Les chefs et enseignants religieux ont élaboré une théologie systématique et dogmatique. Ils deviennent presque fous de rage à la suite d'une conversion d'un des leurs à une autre religion et de la désertion de leur compatriote.
Les dirigeants religieux sont de plus en plus aveuglés par la peur et les préjugés, en même temps que leur coeur se durcissent par le rejet continuel des attrayantes vérités de l'évangile du royaume de Dieu.
Quand les êtres humains se refusent à faire appel à l'esprit qui habite en eux, on ne peut presque rien faire pour modifier leur attitude. Beaucoup de fidèles sont spirituellement stagnants et mourants parce qu'ils ont cristallisé la vérité en un credo. Si l'on formule la vérité sous l'aspect d'une ligne frontière d'exclusivisme pharisaïque, au lieu de la présenter comme des poteaux indicateurs de directives et de progrès spirituels, les enseignements correspondants perdent leur pouvoir créatif et vivifiant, et finissent par devenir simplement conservateurs et fossilisants.
Il y a de grandes leçons sur l'origine des traditions religieuses et le grave danger de laisser s'attacher un caractère sacré à des choses non sacrées, à des idées ordinaires ou à des évènements quotidiens. La véritable religion d'un être humain est la fidélité qu'il ressent dans son coeur envers ses convictions les plus élevées et les plus sincères. Et c'est en aimant d'abord nos frères humains que nous voyons que nous pouvons prétendre aimer le Dieu invisible.
Une religion qui a des mobiles entièrement spirituels rend la vie plus digne d'être vécue; elle la meuble de buts élevés, lui confère la dignité par des valeurs transcendantales, lui apporte l'inspiration de motifs magnifiques et réconforte constamment l'âme humaine par une espérance sublime et fortifiante. La vraie religion est destinée à diminuer les tensions de l'existence; elle inspire de la foi et du courage pour la vie quotidienne et le service désintéressé. La foi favorise la vitalité spirituelle et la fécondité de la droiture.
Corporellement et mentalement – c'est-à-dire émotivement – la réaction des êtres humains est individuelle. Leur seule uniformité est d'être habités par un esprit intérieur. Bien que ces esprits divins puissent varier quelque peu par la nature et l'étendue de leur expérience, ils réagissent uniformément à tous les appels spirituels. L'humanité ne pourra jamais parvenir à l'unité et à la fraternité autrement que par cet esprit et en faisant appel à lui. Mais beaucoup de dirigeants religieux ferment les portes de leur coeur à l'appel spirituel. Aujourd'hui, beaucoup de religieux ne cesseraient pas de faire des plans et de comploter pour détruire les maitres spirituels. Ils sont toujours convaincus qu'il faut condamner et exécuter les violateurs des enseignements capitaux de la loi sacrée et du dogme communément admis, en tant que criminel religieux.
La colère est une manifestation matérielle qui représente, d'une manière générale, la mesure dans laquelle la nature spirituelle n'a pas réussi à dominer les natures intellectuelle et physique conjuguées. La colère indique le manque d'amour fraternel tolérant, plus le manque de respect de soi et de maitrise de soi. La colère épuise la santé, avilit le mental et handicape l'instructeur spirituel de l'âme de l'être humain.
La colère tue l'être humain stupide et l'être humain se déchire lui-même dans sa colère. Et celui qui est lent à la colère possède une grande compréhension, tandis que quiconque s'irrite rapidement exalte la folie. Une réponse douce détourne la colère et des paroles dures excitent la colère. La retenue ajourne la colère et celui qui ne se contrôle pas lui-même ressemble à une ville sans défense et sans remparts. La colère est cruelle et la colère est outrageante. Les êtres humains irrités fomentent la dispute, tandis que les furieux multiplient leurs transgressions. Ne soyons pas hâtifs en esprit, car la colère repose dans le sein des fous. Que notre coeur soit dominé par l'amour, afin que notre guide spirituel n'ait pas trop de peine à nous délivrer de la tendance à laisser éclater des accès de colère animale incompatibles avec le statut de filiation divine.
Il y a un avantage à posséder un caractère bien équilibré. Bien qu'il y ait nécessité, pour la plupart des êtres humains, de se consacrer à la maitrise d'une activité quelconque, il est toutefois déplorable que toutes les tendances à la spécialisation excessive conduisent à l'étroitesse d'esprit et à la limitation des activités de la vie. De même que toute vertu, si elle est portée à l'extrême, peut devenir un vice. Il s'agit de donner aux problèmes leur juste proportion en pratiquant la tempérance et le bon sens. Un excès de compassion et de pitié peut dégénérer en une grave instabilité émotive, et l'enthousiasme peut aboutir au fanatisme. En effet, l'imagination peut entrainer dans des entreprises visionnaires et irréalisables. En même temps, soyons sur nos gardes contre les dangers de la monotonie d'une médiocrité trop conservatrice.
Aussi, le courage et la foi sont des qualités qui peuvent parfois conduire des âmes irréfléchies à la témérité et à la présomption. Comme la prudence et la discrétion, quand elles sont poussées trop loin, conduisent à la lâcheté et à l'insuccès. Efforçons-nous d'être originaux, tout en évitant la tendance à l'excentricité. Et enfin, donnons la faveur à la sympathie dépourvue de sentimentalité et à la piété sans bigoterie. Quant au respect, il devrait être dégagé de la peur et de la superstition.
Il ne suffit pas d'avoir de l'équilibre dans notre caractère, mais c'est plutôt notre propre vie qui doit démontrer l'expression éloquente de notre enseignement. Au milieu de la tension et de l'orage, ne chancelons jamais. Lorsque des ennemis nous tendent continuellement des pièges, ne nous laissons jamais nous y prendre. Quand des sages et des érudits s'efforcent de nous trouver en défaut, ne trébuchons pas. S'ils cherchent à nous embrouiller dans des discussions, que nos réponses soient toujours illuminantes, pleines de dignité et définitives. Quand nous sommes interrompus dans nos discours par de multiples questions, que nos réponses soient toujours significatives et concluantes. Et que jamais nous n'ayons recours à de viles tactiques pour faire face à la pression continuelle de nos ennemis qui n'hésitent pas à recourir à toutes sortes de mensonges, d'injustices et d'iniquités dans leurs attaques.
Il est exact que beaucoup d'hommes et de femmes doivent pratiquer assidument une activité bien défini pour gagner leur subsistance; il est néanmoins entièrement désirable que les êtres humains cultivent un vaste champ de connaissances sur la vie, telle qu'elle est vécue sur terre. Les personnes réellement éduquées ne se satisfont pas de rester dans l'ignorance sur la vie et les agissements de leurs semblables.
Nulle civilisation ne peut survivre longtemps à la perte de ce qu'il y a de meilleur dans sa religion.
Les dirigeants religieux sont de plus en plus aveuglés par la peur et les préjugés, en même temps que leur coeur se durcissent par le rejet continuel des attrayantes vérités de l'évangile du royaume de Dieu.
Quand les êtres humains se refusent à faire appel à l'esprit qui habite en eux, on ne peut presque rien faire pour modifier leur attitude. Beaucoup de fidèles sont spirituellement stagnants et mourants parce qu'ils ont cristallisé la vérité en un credo. Si l'on formule la vérité sous l'aspect d'une ligne frontière d'exclusivisme pharisaïque, au lieu de la présenter comme des poteaux indicateurs de directives et de progrès spirituels, les enseignements correspondants perdent leur pouvoir créatif et vivifiant, et finissent par devenir simplement conservateurs et fossilisants.
Il y a de grandes leçons sur l'origine des traditions religieuses et le grave danger de laisser s'attacher un caractère sacré à des choses non sacrées, à des idées ordinaires ou à des évènements quotidiens. La véritable religion d'un être humain est la fidélité qu'il ressent dans son coeur envers ses convictions les plus élevées et les plus sincères. Et c'est en aimant d'abord nos frères humains que nous voyons que nous pouvons prétendre aimer le Dieu invisible.
Une religion qui a des mobiles entièrement spirituels rend la vie plus digne d'être vécue; elle la meuble de buts élevés, lui confère la dignité par des valeurs transcendantales, lui apporte l'inspiration de motifs magnifiques et réconforte constamment l'âme humaine par une espérance sublime et fortifiante. La vraie religion est destinée à diminuer les tensions de l'existence; elle inspire de la foi et du courage pour la vie quotidienne et le service désintéressé. La foi favorise la vitalité spirituelle et la fécondité de la droiture.
Corporellement et mentalement – c'est-à-dire émotivement – la réaction des êtres humains est individuelle. Leur seule uniformité est d'être habités par un esprit intérieur. Bien que ces esprits divins puissent varier quelque peu par la nature et l'étendue de leur expérience, ils réagissent uniformément à tous les appels spirituels. L'humanité ne pourra jamais parvenir à l'unité et à la fraternité autrement que par cet esprit et en faisant appel à lui. Mais beaucoup de dirigeants religieux ferment les portes de leur coeur à l'appel spirituel. Aujourd'hui, beaucoup de religieux ne cesseraient pas de faire des plans et de comploter pour détruire les maitres spirituels. Ils sont toujours convaincus qu'il faut condamner et exécuter les violateurs des enseignements capitaux de la loi sacrée et du dogme communément admis, en tant que criminel religieux.
La colère est une manifestation matérielle qui représente, d'une manière générale, la mesure dans laquelle la nature spirituelle n'a pas réussi à dominer les natures intellectuelle et physique conjuguées. La colère indique le manque d'amour fraternel tolérant, plus le manque de respect de soi et de maitrise de soi. La colère épuise la santé, avilit le mental et handicape l'instructeur spirituel de l'âme de l'être humain.
La colère tue l'être humain stupide et l'être humain se déchire lui-même dans sa colère. Et celui qui est lent à la colère possède une grande compréhension, tandis que quiconque s'irrite rapidement exalte la folie. Une réponse douce détourne la colère et des paroles dures excitent la colère. La retenue ajourne la colère et celui qui ne se contrôle pas lui-même ressemble à une ville sans défense et sans remparts. La colère est cruelle et la colère est outrageante. Les êtres humains irrités fomentent la dispute, tandis que les furieux multiplient leurs transgressions. Ne soyons pas hâtifs en esprit, car la colère repose dans le sein des fous. Que notre coeur soit dominé par l'amour, afin que notre guide spirituel n'ait pas trop de peine à nous délivrer de la tendance à laisser éclater des accès de colère animale incompatibles avec le statut de filiation divine.
Il y a un avantage à posséder un caractère bien équilibré. Bien qu'il y ait nécessité, pour la plupart des êtres humains, de se consacrer à la maitrise d'une activité quelconque, il est toutefois déplorable que toutes les tendances à la spécialisation excessive conduisent à l'étroitesse d'esprit et à la limitation des activités de la vie. De même que toute vertu, si elle est portée à l'extrême, peut devenir un vice. Il s'agit de donner aux problèmes leur juste proportion en pratiquant la tempérance et le bon sens. Un excès de compassion et de pitié peut dégénérer en une grave instabilité émotive, et l'enthousiasme peut aboutir au fanatisme. En effet, l'imagination peut entrainer dans des entreprises visionnaires et irréalisables. En même temps, soyons sur nos gardes contre les dangers de la monotonie d'une médiocrité trop conservatrice.
Aussi, le courage et la foi sont des qualités qui peuvent parfois conduire des âmes irréfléchies à la témérité et à la présomption. Comme la prudence et la discrétion, quand elles sont poussées trop loin, conduisent à la lâcheté et à l'insuccès. Efforçons-nous d'être originaux, tout en évitant la tendance à l'excentricité. Et enfin, donnons la faveur à la sympathie dépourvue de sentimentalité et à la piété sans bigoterie. Quant au respect, il devrait être dégagé de la peur et de la superstition.
Il ne suffit pas d'avoir de l'équilibre dans notre caractère, mais c'est plutôt notre propre vie qui doit démontrer l'expression éloquente de notre enseignement. Au milieu de la tension et de l'orage, ne chancelons jamais. Lorsque des ennemis nous tendent continuellement des pièges, ne nous laissons jamais nous y prendre. Quand des sages et des érudits s'efforcent de nous trouver en défaut, ne trébuchons pas. S'ils cherchent à nous embrouiller dans des discussions, que nos réponses soient toujours illuminantes, pleines de dignité et définitives. Quand nous sommes interrompus dans nos discours par de multiples questions, que nos réponses soient toujours significatives et concluantes. Et que jamais nous n'ayons recours à de viles tactiques pour faire face à la pression continuelle de nos ennemis qui n'hésitent pas à recourir à toutes sortes de mensonges, d'injustices et d'iniquités dans leurs attaques.
Il est exact que beaucoup d'hommes et de femmes doivent pratiquer assidument une activité bien défini pour gagner leur subsistance; il est néanmoins entièrement désirable que les êtres humains cultivent un vaste champ de connaissances sur la vie, telle qu'elle est vécue sur terre. Les personnes réellement éduquées ne se satisfont pas de rester dans l'ignorance sur la vie et les agissements de leurs semblables.
Nulle civilisation ne peut survivre longtemps à la perte de ce qu'il y a de meilleur dans sa religion.