Jésus a bien montré le chemin pour atteindre immédiatement la fraternité spirituelle, mais la réalisation de la fraternité sociale sur notre monde dépend beaucoup de l'accomplissement des transformations personnelles et des ajustements planétaires suivants :
Un gouvernement qui se consacre à la vérité, la beauté et la bonté, prospère de plus en plus. Un monde moderne progresse avec la force vive d'un seul langage, d'une seule religion et d'une seule race
Un gouvernement humain pour la conduite des affaires matérielles devrait fonctionner pour le progrès et la perfection relatifs. Les activités publiques devraient être financées par la technique de la dîme. Chaque travailleur adulte – et tous les citoyens valides travaillants à quelque chose – payent dix pour cent de ses revenus ou de ses plus-values au trésor public qui en dispose de la manière suivante :
Le seul grand honneur conféré à un citoyen est l'ordre du "service suprême", le seul titre de reconnaissance que l'on devrait décerner. Il est attribué à ceux qui se sont longtemps distingués dans une phase de découvertes spirituelles ou de service social planétaire.
La plupart des postes sociaux et administratifs sont tenus conjointement par un homme et une femme. La majeure partie de l'enseignement est aussi donnée conjointement, et les responsabilités judiciaires sont toutes assumées par des couples associés similaires.
Les enfants d'une même famille devraient idéalement ne pas avoir de trop grands écarts d'âge. Quand ils sont rapprochés, ils peuvent beaucoup mieux contribuer à leur éducation mutuelle. Les enfants sont magnifiquement éduqués par des systèmes compétitifs d'efforts assidus dans les domaines et départements avancés où l'on réalise des accomplissements divers dans la maitrise de la vérité, de la beauté et de la bonté.
Le grand handicap auquel notre monde doit faire face pour atteindre la haute destinée planétaire de lumière et de vie provient des problèmes de la maladie, de la dégénérescence, de la guerre, des différentes races et du multilinguisme.
Nul monde évolutionnaire ne peut espérer progresser au-delà du premier stade d'ancrage dans la lumière sans s'être rallié à un seul langage, une seule religion, une seule philosophie. Le fait de n'appartenir qu'à une race facilite grandement cet accomplissement, mais l'existence de nombreux peuples sur Terre n'exclut pas l'aboutissement à des stades supérieurs.
Le prochain âge de développement social sera concrétisé par une meilleure coopération et une coordination plus efficace des spécialisations en accroissement et en expansion continus. À mesure que le travail se diversifie davantage, il faut imaginer une technique pour orienter les individus vers des emplois appropriés. Le machinisme n'est pas la seule cause de chômage chez les peuples civilisés de la Terre. La complexité économique et l'accroissement régulier des spécialités industrielles et professionnelles compliquent les problèmes de placement de la main-d'oeuvre.
Il ne suffit pas d'apprendre aux êtres humains un travail; une société complexe doit aussi fournir des méthodes efficaces pour leur trouver un emploi. Avant d'apprendre aux citoyens des techniques hautement spécialisées pour gagner leur vie, il faudrait leur enseigner une ou plusieurs méthodes de travail non spécialisé de commerce ou d'occupations qu'ils pourraient pratiquer pendant un chômage temporaire dans leur travail spécialisé. Nulle civilisation ne peut survivre au maintien prolongé de grandes classes de chômeurs. Avec le temps, l'acceptation du soutien par le trésor public déforme la mentalité des citoyens, même des meilleurs, et les démoralise. La charité privée elle-même devient pernicieuse si elle entretient longtemps des citoyens valides.
Pour maintenir une civilisation mondiale, il faut que les êtres humains apprennent à vivre ensemble dans la paix et la fraternité. Sans coordination efficace, la civilisation industrielle est mise en péril par les dangers de l'ultraspécialisation : monotonie, étroitesse et tendance à engendrer la méfiance et la jalousie.
La civilisation dépend, dans une grande, une très grande mesure, de l'état d'esprit consistant à s'atteler à la besogne avec enthousiasme et efficacité. Dix êtres humains n'en valent pas beaucoup plus qu'un pour soulever un lourd fardeau, à moins qu'ils ne le soulèvent ensemble – tous en même temps. Ce travail d'équipe – la coopération sociale – dépend de la qualité des chefs. Les civilisations culturelles du passé et du présent ont été basées sur la coopération intelligente des citoyens avec des chefs sages et progressifs. Jusqu'à ce que les êtres humains aient atteint par évolution des niveaux plus élevés, la civilisation continuera à dépendre d'un commandement sage et vigoureux.
Les hautes civilisations naissent d'une liaison sagace entre la richesse matérielle, la grandeur intellectuelle, la valeur morale, l'habilité sociale et la clairvoyance cosmique.
La société n'est pas une institution divine; elle est un phénomène d'évolution progressive; une civilisation qui progresse est toujours retardée quand ses chefs sont lents à effectuer, dans l'organisation sociale, les changements essentiels pour marcher de pair avec les développements scientifiques de l'âge. Ceci dit, il ne faut pas mépriser certaines choses simplement parce qu'elles sont vieilles, ni embrasser sans réserves une idée simplement parce qu'elle est originale et neuve.
Les êtres humains ne devraient pas avoir peur d'expérimenter avec les mécanismes de la société, mais les aventures d'adaptation culturelle devraient toujours être contrôlées par ceux qui sont pleinement au courant de l'histoire de l'évolution sociale; il faudrait toujours que les innovateurs soient conseillés par la sagesse de ceux qui ont l'expérience pratique dans les domaines des tentatives sociales ou économiques envisagées. Nul grand changement social ou économique ne devrait être essayé soudainement. Le temps est essentiel à tous les types d'adaptations humaines – physiques, sociaux ou économiques. Seuls les ajustements moraux et spirituels peuvent être effectués sous l'impulsion du moment, et, même pour ceux-là, il faut du temps pour mettre pleinement en oeuvre leurs répercussions matérielles et sociales. Ce sont les idéaux de la race qui servent principalement d'appui et de soutien pendant les périodes critiques où une civilisation se trouve en transition entre deux niveaux consécutifs.
La société est issue de nombreux âges de tâtonnements; elle représente ce qui a survécu aux ajustements et rajustements sélectifs dans les stades successifs de l'ascension millénaire des êtres humains depuis les niveaux animaux jusqu'aux niveaux humains de statut planétaire. Le grand danger pour toute civilisation – à n'importe quel moment – est la menace de déclin pendant la transition entre les méthodes établies du passé et les procédés nouveaux et meilleurs, mais non éprouvés, de l'avenir.
La qualité des chefs est vitale pour le progrès. La sagesse, la perspicacité et la prévoyance sont indispensables aux nations pour durer. La civilisation n'est jamais réellement en péril tant que les chefs capables ne commencent pas à disparaître. Mais jusqu'à aujourd'hui, le nombre de ces chefs sages n'a jamais dépassé un pour cent de la population.
Nul courant ne peut remonter plus haut que sa source et seul l'idéalisme spirituel est l'énergie qui élève réellement la culture humaine et la fait progresser d'un niveau d'accomplissement au suivant.
Au début, la vie était une lutte pour l'existence; aujourd'hui, c'est une lutte pour le niveau de vie; demain, ce sera une compétition pour la qualité de pensée, prochain but terrestre de l'existence humaine.
Fraternité sociale
Multiplication des contacts sociaux internationaux et interraciaux, et des associations fraternelles par les voyages, le commerce et les jeux de compétition. Développement d'un langage commun et prolifération des multilinguistes. Échanges nationaux et raciaux d'étudiants, de professeurs, d'industriels et de philosophes religieux.Fécondation croisée de la pensée
La fraternité est impossible sur un monde dont les habitants sont trop primitifs pour reconnaître la folie d'un égoïsme que rien ne vient adoucir. Il faut un échange de littérature internationale et raciale. Chaque race doit se familiariser avec la pensée de toutes les races; chaque nation doit connaître les sentiments de toutes les nations. L'ignorance engendre la suspicion, et la suspicion est incompatible avec l'attitude essentielle de sympathie et d'amour.Réveil éthique
Seule la conscience éthique peut démasquer l'immoralité de l'intolérance humaine et le péché des luttes fratricides. Seule une conscience morale peut condamner les maux de l'envie nationale et de la jalousie raciale. Seuls des êtres moraux rechercheront toujours la clairvoyance spirituelle qui est essentielle pour vivre la règle d'or.Sagesse politique
La maturité émotive est indispensable pour la maitrise de soi. Seule, la maturité émotive garantit que les techniques internationales de jugement civilisé se substitueront à l'arbitrage barbare de la guerre. Les êtres humains d'état avisés travailleront un jour pour le bien-être de l'humanité, même quand ils s'efforceront de promouvoir l'intérêt de leurs groupes nationaux ou raciaux. La sagacité politique égoïste aboutit au suicide – à la destruction de toutes les qualités durables qui assurent la survie des groupes planétaires.Clairvoyance spirituelle
Après tout, la fraternité des êtres humains est basée sur la reconnaissance de la paternité de Dieu. La manière la plus rapide de réaliser la fraternité des êtres humains sur Terre est d'effectuer la transformation spirituelle de l'humanité d'aujourd'hui. La seule technique pour accélérer la tendance naturelle de l'évolution sociale consiste à exercer une pression spirituelle par en haut, ce qui augmente la clairvoyance morale tout en rehaussant la capacité de l'âme de tous les êtres humains à comprendre et à aimer tous leurs semblables. La compréhension mutuelle et l'amour fraternel sont des civilisateurs transcendants et de puissants facteurs pour la réalisation mondiale de la fraternité des êtres humains.Un gouvernement qui se consacre à la vérité, la beauté et la bonté, prospère de plus en plus. Un monde moderne progresse avec la force vive d'un seul langage, d'une seule religion et d'une seule race
Un gouvernement humain pour la conduite des affaires matérielles devrait fonctionner pour le progrès et la perfection relatifs. Les activités publiques devraient être financées par la technique de la dîme. Chaque travailleur adulte – et tous les citoyens valides travaillants à quelque chose – payent dix pour cent de ses revenus ou de ses plus-values au trésor public qui en dispose de la manière suivante :
- 1. Trois pour cent dépensés pour la promotion de la vérité – science, éducation et philosophie.
- 2. Trois pour cent consacrés à la beauté – jeux, loisirs sociaux et arts.
- 3. Trois pour cent consacrés à la bonté – services sociaux, altruisme et religion.
- 4. Un pour cent affectés aux réserves d'assurance contre le risque d'incapacité de travail résultant d'accidents, de maladies, de vieillesse ou de désastres inéluctables.
Le seul grand honneur conféré à un citoyen est l'ordre du "service suprême", le seul titre de reconnaissance que l'on devrait décerner. Il est attribué à ceux qui se sont longtemps distingués dans une phase de découvertes spirituelles ou de service social planétaire.
La plupart des postes sociaux et administratifs sont tenus conjointement par un homme et une femme. La majeure partie de l'enseignement est aussi donnée conjointement, et les responsabilités judiciaires sont toutes assumées par des couples associés similaires.
Les enfants d'une même famille devraient idéalement ne pas avoir de trop grands écarts d'âge. Quand ils sont rapprochés, ils peuvent beaucoup mieux contribuer à leur éducation mutuelle. Les enfants sont magnifiquement éduqués par des systèmes compétitifs d'efforts assidus dans les domaines et départements avancés où l'on réalise des accomplissements divers dans la maitrise de la vérité, de la beauté et de la bonté.
Le grand handicap auquel notre monde doit faire face pour atteindre la haute destinée planétaire de lumière et de vie provient des problèmes de la maladie, de la dégénérescence, de la guerre, des différentes races et du multilinguisme.
Nul monde évolutionnaire ne peut espérer progresser au-delà du premier stade d'ancrage dans la lumière sans s'être rallié à un seul langage, une seule religion, une seule philosophie. Le fait de n'appartenir qu'à une race facilite grandement cet accomplissement, mais l'existence de nombreux peuples sur Terre n'exclut pas l'aboutissement à des stades supérieurs.
Le prochain âge de développement social sera concrétisé par une meilleure coopération et une coordination plus efficace des spécialisations en accroissement et en expansion continus. À mesure que le travail se diversifie davantage, il faut imaginer une technique pour orienter les individus vers des emplois appropriés. Le machinisme n'est pas la seule cause de chômage chez les peuples civilisés de la Terre. La complexité économique et l'accroissement régulier des spécialités industrielles et professionnelles compliquent les problèmes de placement de la main-d'oeuvre.
Il ne suffit pas d'apprendre aux êtres humains un travail; une société complexe doit aussi fournir des méthodes efficaces pour leur trouver un emploi. Avant d'apprendre aux citoyens des techniques hautement spécialisées pour gagner leur vie, il faudrait leur enseigner une ou plusieurs méthodes de travail non spécialisé de commerce ou d'occupations qu'ils pourraient pratiquer pendant un chômage temporaire dans leur travail spécialisé. Nulle civilisation ne peut survivre au maintien prolongé de grandes classes de chômeurs. Avec le temps, l'acceptation du soutien par le trésor public déforme la mentalité des citoyens, même des meilleurs, et les démoralise. La charité privée elle-même devient pernicieuse si elle entretient longtemps des citoyens valides.
Pour maintenir une civilisation mondiale, il faut que les êtres humains apprennent à vivre ensemble dans la paix et la fraternité. Sans coordination efficace, la civilisation industrielle est mise en péril par les dangers de l'ultraspécialisation : monotonie, étroitesse et tendance à engendrer la méfiance et la jalousie.
La civilisation dépend, dans une grande, une très grande mesure, de l'état d'esprit consistant à s'atteler à la besogne avec enthousiasme et efficacité. Dix êtres humains n'en valent pas beaucoup plus qu'un pour soulever un lourd fardeau, à moins qu'ils ne le soulèvent ensemble – tous en même temps. Ce travail d'équipe – la coopération sociale – dépend de la qualité des chefs. Les civilisations culturelles du passé et du présent ont été basées sur la coopération intelligente des citoyens avec des chefs sages et progressifs. Jusqu'à ce que les êtres humains aient atteint par évolution des niveaux plus élevés, la civilisation continuera à dépendre d'un commandement sage et vigoureux.
Les hautes civilisations naissent d'une liaison sagace entre la richesse matérielle, la grandeur intellectuelle, la valeur morale, l'habilité sociale et la clairvoyance cosmique.
La société n'est pas une institution divine; elle est un phénomène d'évolution progressive; une civilisation qui progresse est toujours retardée quand ses chefs sont lents à effectuer, dans l'organisation sociale, les changements essentiels pour marcher de pair avec les développements scientifiques de l'âge. Ceci dit, il ne faut pas mépriser certaines choses simplement parce qu'elles sont vieilles, ni embrasser sans réserves une idée simplement parce qu'elle est originale et neuve.
Les êtres humains ne devraient pas avoir peur d'expérimenter avec les mécanismes de la société, mais les aventures d'adaptation culturelle devraient toujours être contrôlées par ceux qui sont pleinement au courant de l'histoire de l'évolution sociale; il faudrait toujours que les innovateurs soient conseillés par la sagesse de ceux qui ont l'expérience pratique dans les domaines des tentatives sociales ou économiques envisagées. Nul grand changement social ou économique ne devrait être essayé soudainement. Le temps est essentiel à tous les types d'adaptations humaines – physiques, sociaux ou économiques. Seuls les ajustements moraux et spirituels peuvent être effectués sous l'impulsion du moment, et, même pour ceux-là, il faut du temps pour mettre pleinement en oeuvre leurs répercussions matérielles et sociales. Ce sont les idéaux de la race qui servent principalement d'appui et de soutien pendant les périodes critiques où une civilisation se trouve en transition entre deux niveaux consécutifs.
La société est issue de nombreux âges de tâtonnements; elle représente ce qui a survécu aux ajustements et rajustements sélectifs dans les stades successifs de l'ascension millénaire des êtres humains depuis les niveaux animaux jusqu'aux niveaux humains de statut planétaire. Le grand danger pour toute civilisation – à n'importe quel moment – est la menace de déclin pendant la transition entre les méthodes établies du passé et les procédés nouveaux et meilleurs, mais non éprouvés, de l'avenir.
La qualité des chefs est vitale pour le progrès. La sagesse, la perspicacité et la prévoyance sont indispensables aux nations pour durer. La civilisation n'est jamais réellement en péril tant que les chefs capables ne commencent pas à disparaître. Mais jusqu'à aujourd'hui, le nombre de ces chefs sages n'a jamais dépassé un pour cent de la population.
Nul courant ne peut remonter plus haut que sa source et seul l'idéalisme spirituel est l'énergie qui élève réellement la culture humaine et la fait progresser d'un niveau d'accomplissement au suivant.
Au début, la vie était une lutte pour l'existence; aujourd'hui, c'est une lutte pour le niveau de vie; demain, ce sera une compétition pour la qualité de pensée, prochain but terrestre de l'existence humaine.