mental matériel manquerait totalement du sens des valeurs morales et serait dépourvu du sens directeur de domination spirituelle, qui est si essentiel pour unifier harmonieusement la personnalité dans le temps, et qui est inséparable de la survie de la personnalité dans l'éternité.
Le mental humain commence précocement à manifester des qualités supramatérielles. L'intellect humain vraiment réflexif n'est pas entièrement lié par les limites du temps. Le fait que les individus diffèrent tellement dans les actes de leur vie n'indique pas seulement les dons héréditaires variés et les influences différentes de l'entourage; il dénote aussi le degré d'unification avec l'esprit intérieur du Père atteint par le moi; la mesure de l'identification de l'un avec l'autre.
Le mental humain ne supporte pas bien le conflit de double allégeance. Quand une âme subit l'expérience d'un effort pour servir à la fois le bien et le mal, elle éprouve une tension extrême. Le mental suprêmement heureux et efficacement unifié est entièrement consacré à faire la volonté du Père qui est aux cieux. Les conflits non résolus détruisent l'unité et peuvent aboutir au dérangement mental. Toutefois, le caractère de survie d'une âme n'est pas favorisé par la tendance à s'assurer la paix mentale à tout prix, par l'abandon des nobles aspirations et par des compromis avec les idéaux spirituels. On atteint plutôt cette paix en affirmant résolument le triomphe de ce qui est vrai, et l'on obtient cette victoire en triomphant du mal par la puissante force du bien.
Les idées ne sont pas simplement un enregistrement de sensations, les idées sont des sensations conjuguées avec des interprétations réfléchies du moi personnel; et le moi est plus que la somme de ses sensations. Une individualité qui évolue commence à manifester des symptômes approchant de l'unité, et cette unité est dérivée de la présence intérieure d'un fragment d'unité absolue qui anime spirituellement un tel mental conscient de soi d'origine animale.
Un simple animal ne peut avoir conscience de soi dans le temps. Les animaux possèdent une coordination physiologique de sensations et de récognitions associées, et la mémoire correspondante; mais aucun d'eux ne reconnaît de sensation ayant pour lui une signification; aucun d'eux ne fait montre d'une association intentionnelle de ces expériences physiques conjuguées, telle qu'on en voit manifester dans les conclusions des interprétations humaines intelligentes et réfléchies. Le fait de son existence auto-consciente, associé à la réalité de son expérience spirituelle subséquente, fait de l'être humain un fils potentiel de l'univers et laisse prévoir qu'il atteindra finalement l'Unité Suprême de l'univers.
Le moi humain n'est pas non plus simplement la somme de ses états de conscience successifs. Sans le fonctionnement efficace d'un facteur qui trie et associe les états de conscience, il n'existerait pas une unité suffisante pour justifier la dénomination d'individualité. Un mental non unifié de cet ordre ne pourrait guère atteindre les niveaux conscients de statut humain. Si les associations de conscience étaient simplement un accident, on constaterait, dans le mental de tous les êtres humains, la présence d'associations incontrôlées faites à tort et à travers, comme on en observe dans certaines phases d'aliénation mentale.
Un mental humain basé exclusivement sur la conscience de sensations physiques ne saurait jamais atteindre les niveaux spirituels. Cette sorte de mental matériel manquerait totalement du sens des valeurs morales et serait dépourvu du sens directeur de domination spirituelle, qui est si essentiel pour unifier harmonieusement la personnalité dans le temps, et qui est inséparable de la survie de la personnalité dans l'éternité.
Le mental humain commence précocement à manifester des qualités supramatérielles. L'intellect humain vraiment réflexif n'est pas entièrement lié par les limites du temps. Le fait que les individus diffèrent tellement dans les actes de leur vie n'indique pas seulement les dons héréditaires variés et les influences différentes de l'entourage; il dénote aussi le degré d'unification avec l'esprit intérieur du Père atteint par le moi; la mesure de l'identification de l'un avec l'autre.
Le mental humain ne supporte pas bien le conflit de double allégeance. Quand une âme subit l'expérience d'un effort pour servir à la fois le bien et le mal, elle éprouve une tension extrême. Le mental suprêmement heureux et efficacement unifié est entièrement consacré à faire la volonté du Père qui est aux cieux. Les conflits non résolus détruisent l'unité et peuvent aboutir au dérangement mental. Toutefois, le caractère de survie d'une âme n'est pas favorisé par la tendance à s'assurer la paix mentale à tout prix, par l'abandon des nobles aspirations et par des compromis avec les idéaux spirituels. On atteint plutôt cette paix en affirmant résolument le triomphe de ce qui est vrai, et l'on obtient cette victoire en triomphant du mal par la puissante force du bien.