Je me souviens d'un pays
Éclaté de lumière à irradier mes yeux
D'un rivage où la brume matinale
Nimbait le paysage
Tel un voile céleste
Où chantaient les voix d'un Ailleurs
Que j'avais dû quitter
Pour m'incarner en être humain
Je viens de si loin
De si loin...
J'ai marché dans un pays
À la chaleur torride
Où mes pas me portaient
Sur les chemins de pierre
À l'atmosphère suffocante
Quand la foule m'attendait
Sur les bords de la rivière
Tant de désespérés
Tant de coeurs en souffrance
Tant de maux à soigner
À prêcher dans le vent
À n'être que faiseur de miracles
Un guérisseur de corps
Alors que je suis panseur d'âmes
Mais comment leur dire
Qu'ils possédent la clé d'Or
Tout au fond d'eux-mêmes
Comment leur expliquer
Que la chair est superficielle
Je me souviens d'un pays
Où les flammes dansaient
dans le regard des femmes
Où leurs yeux si lumineux
Dessinait un possible bonheur
J'aurais pu choisir un autre fardeau
Rien ne fut facile à mon humanité
Il m'a fallu du temps
Pour emprunter la Voie du sage
Alors j'ai pris la route de l'exil
Il me fallait connaître mon coeur
Pour sonder mon courage
Et affermir ma foi
Partir dans le désert
Seul avec moi-même
Avec mon âme exaltée
Fusant dans les étoiles
Guettant la divine réponse
M'accordes-Tu le droit
De vivre comme un être humain
Où n'ai-je que le choix
De mourir en croix
Dis moi Père
Je me souviens d'un pays
Où mes mains se tendaient
Pour alléger la peine
D'un pays égaré
Dans de fausses croyances
Que j'ai voulu éclairer
Remplacer la vengeance
Par l'Amour de la Vérité
Souvenez-vous de moi
Lorsque je ne serais plus là
Car il faut que je parte
Buvez mes frères
Le bon vin de la Vie
Mangez mes soeurs
Le bon pain de la Vie
Vous avez la meilleure part
Oh mon Père
Quelle fut longue la nuit
À scruter les étoiles
Pour trouver ta présence
Mais toi tu étais avec moi
Et tu les as mis sous ma coupe
Éclaté de lumière à irradier mes yeux
D'un rivage où la brume matinale
Nimbait le paysage
Tel un voile céleste
Où chantaient les voix d'un Ailleurs
Que j'avais dû quitter
Pour m'incarner en être humain
Je viens de si loin
De si loin...
J'ai marché dans un pays
À la chaleur torride
Où mes pas me portaient
Sur les chemins de pierre
À l'atmosphère suffocante
Quand la foule m'attendait
Sur les bords de la rivière
Tant de désespérés
Tant de coeurs en souffrance
Tant de maux à soigner
À prêcher dans le vent
À n'être que faiseur de miracles
Un guérisseur de corps
Alors que je suis panseur d'âmes
Mais comment leur dire
Qu'ils possédent la clé d'Or
Tout au fond d'eux-mêmes
Comment leur expliquer
Que la chair est superficielle
Je me souviens d'un pays
Où les flammes dansaient
dans le regard des femmes
Où leurs yeux si lumineux
Dessinait un possible bonheur
J'aurais pu choisir un autre fardeau
Rien ne fut facile à mon humanité
Il m'a fallu du temps
Pour emprunter la Voie du sage
Alors j'ai pris la route de l'exil
Il me fallait connaître mon coeur
Pour sonder mon courage
Et affermir ma foi
Partir dans le désert
Seul avec moi-même
Avec mon âme exaltée
Fusant dans les étoiles
Guettant la divine réponse
M'accordes-Tu le droit
De vivre comme un être humain
Où n'ai-je que le choix
De mourir en croix
Dis moi Père
Je me souviens d'un pays
Où mes mains se tendaient
Pour alléger la peine
D'un pays égaré
Dans de fausses croyances
Que j'ai voulu éclairer
Remplacer la vengeance
Par l'Amour de la Vérité
Souvenez-vous de moi
Lorsque je ne serais plus là
Car il faut que je parte
Buvez mes frères
Le bon vin de la Vie
Mangez mes soeurs
Le bon pain de la Vie
Vous avez la meilleure part
Oh mon Père
Quelle fut longue la nuit
À scruter les étoiles
Pour trouver ta présence
Mais toi tu étais avec moi
Et tu les as mis sous ma coupe